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L’environnement
environnement : sujet
exploitation : acteurs, actions, phases
« L’environnement, entre exploitation et projection : l’enjeu planétaire » dynamiques
entre, et : bivalent
planétaire : globalisant
Chapitre Introductif
QU’EST-CE QUE L’ENVIRONNEMENT ?
l’environnement est une notion polysémique : elle rassemble les notions d’histoire, géographie, politique et
sciences sociales.
l’idéologie rassemble les deux principes d’égalité (Karl Marx) et de liberté (Adam Smith) pour atteindre l’idéal.
l’environnement pour les sciences humaines parle de son histoire en commençant avec un premier tournant
majeur : au 20e siècle, Vidal de la Blanche, géographe, affirme que l’être humain fait partie de l’environnement
et en est modificateur. ainsi, des interactions entre l’homme et le milieu ont lieues, néfastes à l’environnement.
c’est ainsi que l’on définira l’écologie comme envisager l’impact négatif de l’action de l’homme sur
l’environnement.
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la jeunesse veut changer :
mai 68 (France)
printemps 68 (EU)
1968 / 1969 (Etats-Unis)
définir l’environnement c’est donc saisir les interactions entre les sociétés et leurs milieux et les conséquences de
l’action humaine sur le milieu naturel : « l’environnement tend à désigner le monde biologique transformé par
l’homme »
Notion d’anthropocène
créée en 1995 par le Néerlandais Paul Crutzen (prix nobel de chimie), elle traite l’irréversibilité et l’ampleur des
changements environnementaux en relation avec les activités humaines dont la trace est désormais dans l’histoire
géologique et climatique de la planète.
la question environnementale se relie ainsi a une véritable question idéologique. on parle de mobilisations de
valeurs fondamentales, de débats, d’un idéal à atteindre, de projets, et de réflexion. de plus, les personnes
débattant autour de la question environnementale ne sont pas tous politiques. on souhaite alors, dépasser l’action
des états.
René Dumont
2 alors, les premiers candidats à l’affirmation
écologique se présentent. en 1974, René Dumont
en est le premier, l’enseignant se présentera à
l’élection présidentielle au nom de
l’environnement, après De Gaulle. sa
les mobilisations se mettent en place :
2 – inquiétudes
3 – mouvements écologistes
4 – enjeux collectifs
5 – réponse institutionnelle
c’est la fin des 30 glorieuses. un moment de très forte croissance économique, une période de plein emploi, une
augmentation brutale de pétrole, suivant la seconde guerre mondiale.
René
Dumont signe un tournant de mobilisation autour de l’écologie ainsi que contre le nucléaire. au Danemark en
1975, on se mobilise contre le nucléaire. une peur générale est ressentie : l’explosion et les déchets. un appel
amical à la discussion est mis en place, une alternative à l’énergie nucléaire est émise comme le soleil, Anne
la conférence
Lund, étudiante de Stockolm
créée un logo– répandu
1972 (2)dans le monde entier.
le est
il logo s’inscrit
l’acte alors dans
de naissance delelatemps, montrant
gouvernance des signes
mondiale de derrière lesquels
développement. il déclare des principes de bonnes attentions, est
on plus
de peut une
se rallier,
marque la de
population
consensusa un
sursentiment
le fait qued’appartenance à une cause,
l’homme agit de
manière néfaste sur l’environnement et qu’il y a une urgence de
ainsi qu’à sa défense, c’est une vraie dimension patrimoniale impactant la cause.
décisions politiques à prendre. les invités font partie du cadre de
l'ONU.
la gouvernance
Objet politique
l’environnement les acteurs investissent et mobilisent dans
ressources naturelles les sujets de l’environnement. des
instruments du gouvernement sont
responsabilités présents : à l’échelle nationale
(ministères) et à l’échelle internationale
gestion
(conférences). des débats d’idées, de
préservation projets politiques ont alors lieu.
L’affaire Greenpeace
Greenpeace,
l’association de défense et de lutte pour l’environnement visant à faire cesser les essais nucléaires a été victime
d’explosion sur le bateau du Rainbow Warrior en 1987. les faits traitent l’explosion du bateau, lors d’essais
nucléaires français, étant parti en patrouille pour dénoncer ces derniers. on assiste à un homicide puisqu’un des
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mariniers de l’association n’a pu se sauver. l’explosion est dite venue de l’ordre de l’état français, mettant en
cause l’affaire à vue juridique et prenant une grande ampleur.
le rapport meadows
la collapsologie propose un discours de lecture du monde. elle est comme l’effondrement possible de notre
civilisation, une dénonciation permanente de l’action sur l’environnement.
l’importance du débat politique est qu’il se traite sur l’urgence de la question environnementale.
les étapes
l’environnement est devenu un enjeu majeur, international lors des accords de Paris.
le fonds vert international est mis en place, visant à procurer les risques mondiaux de chaque état.
délit crime
jusqu’à 10 ans de prison plus de 10 ans de prison
prévient, sanctionne pénalise, emprisonne
soft low hard low
les ministres de la transition écologique et de la justice ont détaillé un délit et non un crime pour punir les
atteintes à l’environnement en 2020.
pour rappel, un état membre venu par un représentant représente une voie. lors de la 76e session, chaque
dirigeant se déplace sauf Poutine. une citation retenue d’Antonio Guterres : « Nous devons mettre fin à la guerre
menée contre notre planète ». le discours d’Emmanuel Macron transmet pour les 15 premières minutes la guerre
d’Ukraine, puis à partir de la 15e minute, il liste des faits mondiaux problématiques comme le climat, la guerre et
le terrorisme, et constate que c’est un risque pour tout le monde.
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les « contrats » d’après Emmanuel Macron
la COP 27 en Egypte est soi-disant une « transition juste » pour sortir du charbon et du 2 degrés. on parle alors
de coalitions (le partage et l’union) et partager des technologies vertes (partager la connaissance, l’éducation, le
savoir d’un pays). Emmanuel Macron veut devenir le leadership de l’environnement rappelant la citation de
François Hollande lors des accords de Paris : « faisons-en la COP 21 des océans ».
axe numéro 1
EXPLOITER, PRESERVER, PROTEGER
ces 3 verbes d’actions à l’infinitif vont impliquer des acteurs qui se mobilisent, agissent et décident. on notera ici
que l’homme a anthropisé son milieu.
exploiter : ressources de la Terre, potentiel exploitable, actions pour valoriser les ressources.
protéger : faire en sorte qu’il n’y ait pas d’impact, empêcher une attaque future.
QUESTIONS
domination de l’environnement
le néolithique commence à la fin de la période glacière, à partir de -6500. on parle de la sédentarisation (-12000)
quand, lors de la période glacière, l’homme est chasseur cueilleur, de zones où le climat se radoucit, où
l’environnement domine. les pôles de néolithisation au Proche-Orient et en Chine feront observer le phénomène
qui se diffusera par la suite au biais de migrations.
domination de l’homme
l’homme change alors de posture par rapport à son environnement : il en devient producteur. on note une auto-
transformation des sociétés humaines avec l’organisation faisant naitre des structures sociales et de la population.
les organismes vivants vont être impactés, par le phénomène de néolithisation, quand l’homme changera de
logique par rapport à l’environnement. on dissocie l’homme du reste de l’environnement.
au 18e siècle, la source d’énergie devient constante. en Europe, in parle de « berceaux » ayant des rôles essentiels
pour la diffusion de la révolution industrielle. l’homme exploite son milieu d’énergies non renouvelables.
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le capitalisme nait en même temps que la révolution industrielle. on produit des biens dans une société
capitaliste.
L’air
le « Pays Noir » est recouvert de fumée devenant une pollution (appelée Smog par Ch. Dickens). on prend en
compte que les usines ne sont pas bonnes pour la nature, un rapport à la nature artistique se fait ressentir. c’est
aussi le premier alpinisme, les stations balnéaires mais seulement pour les personnes aisées (en 1936 on aura un
accès global).
notre environnement est constitué d’organismes vivants qui créent. il est établi que l’homme l’a
complètement bouleversé : l’anthropocène. les interactions deviennent menaces. depuis 1 demi-siècle,
l’homme est considéré comme un danger, il faut alors changer son rapport à l’environnement, et penser
l’environnement de façon collective : la
politique, au-delà de l’exploitation de
l’environnement partage des idées de
protection et de préservation. au 19e siècle, le principe de celui qui possède
dirige est mis en place. si une entreprise pollue
trop, alors elle sera fermée. seulement, les
II – exploiter et protéger une « ressource industriels ne veulent plus de ces normes : c’est le
naturelle » depuis Colbert, la forêt française libéralisme.
1 - 16e siècle : la grande réformation de Colbert : créer une administration, quantité et qualité, permettant à la
France de devenir la première puissance navale.
2 – 1827 : code forestier « reconstituer et protéger le patrimoine forestier national », 3 catégories de forêts
(domaniales, bois communaux et privées), fonctionnaires formés dans l’école forestière de Nancy en 1824 pour
gérer et protéger les forêts, l’Etat définit des règles d’usage strictes accompagnées de restrictions, il y a un
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repeuplement de forêts notamment en Montagne, menant à des conflits d’usage. on comprend l’utilité écologique
des forêts, et Napoléon III créée la forêt des Landes, favorisant le pin.
3 – 1869 : point d’orgue de la grande réformation, ordonnance royale sur les eaux et les forêts, concilie
l’exploitation, application difficile des règles, diminution majeure de forêt.
Géopolitique
la forêt est un laboratoire politique dans l’exploitation, la protection et la préservation de la planète. Colbert
visera à la préserver, et à gérer la ressource en bois parce qu’il s’est projeté dans la puissance Française. cela dit,
Colbert n’est pas écologiste. nous pouvons ajouter qu’aux 16 et 17e siècles, c’est la mise en place du commerce
triangulaire.
même si aujourd’hui, majoritairement privée, la forêt était auparavant administrée en 1964 par l’Office National
Des Forêts, opérateur publique de la gestion et finances à terme intemporel et producteur de bois. les forêts
prennent alors 31% du territoire national, et on compte 44 000 emplois dans la filière.
BOIS CONFLITS
1 – 1963 : on créée les parcs nationaux à but de protection et de maintien des activités d’usages.
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depuis la tempête de 1999, les épisodes récurant de sécheresse et les incendies entraînent la mortalité des arbres
en 10 ans. on offre une mise en évidence de la protection et la préservation de ces espaces en danger.
Questionnements
la gestion de l’ONF relève des questions : la mission du service publique consiste à la protection, mais la
production de bois par l’association est en fait une production de l’environnement.
les prises de décisions politiques invitent les acteurs. L’Office National Des Forêts rassemble des écoles
forestières, des salariés financés par l’Etat, et plus de 9 000 professionnels. les agents forestiers ont la capacité de
sanctionner pour la protection et la préservation de la Terre, sans pour autant pouvoir pénétrer dans les forêts
privées qui doivent être gérées par leurs propriétaires.
la révolution néolithique
en Guyane, une forêt d’outre-mer traite le projet de la les acteurs transmettent : les firmes transnationales
« Montagne d’Or ». de nombreux habitants s’opposent (Canada et Russie), les associations qui vont de
au projet de mine et d’extraction d’or, condamnant les locales à mondiales défendant l’environnement
déracinassions équivalents à 820 stades de foot, les dans ce projet, la société civile, et la politique
bassins pouvant causer des dégâts avec le produit du allant de la ville jusqu’au président de la
cianur, autour de deux lisières de ressources naturelles, République.
prenant l’économie du pays.
ce projet illustre le manque de conciliation entre
exploitation, production et préservation.
Le greenwashing
ces sortes d’arbres sont financés par de nombreuses entreprises, comme certaines souhaitant surinvestir en
matière de communication sur les actions vertes, au but d’en tirer un profit d’image et non de préservation de
l’environnement. les acteurs privés plantent, et le principe du pollueur payeur est lourdement sollicité depuis
Kyoto.
Labellisation
cette politique consiste à passer par un conseil. on trouve une solution : « la pompe à carbone » consistant à
compenser les émissions de carbone avec, comme dit précédemment, l’aide des arbres favorisés dans la pousse
et la résistance.
conclusion de l’axe 1
le fait que des acteurs privés à la tête de grandes entreprises incluent des dimensions écologiques nous
montrent à quel point ces enjeux aujourd’hui sont cruciaux, bien au-delà de la forêt. même si la forêt reste
l’objet d’étude le plus pertinent pour rendre compte de la question environnementale, sa place dans nos
sociétés et les décisions prises allant de locales à internationales.
transition
AXE 1 A AXE 2
on trouve à travers cette vidéo une véritable éco anxiété collective et un débat politique à propos de la forêt (axe
1) qui aura un enjeu climatique (axe 2)
au Sénégal en Afrique, en 2007, on fait fonctionner le principe du pollueur payeur financé par le Fonds Vert
(Fonds d’économie pour l’environnement). ici est représenté une création type de relations internationales
inédites reliant 11 pays politiquement instables, considérés comme états faillis. on aborde alors le
développement durable : visée environnementale, politique et économique.
axe numéro 2
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : APPROCHES
HISTOIRIQUES ET GEOGRAPHIQUE
aujourd’hui, le dérèglement climatique est méconnu. depuis le début de l’histoire, le climat et les temps ont
changé. le climat n’a jamais été constant. la science du climat, la climatologie, nous le prouvera.
problématique
pourquoi les évolutions du climat
mondial sont-elles devenues des enjeux planétaires prioritaires ?
I – les « petites variations naturelles » du climat vécues par les sociétés européennes médiévales et modernes
pour rendre compte des variations du climat à l’échelle géologique, on va apporter un historien émettant des
hypothèses ou la paléoclimatologie (l’histoire géologique du climat), ou bien l’apport de la dendrologie, l’étude
de cernes des arbres avec la carotte sédimentaire.
La paléoclimatologie
depuis des millions d’années, les cycles climatiques varient. l’ère glaciaire va compter 100 000 an tandis que
l’ère interglaciaire durera elle 30 000 an. durant cette dernière, le climat va se réchauffer et nous observerons des
variations plus chaudes.
L’Optimum Médiéval
au moyen âge, appelé « beau moyen âge » par Emmanuel Leroy Ladurie, on observe une augmentation anormale de
températures. ce réchauffement provoque une mutation des façons de cultiver : il y a plus de terres à cultiver, les
temps ont permit aux récoltes d’être favorables. la croissance géographique du 14e siècle constate une population
mieux nourrie donc plus résistante, montant l’espérance de vie solidifiant la population, permettant plus de récoltes.
néanmoins, cette élévation sera stoppée par la grande peste avec 30% de mortalité dans le monde.
l’étendue de l’ère (14e – 17e) traduit une baisse anormale de la température. cette variation froide du climat perdant 1 à
2 degrés précèdera l’ère industrielle. l’hiver 1709 est le plus marquant : les températures sont systématiquement
négatives, variant parfois avec de fortes températures amenant au choc thermique, dont le manque de chauffage en
France causera 600 000 morts en un hiver. on parle grâce au mémorialiste, la volonté politique de montrer une période
favorisant le roi. l’impact sera lourd pour le peuple : ils cherchent des responsables, appelé aussi « la chasse aux
sorcières ».
engagé dans la question environnementale, l’historien a affirmé dans L’Histoire « Non, vraiment, on est pas
entré dans l’anthropocène sans s’en rendre compte ».
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II – la climatologie pour observer, analyser et penser le changement climatique
a – un objet de sciences
L’unité de mesure
le GIEC créée l’unité de mesure au 19e siècle. on parle du « partie par milieu », un teneur de Co2 dans
l’atmosphère. l’unité de mesure sert à favoriser la compréhension par tous, et rendre plus lisible l’évolution de la
teneur en Co2 dans l’atmosphère. on va alors vulgariser (rendre plus accessible) les évolutions de la question
climatique.
la Concordia en Antarctique montre une augmentation de température, donc une augmentation de partie par
milieu. alors, elle permet de prévoir les températures à venir.
en 1972, à l’issue du Rapport Meadows, une véritable prise de conscience politique et internationale a lieu. on
qualifie cela de conscientisation, les scientifiques conseillent alors le politique. on apporte des forces sur le
climat.
en 1979, le climat n’est qu’un sous-programme, comparé à l’enjeu de l’environnement qui est un programme
complet. cela est dû au fait que la question n’est répondue qu’au stade mondial.
en 1997, le protocole de Kyoto permet de ratifier, signer ou faire rentrer dans la base légale la question
environnementale.
question d’image
nous pouvons alors qualifier la gouvernance climatique seule comme une utopie. la croyance de faire du climat
un exception n’est pas une question environnementale comme les autres et confirme finalement la géopolitique
du climat. il y a au moins autant de stratégies géopolitiques et internationales dans la place de Joe Biden que
dans la question environnementale : c’est une question d’affichage à l’échelle internationale.
les états des lieux des relations internationales relèvent la question environnementale. l’ONU veut alors diriger :
- traités internationaux
- GIEC moments ponctuels de gouvernance
- fonds vert gouvernance permanente
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- sommet COP
cependant, les traités dits internationaux ne sont pas respectés, ils rendent bancale la question climatique, un
espoir de justice relève la revendication et la cause politique.
espoir de rétablir une forme d’égalité autour des conséquences climatiques avant tout une question de
domination les pollueurs de toujours impliquant à ceux qui ne polluent pas : notion d’équité.
les états pollueurs pauvres n’ont pas les moyens de rétablir la justice climatique. alors, la France pourrait donner
de la connaissance à ce genre d’états, seulement si chaque état prend en connaissance, la France demeurera
moins puissante.
le climat est considéré comme un enjeu d’affrontement mondial, mais aussi international. en 2007, le GIEC
obtient le prix Nobel de la paix. un consensus de diagnostic de science posé et de besoin d’agir sur le climat est
posé. il y a alors un débat idéologique différent les points de vue, concluant à un freinage da la réponse
collective.
collapsologie climatoscepticisme
un rapport spécifique à la nature, forgé dès les origines, puis un environnement exploité puis transformé, mais
aussi précocement protégé.
ETAPE 1
caractériser les Etats-Unis France
- superficie : 10 Millions de Km 2 64 900 Km 2 (avec outre-mer)
- population : 310 Millions d’habitants 66 Millions d’habitants
Etat Fédéral contenant 50 Etats Fédérés dont leur progression des systèmes sont juridictionnels et leurs
constitutions sont conformes à la constitution fédérale, ayant néanmoins leurs propres pouvoirs et
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autonomie. à l’échelle internationale, un seul Etat Fédéral est représenté. c’est aussi un Etat Jeune : les
Etats-Unis sont nés au XVIIIe siècle.
ETAPE 2
définir la question environnementale
préoccupations et actions des hommes agissant sur leurs milieux à toutes les échelles.
ETAPE 3
« et »
dans le sujet, la conjonction de coordination rassemble présence, et interroge le rapport entre les Etats-
Unis et les enjeux liés aux interactions des Etats-Unis avec la question environnementale.
ETAPE 4
l’angle de notre objet d’étude conclusif
il est que pour les Etats-Unis depuis sa naissance, la question environnementale est au fondement de la
nation Etats-Unienne plaçant des jeux permanant d’opposition. on dit aussi que la question
environnementale rythme les débats politiques. en France, la question environnementale est progressive,
aux Etats-Unis, elle est directe.
le journaliste John O’Sullivan a mentionné ce principe de dimension divine pour la première fois lors de son
essai d’article au XIXe siècle. les habitants se voyaient comme les élus de Dieu. Par conséquent, ils pensaient
avoir une mission providentielle : ils devaient construire un pays exemplaire. la conviction de l’Etat a justifié
l’expansion du pays.
la Wilderness : la nature sauvage est en opposition avec la civilisation, elle inclut faune, flore et indiens excluant
l’homme blanc des régions sauvages, montrant le plus petit dénominateur commun.
le Yosemite : le parc naturel consiste à protéger la wilderness. cela dit, le terme « protéger » n’est pas semblable
à celui qui est utilisé en Europe, parlant de modification : aux Etats-Unis, il consiste à laisser à l’identique.
François Brunet
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il y a une forte anthropisation domptant la wilderness visant et diriger et maîtriser les territoires américains.
Théodore Roosevelt et John Muir (premier écologiste américain) discutent autour du parc de Yosemite, dont
Muir fait part de la mauvaise gestion. Roosevelt fut convaincu de ces propos, et rendit le parc sous le contrôle de
l’Etat Fédéral. Un changement brutal a alors lieu avec le choc pétrolier.
| point vocabulaire
finalement, le rêve américain est en
des causes endogènes : proviennent de l’intérieur des Etats-Unis
abondance. et s’il ne fonctionne plus,
des causes exogènes : proviennent de l’extérieur des Etats-Unis c’est à cause fédérale. tout est à refaire
néoconservateurs : courant ultralibéral américain, prônant la force politiquement au XIXe militaire
siècle. et
le désengagement de l'État de l'économie et du social.
Charles Keeling
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Ronald Reagan
« ainsi, les Etats-Unis et leurs Etats-Uniens ne sont pas parvenus à conserver un consensus national
autour de la question environnementale. cela s’explique par les différentes représentations et attentes
des acteurs de l’environnement aux Etats-Unis. ces acteurs sont multiples : »
« comme le montre le schéma ci-dessus, les acteurs sont de plusieurs types. nous observons la
présence de nombreux acteurs privés cherchant à peser sur la politique environnementale menée aux
Etats-Unis. cette pression exercée s’appelle le lobbying. cette politique complique la lecture des
décisions politiques prises en matières environnementales et cela y compris à l’échelle mondiale. »
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II – les Etats-Unis et les politiques environnementales mondiales
Bush assume une ambivalence à travers son refus de signer le Sommet de la Terre à Rio en 1993. il admet « le
mode de vie américain est non négociable ». Trump pense que le réchauffement climatique est une perte de
temps et transforme la question environnementale en sujet de fracture, créant des tensions à l’internationale.
b – les actions d’acteurs privés et publics opposés aux positions environnementales de leur gouvernement
fédéral
le fait que les Etats-Unis veulent faire passer leur nationalité avant et veulent faire cavaliers seuls en refusant la
contrainte procure un agacement à l’échelle internationale. Le réseau We Are Still in a recueilli les signatures de
près de 4000 entités américaines dénonçant le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat. certains
politiciens ont voulu en profiter : Emmanuel Macron veut reprendre le leadership de la question
environnementale.
aujourd’hui, la position de Joe Biden montre des initiatives très fortes. vendredi 19 février 2022, les Etats-Unis
sont officiellement revenus dans les accords de Paris. ces initiatives confirment l’ambiguïté des Etats-Unis par
rapport à l’environnement devenu un objet politique en construction à toutes les échelles.
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