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Génétique : synthèse

1. Génétique mendélienne.

• Définition: lors de la génétique mendélienne des gènes seront transmis à


la génération suivante par l’intermédiaire des gamètes lors de la
reproduction sexuelle. Ces gamètes sont produits par la méiose.

1.1 La première loi de Mendel


Gregor Mendel (1822-1884) à moine augustin vivant en République
tchèque. Père de la génétique car fut le premier à mettre en évidence une
forme d’hérédité
àpossédait une serre et un jardin d’expérimentation dans lequel il cultivait
diverses races de poids. De ces expériences très rigoureuses il démontra les
lois de la transmission des caractères. Ces lois furent publiées dans un
mémoire en 1865 en Allemand. On définit un caractère comme un trait
héréditaire (pouvant être transmis d’une génération à l’autre).

Pourquoi Mendel a t’il choisi le pois ? à Cultivé au monastère où il vivait.


à Existe de nombreuses variétés naturelles présentant des caractères
différents.(plusieurs couleurs de fleurs, plusieurs formes de graines,
plusieurs types de tiges, ect..)

Première expérience Mendel.


Dans cette expérience un seul caractère est étudier (la couleur des fleurs) à
Monohybridisme, les hybrides issus de ce croisement sont appelés les hybrides
de la génération F1 (croissement faite que avec des lignées pures).

Hybride de la génération F1 (V=couleur violette/caractère dominant)


(v=couleur blanche/caractère récessif)
Ces caractères sont aussi appelés allèles, chaque individus en possède 2

V v
Génotype F2 :
V VV Vv ¼ VV homozygote= caractère pur
½ Vv hétérozygote
v Vv vv ¼ vv homozygote= caractère pur

Phénotype(caractère physique) : ¾ fleurs violettes, ¼ fleurs blanches


• Les caractères correspondent en fait à des gènes, càd des séquences
d’ADN, occupant un locus précis sur un chromosome.

• Lors de la première loi de Mendel, les gènes situés l’un après l’autre sur
le même chromosome sont transmis ensemble. (anaphase I)
1.2 Le croisement de contrôle (test cross)
Dans le cas précédent nous avons vu que les homozygote dominant (VV) et les
hétérozygotes (Vv) ont le même phénotype car dans ce cas v est récessif. Dans
le cas inverse, il est impossible de connaître de génotype d’un individu en
connaissant son phénotype. Pour connaître un génotype il faut effectuer un
croisement avec un homozygote (vv) récessif.

1.3 La 2ème loi de Mendel : l’assortiment indépendant


Dans cette expérience 2 caractères seront étudiés, on parle alors de
Dihybridisme. (exemple : la couleur et la forme)

F1 JR jr Génotypes F2 :

JR JJRR JjRr ¼ JJRR= homozygote=caractère pur


½ JjRr= hétérozygote
jr JjRr jjrr ¼ jjrr= homozygote

Phénotype F2 : JJRR= jaune et rond, JjRr= jaune et rond, jjrr= ridé et


verte.

• La deuxième loi de Mendel correspond donc à cette première phase de


la méiose (production de gamètes), elle s’applique qu’aux caractères
(locus) situés sur des chromosomes différents.

1.4 et 1.5 voir sylla.


1.6 La gamme des relations de dominance et de récessivité.
Les descendants de la génération F1 dans les croissements mendéliens
classique constituent un cas où la dominance est complète, les individus en F1
ressemblent toujours à l’un des parents (les hétérozygotes ressemblent aux
homozygotes dominants).

1.7 Cas où un des allèles est « défectueux » : la dominance complète.

Dans ce cas l’activité enzymatique normale suffit, les homozygotes dominants


et les hétérozygotes auront le même phénotype à Dominance complète.
(2 phénotypes différents)
Exple : 2 allèles différents (A et a), en considérant que le génotype Aa est
équivalent au génotype aA, il y a dominance complète de A sur a

1.7.2 La dominance incomplète.


Lorsque la moitié de l’activité enzymatique normale ne suffit pas, les
homozygotes dominants et les hétérozygotes ont des phénotypes différents
à Dominance incomplète. (3 phénotypes différents)
les hétérozygotes produisent moins de pigments que les homozygotes
dominants.
1.7.3 Cas où les deux allèles ont une activité normale : La codominance.
Dans la codominance les deux allèles sont fonctionnels à 100%, il existe alors
3 phénotypes différents. Tous les allèles sont exprimés.

1.8 Cas des allèles multiples.


La plupart des gènes présentent plus de deux formes alléliques, par exemple
les groupes sanguins du système A,B et O, ce système possède 3 allèles en un
seul locus. Lorsqu’il y a 3 allèles différents pour un locus le nombre de
phénotypes peut être plus élevé. (voir sylla pour les détails génotypes,
phénotypes)

1.9 La pléiotropie.
La plupart des gènes ont des effets phénotypiques multiples. Une mutation
dans un gène codant pour une hormone aura donc des effets multiples, exple :
La phénylcétonurie à maladie dans laquelle le gène codant pour la
phénylalanine hydroxylase est muté, les effets sont multiples : pigmentation
réduite de la peau, pigmentation réduite des poils, retard mental,ect..

1.10 L’épistasie.
On parle d’épistasie quand l’expression d’un gène est altérée par un ou
plusieurs autres gènes. Exemple : la couleur du pelage chez la souris dépend de
2 locus à 1 loci pour la production du pigment (2 allèles), et 1 loci pour son
dépôt (2 allèles).
Locus 1 (pigment) : souris NN ou Nn : noires (dominance de N sur n)
Souris nn : brunes
Locus 2 (dépôt): souris CC ou Cc : dépôt du pigment
souris cc : pas de dépôt de pigment (souris blanche)

1.11 Les caractères polygéniques.


Lorsque plusieurs gènes interviennent dans la détermination d’un phénotype
particulier on parle de caractères polygéniques. (La couleur des yeux ou de la
peau chez l’homme) à La couleur de la peau suit une distribution normale (3
gènes impliqués, AA,Aa,aa) (voir sylla pour plus de détails).
1.12 Hérédité et environnement.(exception)
Pour un génotype donné, le milieu peut influencer le phénotype, par
exemple : la couleur des fleurs, pour une même variété, dépend de l’acidité du
sol.
Le milieu influence aussi le phénotype chez l’homme, le soleil influence la
couleur de la peau, l’alimentation influence notre taille, l’exercice physique
modifie notre masse musculaire, le milieu de vie influence notre longévité et
l’expérience améliore nos résultats aux tests de QI.
Un génotype produit une gamme de phénotypes possibles en fonction du
milieu à Norme de réaction du génotype. à Plus étendue pour les caractère
polygénique. à multifactoriels : influencés par de nombreux facteurs,
génétiques et environnementaux.

2. Application des lois de Mendel aux populations


humaines.
De nombreux caractères humains suivent les modèles mendéliens de
l’hérédité.
2.1 Les maladies héréditaires autosomique récessive.
De nombreuses maladies héréditaires humaines sont récessives :
• L’albinisme : Maladie génétique héréditaire qui touche les Mammifères,
les oiseaux, les poissons, les Amphibiens et les reptiles. à déficit de
productions de la mélanine (absence totale de couleurs sur l’épiderme,
poils de cheveux, plumes,ect..) Ces individus peuvent développer plus
facilement des cancers de la peau.
• Mucoviscidose : Maladie mortelle (décès avant 5ans) à concentration
de chlore intracellulaire augmente ainsi que celle de Na+ à accumulation
par absorption d’eau par osmose et un mucus extracellulaire beaucoup
plus visceux qui s’accumule dans les organes du corps. Cause : un des
allèles code pour une protéine défectueuse, les homozygotes récessifs
(aa) ont un phénotype anormal (défectueux), les homozygotes
dominants (AA) et les hétérozygotes (Aa) ont un phénotype normal, ces
hétérozygotes sont des transmetteurs sains. à Loci concerné se trouve
sur le chromosome 7
• La maladie de Tay-Sachs : pathologie qui présente une accumulation
progressive d’un ganglioside dans les cellulesnnerveuses du cerveau. Les
individus TT et Tt sont sains, alors que les individus tt sont malades
(mutation d’un gène HEXA sur le chromosome 15)

2.2 Les maladies héréditaires codominantes.


• La drépanocytose : maladie héréditaire chez les personnes
d’ascendant africaine, le loci responsable étant localisé sur un
autosome (chromosome non-sexuel). Les individus normaux ont une
hémoglobine A (HbA). Les individus atteints de drépanocytose ont
une mutations ponctuelle dans le gène codant la sous-unité béta se
trouvant sur le chromosome 11. Un codon GAG est ainsi remplacé
par un codon GTG. Le résultat de cette mutation est que la protéine
codée par le gène est déficiente car une valine se trouve à la place
du glutamate en position n°6 du polypeptide. Ceci résulte en la
formation d’une hémoglobine anormale, cette hémoglobine
fonctionne normalement que en faible concentration d’oxygène S
(HbS) à Symptômes : douleurs, faiblesse, thromboses,
paralysies,ect… Il y a donc des effets pléiotropiques. à homozygote
récessifs ont la forme complète de la maladie car 100% de leur
hémoglobine est de type HbS. Les hétérozygotes ont une forme
partielle de la maladie car 50% de leur hémoglobine est de type HbS,
il y a codominance car les 2 allèles s’expriment.
2.3 Les unions entre parents proches : union consanguines.
à risque accru de développer certaines maladies génétiques récessives. à au
sein d’une population il existe de nombreux allèles récessifs rares, et comme
les unions de font « au hasard » et que le nombre de personnes est élevé, le
risque est faible que deux personnes soient porteuses d’une même mutation
récessive.(voir sylla pour exemples)
2.4 Les maladies héréditaires autosomiques dominantes.
La plupart des allèles nocifs sont récessifs. Mais certaines maladies humaines
sont dues à des allèles dominantes sur les autosomes.
• L’Achondroplasie (forme de nanisme) à +/- une personne sur
25 000. La dominance est complète : AA= létal (zygote meurs avant
ou à la naissance), Aa=nains et aa=individus normaux. à mutation
ponctuelle qui transforme un G en A au nucléotide n°1138 à
mutation lieu au moment de la spermatogenèse.
• La Polydactylie : Les individus atteints ont des doigts surnuméraires
(PP et Pp), alors que les individus (pp) sont normaux.
• La chorée de Huntington : maladie dégénérative du système nerveux
(maladie héréditaire dominante), si un membre de la famille est
atteint, les enfants ont 50% de chances d’être atteints à se
manifeste qu’entre 35 et 45 ans. Le gène concerné est le gène HD
localisé sur le chromosome n°4.
1. La maladie se manifeste à chaque génération
2. Des parents normaux ne la transmettent jamais
3. Deux parents atteints peuvent avoir des enfants normaux
4. En moyenne, l’anomalie est transmise à 50% des enfants si un
parents est atteint.
2.5 Les maladies récessives liées au chromosome X.
- La Myopathie de Duchenne
- Le Daltonisme
-L’hémophilie A et B
- La présence d’un seul gène anormal (XaY) est suffisant pour que la maladie
s’exprime chez un garçon.
-La présence de 2 gènes (XaXa) est nécessaire pour que la maladie s’exprime
chez une fille.
- Si le gène est transmis par le père, celui-ci est obligatoirement malade
-Si le gène est transmis par la mère celle-ci est soit hétérozygote donc saine
(XAXa), soit elle est homozygote (XaXa), et elle est dont malade.
Les caractéristiques d’une maladie génétique à transmission récessive liée à
l’X sont les suivantes :
-Elle atteint presque exclusivement les hommes.
-Le père ne transmet pas sa maladie à son fils
-Une fille d’un père malade est porteuse du gène.

2.5.1 La deutéranopie ou daltonisme rouge-vert.


Anomalie dans laquelle les cônes de réception du vert, cellules responsables de
la perception de cette couleur, sont déficients dans la rétine. Le sujet atteint
confond le vert et le rouge. Le gène responsable se trouve sur le chromosome
X. à il existe en réalité plusieurs formes de daltonismes, que l’on appelle la
Dyschromatopsie, par exemple : on appelle Protanopsie l’absence de
récepteurs rétiniens au rouge, couleur indétectable par le sujet.
Il existe également des affections appelés, protanomalie, deutéranomalie et
trianomalie dans lesquelles la sensibilité à une couleur est seulement diminuée.
2.5.2 La myopathie de Duchenne
Il s’agir de la dystrophie musculaire progressive, c’est une maladie qui se
développe avant la puberté (les filles ne sont donc pas atteintes),et c’est un
affaiblissement progressif des muscles et une perte graduelle de la
coordination des mouvements. Les individus atteints se retrouvent en chaise
roulante à le gène DMD est responsable de cette pathologie, qui est localisé
sur le chromosome X. Il code pour la dystrophine, une protéine essentielle des
muscles.

2.5.3 L’hémophilie
L’hémophilie est une absence d’une ou plusieurs protéines assurant la
coagulation du sang, les individus atteints présentent des saignements
prolongés. On distingue deux types d’hémophilie, l’hémophilie A où il y une
absence de facteur VIII, et l’hémophilie B, plus rare il y a l’absence des facteur
IX.

2.6 La transmission dominante liée à l’X


Un gène anormale est localisé sur le chromosome X, et la présence d’un seul
gène anormal est suffisante pour que la maladie s’exprime chez un garçon et
chez une fille. Le gène anormal est transmis soit par le père ou la mère. Si le
gène est transmis par le père, celui-ci est obligatoirement malade alors que si le
gène est transmis pas la mère, celle-ci est obligatoirement malade aussi car le
gène anormal est dominant
Les caractéristiques d’une maladie génétique à transmission dominante liée à
l’X sont les suivants :
-Elle atteint autant les hommes que les femmes.
-Le père ne transmet pas sa maladie à son garçon(sauf si sa femme est
porteuse du gène).
- La mère transmet sa maladie à ses filles.
Exemple de maladie dominantes liées à l’X
-Déficit en ornithine transcarbamyle (affecte cycle de l’urée).
- Syndrome de l’X fragile (retard mentaux).

XA Y (père malade, mère saine)


100% des filles malades
X a X aX A X aY 100% des garçon sains

X a X aX A X aY
2.7 Les maladies multifactorielles.
De nombreuses maladies sont multifactorielles car plusieurs locus sont
impliqués en même temps, c’est le cas des troubles cardiaques, du diabète, du
cancer, de l’alcoolisme, de la schizophrénie, des troubles bipolaires, de l’AVC
ect.. Ces maladies sont presque impossible à prédire par la transmission des
gènes à la génération suivante en employant les lois de Mendel.

2.8 Le dépistage des maladies génétique.


Les transmetteurs sains (Aa) peuvent être dépistés, les plus fréquents sont les
tests pour la Tay-Sachs, la drépanocytose, et la mucoviscidose. Les tests sont
utilisés quand il existe des antécédents. Un diagnostique peut aussi être
effectué durant la grossesse, dans l’amniocentèse, l’amnios sera franchît pour
pouvoir prélever du liquide amniotique (à partir de la 14ème semaine 10mL) à
tests biochimiques effectués + cellules fœtales misent en culture afin d’étudier
le caryotype à risque d’avortement 0,3-0,4%.
Dans la choriocentèse on réalise une biopsie des villosités choriales (8ème
semaine). à tests biochimiques dans les cellules fœtales. à risque avortement
1%
Dans la foetoscopie une caméra est introduite dans l’utérus via le vagin à
risque d’avortement 5%
Dans l’échographie aucun risque est présente et permet de visualiser le fœtus
par ultrasons.

A savoir !!!!
3. Les premiers microscopistes et le début de la cytologie
Les observations de Hooke furent publiées en 1665 dans Micrographia à 1er
livre dévoilant le monde microscopique.
Sa lettre du 17 septembre 1683 marque le début de la bactériologie et observa
pour la première fois des animalcules (animal microscopique ou protozoaire de
très petite taille).
Blastomère (cellules
résultant des divisions successives de l’œuf fécondé chez les animaux)
4. Les bases chromosomiques de l’hérédité.
Tétrade=ensemble formé par 4 chromosomes. à se forment lorsque les
homologues de chaque paire de chromosomes se divisent et deviennent des
chromatides sœurs avant de se regrouper par paire (premier stade de la
méiose)
Chiasmas= un point où les chromatides appariées s’entrecroisent lors du
crossing-over.
Un élève de Morgan, Alfred H. Strutevant établit la prmière carte génétique
d’un chromosome càd la liste ordonnée des loci. Il émit une hypothèse que au
plus les gènes sont éloignés l’un de l’autre au plus il y aura de chances qu’un
enjambement survienne entre eux (enjambement=crossing-over=croisement
consistant en un échange de chromatides au cours de la mitose)

Par conséquent : la probabilité qu’une recombinaison se produise entre deux


gènes produise entre deux gènes éloignés est grande. En effectuant de
multiples croisements de drosophiles et en relevant chaque fois les fréquence
de recombinaison on pourra lors donner positions relatives aux gènes sur les
chromosomes et obtenir ainsi une carte de liaison génétique.
4.2 Les chromosomes sexuels dans le monde animal.
Le système Haplo(=ovule), Diploïdie(=spermatozoïdes)
-si ovule fécondé par un spermatozoïde une femme diploïde sera produite
-si l’ovule n’est pas fécondé un mâle haploïde sera produit. (on pas de père et
ne peuvent avoir de fils).
Femelle stérile si XY.

Inactivation du X pour éviter le surdosage de gène à cause du nucléole


supplémentaire contre la paroi de la cellule.
Clivage= divisions cellulaire (mitose,méiose)

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