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« Devenez plus performant et plus compétent en organisant et structurant vos savoirs »
Chapitre 9
LE PHENOMENE DE L’HEREDITE
Terminale : D
- Le locus : C'est la position du gène sur le chromosome. Il existe un seul locus par gène. Un Gène occupe
donc le même locus sur les deux chromosomes homologues dans une cellule diploïde.
- L’Allèle: c’est les différentes formes ou version d'un même gène. Un gène peut être représenté par
deux ou plus de deux allèles qui occupent le même locus sur le chromosome. Un allèle peut être soit
dominant (exprime pleinement son phénotype dans un hétérozygote) ou soit récessif (n’exprime pas
son phénotype dans un hétérozygote).
Chez les mammifères et les végétaux, l'allèle autosomique dominant est écris en majuscule et l'allèle
autosomique récessif en minuscule, exemple pour la couleur du petit pois la couleur jaune contrôlée
par un allèle dominant s'écrie J et la couleur verte contrôlée par un allèle récessif s'écrit j.
- Homozygote : un individu homozygote est un individu qui a deux allèles identiques au même locus sur
deux chromosomes homologues. L’ensemble des individus homozygotes qui se ressemble constitue une
race ou lignée pure.
- Hétérozygote : Un individu hétérozygote est un individu qui a deux allèles différents au même locus sur
deux chromosomes homologues. Les individus issus des parents de race pure différente de un ou
plusieurs caractères sont des hybrides.
- Le phénotype c’est aspect observable ou extérieur d’un caractère dans un croisement. Le phénotype
s’écrit entre crochet renfermant au moins un allèle. Pour la couleur des pois, le phénotype des pois
de couleur jaune dominant s’écrit : [J] et des pois de couleur verte s’écrit : [j]
- Le génotype est l’ensemble des gènes responsables d’un phénotype et transmissible par un individu.
Il s’écrit sous forme d’une fraction ou Un allèle est placé au numérateur et l’autre au dénominateur
séparé d’une double barre de fraction qui symbolise la paire de chromosomes homologues appariés.
Chez les diploïdes, le génotype s’écrit :
• Homozygote: J//J ou j//j.
• Heterozygote: J//j.
Chez des haploïdes, le génotype est représenté s’écrit : J/ ou j/.
NB : On ne doit JAMAIS utiliser 2 lettres différentes pour 2 allèles d’un même gène.
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2. Monohybridisme
a) Définition
Le monohybridisme et l'étude d'un seul caractère héréditaire chez un individu par le biais des croisements.
1er croisement : P1 × P2
Le phénotype des parents : ♂ [J] × ♀ [j]
Et le génotype : ♂ (J//J) × (♀ j//j)
Gamètes : ♂ (J) × ♀ (j)
2e croisement : F1 × F1
Phénotype des parents (hybrides) : ♂ [J] × ♀ [J]
Et le génotype : (J//j) (J //j)
Gamètes: ½ (J), ½(j) ½ (J), ½(j)
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Chaque hybrides ne transmet qu’un seul caractère à ses descendants, lors de la formation des gamètes au
cours de la méiose : il y’a pureté des gamètes (deuxième loi de Mendel).
Echiquier du croisement.
♂ On obtient :
½ (J) ½(j)
♀
½(J) ¼ (J//J) [J] ¼(J//j) [J] ¾ [L] lisses,
1- Caractère étudié : la couleur des grains de petits pois vu précédemment et l’aspect des grains de
pois.
2- Type d’hybridation. Les parents croisés diffèrent de deux caractères : il s’agit donc d’un cas de
dihybridisme.
3- Dominance : Le caractère présent en F1 est dominant alors que le caractère absent est récessif.
En F1, tous les grains sont jaunes et lisses, le caractère jaune et lisse est donc dominant et le caractère
ridé absent est récessif.
4- Symbole : l’allèle dominant ‘Lisse’ s’écrit L et l’allèle récessif ‘ridé’ s’écrit l.
1er croisement : P1 × P2
Le phénotype des parents : ♂ [JL] × ♀ [jl]
J L j l
Et le génotype : (= =) (= =)
J L j l
Gamètes : ¼ (JL) ; ¼ (Jl) ¼ (JL) ; ¼ (Jl)
¼ (jL) ; ¼ (jl) ¼ (jL) ; ¼ (jl)
Les deux caractères sont contrôlés par deux gènes portés sur deux types de chromosomes différents.
Comme les chromosomes constituent le support des allèles qui contrôle les deux caractères (contrôlé par des
gènes indépendants), ces allèles suivent la même répartition que les chromosomes qui les portent, se séparent
et se combinent de façon aléatoire pour donner quatre types de gamètes à proportions égales: il y’a
ségrégation indépendante des allèles (troisième loi de Mendel).
4. Le plurihybridisme ou polyhybridisme
Il s’agit de la transmission de plusieurs couples d’allèles.
L'échiquier d'hybridation est pratique lorsqu'il s'agit d'un mono ou d'un dihybridisme, il l'est moins lorsqu'il
s'agit d'un trihybridisme et plus. Dans ce cas il est souhaitable d'utiliser une autre méthode qui donne un
résultat plus rapidement qu'on appelle : système branche.
La probabilité d'avoir un grain jaune est de 3/4 et la probabilité d'avoir un grain lisse est de 3/4 alors
la probabilité d'avoir un grain lisse et en même temps jaune est de 3/4 X 3/4 = 9/16.
Démonstration :
- Pour le phénotype on aura : 2n, "n" étant le nombre de caractères. Dans notre cas n = 3 et 2n = 8, il
y a donc huit phénotypes.
- Pour le génotype on aura : 3n, "n" étant le nombre de caractères. Dans notre cas n = 3 et 3n = 27,
il y a donc 27 génotypes.
Application 1 :
1. Mendel en croisant des lignées pures des pois à graines jaunes et des pois à graines vertes. A la
première génération ou F1, il n’obtient que des descendants à graines jaunes. Ensuite, il fait un
deuxième croisement des individus de la F1 entre eux, qui donne la F2 par autofécondation.
En F2, il obtient :
- 5474 grains lisses
- 1850 grains ridés
Interprétez ces résultats.
2. Mendel croise deux plants de pois issus l’un d’un grain jaune et lisse, l’autre d’un grain vert et ridé.
En F1, L’épis formé ne comporte que des grains jaunes et sphériques. Le croisement des plants de la
F1 entre eux donne en F2 un épi comportant :
- 286 grains jaunes et lisses,
- 98 grains vert et lisses,
- 96 grains jaunes et ridés,
- 33 grains vert et ridés.
Interprétez ces résultats
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Résolution
1. Interprétation
a) Caractère étudié : Couleur des grains de pois.
b) Nombre de couple d’allèle et Type d’hybridation : un couple (Jaune-vert), il s’agit donc d’un cas
de monohybridisme.
c) Analyse de la F1 : Tous les hybrides de F1 se ressemblent et présentent le caractère de l’un des
parents (pois a graines jaunes): il y a uniformité des hybrides (première loi de Mendel), le caractère
jaune est dominant et vert absent est récessif. l’allèle dominant s’écrit J et l’allèle récessif j.
d) Analyse statistique de la F2 :
Effectif total : 5474 + 1850 = 7324
5474 ÷ 1850 3 1850 ÷ 1850 3
[J] = = [j] = =
7324 ÷ 1850 4 7324 ÷ 1850 4
Les individus de la F2 sont différents : 3/4 ont des graines jaunes et 1/4 des graines vertes. Les deux
allèles sont indépendants : il y’a pureté des gamètes (deuxième loi de Mendel).
e) Hypothèse : Ce caractère se transmet selon un cas de monohybridisme avec dominance absolu des
gènes situé sur des autosomes (chromosomes non sexuels).
f) Vérification de l’hypothèse :
1er croisement : P1 × P2
Le phénotype des parents : ♂ [J] × ♀ [j]
Et le génotype : ♂ (J//J) × (♀ j//j)
Gamètes : ♂ (J) × ♀ (j)
Conclusion : Les résultats théoriques sont conformes aux résultats pratiques : l’hypothèse est vérifiée.
2. Interprétation
a) Caractère étudié : Couleur des grains de pois étudié précédemment et l’aspect des grains de pois.
b) Nombre de couple d’allèle et Type d’hybridation : deux couple (Jaune-vert et Lisse-ridé), il s’agit donc
d’un cas de dihybridisme.
c) Analyse de la F1 : Tous les hybrides de F1 se ressemblent et présentent le caractère de l’un des parents
(pois a graines jaunes et ridé): il y a uniformité des hybrides (première loi de Mendel), le caractère lisse
est dominant et ridé absent est récessif. L’allèle dominant s’écrit L et l’allèle récessif l.
d) Analyse statistique de la F2 :
Effectif total : 286 + 98 + 96 +33 = 513
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286 ÷ 33 9 98 ÷ 33 3
[JL] = = [Jl] = =
513 ÷ 33 16 513 ÷ 33 16
96÷ 33 3 33 ÷ 33 1
[jL] = = [Jl] = =
513 ÷ 33 16 513 ÷ 33 16
Les individus de la F2 sont différents avec les proportions : 9, 3, 3, ¼. Les quatre allèles sont
indépendants: il y’a ségrégation indépendante des allèles (troixième loi de Mendel).
e) Hypothèse : Ces deux caractères se transmettent selon un cas de dihybridisme avec dominance absolu
des gènes situé sur des autosomes (chromosomes non sexuels).
f) Vérification de l’hypothèse :
1er croisement : P1 × P2
Le phénotype des parents : ♂ [JL] × ♀ [jl]
Et le génotype : ♂ (J//J L//L) × (♀ j//j I//I)
Gamètes : (JL) (jl)
2e croisement : F1 × F1
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A. La codominance
1. Définition
on parle de codominance ou dominance intermédiaires lorsque deux allèles différents s’expriment pleinement,
sans qu’aucun ne soit dominé par l’autre chez un hétérozygote.
Les résultats d’une codominance avec gène porté par un autosome donnent :
Une F1 uniforme à 100% ou les individus présente un caractère intermédiaire entre les caractères
parentaux ;
Une F2 constituée de trois phénotypes avec les pourcentages ou proportions suivants : ¼(25%),
½ (50%) et ¼(25%).
Le test-cross donne les proportions suivantes : ½, ½.
2. Application 2 :
On croise une plante A à fleurs blanches avec une plante B à fleurs rouges. On obtient en F1 uniquement
des fleurs roses. On autoféconde une plante de la génération F1 et l’on observe la couleur des fleurs de
la génération F2, on obtient :
- 32 fleurs blanches,
- 36 fleurs rouges,
- 68 fleurs roses,
1- Interprétez ces résultats.
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Chez les oiseaux, les insectes, certains Amphibiens et les poissons, la femelle est hétérogamétique ZW
tandis que le mâle est homogamétique ZZ.
Les chromosomes sexuels présentent une partie spécifique (AB pour X et CD pour Y) et une partie
commune (BC).
a) Hérédité liée à X
L’hérédité est liée à X lorsque le gène étudié est situés
sur le segment AB. Les faits suivants sont constatés :
- Chassé-croisé ;
- Ségrégation du caractère selon le sexe ;
- Le croisement réciproque ne donne pas les
mêmes résultats.
Si ce gène est situé sur le segment BC, on parle
d’hérédité incomplètement liée au chromosome X. Cela
ressemble à l’hérédité autosomale.
b) Hérédité liée à Y
L’hérédité est liée à Y lorsque le gène étudié est situés sur le segment CD. Dans ces conditions, seuls les
mâles porteront le caractère transmis.
Si ce gène est situé sur le segment BC, on parle d’hérédité incomplètement liée au chromosome Y.
Application 4
On étudie chez la drosophile, la transmission de deux gènes l’un commandant la couleur du corps et
l’autre détermine la couleur des yeux.
1. On croise un male au corps gris et aux yeux rouges avec une femelle au corps noir et aux yeux
blancs. Ces deux parents sont de race pure. On obtient une F1 dont tous les individus ont le corps
gris, mais dont les males ont les yeux blancs et les femelles, les yeux rouges.
2. On croise une femelle au corps gris et aux yeux rouges avec un male au corps noir et aux yeux
blancs. Ces deux parents sont de race pure. On obtient une F1 dont tous les individus sont gris et aux
yeux rouges.
a. Interprétez les résultats de ces différents croisements.
b. Un male et une femelle de chaque F1 s’accouplent. Donnez pour chaque F2 les phénotypes et
leurs proportions en fonctions du sexe.
D. Epistasie
L’épistasie désigne la dominance ou l’expression d’un gène sur un autre gène non allélique. Le gène dont
l’expression est conditionnée par l’autre est dit hypostatique, tandis que celui qui conditionne l’expression
de l’autre est dit épistatique. Nous allons étudier les cas ou deux gènes interagissent pour influencer
l’expression d’un phénotype commun.
En F2, on se retrouve avec 3 phénotypes.
Il existe une épistasie dominante et une récessive.
1. L’épistasie dominante
L’épistasie est dite dominante lorsqu’un gène dominant inhibe l’expression d’un autre gène. L’allèle dominant
impose son phénotype quels que soient les allèles de l’autre gène présents. On obtient en F2 trois
phénotype dans les proportions 12/16, 3/16 et 1/16.
Application 5 :
Chez l’avoine, deux couples d’allèles déterminent la pigmentation des téguments des graines :
(B,b) et (G,g)
[B] tégument noir
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2. L’épistasie récessive :
L’épistasie est dite récessive lorsqu’un gène récessif inhibe l’expression d’un autre gène. L’allèle récessif
impose son phénotype quels que soient les allèles de l’autre gène présents. On obtient en F2 les
proportions suivantes : 9/16, 3/16 et 4/16.
Application 6
Le maïs présente une transmission héréditaire de la forme des grains (pleins ou déprimés) et de la couleur
de ceux-ci (noirs ou clairs).
La récolte de première génération est entièrement constituée de grains pleins et noirs. Les pieds de maïs
issus de la germination de ceux-ci donnent en F2, après autopollinisation :
- 190 grains noirs déprimés,
- 150 grains clairs et pleins,
- 460 grains noirs et pleins.
Expliquez ces résultats.
E. La complémentarité
On parle de complémentarité, lorsque l’expression d’un caractère nécessite la présence de deux gènes.
Il existe deux types de complémentarité : la complémentarité dominante et la complémentarité récessive.
1. La complémentarité dominante
Il y’a complémentarité dominante lorsque la présence de deux allèles dominants est nécessaire pour
l’apparition d’un phénotype.
On obtient en F2 deux phénotypes dans les proportions 9/16 et 7/16.
Application 7
On croise deux variétés pures de pois de senteur à fleurs blanches. Les plantes obtenues portent toutes
les fleurs pourpres. Lorsqu’on croise entre elles deux de ces plantes à fleurs pourpres, on obtient une
descendance composée de :
72 pieds à fleurs pourpres ;
56 pieds à fleurs blanches
Sachant que la couleur des fleurs chez le pois est contrôlée par deux couples d’allèles présentant chacun,
un allèle dominant et un allèle récessif. On les appelle r+/r et p+/p. Pour que les fleurs soient colorées,
il faut que la plante possède nécessairement dans son génotype au moins un allèle dominant de chaque
couple, sinon les fleurs sont blanches.
Interprétez ces résultats.
2. La complémentarité récessive :
Il y’a complémentarité récessive lorsque la présence de deux allèles récessive est nécessaire pour l’apparition
d’un phénotype.
On obtient en F2 deux phénotypes dans les proportions 15/16 et 1/16.
Application 9
1. Le croisement d’une femelle F1 avec un mâle aux ailes vestigiales et aux yeux bruns donne naissance à :
778 drosophiles aux ailes longues et yeux rouges ;
778 drosophiles aux ailes vestigiales et yeux bruns
367 drosophiles aux ailes longues et yeux bruns ;
365 drosophiles aux ailes vestigiales et yeux rouges.
a. De l’apparition de deux nouveaux phénotypes, que pouvez-vous conclure au sujet de la
constitution génétique des gamètes de la femelle ?
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b. Expliquez par des schémas les mécanismes chromosomiques aboutissant à ces résultats.
c. Calculez les pourcentages de phénotypes obtenus
d. Quelle précision apportent-ils quant à la situation relative des gènes étudiés ?
Etablissez la carte factorielle.
Application 10
On réalise entre drosophile de souche pure les croisements suivants :
Drosophile mâle à corps jaune et aile incomplète croisé avec drosophile femelle à corps gris et aile complète.
La F1 est constituée uniquement par des drosophiles à corps gris et aille complète. Les drosophiles de la F1
sont croisées entre-elles. On obtient en F2 :
- 146 drosophiles à corps gris et aille complète ;
- 47 drosophiles à corps gris et ailes incomplètes ;
- 4 drosophiles à corps jaune et aile complète ;
- 3 drosophiles à corps jaune et aile complète.
Interprétez ces résultats sachant que le gène responsable de la couleur est gonosomale.
Certains caractères génétiques simples sont transmis chez l'homme selon les lois définies par Mendel
chez le petit pois. Mais les études sur ces transmissions présente généralement beaucoup plus de
difficulté, et ce pour plusieurs raisons :
- Impossible de produire de souche pure d’êtres humains ; les accouplements ne sont pas dirigés;
- Un couple n’a que peu d’enfants (La fécondité très restreint) ;
- La longévité des générations (25 à 30 ans, ce qui rend difficile un suivi à long terme) ;
- Les chromosomes d’une cellule humaine sont nombreux (46) et de petite taille, leur observation et
leur étude sont difficiles.
Toutes ces contraintes réduisent la génétique humaine à s’intéresse à la transmission des maladies
héréditaires, gènes impliqués dans le marquage de l’identité biologique (Ex. groupe sanguin) ou des
anomaliess.
Ici, on fait recours à l’arbre généalogique ou pédigrée.
A. L’arbre généalogique
L’arbre généalogique ou pédigrée est la représentation conventionnelle des liens parentaux qui unissent les
différents membres d’une famille.
On utilise les symboles ou signes conventionnels suivants pour construire les arbres généalogiques.
Les chiffres romains (I, II, III…) correspondent à la numérotation des générations successives.
B. Mode de transmission
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1. Rapport de dominance
- L’allèle responsable de la maladie est récessif, lorsque l’individu atteint est issu des parents
phénotypiquement sains ;
- L’allèle responsable de la maladie est dominant lorsque tous les individus malades ont au moins
un parent malade et l’anomalie est présente dans toutes les générations. Deux parents malades
ont un enfant sain.
-
2. Localisation du gène
a) Gène responsable de l’anomalie situé sur le
chromosome Y : le père atteint transmet
l’anomalie à tous les garçons. L’allèle
dominant ou récessif s’exprime de la même
façon dans la descendance.
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b) Le système rhésus
Le facteur rhésus est une protéine membranaire (antigène D) située à la surface des hématies qui est gouverné
par un gène situé sur un autosome différent de celui du système ABO.
Ce facteur rhésus, observée pour la première fois chez une espèce de singe appelée Macacus rhésus. Les
individus qui possèdent cette protéine membranaire sont dits rhésus positif (rh+) et ceux qui ne le
possèdent pas sont dits rhésus négatif (rh-).
Il existe deux allèles au locus Rh : L’allèle rhésus positif (Rh+) dominant et actif permettant la synthèse
de l’antigène D (présent à 85% des individus dans la population) et l’allèle rhésus négatif (Rh-) récessif
et inactif ne permettant pas la synthèse de l’antigène D (15% des individus dans la population).
NB : Le facteur rhésus accompagne toujours le système AB0.
Exemple : Un individu A+ signifie qu’il est du groupe A et de rhésus positif.
Allèle Génotype Phénotype
𝑅ℎ +
Rh+ [Rh+]
𝑅ℎ +
𝑅ℎ −
Rh- [Rh-]
𝑅ℎ −
𝑅ℎ +
Rh+ et Rh- [Rh+]
𝑅ℎ −
c) Le système MN
C’est l’un des groupes sanguins qui n’intervient pas dans les transfusions sanguines, mais utile pour l’étude
en génétique des populations. Ce système est porté par les hématies et présente trois phénotypes :
M N M
[M] ; [N] ; [MN]. Les allèles M et N sont codominants.
M N N
2. L’hémophilie
C’est une anomalie caractérisée par une incoagulation héréditaire de sang. Cette anomalie n’apparait
que chez les garçons et leur est transmise par la mère.
Le gène responsable de l’anomalie est récessif et porté par le chromosome sexuel X.
3. L’albunisme
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C’est une anomalie de pigmentation de la peau, due l’absence d’un pigment noir la mélanine. Cette
anomalie frappe un grand nombre d’espèces animales. Le gène responsable de l’anomalie est récessif
et porté par les autosomes.
4. La drépanocytose
Encore appelée anémie falciforme ou sicklémie, la drépanocytose est une maladie héréditaire
caractérisée par la déformation des hématies qui prennent la forme de faucille ou croissant, les rendant
incapable de jouer leur rôle de transporteur des gaz respiratoires.
Cette maladie est due au remplacement de l’hémoglobine normale A (HbA) par l’hémoglobine anormale
S (HbS).
Les allèles A et S de sont codominants et porté par les autosomes.
b) La trisomie : (2n+1)
Anomalie caractérisée par la présence d’un chromosome supplémentaire. Ces individus présentent :
- Le syndrome de Klinefelter : 44A+XXY :Ce des hommes de grandes tailles, présentant une
puberté incomplète ou tardive ; un retard mental ou nul, une tendance à la féminisation des
caractères sexuels secondaires (voix aigüe, poitrine anormalement développée, faible pilosité).
- Le Mongolisme ou syndrome de Down : C’est la trisomie 21, l’individu présente un retard mental
important et une grosse tête. Cette anomalie provient du non disjonction des chromosomes 21 au
cours de la méiose dans l’ovocyte de la mère.
c) Causes
Les paires de chromosomes homologues/chromatides sœurs ne se séparent pas durant la méiose (Non-
disjonction). La non disjonction à la première division de la méiose affecte 100% des gamètes
résultantes. La non disjonction à la deuxième division de la méiose affecte 50% des gamètes résultantes
A. Introduction
Les haplontes sont des organismes haploïdes c’est-à-dire des êtres vivants qui passent la plus grandes partie
de leur cycle de vie à l’état haploïdes.
Pour expliquer cette disposition de spores dans les asques. On fait appel aux mécanismes de brassage
des gènes lors de la méiose.
1. Le brassage interchromosomique
Lors d’une disjonction indépendante des chromosomes à l’anaphase I, et des chromatides à l’anaphase II,
il se produit un brassage interchromosomique par répartition aléatoire de chaque couple allélique. Ce
mécanisme explique l’existence des asques 1 et 2 appelés pré-réduits.
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2. Le brassage intrachromosomique
Au cours de la prophase 1, l’existence de chiasma permet des échandes de portions de chromatides
entre chromosomes homologues. Ils sont responsables des recombinaisons intrachromosomiques, ou
crossing-over, qui forment tous des asques de types 3, 4, 5 et 6, dits post-réduits.
Les asques post-réduits ont pour génotypes :
1er cas
Type 3 :bb nn bb nn ;
Type 4 : nn bb nn bb ;
2e Cas
Type 5 : nn bb bb nn ;
Type 6 : bb nn nn bb.
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1. Définition :
Le génie génétique est l’ensemble des techniques qui permettent le transfert des gènes modifiés ou non
d’un organisme à un autre. On obtient des OGM (organisme génétiquement modifiés).
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« Devenez plus performant et plus compétent en organisant et structurant vos savoirs »
e) Repérage des cellules transformées : il y a donc expression du gène e question. Lors de l’évaluation,
l’individu n’ayant pas ce génotype est éliminé.
S.V.T
Cours réalisé et proposé par Mr. Lilen BOUKAMA Année (2017 - 2018)