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La reproduction sexuée fait intervenir des cellules reproductrices ou gamètes qui sont à
l'origine du patrimoine génétique de chaque nouvel individu. ≠ sexualité (ensemble de perceptions
et comportements liés à la fonction reproductrice des individus)
Dans les glandes reproductrices, la méiose se produit à partir des cellules germinales.
Chaque cellule reproductrice produite contient un seul des deux allèles de chaque paire avec une
probabilité équivalente. Lorsqu’on prend en compte deux paires d’allèles, il existe quatre
combinaisons d’allèles possibles, équiprobables ou non.
• Le brassage inter-chromosomique
• Le brassage intra-chromosomique
Ensuite, la fécondation entre deux gamètes haploïdes rassemble, dans une même cellule-œuf
diploïde et donc dans un nouvel individu (= zygote), deux génomes d’origine indépendante
apportant chacun un lot d’allèles pour chaque gène. Chaque paire d’allèles est ainsi constituée de
deux allèles identiques (homozygotie) ou de deux allèles différents (hétérozygotie).
La rencontre aléatoire des gamètes est à l’origine d’une importante diversité et assure
l’apparition de nouveaux génomes.
Bilan :
L’analyse génétique peut se fonder sur l’étude de la transmission héréditaire des caractères
observables (phénotype) dans des croisements issus le plus souvent de lignées pures
(homozygotes) et ne différant que par un nombre limité de caractères.
Dans le cas de l’espèce humaine, l’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord
sur une étude au sein de la famille, en appliquant les principes de transmission héréditaire des
caractères.
Elle est basée sur l'étude de croisements issus de parents appartenant à des souches pures, c'est à
dire homozygotes pour le ou les caractères étudiés.
La génération F1 :
➢ Elle doit permettre de confirmer la dominance, la récessivité ou la
codominance des allèles, éventuellement de retrouver le génotype des
parents dans le cas de l’étude d’un seul gène.
➢ 100 % des individus possèdent le phénotype parental déterminé par
l’allèle dominant.
Le Croisement -Test :
Le Croisement-Test ou Back-Cross correspond au croisement entre un individu de la F1
(hétérozygote pour les gènes étudiés) et un individu possédant un phénotype déterminé par les
allèles récessifs. L’étude de ses résultats met en évidence les différents gamètes produits par
l’individu de la F1.
On peut déterminer :
- combien de gènes entrent dans le déterminisme d'un caractère,
- la localisation des gènes sur les chromosomes.
Si un croisement-test donne :
Pour un caractère étudié 2 populations de 50% phénotype déterminé par un seul
gène, gamètes parentaux en quantités égales.
Pour un caractère étudié 2 populations de proportions différentes de 50% phénotype
déterminé par plusieurs gènes.
Pour plusieurs caractères étudiés, 25 % d'individus sur 4 populations deux gènes situés
sur des chromosomes différents. 4 gamètes équiprobables lors de la méiose en F1.
Pour plusieurs caractères étudiés, 4 populations avec les proportions différentes de 25%
chacune. deux gènes situés sur la même paire de chromosomes (gènes liés). 4 types
de gamètes non équiprobables et dépendants des crossing-over. (+ de gamètes
parentaux que de gamètes recombinés)
Dans l’espèce humaine, on connaît des caryotypes présentant des anomalies du nombre de
chromosomes. Elles ont pour origine une mauvaise répartition des chromosomes homologues lors
de la méiose (en anaphase 1 ou 2-> s’entraîner à représenter chacune d’elles).
Des études montrent que la plupart de ces anomalies ne sont pas viables.
Les gamètes ont ainsi une anomalie chromosomique qui concernera le zygote si la cellule œuf
permet un développement.
Schéma
Ces accidents sont souvent létaux, mais ils engendrent parfois une diversification
importante des génomes et jouent alors un rôle essentiel dans l’évolution biologique.
Exemples p 32 :
• Clones végétaux (semences, cals, bouturage, banane...)
• Lymphocytes B producteurs d’un seul type Ac car spécifiques d'un seul Ag
• Clones bactériens
Dans un clone, il existe donc une certaine stabilité du génome au cours du temps, sauf si
des mutations apparaissent. Ces accidents génétiques se produisent surtout au moment de la
polymérisation de l'ADN. Bien que des mécanismes de réparation existent, certaines mutations ne
sont pas corrigées et deviennent pérennes pour toute la lignée suivante. Le clone initial conduit
ainsi a des sous-clones mutants génétiquement semblables à quelques différences près. Ceci peut
avoir des modifications du phénotype, parfois localement.
Exemples :
• Yeux vairons
• Cellules cancéreuses
• pelage des animaux.
Les scientifiques s'accordent, sur la base d'études réalisées in vivo et in vitro, pour considérer que le
taux de mutations chez l'Homme est de 10-6 par gène et par génération. L'Homme possède environ
5.104 gènes différents. → taux de mutations par gamète = 0,05.