Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chargaff 1950 : met en évidenc le contenu en bases azotées de l'ADN chez diverses
espèces, le rapport A+T/C+G est variable selon les espèces, mais constant pour tous
les membres d'une espèce donnée.
• Structure
L’ADN chromosomique est constitué d’une
double hélice d’ADN circulaire pelotonnée,
surenroulée dans le cytoplasme grâce à l’action
des topoisomérases ( au nombre de 4 chez les
bactéries).
• 80 % ADN
• 10 % ARN
• 10% Protéines- enzymes:
ADN polymérase qui copient les doubles brins d’ADN
Les topo-isomérases (de type I : ADN topo-isomérases et de type II :
ADN gyrases) sont des enzymes qui contrôlent la structure
topologique de l’ADN en générant des coupures transitoires dans
celui-ci et en catalysant le passage des segments d’ADN à travers ces
coupures avant de les refermer.
ARN polymérases qui qui assurent la synthèse des divers ARN.
Multiplication de l’ADN
Définition
Les plasmides sont des molécules d’ADN bicaténaire, circulaire exta-
chromosomique (cytoplasmique) :
-de taille variable (0,5-500 Kb)
-autonomie de réplication
- transmissible de façon stable à la descendance
-très fréquent dans le monde bactérien
-ils peuvent être perdus dans l’environnement
-leur transmission d'une cellule bactérienne
à une autre peut s'effectuer par conjugaison (Tra+)
ou transduction.
Propriétés générales des plasmides
• Spécificité
Caractères de la transformation.
• La transformation ne permet que le transfert d'une petite fraction du génome
bactérien (<1 %) avec une fréquence de transfert est de l'ordre de 10-4 à 10-6) et
elle est limitée à quelques espèces bactériennes.
Cependant :
• Elle est d'un grand intérêt théorique et pratique. Elle a permis de comprendre le
mécanisme de la synthèse de la capsule, le contrôle génétique de la résistance aux
antibiotiques, l'établissement de cartes génétiques, etc... Elle joue un rôle
important dans l'évolution vers la résistance du pneumocoque (β-lactamines).
Transduction
2. Type de transduction
Lorsque les gènes transférés (pas plus de 1 à 2 % du génome de la bactérie lysogène) s'intègrent dans
le chromosome de la bactérie réceptrice et que celle-ci les transmet à sa descendance, on dit que
la transduction est complète ou généralisée
Lorsque les gènes transférés ne sont pas intégrés dans le chromosome, ce qui est fréquent, on dit que
la transduction est abortive. Dans ce cas, les gènes passent de la cellule mère à une seule cellule fille,
.
3. La conversion lysogénique. Dans certains cas, le génome du bactériophage apporte par lui-même un
nouveau caractère très important pour la bactérie réceptrice, par exemple, la sécrétion de la toxine
diphtérique, la sécrétion de la toxine érythogène du streptocoque A (scarlatine) ou la présence de
certains facteurs antigéniques. On dit alors qu'il y a eu conversion lysogénique.
La conversion : c'est le génome du bactériophage qui est responsable du nouveau caractère acquis par
la bactérie
La transduction: le bactériophage a seulement un rôle de vecteur et le génome transféré provient
d'une autre bactérie.
Evolution
• Très rapide des bactéries du point de vu résistance aux antibiotiques
Résistance des BGN (Entérobactéries et Pseudomonas, Acinetobacter aux
carbapénèmes grâce à la synthèse d’enzymes codées par des plasmides.
Augmentation des C3G du Streptococcus pneumoniae par mutation des
proteines (PLP)
Conclusion
• L’ extraordinaire aptitude du monde bactérien à
s'adapter aux conditions environnantes montre leur
supériorité et notre nécessaire adaptation en
urgence telle l'usage de plus en plus ciblé des
antibiotiques.