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1-Généralités
2-Organisation du génome ?
- d'un unique chromosome circulaire (rarement plus d’un chromosome ou un chromosome linéaire super
enroulé) qui baigne dans le cytoplasme en une région irrégulière appelée : nucléoïde (non délimité par une
membrane nucleaire)
- de petits éléments d'ADN circulaire en nombres variables : les plasmides
•Le chromosome circulaire : c’est le support de l’information génétique, il est replié en longues boucles dont la base
est reliée à un ensemble protéique, le core qui fixé à la membrane plasmique et empêche donc l'ADN de se déplacer
librement dans le cytoplasme.
L’axe de la double hélice d’ADN peut s’enrouler sur lui-même en formant un super enroulement ce qui rend l’ADN
plus compact et diminue ainsi le volume occupé dans la cellule.
• les plasmides: C’est une molécule d’ADN double brin, généralement circulaire, douée de réplication autonome
(indépendamment du chromosome), elle n‘est pas essentielle à la survie de la cellule et elle est transmise au cours
des générations, Elle est porteuse de divers caractères : de fertilité (Facteur F), de résistance aux antibiotiques
(Facteur R), de bactériocines (plasmides Col), de virulence, de résistance aux antiseptiques, de caractères
métabolique etc….
2- Le génome eucaryote: Il comprend
• le génome nucléaire, contenu dans le noyau qui caractérise les eucaryotes. C'est de ce génome dont on
parle en général quand on parle du génome d'un eucaryote (animal, plante, champignon, etc.)
✓Les répétitions dispersées : elles sont dispersées sur l'ensemble du génome. On les trouve partout, dans les régions
géniques et inter-géniques. Ce sont essentiellement des éléments transposables (ou éléments génétiquement
mobiles) :
- LINEs (Long interspersed repeated sequences)
- SINEs (Short interspersed repeated sequences)
I- L’ADN répétitif (ou séquences répétées): peut être
hautement ou moyennement répétitif
• A. ADN hautement répétitif:
➢A-1 Satellites ou Macrosatellites :
-Répétitions en tandem (adjacentes les unes aux autres
sans interruption)
- de motif formé de 100 – 300pb,
-Bloc de 100 kb à plusieurs Mb de longueur (constituent
la majeure partie de l’heterochromatie)
- Ils constituent 3-5% de l’ADN de chaque chromosome
-Se trouvent dans les régions centromériques des
chromosomes
• Bien qu’elles soient situées sur des régions non codantes, certaines répétitions anormalement augmentées d’une
séquence tri nucléotidique peuvent être à l’origine de maladie
• Il existe au moins 14 types différents de maladies neuromusculaires dues à ce type d’anomalie, parmi lesquelles on
trouve :
- la maladie de Huntington
- le syndrome de l’X fragile
- la
dystrophie
myotonique
de Steinert
- l’Atrophie
musculaire
de Kennedy
Maladies héréditaires
à triplets
Différence entre microsatellite, minisatellite et macrosatellite
Exemple de CNV
Cette duplication a créé une variabilité du nombre de copies Ce
chromosome a désormais 2 copies de cette section d’ADN
▪2-2 le génome mitochondrial:
Situé dans la matrice mitochondriale, il obéit à une hérédité dite cytoplasmique ou maternelle.
Sa quantité est non négligeable, il représente 1 à 2% de la masse totale d ’ADN de la cellule. Une cellule
possède plusieurs mitochondrie (1000) et chacune contient 4-10 molécules ADN mt.
C’est un ADN bicaténaire circulaire non associé à des histones, L’ADN mt humain a été entièrement
séquencée. Il contient 16 569 pb Il est dépourvu d’introns et ne contient pas de longues séquences codantes.
Il code pour des protéines constituant le système de phosphorylation oxydative. et des ARNt, ARNr.
Son code génétique est diffèrent du code génétique universel
Schema du génome mitochondrial Caractéristiques du code génétique
humain mitochondrial
• Environ 1% seulement de l’ADN est constitué de gènes codant pour des protéines qui sont responsables des
différents caractères phénotypiques de l’individu: EXOME
• Les 99% restants sont non codants : ADN non codant, il ne fournit pas d'instructions pour la fabrication de
protéines,
ADN non codant = ADN poubelle, ADN satellite
ADN non codant:
- les introns
-des séquences répétées
-des séquences uniques
Rôles:
contrôle de l’activité des gènes codants (certaines séquences de cet ADN non codant sont régulatrices, permettant
l’activation ou la désactivation des gènes, elles informent les gènes codant du moment et de l’endroit où ils doivent
être actifs càd transcrits.
Anatomie d’un gène codant pour une protéine
Les gènes codant une protéine ou gènes de classe II ne présentent pas une structure absolue définie.
-ils sont parmi les gènes les plus fréquents.
-Leur information génétique presque toujours morcelée.
- Ces gènes commencent en 5’ par une séquence non transcrite dont la présence est nécessaire pour que la
transcription s’effectue quantitativement et qualitativement de manière normale.
Ces séquences peuvent êtres très éloignées (qques kb en amont) et sont difficiles à délimiter de manière précise,
c’est la région régulatrice d’un gène.
Anatomie d’un gene codant pour une protéine
- Vers -100 pb par rapport au site d’initiation
de la transcription commence la région dite
promotrice.
- Vers -70 à -80 pb se trouve très souvent une
séquence CAAT, ou se fixent un ou plusieurs
facteurs protéiques de transcription.
- Vers - 25 à -30 pb on retrouve sauf dans de
rares cas (gènes domestiques) la séquence
TATA appelée TATA box (Goldberg –Hogness
box), c’est à ce niveau que se fixe la RNA
polymérase II.
Si cette séquence est délétée, le taux de transcription est diminuée et la fidélité du point exact d’initiation est
perdue.
- Vient ensuite le site d’initiation de transcription, la base correspondant à ce site est le plus souvent une purine, suit
une partie non codante de longueur variable et ce jusqu’à la séquence ATG, codon méthionine qui signale le lieu
d’initiation de traduction.
Suivent ensuite une alternance de séquences conservées les exons ou non conservées les introns dans la version
finale du RNAm cytosolique:
• On appelle exon :
toutes les séquences transcrites retrouvées dans le messager cytosolique (Cela ne veut pas dire qu’ils
correspondent aux parties codantes du gène), en effet des séquences exoniques non codantes plus ou moins longues
peuvent exister en aval du codon STOP.
• On appelle intron :
toute séquence transcrite éliminée par l’épissage au cours de la maturation du transcrit primaire, donc non
retrouvée dans le messager cytosolique mur.
• Le signal pour l’arrêt de traduction est donné par un codon STOP : UAA, UAG, UGA.
• Enfin 10 à 20 bases avant la fin du dernier exon est retrouvée la séquence AATAAA improprement appelée
séquence de polyadénylation, séquence de reconnaissance pour la coupure du transcrit primaire ,site de fixation de
la poly A polymérase.
• Le gène se termine en 3’ par une région riche en G et C dont la nature n’est pas connue.
• Les limites du gène sont imprécises, leurs tailles sont très variables pouvant atteindre jusqu’à 2 millions de paires de
bases. Il n’y a pas de relation directe entre la taille de la protéine et la longueur du gène.
L'opérateur : c'est un segment d'ADN et/ou de l'ARN messager auquel un signal chimique (une molécule régulatrice)
se lie. Ce peut être soit un signal répresseur soit un signal activateur de la transcription (opérateur ADN) ou de la
traduction (opérateur ARN) des gènes de l'opéron.
- Les gènes structuraux : ce sont les gènes contrôlés de manière coordonnée grâce à l'opérateur, c'est-à-dire
co-transcrits sous forme d'un ARN messager polycistronique
- Il en existe deux grands types :
-les opérons inductibles: codent pour des enzymes de la voie catabolique (dégradation). Exemple : Opéron
lactose.
-les opérons répressibles : codent pour les enzymes de la voie anabolique (biosynthèse). Exemple : Opéron
tryptophane.
Structure de l’Opéron Lactose