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Idée clé : L’environnement dans sa définition linguistique, le mot vient du mot environs,
l’élément qui se situe au alentour de l’humain qui est la nature.
A partir des années 60, les géographes commencent à changer de vision. A cette époque,
le monde est en train de passé par la phase des trentes glorieuses. C’est la croissance
économique inédite accompagnée d’une forte exploitation des ressources. Plusieurs
catastrophes comme les aimco-cadiz et Tchernobyl ont fait l’objet d’une grande
médiatisation. Tout le monde commence à croire à la responsabilité de l’Homme et son
influence sur la nature.
Sur le plan politique, on note la naissance des parties écologique ( Les verts) qui proposent
un programme centré sur la question environnementale.
Introduction de l’axe
A/ Exploitation de la nature
C’est l’Histoire d’un premier contact réel avec la nature. L’Homme commence à exploiter la
terre. Il est passé d’un chasseur, cueilleur à un agriculteur, éleveur. Cette grande
transformation à engendré le passage d’un mode de vie nomade à un mode de vie
sédentaire. Des nouveaux outils sont inventés, le nombre d’habitants à explosé. La
pression sur la nature est de plus en plus grande. Avec la révolution néolithique, l’Homme
arrive à construire des maisons, à développer ses premières croyances religieuses. La
formation des premières sociétés donne la pratique de la Guerre pour la première fois.
Au Moyen-âge, l’Homme crée des nouvelles activités tel que l’artisanat, une production
de plus en plus importante mais faite au dépend de la nature. La découverte du continent
américain au 15ième siècle constitue l’un des épisodes les plus marquants de l’histoire de
l’exploitation. Le nouveau monde est perçu comme un eldorado dont les ressources sont
illimitées.
Les Européens qui ont débarqué en Amérique ont sévèrement exploités les mines et les
ressources pour s’enrichir. Ce rapport agressif entre l’Homme et la nature atteint son
apogée avec la révolution industrielle. Cette événement représente un tournant dans
l’histoire de l’humanité. Cette révolution est associée d’une part à la science qui rend
l’Homme le maître de la nature et d’autre part à la naissance d’une nouvelle idéologie : Le
capitalisme, une doctrine fondée sur le profit.
La révolution industrielle est passée par plusieurs phases. La première révolution s’est
déclenché vers la fin du 17ième, début du 18ième siècle, c’est l’essor des activités
minières elle est liée à l’invention de la machine à vapeur au R-U, et par conséquent à
l’exploitation des mines, du charbon et du fer, indispensable pour la machine à vapeur, il y
a également le développement de la métallurgie et de la sidérurgie + des chemins de fers.
La deuxième révolution est celle de 1880 associée à l’exploitation des gisements du gaz et
du pétrole. Finalement, la troisième est celle de la révolution technologique. L’élément
commun entre ces différentes révolutions, c’est l’exploitation massive des richesses
naturelles. L’Homme a orienté les richesses afin de satisfaire ses besoins.
Les conséquences de l’exploitation sont néfastes. En effet, des espaces verts disparaissent
progressivement, la pollution se généralise, la qualité de l’eau et du sol se dégrade,
l’Homme se présente alors comme un ennemi de la nature.
Les ressources naturelles sont de plus en plus exploitées : les nouveaux usages
(téléphonie, batteries pour l’automobile..) génèrent une demande en ressources nouvelles
comme le lithium dont 3/3 des réserves se trouvent en Amérique latine Pose une
question géopolitique pour en autoriser l’accès et le ravitaillement par des Etats qui n’ont
pas de réserves. Des ressources naturelles, jusque là inaccessibles sont exploitées : depuis
2010, 75 % des nouveaux gisements de pétroles ont trouvés dans les océans à plus de 1500
m de profondeur ce qui est une source d’épuisement
L’impact de l’Homme sur les milieux est de plus en lus global, avant la pollution était due à
quelques Etats, alors qu’aujourd’hui, c’est mondiale. La situation devrait empirer
Développement des sociétés humaines accroit les besoins et la pression qu’ils exercent sur
leur milieu.
Parallèlement avec les actes d’exploitation menés par l’Homme à l’égard de la nature, les
sociétés ont prouvées toujours une volonté de protéger et de préserver l’environnement.
Dans ce cadre, l’un des exemples les plus connues reste celui de la forêt française.
Dès le Moyen-âge, avec l’apparition des seigneuries, la pression sur les forêts devient de
plus en plus grande. Au XVIIème siècle, l’état français Louis XIV commence à se préoccuper
des forêts. C’est dans cet mesure qu’il faut mentionner que cette concentration sur la forêt
et sa protection s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté de l’état français de
délimiter son territoire et aussi bien la conquête du nouveau monde qui nécessite une
flotte puissante donc une grande capacité navale. Le besoin au bois s’agrandit, l’état doit
s’orienter vers les forêts. Louis XIV a confié cette mission à Colbert. Une nouvelle charte
est publiée et qui s’intitule L’ordonnance des forêts et des eaux. Cette action est un
événement majeur dans l’Histoire de la forêt française.
Car, elle a fixée des lois rigides sur l’exploitation des forêts, plusieurs inspecteurs sont
nommés et sont chargés d’étudié l’application de ces lois. L’ordonnance de Colbert tire
aussi son importance de son application sur les forêts royales et ecclésiastiques.
L’état en France a continué dans sa stratégie pour protéger la forêt après Colbert. On note
la publication du code forestier en 1827 sous Charles X, la création de l’école de Nancy
sous Louis Philippe chargé de formé des enquêteurs et des inspecteurs qui contrôlent les
inspections de la forêt. Cependant, sous Napoléon III, la France a connue la création d’une
forêt artificielle dans la région de la Gascogne. L’acte le plus important reste la création
d’une institution sous la Vème république chargée de s’occuper de toutes les forêts
existantes sur le sol français : C’est l’office national des forêts. On peut donc dire que la
forêt devient un objet de préoccupation d’état tout au long de l’Histoire de la France.
Aujourd’hui, grâce à cette stratégie, la forêt française occupe 31% de la superficie de la
France.
Au XIX ème siècle, on note la naissance d'un courant littéraire appelé le Romantisme, il est
fondé sur la glorification de la nature. A cet époque aussi, on note l’apparition d’une
nouvelle pratique appelé l’Hygiénisme qui encourage la pratique des activités en pleines
nature comme les courses, les randonnés, le ski…
Les pays du nord accusent aussi les pays émergents d’être responsables de la
situation actuelle notamment la Chine avec son projet Les nouvelles routes de la
soie et son classement comme premier responsable de l’émission de gaz à effet de
serre.
Finalement, la mise en œuvre des préconisations de ces grandes conférences relève
des Etats et ils ne sont pas tous engagés avec la même détermination :
Phrase d’accroche :
(Axe 2) Dernièrement les élections législatives en France organisé en 2022 ont montré la
place de plus en plus croissance occupé par les parties écologistes. Une nouvelle tendance
et orientation politique qui prouve la naissance d’une véritable conscience
environnementale. Dans ce cadre, il est important de rappeler que l’environnement se
définit comme..
La situation climatique est un facteur principal qui affecte la vie des humains.
A partir du XIVème siècle, l’humanité est entrée dans une phase appelée le petit
âge glaciaires, une période touché par le refroidissement et donc par le froid, les
inondations. Des circonstances qui vont avoir un impact sur la situation
économique et sociale.
-Les étés sont froids et humides : Les récoltes sont insuffisantes, augmentation du
prix des céréales et donc des crises alimentaires
En 1709 : Un hiver très rigoureux qui va marquer les esprits et provoquer une
famine
Tous les indices confirment que la situation climatique tourne vers une catastrophe. Un
nouveau concept est apparu, c’est le réchauffement climatique.
L’une des conférences les plus marquantes liées au réchauffement climatique est celle de
Rio, organisée en 1992, durant cette conférence, les états se mettent d’accord sur
l’organisation des COP (conférences des parties) : rencontres annuelles entre les états afin
de discuter la situation climatique.
L’un des accords les plus connue sur la lutte du réchauffement climatique est
L’accord de Kyoto signée en 1997 ,étant le premier traité international à fixer des
obligations signées autour de la COP3. L’objectif est de répondre au défi climatique
en imposant aux pays industrialisés une réduction de leurs émissions de gaz à effet
de serre de 5,8 % entre 2008 et 2012 par rapport aux années 1990.
Le protocole devait être ratifié par 55 pays industrialisés qui à eux seuls produisaient 55 %
des émissions de CO2 en 1990.
Le Protocole est entré en vigueur en 2005 et a été ratifié par 195 pays.
Ces objectifs ont été atteints avec une réduction supérieure à 20 %, masquant de fortes
disparités d’un Etat à un autre. Certains Etats ont fait défaut.
En 1997, le Sénat Américain vote à l’unanimité le refus du protocole de Kyoto. Les
E-U contestent l’absence d’obligations pour en développement, pourtant amenés à
devenir de gros émetteurs.
En 2011, le Canada se retire en raison d’un coût jugé excessif pour son économie.
En juin 2017, Donald Trump annonce le retrait des Etats-unis, car il estime
cet accord trop contraignant pour l’économie Américaine.
Les pays les moins avancés sont les plus vulnérables. Ils sont situés dans les
zones qui subissent de forts impactes (par exemple les Etats insulaires qui
subissent la montée des eaux. Ils sont trop fragiles économiquement pour
assumer les efforts de réduction d’émission.
L’enjeu est donc de savoir comment les pays riches qui maîtrisent les
capitaux et les technologies peuvent les accompagner dans leur politique de
lutte contre le réchauffement climatique.
-Rapide détérioration des milieux naturels en lien avec la progression des pionner
(migrants européens) sur tout le territoire. Conquête agricole des Grandes plaines
qui conduit au massacre et disparition des grands troupeaux de bisons. A l’est,
paysages défigurés par l’exploitation minière.
A partir du XIXe siècle, la population éduquée des villes développe un nouveau rapport à
la nature. Conserver un contact avec la wilderness dans un cadre récréatif et éducatif.
Volonté de protéger certains sites naturels. 1er parc naturel destiné au public à Yosemite
en Californie
Aujourd’hui les E-U compte 61 parcs nationaux gérer à l’échelle fédérale par le National
Park Service.
Tous ces actes réalisés viennent pour des finalités économiques et sociales, la véritable
conscience environnementale aux États-Unis a commencé durant les années 60.
Durant les années 60, tous les pays capitalistes et notamment les Etats-Unis ont connu la
phase des trente glorieuses, c’est le contexte de la croissance économique par excellence.
Afin de réaliser le décollage, la pression sur la nature était énorme. Les conséquences sont
visibles comme la pollution les catastrophes anthropiques. La population commence à
s’inquiéter concernant l’avenir des ressources. Dans ce cadre, un ouvrage à été publié aux
Etats-Unis s’intitulant Le printemps silencieux de Rachel Carson. Beaucoup considère que
cet ouvrage est à l’origine de la conscience environnementale aux États-Unis. Durant les
années 70, une charte de l’environnement a été publié aux Etats-Unis intitulée « The clean
air act ». Elle définit la nouvelle relation entre les individus et la nature. Plusieurs
restrictions sont imposées et les dépassements sont sévèrement pénalisés par la loi.
Au XXe siècle il y a eu des dégradations environnementale de plus en plus visibles aux E-U
-Dust Bowl ravage les Grands plaines agricoles dans les années 30, tempêtes de poussières
résultant d’une sécheresse et d’une exploitation agricole trop intensive
-Marées noires
Ces lois placent les USA à l’avant-garde de l’écologie et demeurent des références au
niveau mondial
Les américains ne sont pas prêts à abandonner leur mode de vie néfaste pour
l’environnement.
L’ »American way of life » qui repose sur la consommation de masses est gaspilleur des
ressources et énergivore, extrêmement dépendant des énergies fossiles va à l’encontre
des préoccupations environnementales.
L’action de certains Etats fédérés. Certains sont plus engagés que l’état fédéral en
matière d’environnement comme la Californe qui décide en 2006 de respecter le
protocole de Kyoto et impose des sanctions financières aux entreprises qui ne
respecte pas cet engagement.
En 2017, 10 Etats dont la Californe et la Virginie s’engagent à réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre conformément à l’accord de Paris.
L’America’s Pledge on Climate Change (APCC) crée en 2017 rassemble des acteurs
privés et publics pour faire en sorte que les USA respectent les objectif de l’Accord de
Paris.
-Les ONG étasuniennes : The Nature Conservancy, Wildlife Conservation Society, les
lanceurs d’alertes
-Des Artistes comme Leonardo Di Caprio ou des personnaliés tel que l’ex vice-président
A. Gore mènent des campagnes de sensibilisation de l’opinion américaine et
internationale.
Si l’engagement de tous ces acteurs se poursuivent, les objectifs de la COP 21 pour les
USA en matière de réduction des émissions de carbone pourraient-ils être respecter ?
Conclusion
Les USA ont une position ambigüe à l’égard de l’environnement. Objet de préservation,
il est aussi perçu comme une ressource à exploiter pour le bien-être du pays. Entre
vénération de ces grands espaces et vision ultralibérale de l’usage de ce qui peut
être fait, les USA inquiètent la communauté internationale mais aussi une partie de
l’opinion publique étasunienne.
Néanmoins, la flexibilité des politiques, rendue possible par le système fédéral permet
la mise en place de mesures en faveur d’une politique verte à differentes échelles.
Après avoir analysé le combat des Amérindiens contre les oléoducs, nous
montrerons ensuite les enjeux politiques, historiques et environnementaux
que cet affrontement constitue
Doc 1 : dessin caricatural : - Trump contre Amérindiens , habillé comme Lucky
Luc, cow-boy réprésentant un conquêrant ayant le pouvoir et l’avantage ,
assis et controlant une charrette des pionniers, transportant des tubes, avec
baril de pétrole à coté, version nouvelle des colons qui s’accapare les terres
des Amérindiens qui représentent aujourd’hui un peu moins de 2% aux Etats-
Unis.
Contraste entre deux Amérique : une Amérique qui souhaite protéger et une
autre qui veut exploiter
Sujet 2
: Les États-Unis et l’environnement à différentes échelles
Enjeux du sujet : Ce sujet
porte sur l’objet conclusif du thème sur l’environnement
; il suppose de s’appuyer sur
ses jalons, mais des éléments des autres axes du thème doivent être mobilisés (les
grandes
conférences comme le Protocole de Kyoto par exemple).
Les «différentes échelles»
induisent de voir les contradictions entre échelle, démarche multiscalaire au cœur de la
géographie, qui peut être mise en valeur par un plan scalaire (voir ci
-après).
Introduction
: [accroche]
(I).
À l’échelle interne cependant,
les États fédérés se divisent et certains sont des pionniers, e t les acteurs
locaux se mobilisent, sans oublier le rôle ambigu des entreprises.
I.
À l’échelle internationale, un modèle de gestion de l’environnement
dans le passé mais un exemptionnisme parfois défendu à l’échelle fédérale qui
voit le pays souvent décrié
1) Une idéologie pionnière de la protection de l’environnement : une
wilderness très tôt protégée au XIX e siècle
• Les États-Unis sont un État
- continent de près de 9,5 millions de km², un pays neuf très vaste avec
une nature sauvage et puissante, qui fascine les colons
(cf le fameux geyser,
Old Faithful, qui jaillit toutes les 88 minutes)
qui s’y installent à partir du XVIIe siècle.
• C’est surtout au XIXe siècle [jalon] que se développe la prise de
conscience
environnementale, avec des auteurs et philosophes comme Emerson et
Thoreau qui
incarnent le transcendantalisme, un courant qui exalte la nature et son
caractère divin.
•La wilderness , nature sauvage des origines, libre de toute dégradation
anthropique, intègre l’idéologie des États-Unis.
•Dès les années 1830, la conception évolue vers la nécessité de l’action:
cette nature
doit être protégée, par sanctuarisation de certains espaces.
•Les États-Unis sont pionniers de la création de parcs naturels, avec Yosemite
en 1864
(statut de parc national en 1890) ou Yosemite en 1972, soit un siècle
avant la France
(loi de 1960, premiers parcs en 1963), avec également la loi de 1906 sur
les espaces
protégés.
• John Muir, militant et fondateur du Sierra Club, plus ancienne
organisation
environnementale fondée en 1892 à San Francisco, défend l’idée d’une
préservation,
c’est-à dire d’une préservation stricte sans l’Homme selon S. Depraz.
2) ...
Un développement fondé cependant sur l’extractivisme et une mise en
valeur «utilitariste» (S. Depraz) de l’environnement
•
Mais la nature des États-Unis est riche en ressources et le pays
tellement immense qu’elles semblent inépuisable. L’idéologie puritaine
pousse également les colons à un
devoir de la contrôler et de la mettre en valeur. (mythe de la «
Destinée Manifeste
») En se combinant avec l’idéologie libérale, cela a abouti à un modèle
de
développement prédateur.
• C’est la Conquête de l’Ouest, nouvelle Frontière au sens de l’historien F.J.
Turner
(1893), un front pionnier à développer: ruée vers l’or notamment en 1848
en
Californie qui voit fleurir les villes minières champignons qui
deviennent vite des villes fantômesabandonnées, dégradant, ’environnement,
transcontinental (chemin de fer qui suppose de détruire certains sites et de
tuer certains animaux dangereux comme
les bisons) , surexploitation de la forêt (entre le XVIIe siècle et 1900, 90 % du
couvert
forestier a disparu du pays, passant de 800 à 80 millions d’ha).
• Les conséquences sont importantes ; dust bowldes années 1930
présenté par John Steinbeck dans Les raisins de la colère et conséquence
de l’agriculture, marées noires
(1969, en Californie)
• L’environnement est alors exploité dans une perspective utilitariste
dans la typologie
du géographe S. Depraz, spécialiste des espaces protégés
; cela signifie que
l’environnement est valorisé pour le développement, plutôt que d’être
fortement
protégé. L’environnement est valorisé à l’échelle nationale pour les Hommes,
dan
s une
approche anthropocentrée.
II.
À l’échelle interne cependant, des États fédérés qui se divisent et des
acteurs locaux qui se mobilisent, sans oublier le rôle ambigu des entreprises.
1) Une division entre l’Amérique profonde républicaine de l’intérieur moins
concernée et des façades littorales démocrates en pointe dans la protection
de l’environnement
•Les États-Unis sont un État fédéral, composé de 50 États fédérés, qui
disposent d’une
forte autonomie. À la politique fédérale, s’ajoutent les politiques de chacun de
ces
États fédérés.
•L’opposition est nette entre le centre du pays et les littoraux.
• Les États des Grandes plaines, agricoles et républicaines, sont dirigés par
des climato-sceptiques et leur population compte sur la voiture pour se
déplacer. Au sud, Las
Vegas incarne la démesure et a une consommation d’eau triple de la
moyenne
nationale, en plein désert ; le lac Mead, utilisé pour approvisionner la ville,
s’assèche.
Au Texas ou en Arizona, golfs arrosés et piscines se multiplient ;
l’étalement urbain
est fort. Les hydrocarbures conventionnels et non conventionnels sont de
plus en plus
exploités dans une diagonale allant du Texas au nord du pays.
• Les façades littorales urbaines
sont démocrates, caractérisées par des villes bien plus
denses et qui se densifient en hauteur
; les transports en commun sont plus développés
(métro à New York). La Californie est un État en pointe dans la
protection de l’environnement.
Elle s’engage dans le protocole de Kyoto dès 2006 et impose des
amendes à ses industriels le cas échéant ; elle vise 100 % d’énergies
renouvelables pour 2045 et développe l’énergie solaire.
• Les villes, à une échelle plus locale encore, s’engagent; voies de
covoiturage à
Los Angeles, villes eco-friendly, bâtiments écologiques à Boston.
2) Une mobilisation des simples citoyens et de puissantes
Organisations Non
Gouvernementales
•1951 : création de The Nature Conservancy, grande ONG.
•Engagement de personnalités : l’acteur Leonardo di Caprio promeut la
viande
végétale,
le footballeur Kitson a acheté un terrain en Floride pour construire une
ville verte de 50 000 hab.
•Le Mouvement
We are still in : plus de 50 % de la
population et 60 % du PIB qui
défendent les Accords d e Paris et demandent et affirment y rester, contre le
retrait de
D. Trump.
• Les jeunes s’engagent
: mouvement 0 hour, sur le modèle de Greta Thunberg
(marches, mobilisations).
Conclusion
: [bilan et réponse à la problématique]
Pionniers de la protection
de l’environnement à
l’échelle fédérale,
les États -Unis sont aujourd’hui un modèle paradoxal : critiqués pour leur
inaction climatique à l’échelle internationale, ils n’en sont pas moins en
pointe pour la
recherche et l’innovation environnementale. La structure fédérale du pays
favorise cette
contradiction d’échelle.
[ouverture] Cependant la Chine est devenue dans les années 2010 la
principale émettrice de Gaz à Effet de Serre, devant les États-Unis et sa
forte croissance économique laisse craindre une hausse toute aussi
importante de la pollution.
Fiche méthode analyse de document
Il s’agit d’analyser un ou deux documents de nature différente. Le sujet se compose d’un
titre, du ou des documents et une consigne qui oriente le travail. Proposer une analyse
construite qui prend appuie sur la consigne et sur nos connaissances tout en faisant
preuve d’esprit critique. Selon les textes officiels, il est demandé aux élèves d’être capable
de construire une problématique à partir du sujet, comprendre le sens général des
documents, de sélectionner, hiérarchisé et explicité les informations du document,
prendre un recul critique par rapport à la problématique en nous appuyant sur les
documents et sur nos connaissances personnelles. Pourquoi on m’a donné ce sujet ? Quels
sont les raisons ? Quelles orientations ?
Quoi ? Nature ?
Repéré les arguments utilisés ( les expressions utilisés, les citations, les critiquer ou les
utiliser ?) Exemple : Discour de Trump, le critiquer ! :
Ouverture facultative !