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GENETIQUE
Introduction et lois de Mendel
I – Définition
Génétique : la science qui a pour objectif de prédire la transmission des caractères visibles d’un
individu à sa descendance
II – La méiose
1883 : découverte chez l’Ascaris de la réduction du nombre de chromosomes dans les gamètes
E. Van Beneden constate que dans chez les animaux, il y a 2x plus de chromosomes dans les cellules
animales que dans les cellules reproductrices
Il fait ses observations chez l’Ascaris car elle ne possède que 4 chromosomes (gain de temps)
Ploïdie : nombre de répétition d’un même lot
de chromosome dans les noyaux des cellules
Haploïdie : absence de répétition, chaque
chromosome est alors en un seul exemplaire
Diploïdie : cellules avec 2 lots de chromosomes
similaires (chromosome homologue)
→ La plupart des espèces « supérieures » sont
diploïdes
Polyploïdie : + de 2 lots de chromosomes (ex :
blé)
Aneuploïdie : modification anormale du nombre de chromosomes d'une cellule (ex :
trisomie)
La méiose est un mode de division qui, à partir d’une cellule à l'état diploïde, conduit à la formation
de cellules haploïdes
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Mécanisme qui se déroule en 2 phases : 2 divisions successives
(réductionnelle et équationnelle)
Prophase I :
Démarre avec le leptotène
Phase primordiale, le zygotène, les chromosomes homologues
vont se reconnaître et se coller l’un à l’autre
Phase intermédiaire, le pachytène
Le diplotène : chiasma, crossing-over avec échange de
portions entre les chromosomes homologues (brassage intrachromosomique)
Puis la diacinèse, fin de la prophase
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Méiose Mitose
Comparaison mitose/méiose :
Deux divisions en méiose
Appariement des chromosomes homologues
Ploïdie de départ et d’arrivée
Composition de l’information génétique en méiose
brassages inter et intrachromosomique
G. Mendel, est né à Brnö, est l’élève de Döppler, il lui a enseigné la rigueur scientifique, c’est ainsi
qu’il découvre les lois de l’hérédité
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Théorie sur la continuité du plasma germinatif 1890 (A. Weismann)
IV – Le gène
L’étude d’un caractère suppose qu’il soit présent sous au moins 2 formes différentes
Mendel à travailler sur le pois, les fleurs de pois sont cléistogame (les fleurs restent fermées même à
maturité), favorise la fécondation pour la recherche
Etapes préalables :
VERIFICATION DE LA STABILITE DES CARACTERES AU COURS DES GENERATIONS (obtention de
lignées pures) → 1an d’auto-fécondation
VERIFICATION DE L’INFLUENCE DU SENS DE CROISEMENT
1ère expérience :
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V – 1ère loi de Mendel
Loi d’uniformité des hybrides en F1 : La première génération issue d’un croisement entre deux
parents de lignées pures est homogène
Notion d’allèle
Tout individu diploïde possède deux allèles d’un même gène, situés sur les chromosomes
homologues au même locus
Lorsque les deux allèles sont identiques on parle d’individu homozygote, dans le cas contraire,
l’individu est dit hétérozygote
Notation de Mendel :
Notation de l'allèle dominant : par la première lettre désignant le caractère, en majuscule
Pourpre domine blanc donc allèle pourpre = P (grand P)
Notation de l'allèle récessif : par la même lettre désignant l'allèle dominant, en minuscule
Blanc est récessif donc allèle blanc = p (petit p)
Définitions :
Homozygote ou pur : Individu ayant deux allèles identiques pour un gène donné
o Homozygote dominant → P/P
o Homozygote récessif → p/p
Hétérozygote : Individu ayant deux allèles différents pour un gène donné
o Hétérozygote → P/p
Phénotype : Apparence de l'individu (fleurs violettes ou blanches), une des formes possibles
prises par le caractère (ici, couleur de la fleur)
Génotype : Constitution génétique de l'individu (P/P, P/p ou p/p)
Ex de résultat de l’autofécondation :
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VI – Le test du X² (chi deux ou khi carré) :
∑ (Obs – Théor )²
X2=
Théor
Obs : Gousses vertes : 428 Obs : nombre d’individus observés expérimentalement
Gousses jaunes : 152 Théor : nombre d’individus théoriquement attendus (en fonction de
l’hypothèse prise au départ)
Théor : Gousses vertes : (580/4)*3 = 435
Gousses jaunes : (580/4)*1 = 145
Ddl = 2 -1 = 1
Tableau de distribution du X² :
Ailes tordues : 664 individus (en théorie : 720) Ailes normales : 296 individus (en théorie : 240)
Ddl : 2 – 1 = 1
2/3 de la F2 pourpre Pp
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Conclusion :
Les facteurs héréditaires existent par paire
L’hybride F1 doit contenir les deux particules transmissibles P et p provenant des parents
Loi de pureté des gamètes : Les allèles d’un même caractère se disjoignent lors de la formation des
gamètes
Pour les individus hétérozygotes : les deux catégories de gamètes sont équiprobables
F2 :
- Pl. à fleurs pourpre : 705
- Pl. à fleurs blanche : 224
(Rapport : ¾ , ¼ )
IX – Calcul de probabilité
Quelle est la probabilité d’obtenir un descendant (T/T) à partir de deux parents hétérozygotes (T/t) ?
Quelle est la probabilité d’un descendant (T/t) à partir de deux parents hétérozygotes (T/t) ?
X – Le croissement test
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Le croisement test est le croisement d’un individu quelconque (dont on veut connaître le
génotype) avec un individu homozygote récessif (pour les caractères considérés)
Le résultat du croisement test est le reflet qualitatif et quantitatif des gamètes produits par
l’individu dont on veut connaître le génotype
Croissement dihybride F1
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La ségrégation au hasard permet d’obtenir la même probabilité d’hériter l’une ou l’autre
version du gène (R ou r)
– P(RR) = ½ x ½ = ¼
– P(Rr) + (rR) = (½ x ½) + (½ x ½) = ¼ + ¼ = ½
Donc : P(R_) = ¼ + ½ = ¾
Lors du croisement dihybride : (R/r, Y/y) x (R/r, Y/y)
- P(R/_, Y/_) = P(R_) x P(Y_) = 3/4 x 3/4 = 9/16…
CROISSEMENT MULTIFACTORIEL
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Si on étudie la ségrégation de n caractères disposés sur n chromosomes et s’il y a dominance
complète d’un allèle sur l’autre, alors :
Le nombre de gamètes produits en F1 : 2n
Le nombre de phénotypes observés en F2 : 2n
Le nombre de génotype obtenus en F2 : 3n
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