LA BIODIVERSITÉ EN AGISSANT SUR LA REPRODUCTION DE CERTAINES ESPÈCES
Beaucoup d’espèces présentes sur Terre pourraient disparaître dans les
années qui viennent. L’Homme a une grande part de responsabilité dans ce fléau mais nous assistons également ces dernières décennies à une prise de conscience qui tente de réparer les erreurs commises. Nous nous poserons la question de savoir quel est l’impact de l’action de l’Homme sur la reproduction des espèces. Dans un premier temps nous aborderons les actions négatives de l’Homme puis dans un second temps nous traiterons les actions positives de celui-ci.
Il existe de nombreuses actions positives de l’Hommes pour sauvegarder
certaines espèces en danger. Doc A : ? Une des initiatives que nous pouvons relever en France, est la réglementation, en 1982, de l’emploi du tributylétain (TBT), pour limiter l’utilisation des peintures marines antisalissures sur les coques de bateaux. Cela a permis une production abondante de naissain sans anomalies de coquilles. La récolte de celui-ci passera de moins de 5000 tonnes par an (1977-1981) a 1200 tonnes moins de cinq ans plus tard. En parallèle, en Aveyron a été créé un centre de reproduction du faucon crécerellette en 2004. Grâce à cette initiative, une quarantaine de poussins ont pu voir le jour de 2004 à 2008. Ces derniers ont été réintroduits en milieu naturel dans la région de l’Aude ainsi qu’en Espagne. Cette réintroduction a été un réel succès car en 2009, 15 poussins sauvages sont nés naturellement. De plus, la loi du 10 juillet 1976 a classé le faucon crécerellette en temps qu’espèce protégée. Suite à cette action,la population de ce rapace n’a cessé de croitre notamment avec un grand bond en 2004 lors de la création de ce centre. Enfin, une autre action positive a pu voir le jour autour de la rivière de la Saône. Celle-ci, concerne la reproduction du brochet qui est un poisson à nageoires rayonnées. En effet, la mise en place de zones aménagées de cette rivière a permis de protéger les « frayères », qui sont des zones de reproduction de ce poisson. Ainsi, en contrôlant le niveau de l’eau afin que les prairies soient inondées par les rivières en crue, l’assèchement du milieu de reproduction est évité. La différence constatée entre les zones aménagées et les zones non aménagées est indéniable. À titre d’exemple, en 2004, le nombre d’œuf relevés dans les milieux s’asséchant régulièrement avoisine le nombre de 1000, tandis que dans les zones où le niveau de l’eau est contrôlé, ce nombre frôle les 25000. Nous pouvons constater que l’action de l’Homme concernant les aménagements de la Saône a des conséquences extrêmement positives.
Tout d’abord, les actions des humains entrainent un réchauffement climatique.
Ce réchauffement climatique est à l’origine de nombreux problèmes liés à l’environnement. Dans le document 1, nous constatons que l’augmentation de la température terrestre diminue le taux de chance d’avoir un bébé tortue mâle naitre. Cette raréfaction de naissance de tortue de sexe mâle va entrainer la chute du nombre de naissances ce qui peut aboutir à la disparition d’une espèce. Puis nous constatons également dans ce document 4 que le réchauffement climatique, qui est à l’origine de l’assèchement des lacs, entraîne la perte de la zone naturelle de reproduction des brochets. Ceci peut également aboutir à la disparition d’une espèce. Ensuite, nous constatons grâce au document 3 que la destruction de l’habitat et l’utilisation d’insecticides peut également être une cause de la disparition d’une espèce. En effet, les faucons crécerellettes ont vu leur habitat disparaitre à cause de la mondialisation ainsi que leur environnement contaminé par des pesticides. Nous remarquons que suite à cela le nombre de faucons crécerellettes était de 0 en France dans les années 80-82. Enfin, le document 2, nous apporte une dernière cause de la disparition d’espèces: l’utilisation de composés chimiques. Par exemple, les huitres de la côte atlantique ont été touchées de stérilité et/ou d’inversion sexuelle très marquée.
Les hommes sont responsables de nombreux problèmes liés à l’environnement.
Mais, la prise de conscience il y a 10 ans a entrainé des actions pour sauver des espèces.