Consultante INTRODUCTION PLAN DU COURS 1. PRESENTATION DU PNUD 1.1. AXES D’INTERVENTION 1.2. ROLES 1.3. CADRE D’INTERVENTION 2. PROCEDURES D’EXECUTION 2.1. PROCEDURE DEX OU DIM 2.2. PROCEDURE NEX OU NIM 2.2.1. OBJECTIFS DU NEX 2.2.2.PRINCIPES FONDAMENTAUX 2.2.3. DISPOSITIFS APPLICABLE A LA REALISATION DES PROJETS 3. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 3.1. RECRUTEMENT DU PERSONNEL 3.2. REMUNERATION DU PERSONNEL 3.3. FORMATION DU PERSONNEL 4. PROCEDURES D’ACHATS 4.1. REGLES APPLICABLES 4.2. PRINCIPES 4.3. COMITE D’ACHATS 4.4. ETAPES DU PROCESSUS D’ACHATS 4.5. METHODES 5. PROCEDURES DE DECAISSEMENT 5.1. RESPONSABILITES FINANCIERES 5.2. OUVERTURE DU COMPTE BANCAIRE DU PROJET 5.3. AVANCES DE FONDS 5.4. PAIEMENTS DIRECTS 6. AUDIT 6.1. ETENDUE DE L’AUDIT 7. EVALUATION INTRODUCTION Le Programme des Nations Unies pour le développement est le principal organe chargé de coordonner les activités des Nations Unies en matière de développement. A ce titre, il donne des conseils pratiques et aide à renforcer les capacités institutionnelles et humaines qui contribuent à assurer le développement et une croissance économique équitable. 1. PRESENTATION Historique : Il est issu de la fusion du Programme élargi d’assistance technique (PEAT ou EPTA en anglais, créé en 1950) et du Fonds spécial des Nations unies (FSNU, créé en 1958). Cette fusion fait suite à la résolution 2029. Date de création : 1er janvier 1966. Objectif : aider les pays en développement à mettre en valeur leurs ressources humaines et naturelles, élever leur niveau de vie, accroître la productivité, et contribuer davantage à l’expansion de l’économie mondiale. 1.1. Axes d’intervention
• Réduction de la pauvreté : il renforce les capacités des
gouvernements nationaux à formuler, planifier, budgétiser et mettre en œuvre leurs propres politiques de développement humain. • Promotion de la gouvernance démocratique : il aide les pays à renforcer leurs systèmes électoraux et législatifs, à améliorer l'accès à la justice et à l'administration publique et à développer une meilleure capacité à fournir les services de base à ceux qui en ont le plus besoin. Axes d’intervention • Prévention des crises (les catastrophes et les guerres) : il identifie les besoins des hommes, des femmes et des enfants en situation de crise et s’efforce d’y répondre (immédiatement ou à long terme). Cela se fait soit par des opérations de secours soit par des programmes de reconstruction. Axes d’intervention • Gestion durable des ressources (énergie, environnement) : il aide les pays dans la gestion durable de l'environnement afin de faire avancer les efforts de réduction de la pauvreté.
• Lutte contre la propagation du VIH/Sida : il
intervient dans le domaine de la lutte contre le VIH en se fondant sur ses mandats en matière de développement humain, de réduction de la pauvreté et de gouvernance. Axes d’intervention • Emancipation des femmes : L'égalité des sexes et l’autonomisation des femmes servent de dimension d’intégration aux quatre principaux domaines d’intervention du PNUD, à savoir la réduction de la pauvreté, la gouvernance démocratique, la prévention des crises et le relèvement, et le développement durable 1.2. ROLES • Le PNUD joue essentiellement un rôle de représentation et de coordination vis à vis des interlocuteurs nationaux au nom de l’ensemble du système des Nations Unies. • Il appuie la planification des politiques nationales en matière de développement. • Il est un partenaire privilégié des États, dans le contexte de programmes de Démobilisation, Démilitarisation et Réintégration. ROLES (SUITE) • Il travaille en étroite collaboration avec des États fragilisés par une guerre civile ou un conflit international et participe à plusieurs activités comme: – le Cantonnement et le désarmement des combattants; – •la Récupération des armes lourdes et légères; – •la Formation et la réinsertion socio-économique des ex- combattants; – le Renforcement des structures de bonne gouvernance et de démocratisation de la société civile. Son attention principale est orientée vers les pays les moins avancés (PMA), auprès desquels il joue un rôle de conseiller. 1.3. CADRE D’INTERVENTION DANS UN PAYS • Approbation d’un programme de pays par le Conseil d’administration, • le PNUD reçoit l’autorisation d’exécuter ce programme dans le pays concerné • L’approbation et la signature ultérieures du Plan d’action du programme de pays (PAPP) par l’Agence gouvernementale de coordination (l’entité gouvernementale désignée pour coordonner les activités du PNUD) constituent l’accord entre le PNUD et le gouvernement pour exécuter ce programme selon un plan d’action Cadre d’intervention (Suite) • L’approbation et la signature ultérieures du Plan d’Action du Programme de Pays (PAPP) par l’Agence gouvernementale de coordination (l’entité gouvernementale désignée pour coordonner les activités du PNUD) constituent l’accord entre le PNUD et le gouvernement pour exécuter ce programme selon un plan d’action. Cadre d’intervention (Suite) • Pour les pays ayant choisi d’adopter le PAPP, le détail des interventions spécifiques du PNUD est présenté dans le Plan annuel de travail. Il s’agit d’un accord visant à mettre en œuvre un projet conformément à l’Accord de base type en matière d’assistance signé entre le gouvernement et le PNUD. En vertu de cet accord de mise en œuvre, les partenaires de réalisation sont responsables envers le PNUD de l’utilisation de ses ressources et de l’obtention des produits prévus 2. PROCEDURES D’EXECUTION • C’est l’ensemble des règles qu’on se fixe pour l’exécution d’une action. Elle représente la manière de mettre en œuvre tout ou partie d'un processus et est reproductible. 2.1. PROCEDURE DEX OU DIM • Le gouvernement du pays demande au PNUD de mettre directement en œuvre les activités d’un projet ; • La mise en œuvre du projet nécessite une exécution et des décisions rapides, notamment dans les situations d’urgence ; • Les autorités nationales ne sont pas en état de fonctionner ou leurs capacités sont considérablement diminuées, notamment en cas de catastrophe naturelle ou de conflit ; • La mise en œuvre du projet serait une charge administrative additionnelle pour le gouvernement et les autres modalités de mise en œuvre seraient inefficaces notamment dans le cas des projets de petite taille, à résultat unique ou en appui au système du coordinateur résident ; • Le bureau régional compétent a établi que le bureau de terrain concerné dispose de capacités suffisantes pour mettre en œuvre le projet ; • Le projet fait partie d’un programme global ou régional du PNUD. 2.2.PROCEDURE NEX OU NIM (mis en œuvre nationale) C’est le mode d’exécution où le pays bénéficiaire assume la responsabilité générale de la formulation et de la gestion des programmes et projets appuyés par le PNUD (Décision 92/22 du Conseil d’administration en date du 26 mai 1992). Cette procédure est appliquée en situation normale, c’est-à-dire sans guerre. le gouvernement est responsable de la gestion et de l’exécution des activités de programme en vue de l’obtention des résultats du projet La mise en œuvre nationale des activités sera jugée appropriée lorsque : • Le projet s’inscrit dans un programme à l’échelle nationale (et non pas régionale) ; • Un organisme public est directement concerné par les activités et résultats du projet ; • Il y a un organisme public dont le rôle consiste à soutenir les résultats du projet ; • L’organisme public concerné dispose suffisamment de capacités et s’est engagé à mener le projet à bien (une évaluation l’ayant établi). 2.2.1. OBJECTIFS DU NEX • Renforcement des capacités, autosuffisance et durabilité ; • Prise en charge et internalisation des apports extérieurs ; • Bien-fondé et impact, en particulier lorsqu’elle est appliquée parallèlement à l’approche- programme. 2.2.2. PRINCIPES FONDAMENTAUX • Application des règles et procédures du gouvernement, lorsqu’elles sont compatibles avec les pratiques internationales reconnues, le but étant de faire en sorte qu’elles soient intégrées aux programmes et structures nationaux et conformes à ceux-ci ; • Responsabilité incombant au gouvernement de veiller à ce que les ressources du PNUD soient utilisées efficacement en établissant les rapports financiers appropriés et en réalisant les objectifs du programme/projet ; • Respect des règles et règlements du PNUD, lorsque le bureau de pays du PNUD fournit des services d’appui. 2.2.3. DISPOSITIONS APPLICABLES A LA REALISATION DES PROJETS
Niveau de responsabilité des différentes structures qui
participent à la réalisation des programmes ou projets Autorité Gouvernementale Agent d’exécution Agent de réalisation Organismes du système des Nations Unies Représentant Résident du PNUD Autorité gouvernementale de coordination C’est l’organe central du gouvernement chargé de toutes les communications avec le PNUD concernant les programmes et projets exécutés dans le pays. Il existe une seule autorité gouvernementale de coordination par pays bénéficiant de programmes. L’autorité est responsable en dernier ressort, au nom du gouvernement de la gestion générale des programmes du PNUD et doit rendre compte au PNUD de toutes les ressources gérées par le gouvernement au titre des programmes. Cette responsabilité englobe la supervision des activités entreprises par l’agent d’exécution, l’évaluation des progrès accomplis et de la qualité technique et la réalisation des objectifs fixés. Si la responsabilité quotidienne du programme ou projet incombe à l’agent d’exécution, l’autorité gouvernementale est responsable en dernier ressort de l’exécution. A cet égard, les niveaux de responsabilité sont les mêmes que ceux du PNUD, le Représentant résident étant responsable devant l’Administrateur qui est responsable en dernier ressort des opérations ; Agent d’exécution • L’agent d’exécution est principalement responsable de la planification et de la gestion générale des activités du programme ou projet, de l’établissement des rapports, de la comptabilité, du suivi et de l’évaluation du programme ou projet, de la supervision des agents de réalisation ainsi que de la gestion et de la vérification de l’utilisation des ressources du PNUD. • L’agent d’exécution est responsable devant l’autorité gouvernementale de coordination et devant le PNUD de la production des résultats escomptés, de la réalisation des objectifs du programme ou projet et de l’utilisation des ressources du PNUD ; Organismes des Nations Unies • Les organismes des Nations Unies jouent un rôle de premier plan en matière d’appui aux programmes et projets faisant l’objet d’une exécution nationale, à la fois en servant d’agent de réalisation et en fournissant des services techniques propres à aider l’Administrateur à s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe d’assurer la qualité des programmes et projets appuyés par le PNUD. Le Représentant résident du PNUD Le Représentant résident est responsable devant l’Administrateur, par le biais du Bureau régional, de tout appui fourni au pays bénéficiaire, notamment du suivi des programmes et projets et de l’utilisation appropriée des fonds du PNUD. La responsabilité de la réalisation de toutes les évaluations statutaires et non statutaires est également déléguée au Représentant résident. Agent de réalisation L’agent de réalisation, au nombre d’un ou plusieurs, fournit des services et entreprend des activités, notamment l’acquisition et la fourniture d’apports au programme/projet et leur transformation en produits escomptés. Il est responsable devant l’agent d’exécution de la qualité, du respect des délais et de l’efficacité des services qu’il rend et des activités qu’il entreprend, ainsi que de l’utilisation des fonds qui lui ont été fournis Qui peut être agent de réalisation? Peuvent être agents de réalisation au titre de l’exécution nationale, les structures suivantes : • L’agent d’exécution lui-même ; • Une autre structure publique telle qu’un ministère, un département au sein d’un ministère ou un organisme public semi-autonome ; • Un organisme des Nations Unies habilité à exécuter des programmes et projets appuyés par le PNUD, ci-après désigné « Organisme des Nations Unies; • Une structure extérieure, qui n’est pas un service public, telle qu’une société privée, une agence conseil ou une ONG. • Les agents d’exécution sont encouragés à prendre les meilleures dispositions possibles pour assurer le respect des délais et le coût-efficacité des activités ainsi que la qualité et la durabilité des résultats.
• L’agent d’exécution peut être son propre agent de réalisation
pour tout ou partie des activités relatives au programme ou projet. A l’inverse, si l’agent d’exécution ne dispose pas des meilleures ressources ni de la capacité pour entreprendre certaines activités, il peut demander à des agents de réalisation d’appuyer et/ou d’entreprendre certaines activités, notamment l’achat de biens et services, pour son compte. Des structures nationales tout comme des structures internationales peuvent être partie à ces arrangements. 2.5. Sélection des agents de réalisation
• L’agent d’exécution lui-même : La sélection est faite sur la
base de l’avantage comparatif (dérogation à la mise en concurrence) ; • Une structure publique : La sélection est normalement faite sur la base de l’avantage comparatif (dérogation à la mise en concurrence). Dans le cas des structures semi-autonomes, on a parfois recours à l’appel d’offres. Les dispositions contractuelles entre l’agent d’exécution et l’agent de réalisation varient en conséquence, et peuvent consister en l’application d’arrangements existant entre les deux parties, en une lettre d’accord ou en un contrat ; Sélection des agents de réalisation • Un organisme des Nations Unies : La sélection est faite sur la base de l’avantage comparatif (dérogation à la mise en concurrence), c’est-à-dire lorsque :
– Cet organisme possède l’expertise technique
indispensable au succès du projet ; – L’agence technique compétente du pays ne souhaite pas ou ne peut se charger de la mise en œuvre du projet ; • Dans ce cas, ses responsabilités sont définies dans une lettre d’accord entre cet organisme et l’agent d’exécution. La lettre précise les responsabilités de chaque partie, présente en détail les activités dont l’agent de réalisation est responsable et indique les dispositions financières correspondantes. Sélection des agents de réalisation
• Une structure extérieure : Le processus de sélection est
fonction de la nature des activités et du statut juridique de l’agent de réalisation potentiel. Les organisations à but lucratif, notamment une société privée ou agence-conseil, sont toujours choisies par appel d’offres. Les ONG sont sélectionnées soit par mise en concurrence, soit par dérogation à la mise en concurrence sur la base de l’avantage comparatif. Lorsqu’il est établi qu’une ONG est la plus apte à servir d’agent de réalisation, elle peut être désignée par dérogation à la mise en concurrence, dans ce cas, il faut normalement une lettre d’accord entre l’agent d’exécution et l’agent de réalisation. 3. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES • Avec l’accord du PNUD, dans le cadre de la mise en œuvre (ou réalisation) nationale des projets, les procédures de gestion des ressources humaines du partenaire de réalisation concerné s’appliquent, à condition que ces procédures ne soient pas contraire aux principes du Règlement financier et des règles de gestion financière du PNUD • Le partenaire de réalisation recrute le personnel du projet • Le PNUD recrute exclusivement le personnel international selon les modalités appropriées. 3.1. Recrutement du personnel
• Le fonctionnaire habilité par le gouvernement peut faire
la demande de recrutement dans le cadre d’une exécution nationale. L’agent de réalisation désigné peut recruter directement les catégorie de personnel prévues dans les rubriques budgétaires et pour les activités assignées à l’agent de réalisation. • Les membres du personnel recrutés par l’agent de réalisation pour les programmes ou projets appuyés par le PNUD signent des contrats conformes à la législation locale sur le travail et/ou aux procédures et conditions d’emploi fixées par le gouvernement. Le bureau de pays du PNUD doit être informé du système et du processus de recrutement par le biais des mécanismes de consultation en place. Principes à respecter
Le recrutement du personnel dans un projet du
PNUD doit appliquer les principes suivants : • La concurrence : elle implique une recherche active de candidats afin de sélectionner les meilleurs. Cela suppose le recrutement de la personne la plus compétente ou l’approbation de la meilleure offre en termes d’adéquation à la description des tâches, tout en tenant compte du rapport coût-efficacité. • Transparence : le recrutement doit être ouvert. Les informations concernant les critères de sélection, doivent êtres fournies intégralement et équitablement à tous les candidats et avec la participation de plusieurs personnes à la prise des décisions, Ce qu’il faut éviter • La personne qu’il est prévu d’engager ne doit pas avoir un contrat de service en cours, avec un autre projet du PNUD ou une autre organisation internationale, dont le déroulement pourrait empiéter sur le calendrier prévu pour le nouveau contrat. • La personne qui sera recrutée ne doit pas avoir de lien familial (en tant que père, mère, fils, fille, frère ou sœur) avec le coordinateur du projet ou avec une personne du même projet ayant un contrat en cours obtenu antérieurement. • Elle ne doit pas non plus être le conjoint d’une personne déjà engagée pour le projet à un poste ayant un lien hiérarchique de supervision ou de subordination avec le poste pour lequel elle serait recrutée. Le jury de sélection
• Le jury est composé des acteurs qui
interviennent dans l’exécution du projet (Agence gouvernement, agent d’exécution, agent de réalisation). Le PNUD peut en faire partie sur invitation, uniquement en sa qualité propre. Toutefois, il a le droit d’intervenir dans le processus de recrutement en tant qu’observateur et responsable du contrôle. De cette façon, il valide tout le processus de recrutement. 3.2. Rémunération du personnel La rémunération et les autres droits du personnel local ne doivent pas être supérieurs à ceux applicables au sein du système des Nations Unies à des travailleurs occupant des fonctions comparables dans le pays concerné. Toute indemnité proposée pour le personnel affecté aux programmes et projets appuyés par le PNUD est fixée suite à des consultations entre le gouvernement et le Représentant résident du PNUD, notamment sur la base d’un barème des salaires convenu mutuellement. 3.3. La formation du personnel • Le directeur ou coordonnateur national de projet peut autoriser une formation.
• La formation est destinée aux cadres nationaux du
partenaire gouvernemental de réalisation, et au personnel professionnel et/ou administratif recruté par ce partenaire, à l’aide des ressources du projet. Elle doit être conforme aux objectifs du projet et figurer dans le document de projet.
• Seules les formations mentionnées et budgétisées
dans le document de projet peuvent être autorisées. 3.3.1. Types de formation Bourse d’études Programmes structurés d’études à individuelle l’étranger (cours, séminaires ou ateliers). Visite de courte durée d’institutions étrangères pour acquérir des Voyages d’études connaissances en relation avec la fonction exercée dans le projet. Cours, séminaires, ateliers, colloques et Formation de visites de projets similaires à l’étranger ou groupe dans le pays, d’une durée très courte. Formation en cours Programme de formation interne et d’emploi spécifique. Formulation de la demande de formation
• L’agent de réalisation, comme convenu avec l’agent
d’exécution, informe le Représentant résident du processus de sélection des candidats à une formation. Les indemnités financées par le PNUD ne doivent pas être supérieures au montant mensuel maximum applicable en la matière au sein du système des Nations Unies. Le Représentant résident doit veiller à ce que le gouvernement verse régulièrement les émoluments des stagiaires pendant la durée de la formation ; • Les voyages d’études sont organisés conformément au plan de travail du programme/projet. Les agents de réalisation doivent veiller à ce que l’itinéraire le plus économique soit retenu et que les indemnités versées ne soient pas supérieures aux taux applicables par le système des Nations Unies ; • La formation dans le pays (séminaires, ateliers et autres) est organisée par l’agent de réalisation conformément au plan de travail et à un budget convenu. 4. Procédures d’achats • Les achats, ce sont les services ou des biens fournis par un prestataire contre paiement ou toute autre rétribution. Les entrepreneurs, sous-traitants, vendeurs et fournisseurs sont choisis par appel d’offres.
• C’est un processus qui inclut l’identification
des besoins, le choix de la modalité d’achat, la préparation et la conclusion du contrat et toutes les phases relatives à son administration. • Tous les achats de biens, travaux et/ou services doivent être au préalable prévus dans le plan de travail du bureau ou des projets et détaillés dans un plan d’achat annuel. Ce plan d’achat obligatoire est un outil de planification et d’exécution des achats.
• Le plan d’achat est transmis en début de
chaque année par l’intermédiaire du Conseiller de Programme concerné au Centre de services. • Tous les plans d’achat sont centralisés par le Centre de Service qui organise dans la mesure du possible des achats groupés.
• L’achat s’achève avec la fin des services
contractuels ou de la durée utile d’un bien (matériel). 4.1. Règles applicables • Avec l’accord du PNUD, les procédures nationales en matière d’achat s’appliquent lors de la mise en œuvre (ou réalisation) d’un projet par une institution nationale, à condition que les procédures du partenaire de réalisation ne soient pas contraires aux principes du Règlement financier et aux règles de gestion financière du PNUD. • Le mode de règlement financier d’un partenaire de réalisation pressenti peut être jugé contraire aux principes de règlement du PNUD, en se fondant sur l’évaluation des capacités de ce partenaire, conduite au début de la phase de définition de projet . Dans ce cas, les procédures du PNUD doivent être appliquées. • Pour autoriser le partenaire à effectuer les achats, et quel que soit le montant prévu pour les achats du projet (calculé à partir des prévisions du projet en matière d’acquisitions de marchandises, de contrats de services et de travaux de génie civil), on utilise une Liste de contrôle pour un partenaire de réalisation (Implementing Partner Checklist). Il est inclus dans cette liste une évaluation des capacités du partenaire de réalisation en matière d’achats. • Lorsque le montant estimé des achats d’un projet est supérieur à 100 000 Dollars E.-U., il faut remplir la « Liste de contrôle pour le partenaire de réalisation », et utiliser encore l’outil d’évaluation des capacités en matière d’achats, à savoir l’« Analyse de la compatibilité d’un partenaire de réalisation avec le règlement, les règles, pratiques et procédures du PNUD en matière d’achats »
N.B. : Le coût d’une évaluation des capacités du
partenaire de réalisation en matière d’achats doit être imputé au projet. 4.2. Principes des achats • Optimisation des ressources : Ce principe ne signifie pas que l’offre ou la proposition la moins chère est choisie, mais plutôt que le choix repose sur l’intégration de facteurs techniques, organisationnels et de prix en fonction de leur importance relative ; • Impartialité, intégrité et transparence: Comme la concurrence dépend d’un processus d’achat efficace, impartial et transparent, l’institution nationale doit assurer l’intégrité de ce processus et rester impartial envers tous les concurrents. Les normes et règles applicables doivent être claires et sans ambiguïté ; Principes des achats • Mise en concurrence effective : L’objectif est de notifier, en temps utile et à tous les soumissionnaires potentiels, les exigences de l’institution nationale, et de leur accorder les mêmes conditions d’égalité. • Ethique des achats : Au cours des phases d’achat et d’exécution de l’ordre d’achat ou du contrat, les soumissionnaires et le personnel impliqué doivent respecter les plus hautes normes d’éthique. A cet égard, les règles d’éthique du PNUD doivent être suivies ; Principes d’achat des achats • Considérations environnementales : L’institution nationale doit mener ses activités d’une manière responsable pour l’environnement ; cela signifie que le choix des marchandises, des services et/ou des travaux de génie civil doit tenir compte l’impact que leur utilisation pourrait avoir sur l’environnement. Pour définir l’incidence sur l’environnement des marchandises, services et/ou travaux de génie civil, des indicateurs qui donnent la cote écologique officielle approuvée de ces produits peuvent être utilisés. 4.3. Le Comité des achats et des acquisitions (CAP) • Il existe un comité local des achats constitué de plusieurs membres qui sont chargés d’examiner toutes les demandes d’acquisition. • Le comité donne au Représentant Résidant un avis motivé sur les acquisitions de biens et services. La décision finale d’achat revient au Représentant Résidant ou au Directeur Pays. Mandat du CAP Le CAP est un organe de conseil pour le Représentant Résident / Directeur de Pays en matière d’engagements. Par conséquent, le CAP n’approuve pas les achats mais fait des recommandations au RR/DP pour approbation. Pour ce faire, les membres du CAP doivent s’assurer que : • Les biens, travaux et services à acquérir ont été autorisés et sont conformes aux dispositions du document de projet et du plan d’achat; • Les acquisitions sont transparentes et les procédures prévues par le manuel des achats du PNUD ont été suivies et respectées ; Mandats du CAP • L’achat est transparent, la concurrence a été effective et aucun conflit d’intérêt n’existe; • Le fournisseur sélectionné est celui qui a présenté la meilleure offre en terme de prix et conditions (conformité avec les TDR, garantie, service après vente, délai de livraison, termes de paiements, etc.); • Le principe de meilleure rapport qualité pour le prix « value for money » a été respecté. 4.4. Processus des achats • Pré qualification des fournisseurs • Préparation des documents d’invitation à soumissionner • Questions des fournisseurs • Soumission et réception des offres • Dépouillement des offres • Evaluation des offres Pré qualification des fournisseurs
• La pré qualification est recommandée pour
s’assurer que les offres sont sollicitées auprès de fournisseurs qui disposent les ressources et l’expérience requises pour fournir les marchandises ou services sollicités. Préparation des documents d’invitation à soumissionner
• Contenu des documents à soumissionner :
– Une lettre d’invitation (la référence et le titre de l’offre, la liste des documents publiés, la date et le lieu de soumission et de dépouillement des offres) – Les instructions aux soumissionnaires (présentent les informations et les instructions qui régissent la préparation, la soumission et l’évaluation des offres, précisent la monnaie dans laquelle on paie la marchandise) • Les spécifications techniques – Ce sont le cadre et les exigences techniques des marchandises où services à fournir (la qualités des matières, l ’assurance qualité) – La description des prestations demandées et les conditions d’exécution • Questions des fournisseurs – Méthode de la correspondance : le fournisseur envoie par écrit des questions auxquelles il souhaite avoir des réponses concernant les documents d’invitation à soumissionner. Il reçoit à son tour une réponse écrite avec tous les autres fournisseurs – Méthode de la réunion avec les fournisseurs : les réponses sont données aux fournisseurs lors d’une réunion. • Soumission et réception des offres – Les offres sont envoyées à l’acheteur par le fournisseur dans deux enveloppes séparées (l’offre technique et l’offre financière) – L’acheteur les reçoit, inscrit l’heure et la date de réception – Les offres sont conservées en lieu sûr jusqu’à la date du dépouillement officiel • Dépouillement des offres – On vérifie et on présente l’état du cachet de chaque offre – En cas d’appel d’offre ouvert, le dépouillement se fait publiquement (nom du soumissionnaire, prix proposé, la garantie de l’offre) • Evaluation des offres – L’analyse des offres (s’assurer que l’offre correspond à l’invitation à soumissionner, qu’elle ne comporte pas de d’erreur de calcul) – L’examen de l’offre technique – L’examen de l’offre financière • Rejet de toutes les offres dans le cas où – L’offre la plus basse dépasse les estimations de cout ou du budget – Les offres ne répondent pas aux critères – Le nombre d’offre déposées est trop faible pour garantir la concurrence • Réception et analyse du dossier • Préparation et publication des TDR en cas de publication • Réception des offres • Ouverture des plis • Evaluation des offres • Rapport d’évaluation • Approbation des rapports finalisés et signature • Contacter les fournisseurs • Préparation du contrat • Signature du contrat • Emission du bon de commande 4.5. Les méthodes d’achats
• Une fois que la demande d’achat a été approuvée,
que les fonds ont été obtenus et que les spécifications, termes de référence ou dossiers d’appel d’offres ont été préparés, l’institution nationale doit décider de la méthode d’achat à utiliser . Mais la méthode d’achat choisie dépend du montant des achats. Les méthodes les plus communément utilisées pour l’acquisition de marchandises, de travaux de génie civil et/ou de services sont les suivantes :
• Achat local (< 2 500 $ E-U ou 1 125 000 FCFA);
• Demande de prix (>2 500 $ < 100 000 $ / Montant compris entre 1 125 000 et 45 000 000 FCFA); • Invitation à soumissionner (>100 000 $ / Montant supérieur à 45 000 000 FCFA); • Appel d’offres (> 100 000 $ / Montant supérieur à 45 000 000 FCFA). Achat local • Achat local (< 2 500 $ ou 1 125 000 FCFA): Mise en concurrence informelle par les prix lorsque le montant de l’achat est inférieur à 2 500 $ E-U. Il s’agit de collecter des proforma et comparer les prix afin de s’assurer de la compétitivité. Trois factures proforma sont suffisantes dans ce cas. Les offres doivent être reçues par écrit, sous forme de lettre, télécopie ou courrier électronique. Demande de prix • (>2 500 $ < 100 000 $ / Montant compris entre 1 125 000 et 45 000 000 FCFA) • On sollicite des entreprises qui figurent déjà sur une liste d’entreprises présélectionnées à la suite d’un avis de manifestation d’intérêt ou d’une liste de fournisseurs ayant rempli leurs obligations contractuelles antérieures de manière satisfaisante • La mise en concurrence est assurée par l’obtention au minimum de trois offres concurrentielles et recevables, le choix se portant sur l’offre proposant le prix le plus bas. • Pour les achats de marchandises, il est conseillé d’établir une liste de présélection comportant de six à douze entreprises. Invitation à soumissionner (RFP)
• Elle est utilisée pour l’acquisition de biens et services complexes dont les descriptions ne peuvent pas être clairement exprimées. C’est la méthodes des deux enveloppes séparées. Le critère technique prédomine sur le financier. On analyse d’abord l’offre technique et ensuite l’offre financière. Cette méthode implique de respecter des procédures formelles. Appel d’offre • Montant > 100 000 $ / 45 000 000 FCFA) : Il est généralement utilisé pour les acquisitions de biens, de travaux de génie civil ou de services d’une valeur pouvant être définis en termes quantitatifs et qualitatifs • L’appel d’offres doit être diffusé publiquement, par des annonces dans la presse locale et internationale ou par des appels à proposition envoyés à une liste d’entreprises présélectionnées. Le processus de présélection doit être public et ouvert à tous. Nous avons l’appel d’offre national et l’appel d’offre international. Appel d’offre international public • Il est recommandé pour les marchés dont le montant estimé est compris entre 100 000 et 500 000 $ E-U (45 000 000 et 225 000 000 FCFA), il est recommandé de placer les annonces sur les sites Web du bureau local du PNUD et du siège du PNUD. • Pour les marchés d’une valeur supérieure à 500 000 $ E- U, les annonces doivent également être insérées dans la revue Development Business et/ou une autre publication pertinente à large distribution internationale. Appel d’offres local ou soumission nationale L’institution nationale peut recourir à une mise en concurrence nationale, à l’aide d’une annonce dans la presse nationale dans les cas ci-dessous : • Travaux de génie civil; • Services professionnels dont la valeur estimée est inférieure à 30 000 $ E-U; • Marchandises disponibles localement en dessous des prix référencés par les institutions des Nations Unies ou du PNUD ; • Services destinés aux programmes nécessitant une connaissance effective du système national. 5. PROCEDURES DE DECAISSEMENT • Tous les fonctionnaires du PNUD sont responsables devant l'Administrateur de la régularité des mesures ou décisions qu'ils prennent dans l'exercice de leurs fonctions. Tout fonctionnaire qui prend une mesure ou une décision contraire aux règles de gestion financière ou aux instructions connexes peut être tenu personnellement et financièrement responsable des conséquences de cette mesure ou de cette décision. • Toutes les opérations financières sont gérées à travers l’outil intégré de planification et de gestion des ressources ATLAS. 5.1. Responsabilité financière
• L’agent d’exécution est responsable de la gestion de
toutes les ressources que le PNUD alloue aux programmes et projets dans le cadre de l’exécution nationale. Le gouvernement est ainsi responsable devant le PNUD de l’ensemble des ressources du PNUD qu’il gère au titre des programmes. Responsabilité financière
• L’agent d’exécution est responsable de la tenue d’un
système de comptabilité et des mécanismes de contrôle propres à assurer l’exactitude et la fiabilité des données financières et des rapports du programme ou projet. Le système de comptabilité doit également permettre de consigner convenablement les fonds reçus ou décaissés et d’éviter des dépassements au titre des rubriques budgétaires approuvées. Responsabilité financière • Le système de comptabilité doit permettre de suivre les avances reçues et décaissées, les états des dépenses effectuées par les agents de réalisation et les paiements directs effectués par le PNUD. Il doit également être à jour. • L’agent d’exécution doit tenir un état des biens acquis et cédés et du matériel utilisé. Cet état contient des informations sur tous les biens et matériels, qu’ils soient achetés directement par l’agent d’exécution avec des avances de fonds du PNUD ou par des tiers (agents de réalisation, sous-traitants, etc) pour le compte de l’agent d’exécution Responsabilité financière • Le bureau de pays du PNUD doit mettre en place un système de contrôle interne permettant au Représentant résident de contrôler convenablement l’activité financière et le budget de tout programme ou projet relevant de sa compétence. • Le Représentant résident doit rendre compte à l’Administrateur du PNUD et est responsable du contrôle financier des programmes et projets, pour ce qui est d’assurer une utilisation judicieuse des fonds du PNUD et de débloquer des avances sur la base de rapports financiers appropriés. 5.2. Ouverture du compte bancaire du projet • Aux fins de recevoir les fonds pour la mise en œuvre du projet, l’agent d’exécution est tenu d’ouvrir un compte bancaire • Le compte est sous la responsabilité du Coordonnateur ou du directeur du projet, ce n’est pas un compte du PNUD • Le PNUD ne fait pas d’arrangements pour l’ouverture ou la clôture de ce compte projet, il n’est pas non plus signataire sur le compte. • Le partenaire d’exécution doit exercer un contrôle strict sur le compte bancaire en effectuant des rapprochements bancaires au moins tous les trimestres (ou mieux tous les mois) et doit conserver un classement de toute la documentation liée aux transactions du compte.
• Tout intérêt perçu sur le compte bancaire du projet
sur les avances doit être mentionné lors de l’élaboration des rapports financiers et crédité le projet, en l’enregistrant comme des revenus divers 5.3. Les avances de fonds
• Les programmes et projets sont normalement financés
par des avances trimestrielles que le bureau de pays du PNUD consent à l’agent d’exécution, conformément au plan de travail annuel. Des avances mensuelles peuvent être accordées si les conditions locales l’exigent. Les avances ne peuvent être supérieures au montant nécessaire pour le trimestre suivant. Formulation d’une requête d’avance de fonds • Chaque trimestre, l’agent d’exécution élabore un tableau de rapport financier en comptabilisant les dépenses courantes effectuées avec les avances antérieures, en calculant le solde des avances et formule la demande d’avance pour le trimestre suivant. • Le rapport financier doit être soumis 15 jours après la fin du trimestre • Cette requête doit être conforme au Plan de Travail Annuel (PTA) signé par le Directeur pays. Ces avances doivent couvrir une période de dépenses n’excédant pas trois (03) mois. Requête additionnelle • Toute requête additionnelle est approuvée si la précédente est apurée à hauteur de 80%, et que toutes les avances antérieures sont exécutées à 100%.
• La requête additionnelle doit représenter une
projection raisonnable des dépenses qui doivent être effectivement réalisées avant la clôture des comptes. 5.4. Paiements directs
• Ce sont des paiements qui sont faits au profit d’un agent
de réalisation sur demande de l’agent d’exécution.
• Tout agent d’exécution peut demander au PNUD
d’effectuer des paiements au profit de tiers pour des biens et services fournis à un programme ou projet. Lorsque le PNUD effectue un paiement au nom d’un agent d’exécution, ce dernier doit soumettre au bureau de pays du PNUD le formulaire type « Demande de paiement direct », dûment rempli par celui-ci. (Il conserve l’original). • Une fois le paiement effectué par le bureau de pays, le PNUD transmet à l’agent d’exécution, les copies des pièces justificatives (bordereaux interservices, bordereaux de décaissement, copies de chèque, etc). 6. L’Audit L’audit est réalisé au niveau où les documents originaux sont conservés. Il porte sur les fonds fournis au gouvernement sous forme d’avance. Son objectif est de donner l’assurance à l’Administrateur du PNUD que les ressources du PNUD sont gérées conformément : • Aux règlements financiers, règles, pratiques et procédures prescrits pour les programmes ou projets ; • Au document de projet ou descriptif de projet, aux plans de travail, y compris les activités, les dispositions en matière de gestion et de réalisation, le suivi, l’évaluation et les dispositions applicables à l’établissement de rapports ; • Aux conditions applicables à l’exécution dans les domaines de la gestion, de l’administration et des finances. 6.1. L’étendue de l’audit L’audit des programmes et projets dans le cadre de l’exécution nationale doit porter sur (non exhaustif) : • L’ évaluation du taux d’exécution ; • La comptabilité, le suivi de la situation financière et des rapports financiers ; • Le système de gestion pour la comptabilisation, la documentation et l’établissement de rapports sur l’utilisation des ressources ; • L’utilisation et la gestion du matériel ; • La structure de gestion, y compris l’efficacité des mécanismes de contrôle interne et de tenue de dossiers. L’audit doit confirmer et certifier que : • Les décaissements sont effectués conformément aux activités et aux budgets figurants dans le document de projet ou le descriptif de projet ; • Les décaissements sont étayés par des pièces justificatives ; • Les rapports financiers sont bien présentés et précis ; • Une structure de gestion appropriée, des mécanismes de contrôle interne et des systèmes de tenue de dossiers sont en place ; • L’agent d’exécution et le bureau de pays du PNUD ont établi les rapports sur le suivi et l’évaluation des activités et des systèmes de gestion du programme ou projet ; • L’achat, l’utilisation, le contrôle et la cession du matériel durable sont conformes aux prescriptions du gouvernement et du PNUD. Remarques : Les dépenses engagées pour le compte du projet par les organismes du système des Nations Unies en tant qu’agents de réalisation ou par le bureau de pays du PNUD dans le cadre de l’appui à l’exécution nationale sont couvertes par les auditeurs des comptes de ces organismes. Dans ce cas, les auditeurs du projet limitent la portée de l’audit en indiquant que leur avis ne concerne que les fonds reçus et les dépenses engagées par l’agent d’exécution, et que cet avis ne concerne pas les dépenses engagées par les organismes des Nations Unies, y compris le PNUD. 7. L’Evaluation • L’évaluation est un jugement porté sur la pertinence, le bienfondé, l’efficacité, la rationalité, les effets et la viabilité des activités de développement, sur la base de critères et d’éléments de comparaison convenus. Elle se distingue du suivi, des activités d’examen, de l’audit, de l’investigation et de la recherche. • L’évaluation permet de déterminer ce qui fonctionne et pourquoi, mais aussi ce qui ne fonctionne pas et les effets non prévus. • Elle favorise la responsabilité des décideurs, la prise de décisions et une gestion axée sur les résultats de la part du PNUD et de la contrepartie nationale. Il existe deux types d’évaluation : • Les évaluations indépendantes : elles sont réalisées par le siège • Les évaluations décentralisées : elles sont réalisées par le Bureau de Pays 7.1. Les principes directeurs • Appropriation des programmes par les pays : L’évaluation doit être guidée par les priorités et préoccupations nationales. Elle doit être menée conformément aux systèmes nationaux et tenir compte de la diversité des valeurs et des intérêts nationaux. • Elle doit aussi être l’occasion de renforcer les rapports de partenariat noués avec les gouvernements et les principales parties prenantes et avoir pour effet de renforcer les capacités des institutions nationales sur le plan de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation de l’action menée. • Gestion axée sur les résultats : L’évaluation aide le PNUD et ses partenaires à pratiquer une gestion axée sur les résultats en leur permettant de déterminer dans quelle mesure leurs processus, produits et services contribuent effectivement à l’obtention de résultats en matière de développement, ces résultats ayant une incidence sur la vie des populations.
• Elle implique que les programmes soient bien conçus
au départ, de manière à ce que les résultats visés soient clairement définis, mesurables et susceptibles d’être suivis et évalués. • Développement humain et droits de l’homme : Les activités d’évaluation sont guidées par la démarche du PNUD en matière de développement, qui est axée sur l’humain et vise à assurer à l’ensemble des hommes et des femmes davantage de capacités, de choix et de droits. L’évaluation respecte les valeurs universelles d’équité, de justice, d’égalité entre les sexes et de respect de la diversité. • Coordination à l’échelle du système des Nations Unies et partenariat mondial : L’évaluation repose sur la collaboration des composantes du système des Nations Unies et contribue à cette collaboration. • Étant donné que le PNUD s’engage de plus en plus dans des initiatives et des programmes de partenariat de portée mondiale avec d’autres donateurs, des organisations non gouvernementales et la société civile, la réalisation d’évaluations conjointes a pour effet de renforcer ce partenariat mondial. Références bibliographiques
1. Procédures du PNUD applicables à l’exécution nationale, Février 1998;
2. Mise en œuvre nationale par les gouvernements des projets appuyés par le PNUD : Manuel des normes et procédures, janvier 2011; 3. Burundi : guide des procédures opérationnelles, octobre 2007; 4. PNUD Côte d’Ivoire : Guide des procédures opérationnelles, février 2012