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UE2 : BIOCELLULAIRE

L’ORGANISATION FONCTIONELLE
DU NOYAU
I- Les Chromosomes

Du fait de la longueur totale de l’ADN et de la taille de la cellule notamment le noyau, il est


nécessaire de mettre en place un système d’empaquetage de la molécule d’ADN.
Dans le noyau, l’ADN est compacté grâce à son association avec des protéines spécialisées que sont
les histones. Ce processus est réalisé immédiatement après la réplication : au fur et à mesure que
l’ADN est dupliqué, il est empaqueté.

① Condensation de l’ADN

 Les histones

Il s’agit de protéines de taille relativement petite : de 100 à 200 acides aminés avec une masse
molaire d’environ 10 à 15KDa. Il existe 5 types d’histones : H1, H2A, H2B, H3 & H4. Elles sont riches
en acides aminés chargés positivement (arginine et lysine). L’association avec l’ADN va se faire par
« complémentarité des charges » : ADN chargé négativement + histone chargées positivement.
Dans un noyau, on dénombre 60 millions d’histones. Ces structures sont apparues très précocement
au cours de l’évolution. En effet on les retrouve chez les archaea bactérie. Autre exemple, si on
compare deux histones H4 (une provenant de l’Homme, l’autre du Thymus de veau), seuls 2 acides
aminés sur les 102 présents diffèrent.
Les gènes qui codent pour les histones ne comportent pas d’introns et codent pour des ARNm non
polyadénylés (=pas de queue poly A). Ils sont présents plusieurs fois dans le génome et seront
transcrits de façon coordonnée avec le cycle cellulaire.
Les histones sont fixées au niveau de leur récepteur sur la face interne de l’enveloppe nucléaire.
Notons que les histones H1, H2A et H4 peuvent subir des modifications de type acétylation après leur
synthèse. Quant aux H1 elles sont susceptibles de subir, en plus de l’acétylation, une
phosphorylation. C’est cette phosphorylation qui sera responsable de la condensation des
chromosomes.
 Le complexe ADN-histones
On distingue deux types d’histones : les nucléosomiques et
les non nucléosomiques. Les premières interviennent dans
la constitution de cylindres nommés nucléosomes. Les
histones nucléosomiques vont être regroupées sous forme
d’un octamère, c’est-à-dire de l’association de 8 éléments
(2 fois chaque histone H2A, H2B, H3 et H4). Cet octamère
va permettre la formation d’un cylindre qui fait environ
11nm de diamètre pour 6 de longueur. L’histone H1 n’entre
pas dans la formation du nucléosome mais permet le
rapprochement des cylindres entre eux.
Autour du nucléosome il va y avoir enroulement d’une
molécule d’ADN sur une longueur de 142 paires de bases
soit 2 tours. On parle d’ADN cœur. Il reste toutefois un
segment non enroulé.
Lors des phénomènes de réplications ou de transcriptions,
l’ADN peut se dérouler du nucléosome. L’association ADN-
histones s’effectue toujours au même endroit et est
permanente. En revanche l’association avec des protéines
non histones est transitoire.
La fibre nucléosomique (diamètre de 11nm) est constituée d’une molécule d’ADN double brin qui
s’enroule sur les nucléosomes. L’ensemble prend un aspect de chapelet de perles. Le taux de
compaction n’est pas très important, ce qui permet à la transcription et à la réplication d’avoir lieu
(=ADN actif).Les nucléosomes peuvent s’agréger entre eux (grâce à H1) pour former des solénoïdes
(30nm). Cette fois-ci l’accès à l’ADN est plus compacté, on parle ainsi d’ADN inactif.
Les solénoïdes peuvent se compacter davantage pour former une molécule de 300nm. Cette
dernière va elle aussi former des plis de manière à atteindre un degré de compaction maximal
(700nm). C’est ce que l’on observe lors de la métaphase. On parle de chromosome métaphasique.
 Le degré de compaction de l’ADN est variable au cours de la vie cellulaire et ce en fonction
des besoins : pour un taux élevé de transcription, la compaction sera plus faible, et
inversement.
②Le chromosome métaphasique

On note l’existence de 3 régions spécifiques : 1


centromère & 2 télomères

 Le centromère
C’est une région correspondant à un étranglement du
chromosome appelée aussi constriction primaire. Le
centromère va séparer le segment chromosomique en
deux bras : bras long q & bras court p. Certains
chromosomes peuvent présenter des constrictions secondaires qui vont être essentiellement
constituée d’hétérochromatine. C’est le cas pour les chromosomes 1, 9 et 16.
Le centromère intervient également lors de la ségrégation des chromatides lors de la division
cellulaire. En effet il constitue le point de fusion avec les microtubules kinétochoriens dans le fuseau.
Pour un chromosome donné, le centromère sera toujours être localisé en un endroit précis et
identique. Cela s’explique par le fait qu’il corresponde à une région bien définie de l’ADN. On définit
3 emplacements et donc 3 types de chromosomes :
→ Position médiane : chromosome métacentriques
→ Position sub-métacentrique : chromosome sub-métacentriques
→ Position distale : chromosomes acrocentriques
Le complexe centromère/kinétochores est un complexe très structuré avec un enchevêtrement de
deux entités : les protéines constituants les kinétochores et les séquences spécifiques de l’ADN. Il
existe des protéines spécifiques : les protéines centromériques (=CENP). Elles permettent
l’association entre les protéines constituant les kinétochores et l’ADN. Le complexe
centromère/kinétochores est impliqué dans des aspects fondamentaux de la vie des cellules. En effet
c’est lui qui détermine l’endroit où les chromatides sœurs restent appariées avant leur séparation. Ce
sont les dernières séquences à être répliquées au cours de la phase S. le centromère peut être
considérer comme un centre organisateur des microtubules (capacité de polymérisation /
dépolymérisation). Il forme donc un point névralgique :
 Il forme un site de surveillance des évènements mitotiques
 Il constitue la cible primaire du signal déclenchant l’anaphase
L’ADN qui le compose ((hétéro)chromatine centromérique) est différent de la chromatine que l’on
peut retrouver ailleurs dans le génome.
Le centrosome contient des nucléosomes spéciaux mais aussi des protéines centromériques
spécifiques qui peuvent être constitutives (associées de manière permanente au centromère : CENP-
A, B, C, D, G) ou non constitutives (associées de manière transitoire au centromère : CENP-E, F).
Il existe des protéines internes au centromère (INCEP) dont certaines vont jouer un rôle particulier
dans l’assurance des zones de cohésion lors des appariements que peuvent faire les chromosomes.
Quelques informations sur l’ADN centromérique humain :
→ Beaucoup plus complexe que les autres espèces
→ 1 à 10M de paires de bases
→ Il correspond à un ADN spécifique : l’ADN satellite
→ Seul l’ADN satellite α est présent dans tous les centromères (5% du génome)
o On parle d’ADN alphoïde.
o Sans ADN satellite α la fonction centromérique ne marche pas
→ Constitué de 171 paires de bases relativement bien conservées et structurées entre eux par
la protéine CENP-B
→ Chaque motif répété contient une séquence de 17 paires de bases appelé CENP-Box qui
interagit avec le domaine N-ter de CENP-B
→ Responsable de l’accrochage des microtubules.

 Les télomères

Ce sont les extrémités des chromosomes. Ils correspondent à des portions de l’ADN qui sont
hautement répétitives et non codantes: motif de 6 paires de base TTAGGG. On a donc un brin riche
en G (TTAGGG) et un autre en C (AATCCC). Le brin G dépasse systématiquement le brin C d’une
quinzaine de nucléotides. D’où l’impression de chaine monocaténaire.
Ces séquences répétitives ont pour fonction de protéger les extrémités des chromosomes. Leur
longueur variable (5 à 20 000 paires de bases) résulte d’un équilibre entre un raccourcissement (à
chaque mitose et un rallongement (télomérases). En effet à chaque fois qu’une cellule eucaryote va
se diviser, l’enzyme chargée de la réplication va être incapable de copier les derniers nucléotides de
l’ADN. Ainsi le segment répliqué est plus court que le segment initial. Ce phénomène a lieu à chaque
division cellulaire. Ainsi au fur et à mesure les chromosomes vont se raccourcir et perdre une partie
de leur extrémité. Lorsque cette perte de molécules d’ADN non codante empiète sur une zone
codante, la cellule entre en apoptose.
Les télomères permettent également la liaison des molécules d’ADN à l’enveloppe nucléaire, créant
ainsi des compartiments nucléaires. Par ailleurs ils agissent sur la transcription en piégeant certains
facteurs de transcription.
Chez la majorité des eucaryotes, les télomérases sont très actives dans les cellules germinales et les
cellules souches. En revanche, elles le sont peu dans les cellules somatiques. La télomérase est une
reverse transcriptase codée par le gène TERT. Elle est particulière puisqu’elle contient en son sein un
ARN lui servant de matrice.

Il existe un certain nombre de pathologies liées à une activité télomérasique anormale :


 Dans les cellules cancéreuses : on observe une augmentation accrue de l’activité
télomérasique (production très élevée au stade avancée de la maladie)
 Dans la progeria (vieillissement prématuré) : on observe un raccourcissement excessif des
télomères. En effet les cellules vieillissent plus vite que dans un organisme sain, les organes
se détériorant eux aussi
 Dans certaines pathologies cardio-vasculaires (en particulier chez les hommes) : un
raccourcissement important des télomères peut servir de marqueur
De même il existe des pathologies liées à des mutations dans les gènes codant pour les télomérases :
 Dyskératose
 Fibroses pulmonaires : 10% des fibroses sont dues à des mutations situées dans les gènes
codant pour les télomérases
Autre exemple : la première brebis clonée. Elle est morte de vieillesse alors qu’elle jeune. En effet au
moment du clonage, les scientifiques ont inséré un noyau d’une cellule mammaire d’une brebis âgée
dans un ovule sans noyau. Le tout a été implanté dans une brebis « porteuse ». Le développement a
eu lieu normalement avec une information génétique identique à la brebis donneuse du noyau. Les
télomères de l’embryon étaient de ce fait aussi courts que ceux de la brebis donneuse.

II- La chromatine
A l’intérieur de l’enveloppe nucléaire, on peut distinguer les fibres nucléosomiques. Ces dernières
sont des régions plus ou moins condensées et dispersées dans le noyau et correspondent à des
degrés d’empaquetage de l’ADN différent. Il est possible d’isoler ces fibres par centrifugation et
d’étudier à la fois la composition et les interactions de l’ADN avec un certain nombre de protéines.
On s’est ainsi rendu compte que le noyau contenait de très nombreuses protéines. La moitié d’entre
elles sont associées à l’ADN et correspondent à des histones. L’essentiel du génome est empaqueté
dans ces structures fibrillaires. Toutes ces fibres vont constituer la chromatine. Cette dernière est
constituée de molécules d’ADN organisées en fibres nucléosomiques. Elle va se repartir dans
l’ensemble du nucléoplasme, généralement en périphérie du noyau. Son aspect va varier en fonction
du type cellulaire étudié.
La chromatine peut prendre plusieurs formes :
→ Mottes assez volumineuses et irrégulières
→ Mottes de petites tailles réparties dans le nucléoplasme
→ Granulations très fines dans le noyau
→ Réseaux/mailles plus ou moins fines
Des molécules chaperonnes (molécules acides) peuvent intervenir dans la formation de la particule
nucléosomale. De même certains facteurs vont permettre la modification des histones ou leur
association entre elles. C’est le cas de CAF-1 qui favorise la liaison H3-H4. On dénombre 3 types de
modifications :
 Acétylation : sur les lysines (HAT, HDAC)
 Méthylation : sur les lysines et les arginines (HMT)
 Phosphorylation : sur les sérines et thréonines (Kinase/phosphatase)
Chacune de ces modifications à un rôle particulier :
 Acétylation : condensation de l’ADN → Bloque/limite la transcription
 Méthylation : répressions des gènes → Transcription
 Phosphorylation : contrôle la transcription de certains gènes
On va distinguer deux familles de facteurs :
 Les facteurs de remodelage de la
chromatine : nécessite de l’ATP
 Les enzymes HAT et HDAC
capables de modifier de façon
post-traductionnelle les histones
Le compactage de la chromatine permet
d’empêcher la transcription en bloquant l’accès
aux facteurs de transcription. La compaction est
liée aux phénomènes d’acétylation en particulier
d’acides aminés de type lysine. L’HAT (Histone
Acétyl Transférase) acétyle les acides aminés,
déroulant la double hélice et rendant accessibles les facteurs de transcription. A l’inverse l’HDAC
(Histone Désacétylase) recondense l’ADN par désacétylation des acides aminés.
Ainsi l’aspect de la chromatine varie en fonction des cellules et de leur activité. La finesse de la
chromatine est en relation directe avec le degré d’activité de la cellule. Dans une cellule au repos, la
chromatine est fortement compactée empêchant la transcription. A l’inverse, pour une cellule en
activité, la chromatine est déroulée permettant la synthèse d’ARNm.
Un certain nombre de substances vont être capables d’intervenir sur la transcription des gènes. C’est
le cas des substances comme les corticostéroïdes. Ces derniers inhibent les gènes intervenant dans la
les phénomènes inflammatoires ; ceci étant effectué grâce au compactage de l’ADN chromosomique.
Les corticostéroïdes agissent donc en diminuant l’activité de HAT et en favorisant l’activité d’HDAC. A
contrario, l’exposition à la fumée de cigarette réduit l’activité de HDAC, augmentant de ce fait la
transcription de gènes codant pour les cytokines inflammatoires et ceci spécifiquement dans les
cellules bronchiques.
Dans les noyaux la chromatine se présente sous deux formes :
 L’hétérochromatine : marquage dense
 L’euchromatine : marquage clair
Il est apparu que les régions chromosomiques contenant de l’hétérochromatine correspondent à des
zones de faible expression de gènes (solénoïdes et ADN satellite). Les régions d’euchromatine
correspondent à des zones de fortes expressions des gènes. Dans les deux cas l’ADN est associé à des
nucléosomes.

 L’hétérochromatine :

C’est l’ensemble de segments chromosomiques qui vont rester condensés y compris pendant
l’interphase. Autrement dit il ne change pas d’état de compaction durant le cycle cellulaire sauf au
moment de la mitose. Ce sont des fragments d’ADN inactifs qui seront non transcrits. On la retrouve
principalement en périphérie du noyau. Elle est très riche en histone H1 et existe sous deux formes :
 Hétérochromatine constitutive
 Hétérochromatine facultative
Quelque soit sa forme, l’hétérochromatine est méthylée sur les cytosines (la facultative l’étant
davantage) et ses histones sont hypoacétylés (en particulier les lysines). On estime que 50% du
génome est sous cette forme.
 L’hétérochromatine constitutive
Elle contient peu de gènes voire aucun (Homme). Elle est donc constituée de séquences de gènes
répétées, jamais transcrites et localisées à côté du centromère et des télomères. On les nomme ADN
satellite. Leurs séquences courtes sont en mesure de se replier sur elles-mêmes et jouent un rôle
dans la structure compacte que prend l’hétérochromatine constitutive.
C’est une hétérochromatine polymorphe : elle est instable du fait de l’existence de ces fragments
eux-mêmes très instables.

 L’hétérochromatine facultative
Elle contient quelques gènes. Sa transcription va varier d’un type cellulaire à l’autre. C’est donc cette
hétérochromatine qui explique la différenciation cellulaire.

 L’euchromatine :
C’est la partie de la chromatine qui va se décondenser durant l’interphase. Elle est plutôt dispersée à
l’intérieur du nucléoplasme. A l’inverse de l’hétérochromatine, elle est génétiquement active et
correspond donc à des séquences d’ADN qui vont être transcrites. C’est à partir d’elle que seront
transcrits les ARNm et ARNt.

III- La Structure du Noyau

Le noyau a été découvert en 1831 par Brown dans les cellules végétales. Ce n’est que quelques
années plus tard que cet organite fut mis en évidence dans les cellules animales.
L’apparition du noyau au cours de l’évolution est un évènement majeur: passage procaryote →
eucaryote. Cette apparition introduit dans les cellules eucaryotes un compartiment supplémentaire
qui va permettre à la transcription/réplication de se dérouler dans un compartiment différent de
celui de la traduction.
Le noyau contient le nucléoplasme (limité par l’enveloppe nucléaire), les chromatines et les
nucléoles.

① L’enveloppe nucléaire
C’est une citerne provenant du REG qui va délimiter le nucléoplasme. Elle peut être interrompue en
certains endroits par des pores nucléaires. Ces derniers permettent des échanges entre le noyau et
le cytoplasme. Ce n’est donc pas une simple limite mais une structure très élaborée impliquée dans
les échanges noyau-cytoplasme mais également dans l’organisation du noyau. En effet, l’enveloppe
maintient la forme du noyau et intervient lors de la réplication et de la synthèse d’ARNm.
L’enveloppe totale a une épaisseur de 35nm et on distingue deux membranes :
 Une membrane externe en relation avec le cytoplasme
 Une membrane interne en relation avec le nucléoplasme
L’espace contenu entre ces deux membranes est nommée espace péri-nucléaire. Ce dernier est en
continuité avec le REG.
 La membrane externe
Elle possède une épaisseur de 7,5 nm et est composé de 70% de protéines pour 30% de lipides. On
retrouve quelques ribosomes à sa surface. Un certain nombre d’enzymes tel que la glucose 6
phosphatase ou les enzymes des chaines de transports d’électrons sont présentes.
 L’espace péri-nucléaire
Il contient une grande quantité de calcium. Son épaisseur est variable (de 10 à 20nm). Enfin il est en
continuité avec le REG.
 La membrane interne
Elle ressemble à la membrane externe mais son activité enzymatique est moindre. On y retrouve des
protéines intra-membranaires qui interviennent dans la fixation de molécules de lamines (filaments
intermédiaires spécifiques du noyau) et d’histones. Il y a donc sur cette membrane des molécules
capables de fixer les molécules d’ADN ; créant ainsi des compartiments nucléaires. De nombreuses
enzymes présentes dans le nucléoplasme utilisent le calcium comme catalyseur. De ce fait la
membrane nucléaire interne contient des canaux permettant au calcium de passer de l’espace péri-
nucléaire vers le nucléoplasme.

② Les pores nucléaires

 Les structures

Il s’agit de structures complexes que l’on retrouve dans tous les noyaux. Ils sont nécessaires pour les
échanges nucléoplasme-cytoplasme. Ces structures ne sont pas statiques : elles peuvent apparaitre
et disparaitre en fonction que la cellule soit au repos ou non. Elles constituent des zones
d’interruption de l’enveloppe nucléaire d’environ 120nm de diamètre. Ce sont des complexes
volumineux (125MDa) et on en dénombre entre 3000 et 5000.
Les pores nucléaires possèdent une symétrie en 8. En effet Ils sont constitués d’un assemblage de 8
rayons disposés autour d’un anneau central. Ces rayons sont soudés à deux autres anneaux :
l’anneau nucléaire (placé du côté du noyau) et l’anneau cytoplasmique (placé du côté du
cytoplasme). Enfin chacun de ces deux anneaux sont reliés à un transporteur central. On a 8 bras
radiaires soit 16 au total. On observe des filaments protéiques partant perpendiculairement de
l’anneau cytoplasmique. On note l’existence d’un 3e anneau : le panier nucléaire. Ce dernier est en
relation avec le réseau sous membranaire.
La composition des pores restent à ce jour peu connue. On estime connaitre seulement 50% de ses
protéines. Ce sont des nucléoporines. Certaines d’entre elles vont posséder des sites de fixation pour
les molécules d’ADN ou d’ARN permettant le passage d’ARNm du noyau vers le cytoplasme.

 Fonction des pores nucléaires


Il existe deux types de transports permettant à toute sorte de molécules de passer au travers de
l’enveloppe nucléaire.
 Les transports passifs :
Ne nécessitent pas d’énergie et transportent des protéines dont le poids moléculaire est inférieur à
40/60KDa. C’est par exemple le cas pour les ions, les acides aminés, les mono/disaccharides. Les
transports passifs correspondent aux canaux latéraux.
 Les transports actifs :
Ils transportent des molécules dont le poids dépasse les 40/60KDa. C’est le canal central qui
intervient dans ce type de transport. La vitesse de passage des molécules est en général inversement
proportionnelle à leur taille.

Quel que soit le type de transport, celui-ci peut s’effectuer dans les deux sens (importation et
exportation). De nombreuses protéines cellulaires ou virales sont ainsi susceptibles de faire la
navette entre le noyau et le cytoplasme. C’est par exemple le cas des facteurs de transcription
synthétisés dans le cytoplasme. Dans cette situation, les protéines possèdent une séquence de type
signal d’adressage dite NLS. Les séquences NLS sont constitués de 4 à 8 acides aminés (souvent
lysine, arginine et proline). Elles sont chargées positivement et susceptible d’être localisées
n’importe où dans la protéine. Les molécules portant une séquence NLS vont être reconnues dans le
cytoplasme par les importines (composées de deux sous-unités α et β). Une fois dans le noyau il y a
dissociation du complexe protéine/importine. Cette dernière retourne alors dans le cytoplasme. Ce
phénomène est retrouvé chez les ARNm et ARNt. Ces derniers ne seront exportés qu’une fois arrivé à
maturation ; maturation consistant en la perte des introns.
L’exportation de protéines vers le cytoplasme a été mise en évidence par le biais d’études de
système viraux (en particulier le VIH). En effet ce dernier détourne cette voie à son profit pour
permettre l’exportation de ses propres ARN. Les ARN viraux du VIH ne peuvent suivre la voie
classique des ARNm car ils sont immatures. Le virus du SIDA va donc coder pour une protéine REV qui
contient une séquence NES (= signal d’exportation).

③ Le nucléoplasme ou matrice nucléaire

Le nucléoplasme correspond au matériel insoluble qui persiste malgré les extractions biochimiques. Il
contient les lamines nucléaires. Ce sont des nucléofilaments appartenant à la famille des filaments
intermédiaires. Les lamines sont soit libres soit fixés à la membrane interne. On retrouve également
des protéines fibrillaires qui sont disposées en réseau sous la membrane et en général associées au
petit anneau nucléoplasmique. Il existe aussi des réseaux fibreux à l’intérieur desquels on distingue
des protéines NUMA. Elles sont présentes en G1 et interviennent au moment la reconstitution de
l’enveloppe nucléaire.
 Les lamines nucléaires
Ce sont des protéines fibrillaires qui se répartissent sous forme de
couches sur la face interne de la membrane ; formant ainsi la lamina
nucléaire. Elles peuvent aussi s’organiser sous forme de réseau fin
répartis un peu partout dans le nucléoplasme. Chez les mammifères, il
existe trois types de lamines A, B et C. Il s’agit de dimères possédant une
région centrale en forme de bâtonnet avec deux extrémités globulaires.
Ils sont susceptibles de s’associer les uns avec les autres pour former les
filaments intermédiaires dont le diamètre est de 11nm. Dans toutes les cellules on retrouve de la
lamine de type B. Celle-ci est soit associée avec de la lamine A soit avec de la lamine C. L’épaisseur de
la couche de lamine est variable : de 15 à 60 nm. Elle est constituée de fibres relativement épaisses
formant des entonnoirs au niveau des pores nucléaires.

 Fonction des lamines


Lorsque la cellule se divise, les lamines vont être modifiées chimiquement : les résidus sérine vont
être phosphorylés. Cette phosphorylation des lamines provoque ainsi la désorganisation de la lamina
nucléaire et donc une désagrégation du noyau. Les lamines A et C suite à la dissociation forment des
tétramères. Quant à la lamine B elle reste associée à la membrane interne :
En début de mitose, au moment de la désagrégation de l’enveloppe nucléaire, la lamine B se met
sous forme de petites vésicules de petites dimensions. Elles resteront sous cette forme pendant
toute la division. Lors de la télophase, les lamines qui avaient phosphorylées vont être
dephosphorylées. C’est cette déphosphorylation qui permet le réassemblage des lamines.

③ Les fibrilles et les grains chromatiniens


Entre les amas de chromatines, on observe des espaces péri-chromatiniens. Ces derniers sont en
général difficilement colorables avec des colorants classiques. Ces espaces peuvent contenir des RNP
(Ribo Nucléo Protéine) ou des segments de fibres chromatinienne (=fibrilles péri-chromatienne)
servant à maintenir une certaine homogénéité du noyau.

④ Le nucléole
Il a été identifié, il y a plus de 150 ans et est parfois considéré comme un organite nucléaire.
Toutefois il n’est pas délimité par une membrane. Il est le siège de la synthèse de certains ARNr.
Présents pendant les phases G1, S et G2, il disparait lors de la mitose (prophase). Le nucléole est
constitué de segments de gènes provenant de l’association de chromosomes (13, 14, 15, 21 et 22 =
chromosomes acrocentriques). On dénombre environ 200 gènes codant pour les ARNr (=40 par K).
En ME, le nucléole apparait constitué d’un centre fibrillaire, entouré d’un composant fibrillaire lui-
même associé à un composant granulaire. La région fibrillaire qui entoure le centre est le siège de
transcription importante. Il contient une phosphoprotéine : la nucléoline. Cette dernière participe à
la condensation de la chromatine en se fixant à l’histone H1.

Les ARNr sont transcrits à partir d’une zone que l’on appelle ADNr. Il s’agit d’un gène amplifié codant
pour un pré ARN45S. La transcription du gène codant pour l’ARN45S est dépendante et contrôlée par
la quantité de ribosomes présents dans le cytoplasme. Elle est effectuée par l’ARN polymérase de
type I qui va lire l’ADNr dans le sens 3’-5’. La synthèse de l’ARN 45S commence par la formation d’un
pré ARN 45S. Celui-ci subira des modifications. Après maturation, il pourra engendrer d’autres ARNr :
18S, 5.8S et 28S. La maturation consiste en un clivage effectué par des nucléases. L’ARN18S entre
dans la composition de la petite sous-unité. Le 5,8S et le 28S dans celle de la grande sous-unité
ribosomale. En revanche l’ARN 5S (grande sous-unité) à une synthèse extra-nucléolaire assuré par
l’ARN polymérase de type III.
Assemblage des protéines ribosomales :
Les deux sous-unités ribosomales vont s’associer avec des protéines. Cette association va se faire
dans le noyau. Les protéines ribosomales étant synthétisées dans le cytoplasme, elles vont donc
entrer dans le noyau pour finalement arriver dans le nucléole. C’est séparément que les deux sous-
unités vont migrer vers le cytoplasme via un transport actif.
Les nucléoles peuvent être hypertrophiés indiquant un phénomène de stimulation du nucléole. Ceci
peut être dû à des intoxications par des agents ou radiations. A l’inverse certaines pathologies
peuvent conduire à des inactivations nucléolaires provoquant une diminution de la taille des
nucléoles, voire une vacuolisation ou une fragmentation.

IV- Les ribosomes et la synthèse protéique

Le ribosome est une machinerie macromoléculaire qui va être responsable de la synthèse des
protéines. Lors de la traduction, la cellule transforme une information sous forme de nucléotides en
une information sous forme d’acides aminés. Ce changement de support est possible grâce à
l’existence du code génétique (universel, dégénéré, non chevauchant).
① Le ribosome

 Structure

Contrairement à la réplication qui peut être effectuée par de simples polypeptides, la traduction fait
appel à une machinerie possédant une structure complexe : le ribosome. Il s’agit d’une particule
ribonucléoprotéique de 2,5MDa qui comprend au moins trois molécules d’ARN et plus de 50
protéines différentes. Il va être capable d’associer des acides aminés à des vitesses variables : 2 à 20
par seconde chez le procaryote et 2 à 4 chez les eucaryotes (contre 2 à 1000 lors de la réplication). Le
ribosome est composé de deux sous-unités : une petite et une grande.
La grande sous-unité contient le centre peptidyltransferase : c’est lui qui va être responsable de la
formation de la liaison peptidique qui se forme au cours de la traduction.
La petite sous-unité contient le centre de décodage : c’est la partie dans laquelle les ARNt vont être
chargé de lire l’ARNm.

 Ribosome procaryote
La grande sous-unité fait 50S et la petite 30S. Le ribosome entier fait 70S
La grande sous-unité contient : un ARN 5S, un ARN 23S et environ 34 protéines
La petite sous-unité contient : un ARN 16S et 21 protéines

 Ribosome eucaryote
La grande sous-unité fait 60S et la petite 40S. Le ribosome entier fait 80S
La grande sous-unité contient un ARN 5,8S, un ARN5S, un ARN 28S et 49 protéines
La petite sous-unité contient un ARN 18S et environ 33 protéines
 Fonction
Les ribosomes interviennent dans la synthèse des protéines. A chaque fois qu’une protéine va être
synthétisée, les composants qui interviennent dans la traduction vont subir une série d’évènements
au cours desquels la petite et la grande sous-unités vont s’associer pour permettre la traduction de
l’ARNm.
Le cycle du ribosome :
Il y a association des deux sous-unités du ribosome sur un codon AUG. Le ribosome désormais
complet effectue la lecture de l’ARNm. Lorsqu’ils rencontrent un codon STOP, les deux sous-unités se
dissocient et recommencent la lecture d’un ARNm.

② Synthèse des protéines


Un ribosome ne peut synthétiser qu’un seul polypeptidique à la fois. Toutefois un ARNm peut être lu
simultanément par plusieurs ribosomes ; formant ainsi une polyribosome ou polysome. De ce fait les
ARNm ne représentent que 5% des ARN totaux.
Les polysomes peuvent être libres ou liés à la membrane du réticulum :
 Polysomes liés : membranes, lysosomes, exportation
 Polysomes libres : noyau, mitochondries, chloroplastes, peroxysomes, cytosol
A l’intérieur des ribosomes les ARNr (ARN ribosomaux) sont plus que des simples éléments
structuraux puisqu’ils vont détenir les fonctions clés du ribosome. Ils portent en particulier l’activité
petidyltransferase. Le taux d’erreur est de 1/1000. Le ribosome est en mesure de fixer
simultanément un ARNm et un ARNt. De plus il permet la formation de liaison entre acides aminés
(liaison amide). La présence de canaux dans la structure tridimensionnelle permet au polypeptidique
nouvellement former de quitter le ribosome.
Le ribosome est aussi appelé ribozyme. En effet une fois l’ARNt correctement positionné sur le site A,
il va subir une rotation dans le centre peptidyltransferase. Ceci permet la formation de la liaison
peptidique. Cette réaction est catalysée par l’ARN 23S.

Certaines substances peuvent empêcher la division cellulaire en inhibant les étapes de la traduction.
Ainsi des antibiotiques vont pouvoir fonctionner comme inhibiteurs de la traduction de par leur
capacité à se lier de façon spécifique à un composant de la machinerie de traduction.
La puromycine est capable de se lier sur le site A de la grande sous-unité, se substituant ainsi à un
amno-acyl ARNt dans la réaction peptidyltransferase. Cette molécule étant petite par rapport à
l’ARNt, la chaine polypeptidique ne sera pas retenue et sera donc libérée. Le polypeptidique va donc
quitter prématurément la machinerie de traduction et sera donc incomplet.
Noyau

Questions à choix simples

Décembre 2012

QUESTION N°1
À propos de la compaction de l'ADN, toutes les propositions suivantes sont vraies, SAUF
UNE, laquelle ?
A. Les nucléosomes sont toujours situés aux mêmes endroits pour un ADN donné
B. Le degré de compaction d'un ADN est lié à des modifications chimiques des
histones
C. Des molécules chaperonnes sont nécessaires pour la formation des nucléosomes
D. Des facteurs environnementaux sont susceptibles de modifier la compaction de
l'ADN
E. Le degré de compaction d'un ADN n'influe pas sur la transcription de cet ADN

QUESTION N°7
À propos de la chromatine, toutes les propositions suivantes sont vraies, SAUF UNE,
laquelle ?
A. L'euchromatine est plus active que l'hétérochromatine sur le plan
transcriptionnel
B. La phosphorylation de l'histone H1 induit la compaction de l'ADN car elle
favorise l’enroulement de la molécule d’ADN autour du nucléosome
C. Les histones possèdent une séquence NLS (Nuclear Localization Signal) et
entrent dans le noyau par transport actif
D. En général, les histones-acétylases diminuent l'activité de transcription de
l'ADN
E. L’activité transcriptionnelle est liée au degré de compaction de la chromatine

Questions à choix multiples

Décembre 2014

QUESTION N°16
A propos de l’ADN contenu dans une cellule chez l’Homme, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A. il est chargé positivement ce qui facilite sa liaison aux histones
B. une cellule germinale mature peut contenir jusqu’à 2 mètres d’ADN par noyau
C. on trouve plusieurs formes d’organisation de l’ADN
D. il est constitué d’une succession de nucléosides
E. aucune des propositions ci-dessus
QUESTION N°17
A propos de la chromatine, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. l’hétérochromatine facultative contient des séquences d’ADN satellite
B. la chromatine constitutive peut être acétylée et/ou méthylée
C. toute la chromatine change d’organisation pendant le cycle cellulaire tout
particulièrement au moment de la mitose
D. le long de la fibre chromatinienne, les histones sont partout identiques
E. les cytochalasines sont susceptibles de modifier le compactage de la chromatine

QUESTION N°18
A propos des ribosomes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A. ils sont identiques chez tous les eucaryotes
B. un ribosome peut traduire plusieurs protéines en même temps sur un même ARN
messager
C. ils interviennent dans la transcription
D. on n’en trouve que dans les cellules eucaryotes
E. aucune des propositions ci-dessus

Décembre 2013

QUESTION N°18

A propos des acides nucléiques, quelle (s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) :

A. Dans l’ADN la liaison entre le sucre et la base est de type glycosidique


B. La thymine possède deux atomes d’azote
C. Les liaisons entre nucléotides sont des liaisons de type ester
D. L’uracile est une base pyrimidique
E. Les liaisons entre bases complémentaires sont des liaisons covalentes

QUESTION N°19

A propos de l’acide désoxyribonucléique (ADN), quelle (s) est (sont) la (les) réponse(s)
exacte(s) :
A. La forme B de l’ADN est la plus stable thermodynamiquement
B. L’ADN est toujours lié à des protéines quelle que soit la période du cycle
cellulaire
C. Les gènes codant les histones sont transcrits pendant tout le cycle cellulaire
D. Les histones sont liées à l’ADN par des liaisons électrostatiques
E. Les histones entrant dans la constitution des nucléosomes sont au nombre de 4
QUESTION N°20

A propos de la chromatine, quelle (s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) :

A. C’est la forme que présente l’ADN dans les cellules eucaryotes


B. L’ADN de l’hétérochromatine est méthylé sur des cytosines
C. Les histones de l’hétérochromatine constitutive sont hyperacétylées
D. L’hétérochromatine est constituée de fibres nucléosomiques de 30 nm de
diamètre
E. L’euchromatine est la partie de l’ADN qui est transcrite en ARNm, en ARNt et en
ARNr

Décembre 2012

QUESTION 15
A propos du transport nucléocytoplasmique :
A. Il est toujours de type actif
B. La séquence NLS (Nuclear Localization Signal) est un signal d'importation du
noyau vers le cytoplasme
C. Toutes les enzymes impliquées dans la transcription possèdent une séquence NLS
D. Une séquence NLS est absolument nécessaire pour permettre l'entrée dans le
noyau
E. L'importine β est une molécule qui peut entrer et sortir du noyau

QUESTION N°18
À propos de l'ADN (acide désoxyribonucléique) :
A. Il contient des liaisons de type "ester"
B. Il contient des liaisons covalentes
C. Il contient des liaisons de type "amide"
D. Il contient des liaisons de type "hydrogène"
E. Il ne contient aucune des liaisons précédentes

QUESTION N°19
À propos des ribosomes :
A. Ce sont des ribonucléoprotéines
B. Ils possèdent une activité ribozyme
C. La grande sous-unité contient le centre de décodage
D. La petite sous-unité contient la peptidyl-transférase
E. Ils sont constitués chez les eucaryotes de plus de 80 protéines différentes
QUESTION N°20
À propos des ribosomes et de leurs fonctions :
A. La sous-unité 60S est constituée de deux ARNr
B. Ils associent les acides aminés à une vitesse de 2 à 4 acides aminés par seconde
chez les eucaryotes
C. Ils sont capables de fixer deux ARNs de transfert simultanément
D. Le principe de base pour la sélection d'un amino-acyl-ARNt est basé sur la
reconnaissance codon-anticodon
E. Le cycloheximide imite l'extrémité 3' de l'aminoacyl-ARNt au site A du ribosome

QUESTION N°21
À propos de l'enveloppe nucléaire :
A. Elle est en continuité avec le réticulum lisse
B. Elle est recouverte sur sa face cytoplasmique de filaments intermédiaires
C. Elle intervient dans le transport nucléo-cytoplasmique
D. C'est une structure bi-membranaire comme pour les mitochondries
E. Elle ne possède pas de récepteur

Questions type association

Décembre 2014
Sur ce schéma simplifié d'un fragment d'ADN, où situez-vous ?
QUESTION N°47
Une adénine ?

QUESTION N°48
L’extrémité 3’ ?

QUESTION N°49
Une guanine ?
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Parmi les substances suivantes :

A. Alpha-amanitine
B. Corticoïde
C. Chloramphénicol
D. Cycloheximide
E. Colchicine

QUESTION N°61
Quelle est celle qui inhibe la traduction cytoplasmique chez les eucaryotes ?
QUESTION N°62
Quelle est celle qui peut modifier l’organisation de la chromatine ?
Questions à choix simples

Décembre 2012
Q1 : E
Q7 : D

Questions à choix multiples

Décembre 2014 Décembre 2013 Décembre 2012


Q16 : C Q18 : A B C D Q15 : C E
Q17 : B Q19 : A B D Q18 : A B D
Q18 : E Q20 : A B D Q19 : A B E
Q20 : B C D
Q21 : C D

Questions type association

Décembre 2014
Q47 : B
Q48 : E
Q49 : D
Q61 : D
Q62 : B

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