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De la génétique
Réalisé par :
Kholoud ALMARDI
Oumaima BENYOUSSOF
Encadré par :
La couleur des yeux, celle des cheveux ou encore la forme du visage sont des caractères
héréditaires mais d'autres ne le sont pas, comme les empreintes digitales par exemple.
Entrez dans le monde fascinant de la génétique.
Chaque être humain est constitué de milliards de cellules et dans chacune d’elles se
trouve un noyau. Celui-ci contient toute l’information héréditaire sous forme de
chromosomes. Un chromosome est une longue molécule d’ADN enroulée sur elle-même.
Le monohybridisme est un croisement entre deux parents qui ne diffèrent que par la
composition génétique des allèles d'un locus unique (un seul caractère, trait ou allèle). Ce
croisement donne des monohybrides. Le monohybride est donc issu du croisement entre
des parents avec différents allèles pour un seul locus génique d'intérêt. L'hybride obtenu
est de génération F1, F2.
Dans ce schéma de monohybridisme, le seul trait observé est la couleur des gousses. Les
organismes de ce croisement monohybride se reproduisent fidèlement pour la couleur
des gousses. Les organismes de reproduction pure ont des allèles homozygotes pour des
traits spécifiques. Dans ce croisement, l'allèle de la couleur verte des gousses (G) est
complètement dominant sur l'allèle récessif de la couleur jaune des gousses (g). Une
grille de Punnett est utilisée pour la représentation.
Explication :
Le monohybridisme d'individus hétérozygotes (par exemple, Aa) par rapport aux allèles
d'un locus de gêne et par extension également de croisements (par exemple, AA x aa)
impliquant des parents qui diffèrent par rapport aux allèles d'un locus, par opposition à
dihybridisme, trihybridisme, et hétérozygotes polyhybrides et croisements impliquant
des différences dans deux, trois ou plusieurs paires d'allèles.
Ce type d'hybridisme mendélien (voir les lois de Mendel) sur la génétique des
générations existe surtout chez les plantes. L'ensemble d'individus de génotype similaire
est obtenu par autofécondation ou consanguinité.
Le ratio du monohybridisme est défini comme le ratio phénotypique des différents types
de descendants (dominants et récessifs) obtenus dans la génération F2 d'un croisement
monohybride. Dans l'expérience croisée monohybride, le rapport phénotypique pour la
génération F2 est de 3 : 1.
Le dihybridisme :
Explication :
Les gènes :
Un gène est une unité d’information contenue dans un fragment plus ou moins long
d’ADN. Il code pour une protéine. La protéine codée par un gène intervient dans la
réalisation d’un caractère.
Un gène occupe chez tous les individus d’une même espèce un emplacement très précis
sur un chromosome, appelé locus.
Un même gène peut exister sous différentes versions appelées allèles.
Les gènes sont dits liés lorsqu’ils sont portés par la même paire de
Chromosomes.
Les gènes sont dits indépendants lorsqu’ils sont portés par des paires de
chromosomes différents.
Exemples :
Prenons un individu hétérozygote pour 2 gènes (gène 1 et ses deux versions alléliques A,
a ; gène 2 et ses deux versions alléliques B, b)
Dans le cas des gènes liés, on doit suivre une seule paire de chromosomes.
Dans le cas des gènes indépendants, on doit suivre deux paires de
Chromosomes.
Ces phénomènes de transmission des caractères héréditaires sont contrôlés par des lois
qu’on l’appelle les lois de Mendel ou les lois quantitatives ou statistique
Premier loi :
Loi de ségrégation génétique. Le croisement de deux lignées pures qui ne diffèrent que
par un seul caractère donne en première génération, ou F1, une population homogène et
semblable à l'une des lignées parentales.
Deuxième loi :
Loi de la ségrégation des caractères (allèles). La génération F2, celle obtenue en croisant
entre eux les hybrides de la première génération entre eux, est hétérogène. Cette
hétérogénéité traduit une disjonction (ou ségrégation) des caractères (allèles).
Troisième loi :
La 3 loi de Mendel est parfois décrite comme la 2ème loi, dans le cas où on ne considère que
ème
deux lois (critère sur lequel Mendel n'a étudié que la transmission des facteurs héréditaires
et non leur dominance/expressivité). Mendel a conclu que différents traits sont hérités
indépendamment les uns des autres, il n'y a pas de relation entre eux. Par conséquent, le
schéma d'héritage d'un trait n'affectera pas le schéma d'héritage d'un autre.
Exemple :
Pour mettre à l'épreuve cette conclusion, G. Mendel a réalisé le croisement des hybrides F1
par des plantes à graines vertes ridées. Cette dernière plante n'apportant que des allèles
récessifs (parent testeur) le phénotype des descendants est directement le "reflet" des
allèles contenus dans les gamètes de l'autre parent (parent testé). Ce croisement est pour
cela appelé croisement test ou test cross.
Les résultats obtenus sont les suivants :