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ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE I


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0. PRELIMINAIRES
0.1. INTRODUCTION DU COURS
D‟entrée de jeu, l‟intitulé du cours est constitué de deux concepts à
savoir « Environnement » et « Développement durable ». En principe il
est question dans ce cours de faire ressortir les enjeux de
l‟environnement dans le développement durable.
Nul n‟est sans ignoré que la terre est la seule planète qu‟il fait beau
de vivre à cause de ses multiples richesses et de la présence de
l‟oxygène ; mais elle est menacée par plusieurs fléaux notamment
les catastrophes naturelles, épuisement des réserves naturelles,
réchauffement climatiques, les inondations, la désertification,
déforestation…cela risque de compromettre les chances de
l‟épanouissement des générations futures.
La sauvegarde de l'environnement est un déterminant majeur pour
garantir l‟avenir des générations futures.
S‟il y a dégradation continuelle de l‟Environnement, c‟est
principalement l‟homme.
D‟ailleurs, il y a des auteurs notamment RUCKELSHAUS cité par
SILVER et DEFRIES qui disait que l‟environnement a de la fièvre ; pour
lui c‟est l‟homme qui est le virus.
Ces désastres et catastrophes naturelles s‟accroissent les jours aux
jours surtout à cause en partie de l’ignorance, l’imprudence,
cupidité, l’égoïsme et l’orgueil de l’être humain.
L'enjeu environnemental du développement durable a pour objectif
de mettre en œuvre des actions au quotidien pour réduire le
gaspillage, limiter les pollutions, économiser les ressources... afin de
les préserver, dans l'objectif de maintenir la vie sur Terre.

Pour L'ONU la dégradation de l‟environnement compromet le


développement et menace les progrès futurs en matière de
développement et menace également tous les aspects du bien-être
humain.
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Le principal objectif est d'améliorer les conditions de vie des êtres


humains sans qu'il y ait des effets néfastes sur l'environnement
comme la possibilité à tous d'avoir accès à l'éducation, à la santé, à
une alimentation saine.

0.2. RAPPORT ENTRE L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT


DURABLE
Le mariage entre l‟environnement et le développement durable est
indéfectible :
- Dans le domaine de l'environnement, le développement
durable permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre
ainsi que les matières nuisibles pour la couche d'ozone.

- Les activités associées au développement durable au sein de


l'entreprise permettent de gérer efficacement l'énergie utilisée
et protéger la biodiversité.

0.3. Objectif du cours


a. Objectif général
Sensibiliser l‟étudiant aux notions de base de l‟environnement ayant
trait directement ou directement avec de développement durable.
b. Objectifs spécifiques
À la fin du cours, l‟étudiant doit être capable de :
- Définir les concepts de base liés à l‟environnement et au
développement durable ;
- Comprendre le fonctionnement de notre environnement ;
- Connaitre le phénomène de l‟effet de serre ;
- Maîtriser les sources de pollution ;
- Identifier les objectifs du développement durable ;
- Identifier les ressources épuisables dans le monde
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Chapitre 1. Quelques notions de l‟environnement


Chapitre 2. Enjeux sur le développement durable
Chapitre3. Grands enjeux développement durable et de
changement climatique
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CHAPITRE 1. QUELQUES NATION DE L’ENVIRONNEMENT


1.1. DÉFINITIONS DU CONCEPT
L‟environnement est un concept ambigu plein de subjectivisme et
de relativisme. En effet, il existe des différences subtiles, voire
fondamentales, dans la manière d'appréhender et de comprendre
le sens du terme.
Le mot environnement est polysémique, il n'est pas toujours, ni
partout, perçu de la même façon.
Il n‟existe pas encore de définition univoque et universelle de
l‟environnement.
S‟il est mal aisé de définir l'environnement c‟est pour trois raisons :
- Premièrement parce que ce mot recouvre de manière
cumulative des problématiques variées ;
- Deuxièmement il fait l'objet d'un mode sémantique qui
généralise son usage de manière abusive ;
- Troisièmement les scientifiques ne s'accordent pas sur un sens
déterminé.
 Selon LAMAIRE l'environnement serait l'ensemble, à un moment
donné, des agents physiques, chimiques et biologiques et des
facteurs sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect
immédiat ou à long terme sur les organismes vivants et les
activités humaines.
 D‟autre scientifiques l‟aperçoivent comme représentant un
concept englobant l'ensemble des composantes biophysiques
et socioculturelles du milieu, en interaction avec un organisme
ou un ensemble d'organismes vivants.
 Il est également défini comme l'ensemble des éléments
(éléments biologiques ou non biologiques) entourant un
individu ou une espèce, dont certains répondent directement à
leurs besoins.
 Ou encore, un ensemble de conditions naturelles (physiques,
chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) qui
affectent les organismes et les activités humaines.
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1.2. DIFFERENCE ENTRE ENVIRONNEMENT ET NATURE


Il est a noté que certain scientifique souligne que le mot
environnement est à différencier du mot nature.
La nature désigne l'ensemble des éléments naturels, biotiques et
abiotiques tel que l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux,
les animaux considérés seuls, alors que la notion d'environnement
s'intéresse à la nature, au regard des activités humaines et
l'ensemble des phénomènes et des interactions qui en découlent.
La notion d'environnement englobe aujourd'hui l'étude des milieux
naturels, l'action néfaste de l'homme sur l'environnement et les
actions engagées pour les réduire. Sans vouloir envisager ici la
manière dont un ensemble de connaissances se spécifie et
s'organise en une discipline autonome, il est clair qu'on peut affirmer
que l'environnement n'est pas une discipline scientifique, mais un
domaine d'investigation, un objet d'étude, un champ de recherche.
1.3. L’APPROCHE HISTORIQUE DE L’ENVIRONNEMENT
L‟étude rétrospective l'état de l'environnement à différentes
époques et ses interactions avec les activités humaines nous montre
que :
 Avant le 19e siècle, la prise de conscience de l'existence d'un
environnement s'est développée par vagues et de différentes
manières selon les époques, les régions et la culture humaine.
Le respect de l'environnement se fonde d'abord sur des croyances
religieuses, plutôt que sur une réelle volonté de protéger
l'environnement naturel.
 Durant le 19e siècle, surtout en Occident, le courant du
romantisme a mis en évidence la beauté des paysages sauvages,
en les opposant avec les souffrances du monde du travail et de
l‟industrie. En exaltant les beautés de la nature, les romantiques ont
fait prendre conscience que ce bien était précieux et devait être
préservé.
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C'est précisément à cause de cet intérêt pour le paysage que la


société commence à se soucier de l'environnement.

Toujours au 19e siècle (en 1864), le président américain Abraham


Lincoln désigna Yosemite valley comme le 1er parc national
américain et en 1872 Yellowstone devint la première réserve
naturelle du monde. En France cela commence avec la création
de La Société d‟acclimatation fondée en 1854 et la première loi sur
la protection du paysage a été adopté en 1906.
 Au 20e siècle, la révolution industrielle et la forte croissance
économique ont favorisé le développement de l'industrie lourde, qui
consomme beaucoup de ressources naturelles.
De nombreux conflits ont fait prendre conscience de la rareté et la
possibilité d'épuisement de certaines ressources. Les premières
catastrophes industrielles et écologiques visibles (marées noires,
pollution de l'air et de l'eau) ont amené l'opinion publique et certains
décideurs à protéger l'écosystème.
Plus tard dans les années 1970, les premiers et deuxièmes chocs
pétroliers ont sensibilisé les gens à l'importance stratégique d'une
bonne gestion des ressources et aux conséquences d'une
consommation accrue de matières. Grâce à une meilleure diffusion
des connaissances scientifiques et une meilleure compréhension des
phénomènes naturels, la perception de l'environnement a
également été grandement améliorée.
La découverte et l'exploration de nouveaux environnements
(Arctique, Antarctique, monde sous-marin) met en évidence la
fragilité de certains écosystèmes et la manière dont les activités
humaines les affectent. Avec le développement de l‟écologie
terrestre, les connaissances rétrospectives des populations, l‟histoire
de la terre ; des preuves scientifiques de catastrophes écologiques
majeures ont été découvertes, qui ont anéanti des espèces en des
millions d‟années.
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Ces connaissances ont montré les liens étroits qui lient la durabilité
des espèces à leur environnement et à leur climat. De nombreux
outils scientifiques et techniques permettent également de mieux
comprendre l'environnement, et donc d'aider les gens à
comprendre l‟environnement : (observation, analyse, synthèse,
photos aériennes puis satellites, modélisation, prédiction, etc.)

 Vers la fin du 20e siècle, avec la 1ere Conférence de l‟ONU sur


l'environnement qui s'est tenue à Stockholm en juin 1972, les gens se
sont rendu compte que la protection de l'environnement était
devenue un problème mondial. En juin 1992, lors du Sommet de Rio,
l'environnement a été défini comme un bien public.

1.4. LE REGARD DES OCCIDENTAUX ET PAYS EN DEVELOPPEMENT SUR


L’ENVIRONNEMENT
Les considérations environnementales dans la prise de décision et la
pratique environnementales varient considérablement d'un pays à
l'autre.
Dans les pays en développement où les problèmes de population
sont très différents de ceux des pays développés, la protection de
l'environnement occupe une place marginale dans la société. Selon
la priorité qui lui est donnée à chaque époque, la notion
d'environnement s'est progressivement enrichie.
La première idée est la protection de la nature, c'est-à-dire, la
protection de sa flore et de sa faune pour des raisons éthique,
scientifiques, esthétiques.
La notion de développement, ou « mal développement », se pose
donc aussi dans les pays dits riches. Cette nouvelle perspective
souligne la nécessité de rechercher un meilleur équilibre entre
respect de l‟environnement, progrès social et viabilité économique,
diversité culturelle, à l‟échelle locale et mondiale. C‟est ce que l‟on
appelle aujourd‟hui « développement durable »

1.5. LES CAUSES DE LA DEGRADATION D’ENVIRONNEMENT


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Trois causes majeures à savoir les causes naturelles et les causes liées
à l‟activité humaine.

1.5.1. Causes naturelles de la dégradation d’environnement

Les causes naturelles de la dégradation de l‟environnement sont


notamment :

a. Tremblement de terre ou séisme


Est un secousse soudaine et rapide résultant de la libération brusque
d‟Energie accumulée par les contraintes exercées sur les roches.
b. Tsunami
Est une série d‟ondes de très grande période se propageant à
travers un milieu aquatique, issues du brusque mouvement d‟un
grand volume d‟eau, provoqué généralement par un séisme.

c. Éruption volcanique
Est un phénomène géologique caractérisé par l‟émission par un
volcan de laves accompagnés de gaz volcanique.
Et il faut ajouter,

d. Tornade

Mouvement tournant de l'atmosphère, effet violent de certaines


perturbations tropicales.

e. Orage

Perturbation atmosphérique violente, caractérisée par des


phénomènes électriques (éclairs, tonnerre), souvent accompagnée
de pluie, de vent.

f. Foudre

Décharge électrique qui se produit par temps d'orage entre deux


nuages ou entre un nuage et le sol avec un éclair et une détonation
(tonnerre).

g. Tempête
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Violente perturbation atmosphérique ; vent rapide qui souffle en


rafales, souvent accompagné d'orage

h. Cyclone…

Bourrasque, tempête violente caractérisée par des vents


tourbillonnants.

1.5.2. Les causes humaines de la dégradation d’environnement


Les causes humaines de la dégradation d‟environnement sont
notamment :
- Agriculture et élevage intensif
- Urbanisme
- Industrie
- Exploitation minière
- Incendies de forêt (savane)ou feux de brousse ou des forets

1.5.3. Causes hybrides (naturelle et humaine)


a. Déforestation
 La déforestation d‟origine naturelle, c‟est par exemple une
attaque d‟insectes ou animaux xylophages (cad les insectes et
animaux vivants dont le régime alimentaire est composé
principalement d‟aubier, mais aussi de bois parfait. Ces
animaux, à l‟état larvaire ou adulte, mangent les branches, les
troncs ou les racines arbres.

 Cause d‟origine humaine, c‟est lorsque l‟être humain réduit la


surface des forets afin de la destiner à d‟autres usages

b. Sècheresse
Est un état de l‟environnement confronté à un manque d‟eau
significativement long et important pour qu‟il ait des impacts sur la
flore, faune et la société.

c. Inondation
d. Affaissement
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C‟est l‟Etat de ce qui s‟affaisse, de ce qui est affaissé ; l‟abaissement


du sol sous l‟effet de mouvements tectoniques ou sous l‟influence
des forces externes.
e. Effondrement
Affaissement brusque du sol, écroulement, éboulement.
f. Chutes de blocs
L‟évolution naturelle des falaises et des versants rocheux engendre
des chutes de pierres et e blocs.

Ou encore est un phénomène lent et progressif qui se caractérise


par l‟abaissement d‟une surface suite à une perte de soutien.
g. Glissement des terrains ou éboulement
Est un mouvement est mouvements de masse de roches, de débris,
de terre ou de boue sur une pente.
- ;
1.6. CHANGEMENT CLIMATIQUE : CONSEQUENCE MAJEUR DE
L’ACTIVITE DE L’HOMME
1.6.1. Définition
 Le terme « changements climatiques » désigne les variations
des températures et des conditions météorologiques sur le long
terme. Ces variations peuvent être un phénomène naturel, mais
depuis le début du XIXe siècle, elles résultent principalement de
l‟activité humaine, notamment de l‟utilisation des combustibles
fossiles (tels que le charbon, le pétrole et le gaz) qui produisent
des gaz à effet de serre.

 Le réchauffement climatique désigne le phénomène


d‟augmentation moyenne des températures à la surface de la
Terre. Souvent appelé changement climatique, il est
caractérisé par des variations en un endroit donné et au cours
du temps. Et ce changement climatique touche toutes les
régions du monde.

 Le changement climatique correspond à une modification


durable du climat au niveau planétaire ou de ses divers climats
régionaux. S‟il peut être dû à des phénomènes naturels, tels
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que des variations de l‟activité solaire par exemple, il résulte


depuis le milieu du XIXe siècle d‟une augmentation des
concentrations de gaz à effet de serre dans l‟atmosphère,
engendrée par les activités humaines.

1.6.2. Causes de changement climatique


a. La diminution de la couche d’ozone
La couche d‟ozone est la partie de la stratosphère (seconde couche
de l‟atmosphère) de la terre qui contient une quantité relativement
important d„ozone(l‟oxygène que nous respirons). A haute altitude,
la couche d‟ozone est utile car elle absorbe la plus grande partie du
rayonnement solaire.
Les gaz à effet de serre, comme le gaz carbonique et le méthane,
sont naturellement présents dans l‟atmosphère et jouent un rôle
essentiel dans la régulation du climat.

Ils forment une barrière autour de la Terre, qui permet de retenir la


chaleur provenant du soleil et de maintenir la température de la
planète à une moyenne d‟environ 15°C.

Depuis la révolution industrielle, les activités humaines, telles que


l‟utilisation de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz),
l‟exploitation des forêts ou encore l‟élevage intensif, ont entraîné
une augmentation de ces gaz qui se sont accumulés dans
l‟atmosphère, provoquant un réchauffement de la planète, appelé
aussi réchauffement climatique.

Depuis la fin du XIXe siècle, la température à la surface de la terre a


augmenté d’environ 1°C, entraînant un bouleversement des
écosystèmes et une fréquence accrue des catastrophes naturelles,
qu‟on qualifie désormais d‟événements climatiques extrêmes.
Certaines régions du monde sont encore plus impactées, à l‟image
de l‟Arctique qui se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la
planète.
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En clair, on peut conclure la diminution de la couche d‟ozone est


due à :

 Production d’énergie

Une grande partie des émissions mondiales de gaz à effet de serre


provient de l‟utilisation de combustibles fossiles tels que le charbon,
le pétrole et le gaz naturel pour produire de l‟électricité et de la
chaleur.

La production d‟électricité dépend encore majoritairement des


combustibles fossiles. Seul un quart de notre électricité provient de
sources éoliennes, solaires et d‟autres sources renouvelables

 Production industrielle

La production industrielle rejette des émissions de gaz,


essentiellement du fait de son utilisation des combustibles fossiles
pour produire l‟énergie nécessaire à la fabrication de matériaux tels
que le ciment, le fer, l‟acier, l‟électronique, le plastique et le textile,
ainsi que d‟autres biens. L‟exploitation minière et d‟autres processus
industriels produisent également des émissions.

 Déforestation

La déforestation au profit d‟exploitations agricoles, de pâturages ou


autre, rejette également des émissions de gaz à effet de serre,
puisque les arbres, lorsqu‟ils sont abattus, libèrent le carbone qu‟ils
ont stocké. La destruction des forêts, qui absorbent le dioxyde de
carbone, limite également la capacité de la nature à empêcher les
émissions de gaz d‟entrer dans l‟atmosphère.

1.6.3. Impact du réchauffement climatique...

L‟effet de serre s‟intensifie et le réchauffement climatique a des


conséquences sur tous les pays et leur développement.
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Si les changements climatiques sont une réalité pour l‟ensemble de


la planète, tous les pays n‟en subissent pas les mêmes conséquences
et ne disposent pas des mêmes moyens pour s‟en prémunir.

Détérioration des moyens de subsistance, augmentation de la faim,


déplacements forcés : alors qu‟elles sont les moins responsables du
dérèglement climatique, ce sont les populations les plus pauvres et
les plus vulnérables qui en sont les premières victimes.

Les changements climatiques contribuent à creuser les inégalités. La


raréfaction des ressources naturelles, comme l‟eau, encore
l‟augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes
(cyclones, incendies, sécheresses) exacerbent l‟instabilité dans de
nombreuses régions et aggravent les risques de conflits.

a. Sur la planète
 La montée des températures

Depuis la fin du XIXème siècle, elle a déjà augmenté de +0,8 degré.

 L’élévation du niveau de la mer

Les glaciers reculent et fondent, ce qui contribue à élever le niveau


de la mer. L‟Arctique a vu sa superficie fondre de 30% depuis les
années 1980. Le taux moyen d‟élévation de la mer est aujourd‟hui
de +3,3 mm/an.

 L’augmentation des précipitations

Davantage de pluie et de sécheresses (plus longues et plus


fréquentes) et encore moins de débit pour les fleuves. Or, les
centrales thermiques nucléaires ont besoin d‟eau pour se refroidir, ce
qui à terme questionne aussi notre besoin en électricité.

 L’acidification des océans

Les scientifiques ignorent les effets de l‟acidification des océans mais


c‟est un phénomène dû au CO2 excédentaire qui se dissout dans les
eaux de surface.
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b. Sur les Hommes

En effet, d‟une part, les événements météorologiques accrus ont un


effet sur l’homme ;

 Déplacements de populations et réfugiés climatiques. Ces


derniers se comptent à plus de 20 millions par an, au cours de
la dernière décennie.
 Les événements météorologiques affectent le rendement
agricole qui chuterait drastiquement dans un scénario
catastrophe.

Au rythme actuel, le réchauffement climatique pourrait


conduire à une chute des rendements agricoles dans de
nombreuses parties du globe. Les changements climatiques
impactent déjà très fortement les moyens de subsistance d‟un
grand nombre de producteurs et productrices agricoles des
pays pauvres, les exposant ainsi davantage à la faim et à la
pauvreté.

D‟autre part, quand les sécheresses ou les inondations se


multiplient, la perte des récoltes entraîne une hausse des prix
des denrées alimentaires qui rend d‟autant plus difficile
l‟accès à la nourriture pour des milliers de personnes.

Entre 2010 et 2020, le prix des denrées de base (riz, maïs, blé) a
été multiplié par 2. La moitié de cette hausse serait imputable
aux changements climatiques.

 Les sécheresses et inondations provoquées entraînent avec


elles une hausse des prix des denrées alimentaires. L‟accès à la
nourriture pour des milliers de personnes est plus difficile, ce qui
creuse encore plus les inégalités entre les pays.

D‟après Oxfam, entre 2010 et 2020, le prix des denrées de base


(riz, maïs, blé) a été multiplié par 2. La moitié de cette hausse
serait imputable aux changements climatiques.

 Menace de l‟Ecosystème et la biodiversité


 Une raréfaction des ressources.
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Ce sont des phénomènes qui concernent toute la planète et


qui tendent à s‟intensifier davantage. Et ces effets ne sont pas
sans conséquence sur les hommes.
 Des risques sanitaires accrus,
La dégradation de l‟environnement ont des effets importants,
sur la santé humaine et la qualité de vie des populations.

La qualité de l'environnement notamment dans les régions


fortement peuplées , est devenue un véritable problème
de santé publique.

Le lien entre santé et environnement a pris toute son


importance depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992 ; la
protection de l'environnement est alors apparue comme une
étape incontournable des politiques de santé publique
mondiales.
L'eau et l'air peuvent être vecteurs de produits toxiques, non-
biodégradables, allergisants mais aussi de virus, bactéries et
autres agents pathogènes ayant des effets pathologiques
directs, à court, moyen ou long terme, sur les organismes
vivants.
Problèmes de santé humaine, comprenant certains types de
cancers, des maladies à transmission vectorielle, de plus en
plus de zoonoses, des carences nutritionnelles et des
affectations respiratoires.
 Économies fragilisées
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CHAPITRE 2. DÉVELOPPEMENT DURABLE


Essentiellement, le concept de développement durable tente de
réconcilier le développement et le respect de la nature.
Ce concept est devenu le cri de ralliement de tous ceux qui
s‟intéressent au développement économique et à la protection de
l‟environnement, c.-à-d. à l‟harmonisation de l‟économie et de
l‟écologie.
Le développement durable est avant tout une forme de
développement en faveur de la qualité de vie.
2.1. INTRODUCTION SUR LE CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
La notion de développement durable fait aujourd'hui partie
intégrante du discours de la majorité des dirigeants et des politiques
de développement.
Ce concept est toutefois apparu après une longue réflexion sur les
effets néfastes de l'activité humaine sur l'environnement.
Les premières grandes conférences internationales sur les effets de
l'activité humaine sur l'environnement, qui remontent à la fin du XIX e
siècle, se concentraient surtout sur la protection de certains aspects
environnementaux, plus précisément une espèce particulière.
Le développement n‟est pas durable si nous utilisons toutes nos
ressources aujourd‟hui et ne laissons rien pour les générations
suivantes.
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Le développement durable, c‟est grandir ensemble, en


encourageant la solidarité et le respect de l‟environnement.
Certaines cultures traditionnelles, comme certains peuples
amérindiens ou du grand nord, accordent depuis toujours une
grande importance au fait de vivre en harmonie avec la nature.
Cette préoccupation n‟a jamais occupé une place prépondérante
dans la culture “occidentale” jusqu‟à récemment ; mais
l‟importance accordée aujourd‟hui au concept de
“développement durable” démontre que les choses sont en train de
changer.
Depuis sa popularisation par le rapport Brundtland en 1987, le
concept de développement durable a quitté le giron des
écologistes et des spécialistes de l'environnement pour faire son
entrée dans la vaste arène des débats publics.
S'en réclament aujourd'hui non plus seulement les conversationnistes,
mais bien les ministères, les organisations internationales comme
l'OCDE (Organisation de coopération et de développement
économique) ou la Banque mondiale et même les grandes sociétés.
Cet engouement va jusqu'à se traduire par une institutionnalisation
précoce dans des textes normatifs de toutes sortes.
Les problèmes tels que la déforestation, la désertification, la pollution
ou l‟épuisement des ressources ont des conséquences directes sur le
développement humain des sociétés (risques sanitaires, insécurité
alimentaire, exode rural, économies fragilisées).
À l‟échelle mondiale, parmi les inégalités majeures, figure la pression
exercée par les sociétés du Nord sur les ressources naturelles.
2.2. RECUEIL DES DÉFINITIONS ET DIMENSIONS DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE
2.2.1. Recueil des définitions
Voici un recueil des définitions du développement durable.
 Pour Maurice Strong et Ignacy Sachs, ce concept qui désigne
un type de développement intégré qui tient compte des contraintes
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écologiques et du long terme, un développement socio-


économique écologiquement viable ;

 Par contre pour UICN, PNUE, FMN (WWF), FAO, UNESCO,


Stratégie le développement durable est défini comme la
modification de la biosphère et l'emploi de ressources humaines,
financières, vivantes et non vivantes, pour satisfaire aux besoins des
hommes et améliorer la qualité de leur vie.
Pour assurer la pérennité du développement, il faut tenir compte des
facteurs sociaux et écologiques, ainsi que des facteurs
économiques, de la base des ressources vivantes et non vivantes, et
des avantages et désavantages à long terme et à court terme des
autres solutions envisageables ;
 Enfin pour la Commission Mondiale de l‟Environnement et du
Développement (CMED), Rapport de la Commission (appelé aussi
Rapport Brundtland), « Le développement durable est un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux
leurs ». C‟est la définition qui est admise aujourd‟hui par tous.
Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de
« Besoin », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus
démunis, à qui il convient d‟accorder la plus grande priorité, et l‟idée
des limitations que l‟état de nos techniques et de notre organisation
sociale imposent sur la capacité de l‟environnement à répondre aux
besoins actuels et à venir.
2.2.2. Les " Trois dimensions" du développement durable
L‟idée est que le développement ne peut être durable que si cette
durabilité est à la fois économique, sociale et environnementale.
Les trois dimensions du développement durable sont notamment :
 Dimension Environnemental (constitue la dimension de base,
l‟environnement constituant une contrainte pour l‟activité
économique) ;
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 Dimension Sociale qui se réfère à la répartition des fruits de la


croissance. C‟est un concept éthique en ce sens, reposant sur
l‟équité intra et intergénérationnelle.
 Dimension économique qui se réfère à l‟efficience des
combinaisons productives.

En effet, le développement économique ne peut plus se concevoir


sans prendre en compte les aspects sociaux, la lutte contre les
inégalités et le respect de l‟environnement.
Les modes de développement qui mettent en péril les ressources
naturelles accroissent les inégalités entre les populations et sont
voués à l‟échec à plus ou moins long terme.
Le développement durable est un processus de développement qui
concilie l‟environnement (la gestion économe de l‟espace…),
l‟économie (l‟accès à un niveau satisfaisant de développement…)
et le social (la réduction des inégalités…), et établit un cercle
vertueux entre ces trois sphères.
2.3. LES SOURCES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET SON ÉVOLUTION
DANS L’HISTOIRE
Depuis la révolution industrielle, l‟occident a vécu sous le signe du
développement effréné et de la croissance économique, qui met en
avant la production et la consommation de biens matériels.
Cependant, dès le début des années 70, une inquiétude commence
à être exprimée concernant les activités économiques qui génèrent
des dommages environnementaux visibles et localisés (déchets,
fumées d‟usines, pollution des cours d‟eau, etc.).
Sur le plan économique et social, on constatait déjà à l‟époque que
la politique globale maintenait voire accentuait les inégalités entre
pays riches et pays pauvres, populations riches et pauvres au sein
d‟un même pays ou d‟une même région.
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À travers ces constations, les limites du mode de développement


actuel de notre société commençaient déjà à se faire sentir. Il en
résultera l‟apparition de la notion de “développement durable” :
 1968 : création du club de Rome, qui publiera les premiers
rapports sur le sujet ;
 1972 : conférence des nations unies de Stockholm sur
l‟environnement et le développement.
 Au cours des années 80, c‟est l‟existence de pollutions et de
dérèglements globaux, tels que le trou dans la couche d‟ozone, les
pluies acides, les changements climatiques et la déforestation qui est
découverte et portée à la connaissance du public. Ces atteintes aux
milieux naturels sont diffuses et leurs origines ne sont pas facilement
identifiables.
Face à cette prise de conscience, l‟idée d‟un “développement
durable” pouvant à la fois réduire les inégalités sociales et réduire la
pression sur l‟environnement fait son chemin.
 C‟est en 1987 que la commission mondiale sur l‟environnement
et le développement (rapport Brundtland), propose la première
définition officielle du développement durable : “Le développement
durable est un développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de
pouvoir répondre à leur propres besoins”. Cela traduit la même
philosophie que celle d‟un proverbe amérindien : “La terre ne nous
appartient pas, elle nous est prêtée par nos enfants.”
On doit la généralisation du terme « développement soutenable » et
« développement durable » à la Commission des Nations Unies sur le
Développement et l‟Environnement (CMED) qui déposait, après trois
années d‟audition et de rédaction, son rapport final en 1987.
 Dès 1990, les orientations relatives à l‟éducation au
développement et à la solidarité internationale intègrent les
questions environnementales et le lien avec le développement
(BOEN du « Éducation au développement »).
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 En 2002, les Nations Unies ont confié à l‟UNESCO la


responsabilité de la promotion de la décennie pour l‟éducation en
vue du développement durable (2005-2014) et l‟élaboration d‟un
projet d‟application international.

2.4. QUE SIGNIFIE SE DÉVELOPPER “DURABLEMENT” ?


Le terme “durable” désigne quelque chose qui peut durer dans le
temps, de manière infinie.
L‟association de ce terme avec le mot “développement” a souvent
été critiquée, puisque ces deux mots semblent contradictoires au
premier abord.
En effet, le développement économique, d‟un côté, a pour but une
croissance infinie. De l‟autre, nous savons aujourd‟hui que les
ressources de la planète ne sont pas infinies et nécessitent donc une
gestion durable. Cependant, ce débat linguistique ne doit pas faire
perdre de vue la pensée générale positive qui est véhiculée par le
développement durable.
Une manière simple d‟illustrer la gestion durable de l‟environnement
est de faire le parallèle entre la terre et une île déserte
complètement isolée du reste du monde, habitée par quelques
personnes.
En effet, la terre est une sorte d‟île déserte, isolée au milieu de
l‟univers. À l‟échelle d‟une petite île, la notion de “durabilité” devient
beaucoup plus claire : par exemple, si nos robinsons abattent tous les
arbres de l‟île pour les brûler et qu‟ils pêchent tous les poissons
alentours parce qu‟ils adorent la pêche, ils vont rapidement
compromettre leur propre survie. Par contre, s‟ils savent utiliser
parcimonieusement les ressources disponibles, ils auront de quoi vivre
en abondance pour de nombreuses générations.
2.5. QUELQUES PRINCIPES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
En juin 1992, les représentants de près de 180 pays présents au
sommet de la terre adoptent la “déclaration de rio sur
l‟environnement et le développement”. Des principes de base y sont
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définis, ayant pour but de guider les actions politiques, les lois et les
règlements dans une direction de développement durable.
En voici quelques-uns :
a. Principe de précaution
Lorsqu‟on suspecte que des activités ou un produit risque de causer
des dommages graves à la santé ou à l‟environnement, des mesures
visant à prévenir la dégradation de l‟environnement doivent être
prises rapidement, avant même d‟avoir des preuves formelles (p. ex.
retirer un produit de la vente, limiter l‟utilisation de certains produits,
interdire certaines activités, etc.).

b. Principe d’économie et de bonne gestion des ressources


Il faut économiser les ressources naturelles de la terre et les gérer de
manière à assurer leur durabilité.
c. Principe de responsabilité individuelle et collective
Chaque individu, dans ses actions individuelles et collectives, doit
prendre ses responsabilités en étant conscient des effets de sa
consommation.
d. Principe de participation
Pour garantir les besoins des générations futures, il est indispensable
que chaque individu s‟engage personnellement pour le
développement durable.
2.6. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, POUR QUI, POUR QUOI ?
Le développement durable est né d‟un constat : la situation actuelle
n‟est pas viable, équitable et vivable sur les plans environnementaux,
économiques et sociaux.
Quelques exemples :
 Actuellement, 20 % de la population mondiale consomme 80 %
des ressources planétaires non renouvelables, alors qu‟à
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l‟opposé 20 % se contentent de seulement 1 % de ces richesses


planétaires ;

 Les énergies fossiles (pétrole, gaz…) s‟amenuisent


profondément, l‟eau se raréfie, les forêts disparaissent peu à
peu, la faune et la flore diminuent considérablement selon le
rythme de croissance des pays dits développés ;

 Alors que les réserves mondiales de pétrole sont limitées et


tendent à l‟épuisement, on estime que dans 20 ans, la
demande aura augmenté de 65 % ;

 Dans les 25 prochaines années, la population augmentera


d‟environ 2 milliards de personnes (1/3 de la population
actuelle), dont 98 % naîtront dans les pays en développement ;
De plus en plus de pays connaissent la pénurie d‟eau, de
nourriture et de matières premières. Et partout, la pauvreté
augmente et s‟accentue.

 Si les occidentaux continuaient à vivre de la même manière, il


faudrait alors des ressources équivalentes à celles de deux
planètes Terre pour subvenir à nos besoins en 2050…

2.6.1. Le développement durable : évolution, utopisme et réalités


Le concept du développement durable trouve ses origines
théoriques dans le milieu du XIXe siècle.
Une vaste littérature a permis de raffiner la définition conceptuelle
de cette notion que l‟on associe souvent aux négociations
internationales portant sur l‟environnement et le développement et
surtout aux travaux de la Commission Brundtland.
Le concept a débuté à se forger très tôt, mais ce n‟est qu‟en 1980,
avec la publication de la stratégie mondiale de la conservation
(SMC), que le terme « développement durable » a été employé au
sens qu‟on lui attribue aujourd‟hui.
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C‟est en effet entre la publication de la SMC et la déclaration de


Rio en passant par le rapport Brundtland Notre Avenir à tous, que le
concept de développement durable a d‟une part grandement
évolué et, d‟autre part, été le plus largement diffusé.
Certains attribuent à la Commission Mondiale sur l‟Environnement et
le Développement (CMED) la popularisation du terme «
développement soutenable » ou « durable », c‟est selon, et y voient
également la définition la plus fiable du concept.
Essentiellement, le concept de développement durable tente de
réconcilier le développement et le respect de la nature.
Grâce au rapport Brundtland, « le concept est devenu le cri de
ralliement de tous ceux qui s‟intéressent au développement
économique et à la protection de l‟environnement, c.-à-d. à
l‟harmonisation de l‟économie et de l‟écologie.
C‟est un peu comme si madame Brundtland et son équipe de
commissaires avaient réussi à trouver une formule magique capable
de réconcilier les militants de l‟écologisme et les tiers-mondistes
d‟une part, avec les bureaucrates gouvernementaux et les
entrepreneurs développementalistes de l‟autre.
Depuis, la notion de durabilité associée au concept de
développement durable a été utilisée à tort et à travers. Le terme
est si galvaudé que c‟est à croire que les gouvernements du monde
ont reprogrammé leurs ordinateurs pour qu‟automatiquement le mot
développement durable remplace partout de leurs discours et
politiques, toute référence à la croissance économique.
À l‟heure des bouleversements majeurs dans la société et
l‟économie, il y a lieu de questionner l‟importance relative que joue
le développement durable au sein du développement de nos
sociétés et surtout, de se rendre compte du véritable rôle qu‟il
pourrait occuper en tant que projet de civilisation, ce qu‟il a toujours
été au fond.
De fait, nombreux sont ceux qui croient que le développement
durable en tant que projet de société ou d‟utopie, saurait
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pleinement résoudre les problèmes criants de la crise socio-


économique que traversent les pays du monde (autant développés
qu‟en développement).
C‟est justement parce qu‟il a été dénué de son sens initial et que
l‟on a cru qu‟il était du ressort des ministères de l‟environnement de
l‟appliquer au lieu d‟en faire le point central des états et des
politiques gouvernementales, voire même transcendantal aux
niveaux politique des gouvernements, que le développement
durable ne joue pas le rôle prépondérant qu‟on lui dévouait dans les
stratégies mondiales de l‟UICN, du PNUE et de la CMED (volet
démilitarisation progressive pour financer l‟application du
développement durable).
Alors que l‟écart entre les riches et les pauvres s‟accentue, que les
gouvernements continuent d‟investir massivement dans les
programmes militaires et que la croissance économique aux accents
néolibéralismes se fait souvent au détriment de la biodiversité et de
la population, qu‟en est-il du concept de développement durable
mais surtout de son application eu égard à son intégration à de
multiples politiques gouvernementales ?
2.6.2. Les composantes du terme
Le terme « développement durable » se compose de deux mots qui,
selon certains sont incompatibles en français. La notion de
développement durable fait référence au terme anglais de «
Sustainable Développement ».
Bien que l‟ensemble de la documentation réfère sans distinction aux
termes « Développement viable », « développement soutenable » et «
développement durable », c‟est le qualificatif « durable » qui a été
retenu par les membres francophones des Nations Unies après que
l‟ait adopté le Canada, considéré comme le pays de la
francophonie le plus actif dans la promotion du concept lors du
Sommet de Rio.
D‟aucuns considèrent ce choix comme étant trop peu significatif.
Certains y préfèrent le qualificatif « viable » qui véhicule davantage
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une idée de qualité et de développement qualitatif que l‟on ne


retrouve pas dans le terme « durable » ou « durabilité » où il est plus
question de vaincre le temps.
D‟autres s‟en remettent au néologisme français de l‟«
écodéveloppement», considéré comme l‟ancêtre du
développement durable et qui fut présenté dans le cadre de la
conférence de Stockholm en 1972.
Depuis le rapport Brundtland (dans sa traduction française utilisait le
terme « développement soutenable ») et le Sommet de la Terre, le
terme du développement durable s‟est répandu comme une
trainée de poudre.
L‟interprétation se veut désormais plus englobante en jouxtant, aux
côtés des aspects écologiques et environnementaux, les préceptes
d‟une société juste et équitable et d‟un développement socio-
économique respectueux de l‟environnement et des besoins
fondamentaux nécessaires à la vie et à son maintien.
2.6.3. Le développement durable : avant tout une forme de
développement en faveur de la qualité de vie
Il ne faut pas oublier qu‟au centre de la notion de « développement
durable », il y a le développement.
Le développement est un tout dynamique, alimenté par trois
champs d‟action qui apportent chacun un élément de progression,
de transformation : l’économie, la dimension sociale et
l’environnement.
Ces champs connaissent des interrelations qui lient leur influence,
rendant indissociables leurs implications sur la dynamique du
développement et leur interaction se mesure dans le temps et dans
l‟espace (voir figure en page suivante)
2.7. LES INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Rendre la notion de développement durable opérationnelle dans les
politiques publiques implique plusieurs défis importants liés à la
mesure de ce concept.
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En effet, en l‟absence d‟indicateurs ou de cadre quantitatif, il


manquera aux politiques en faveur du développement durable des
bases solides sur lesquelles elles pourront s‟appuyer pour avancer.
Les indicateurs sociaux et donc les indicateurs de développement
durable sont des objets scientifiques construits et communiqués en
vue d‟un usage politique.
2.7.1. Qu'appelle-t-on indicateur ?
Un indicateur est un signe ou un signal utilisé pour représenter des
événements ou des systèmes complexes.
Il est toujours défini au moyen de règles et de conventions, il fournit
une interprétation empirique de la réalité.
Concrètement, un indicateur peut être :
 Une variable (par exemple, la quantité totale de déchets
produits annuellement par les ménages),
 Ou une fonction de variables (par exemple, le rapport entre la
quantité de déchets recyclés et la quantité totale de déchets
produits par les ménages).
Les indicateurs sont les plus souvent quantitatifs, peuvent aussi faire
intervenir des variables qualitatives (par exemple, le degré de
satisfaction de la population par rapport au système de collecte de
déchets).
Selon le dictionnaire AFNOR du développement durable, les
indicateurs de développement durable permettent d’évaluer l’état et
l’évolution de l’environnement selon des critères économiques,
biophysiques et sociaux. Ils visent à simplifier une information
complexe, et à la communiquer sous une forme utilisable pour la
politique économique.
2.7.2. Importance des indicateurs
Généralement, les indicateurs sont utilisés pour suivre l‟évolution d‟un
système dans le temps, ou pour comparer plusieurs systèmes (p.ex.
deux pays).
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Il en découle deux caractéristiques essentielles :


 Un indicateur doit être suivi de façon récurrente dans le temps ;
 Et être calculable d‟une manière identique pour les systèmes
que l'on compare.
Un indicateur traduit donc un ensemble de données en une
information succincte afin que celle-ci puisse être comprise et
intégrée dans l'activité de l'utilisateur pour lequel l‟indicateur a été
conçu.
Cette utilisation peut, dans certains cas, se limiter à de l'information,
dans d'autres, et le plus souvent, il s'agit de prises de décision.
La diversité des utilisateurs possibles, allant des experts au grand
public en passant par les décideurs politiques et économiques,
appellerait idéalement à concevoir des indicateurs qui répondent
spécifiquement aux besoins et capacités de chacun d'entre eux.
En tout état de cause, chaque système d'indicateurs utilisé, outre sa
description précise et ses limites de validité, devrait être
accompagné d'une présentation des valeurs et conventions
implicites qui ont guidé sa construction.
2.7.3. Le PIB : indicateur de la croissance économique

a. Définition
Le PIB est la somme de la valeur monétaire de tous les biens et
services finaux produits et échangés contre de l‟argent durant une
période donnée, généralement une année.
La valeur de la production dans une économie (fermée)
correspondant à la rémunération des facteurs de production, le PIB
mesure également la somme des revenus distribués par une
économie.
b. Importance

Le PIB est une mesure pertinente de l‟activité économique. Il est une


synthèse de l‟activité économique d‟un pays sur une période
donnée et sa croissance fournit des informations sur la position de
l‟économie dans son cycle.
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Combinée à d‟autres indicateurs économiques, tels que l‟inflation et


les statistiques sur l‟emploi, et compte tenu de paramètres structurels,
comme la démographie, la croissance du PIB donne aux décideurs
politiques des signaux quant à la nécessité de brider ou, au
contraire, de stimuler l’activité économique.
c. Critique de PIB comme indicateur de la croissance
économique
Le PIB n‟est pas approprié pour juger du progrès social ;
À l‟échelle mondiale, le niveau de développement économique
d‟un pays et le niveau de vie moyen de sa population sont corrélés,
mais la croissance du PIB ne doit pas être assimilée à un
renforcement du bien-être ou du progrès social, et ce pour plusieurs
raisons :
 Premièrement, toutes les composantes du PIB ne contribuent
pas au bien-être : le PIB enregistre comme des réalisations
positives certaines activités économiques néfastes pour le bien-
être et ne tient pas compte des externalités négatives ;

 Deuxièmement, de nombreux éléments concourant au bien-


être ne sont pas inclus dans le PIB : les loisirs, la qualité de l‟air,
les niveaux de santé et d‟éducation, les activités exercées en
dehors du marché, telles que les tâches ménagères, le
bénévolat, etc.

 Troisièmement, le PIB ne prend pas en considération les


inégalités : le PIB par habitant correspond au revenu moyen de
la population, mais les revenus peuvent être répartis de façon
très inégale entre les citoyens.
2.7.4. Les indicateurs usuels de développement durable
L‟une des méthodes de mesure du développement durable les plus
courantes consiste à recenser et sélectionner un certain nombre
d‟indicateurs pour chacune des trois dimensions – économique,
environnementale et sociale.
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a. La Commission du développement durable des Nations Unies


(CDD-ONU), la Commission européenne (CE) et l’OCDE,
La Commission du développement durable des Nations Unies (CDD-
ONU), la Commission européenne (CE) et l‟OCDE, entre autres
organisations, ont compilé une batterie d‟indicateurs pour suivre les
tendances du développement durable.
Tableau n° 1. La série d‟indicateurs fondamentaux du
développement durable de l‟OCDE

Thème Indicateur
Actifs environnementaux
Qualité de l‟air Indice d‟émissions de gaz à effet de serre
(GES) et émissions de CO2 Émissions de NOx
Ressources en eau Intensité de l‟utilisation de l‟eau
(prélèvements / ressources renouvelables
Ressources énergétiques Consommation de ressources énergétiques
Biodiversité Superficie des zones protégées en
proportion de la Superficie totale

b. Pour le PNUD : Indicateurs synthétiques de croissance et


inégalités
La liste des indicateurs de mesure de développement humain n'est
pas exhaustive.
Il y a en trois notamment Indice de Développement Humain (IDH) et
IDH ajusté aux inégalités (IDHI) et l'indice de la Qualité de Croissance
(IQC). Un détail sur chacun d'eux peut aider à appréhender leurs
points communs ainsi que leur ampleur.
 Indice de Développement Humain (IDH)
Mis au point en 1990 par l'économiste indien Amartya Sen (prix Nobel
d'économie en 1998) et l'économiste pakistanais Mahbub ul Haq,
l'indice de développement humain (IDH) est un indicateur
synthétique du PNUD qui mesure le niveau moyen du
développement humain atteint par chaque pays en combinant ces
trois aspects essentiels qui sont :
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- La longévité et la santé, sur base de l'espérance de vie ;


- L'instruction et l'accès au savoir sur base du taux
d'alphabétisation des adultes (deux tiers) et le taux brut de
scolarisation combiné (pour un tiers) ;
- La possibilité d'accès à un niveau de vie décent sur base du RNB
par habitant en PPA en USD.

 IDH ajusté aux inégalités (IDHI)


L'IDH est un indicateur moyen du niveau de développement humain
de base atteint par un pays. Comme toutes les moyennes, l'IDH
masque des inégalités dans la répartition des gains du
développement humain entre l'ensemble des membres de la
population d'une nation. Le Rapport de Développement Humain
(RDH) a introduit l'IDHI, qui tient compte des inégalités dans les trois
dimensions de l'IDH, en réduisant la valeur moyenne de chaque
dimension en fonction du niveau des inégalités.
L'IDHI est essentiellement l'IDH diminué compte tenu des inégalités.
La « perte » de développement humain due aux inégalités est
obtenue en calculant la différence entre l'IDHI et l'IDH et peut être
exprimée sous forme de pourcentage. Plus les inégalités
s'accentuent dans un pays, plus la perte de développement humain
augmente.
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CHAPITRE 3. GRANDS ENJEUX DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE


CHANGEMENT CLIMATIQUE
Au niveau international les conférences successives organisées dans
le cadre des nations unies n‟ont cessé de formuler des déclarations
définitives sur les enjeux pour le devenir de l‟humanité, de fixer des
objectifs ambitieux à la communauté internationale.
La question principale est celle de savoir, si on arrivera à atteindre
l‟objectif majeur qui est la prise en compte des générations futures
dans la mesure où nous savons que les ressources naturelles sont
épuisables et l‟augmentation de la population mondiale ne fait qu‟à
accroitre la consommation.
3.1. PROTECTION ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
3.1.1. Évolution au cours du siècle dernier
Augmentation de la consommation La population mondiale a
énormément augmenté au cours du 20ème siècle :
Elle est passée d‟environ 1.6 milliards de personnes en 1900 à 6.7
milliards en 2008.
Elle devra atteindre 8 milliards dont l‟Inde est devenu le pays le plus
peuplé. Comme conséquence direct, le niveau de vie a beaucoup
augmenté (du moins dans les pays industrialisés), notamment grâce
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à un accès à de nouvelles technologies et à une économie forte :


apparition de l‟eau courante, de l‟électricité, des voitures,
développement de la médecine, etc.
La croissance économique a donc prévalu au cours du 20e siècle,
incitant la production et la consommation de biens matériels.
Aujourd‟hui, changer fréquemment de mobilier, de vaisselle,
d‟habits, de téléphone ou d‟ordinateur fait partie intégrante de
notre mode de vie.
En conséquence, les quantités de ressources naturelles utilisées
annuellement n‟ont cessé d‟augmenter depuis la révolution
industrielle : sources d‟énergies (pétrole, gaz, charbon, bois), métaux,
eau, terrain agricoles, etc. (note : en ce qui concerne les terrains
agricoles, même si la superficie de terrains agricoles à tendance à
diminuer dans les pays industrialisés, elle ne cesse cependant
d‟augmenter au niveau mondial)
3.1.2. Ressources épuisables dans le monde
Tp 1
3.2. LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE (ODD)
Le développement durable est un ensemble de décisions qui
améliore les conditions de vie du présent sans mettre en danger les
ressources pour les générations futures.
Le développement n‟est pas durable si nous utilisons toutes nos
ressources aujourd‟hui et ne laissons rien pour les générations
suivantes.
Le développement durable, c‟est grandir ensemble, en
encourageant la solidarité et le respect de l‟environnement.
Pour assurer un développement durable, nous devons travailler TOUS
ensemble !
Des changements importants doivent avoir lieu pour transformer le
monde en une société plus juste.
Pour y parvenir, les dirigeants doivent s‟engager dans ce
changement. Mais chacun doit pouvoir donner son opinion sur les
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sujets qui concernent les enfants et les jeunes, en analysant et en


débattant du monde dont nous rêvons pour les générations futures.
Chacun peut aussi mener des actions positives dans sa propre vie,
par exemple, en respectant les autres et la planète.
Le 25 septembre 2015, en parallèle de l‟Assemblée générale des
Nations unies, 193 dirigeants de la planète se sont engagés sur 17
objectifs mondiaux afin d‟atteindre 3 supers objectifs d‟ici 2030 :
 Mettre fin à l‟extrême pauvreté ;
 Lutter contre les inégalités et l‟injustice ;
 Régler le problème du dérèglement climatique ;
Les Objectifs de développement durable (ODD) sont ces 17 objectifs
mondiaux que les États membres de l‟ONU (Organisation des Nations
Unies) se sont engagés à atteindre au cours des prochaines années
(2015-2030).
Les Objectifs de développement durables (ODD) se basent sur les
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), 8 objectifs
visant à lutter contre la pauvreté, lancés en 2000, et que le monde
s‟était engagé à atteindre d‟ici à 2015.
Des progrès énormes ont été réalisés pour atteindre ces objectifs.
Cependant, malgré ces efforts, la pauvreté touche encore trop de
personnes dans le monde.
Ce programme de développement post-2015 (ODD) est beaucoup
plus ambitieux et détaillé que le précédent (OMD). Il fixe 17 objectifs
mondiaux déclinés en 169 « cibles » à atteindre en 15 ans.

Les 193 pays membres de l‟ONU ont défini 17 Objectifs de


développement durable (ODD) :
1. Éradication de la pauvreté : sous toutes ses formes et partout
dans le monde.
2. Lutte contre la faim : éliminer la faim et la famine, assurer la
sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une
agriculture durable.
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3. Accès à la santé : donner aux individus les moyens de mener


une vie saine et aider au bien-être de tous à tous les âges.
4. Accès à une éducation de qualité : veiller à ce que tous aient
accès à l‟éducation et promouvoir des possibilités
d‟apprentissage de qualité dans des conditions équitables tout
au long de la vie.
5. Égalité entre les sexes : parvenir à l‟égalité des sexes en
rendant les femmes et les filles plus autonomes.
6. Accès à l’eau salubre et l’assainissement : garantir l‟accès de
tous à l‟eau et l‟assainissement et gérer les ressources en eau
de façon durable.
7. Recours aux énergies renouvelables : garantir l‟accès de tous
à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables
à un coût abordable.
8. Accès à des emplois décents : promouvoir une croissance
économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi
productif et un travail décent pour tous.
9. Innovation et infrastructures : Soutenir les petites entreprises
pour qu‟elles se développent, favoriser le développement des
entreprises qui respectent l‟environnement et fabriquent des
produits sains (qui ne nuisent pas à notre planète ni aux
populations) et permettre l‟accès de tous aux nouvelles
technologies.
10. Réduction des inégalités : réduire les inégalités entre les
pays et au sein de chacun.
11. Villes et communautés durables : créer des villes, des
logements, des transports ouverts à tous, sûrs, résistants et
durables.
12. Consommation responsable : instaurer des modes de
consommation et de production durables : éviter le gaspillage,
diminuer les déchets et les biens de consommation (livres,
vêtements…) en réduisant, réutilisant et recyclant.
13. Lutte contre le changement climatique : prendre des
mesures d‟urgence pour lutter contre les changements
climatiques et leurs conséquences.
Page 37 sur 39

14. Protection de la faune et de la flore aquatiques : conserver


et exploiter de manière durable les océans, les mers et les
ressources marines.
15. Protection de la faune et de la flore terrestres : préserver
et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter
de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la
déforestation, la désertification, stopper et inverser le processus
de dégradation des terres et mettre fin à l‟appauvrissement de
la biodiversité.
16. Justice et paix : promouvoir la paix, assurer à tous l‟accès
à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des
institutions efficaces, responsables et ouvertes.
17. Partenariats pour les objectifs mondiaux : revitaliser le
partenariat mondial au service du développement durable et
renforcer les moyens de ce partenariat. Les pays promettent
également de lutter contre le dérèglement climatique. Tous les
objectifs intègrent bien entendu la protection de
l‟environnement.
3.3. COP : CADRE DE CONCERTATION POUR LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Ce sont les conférences des parties notamment les Etats signataires
à la CCNUCC : conférences of the partie (cop). Elles tiennent
chaque année depuis 1995.
T.p 2

CONCLUSION
Les actions vers un développement durable ne peuvent aboutir que
si tous les citoyens se sentent responsables de leurs actes et
participent pleinement aux progrès.
Gestion intégrée des ressources naturelles
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La température moyenne sur terre augmente à un rythme


anormalement rapide et menace l‟équilibre des écosystèmes de
notre planète.
Les températures extrêmes, les inondations, les incendies à grande
échelle et les extinctions massives d'espèces sont principalement
attribuées à notre mode de consommation non durable, qui peut
être observé depuis le début de l‟ère industrielle. Par conséquent, et
puisque nous dépendons des ressources naturelles, de nombreuses
vies humaines sont de plus en plus menacées.
Au lieu de baisser les bras, nous voulons agir dans la lutte contre le
changement climatique et vous encourager à nous rejoindre.
L'objectif est de maintenir l'augmentation de la température
moyenne mondiale à moins de 2° C au-dessus des niveaux
préindustriels. Cette mission est urgente pour la survie des êtres
humains et c'est pourquoi nous devons tous participer.
Chacun est appelé à contribuer car nous dépendons tous de notre
environnement naturel pour subsister à nos besoins.

Bibliographie
1. Olivier Godard ; Environnement et développement durable :
Une approche méta-économique, Ed. De Boeck, Louvain-la-
Neuve, 2015
Page 39 sur 39

2. Julien Gargani, Crises environnementales et crises socio-


économiques, L‟Harmattan, 2016
3. DEFRANCE J., JEAN P. & BARRIÈRE N. (2018), « Les arbres et les
forêts peuvent-ils contribuer à l‟amélioration de
l‟environnement sonore ? », Revue forestière française 70, 2-3-4,
pp. 341
4. Unicef France ; les Objectifs du Développement Durable,
www.myUNICEF.fr
5. CAPUL et O. GARNIER, « Dictionnaire d’Economie et des
sciences sociales », Paris, Hatier, 2008, p. 113.
6. M. RAINELLI, « La nouvelle théorie du commerce international »,
Paris, La découverte, 2003, p. 28.
7. G. N. MANKIW et M. P. TAYLOR, « Principes de l’économie »,
Bruxelles, De Boeck, 2013, p. 630.
8. M. MULUMBA et G. TIZI, « Le guide du chercheur en sciences
sociales et humaines », éd. Sogedes, Kinshasa, 2003, p. 37.
9. Candice Stevens : Mesurer le développement durable, in
cahiers statistiques OCDE, Mars 2006, n° 10, Paris
10. Paul-Marie Boulanger, Les indicateurs de développement
durable : un défi scientifique, un enjeu démocratique, in Les
idées pour le débat, n° 21/2004, France 2004

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