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27 décembre 2022
Table des matières
2 Analyse de marché 10
2.1 Principes, concepts généraux de la science marketing comme cadre de l’étude de marché . . . 10
2.1.1 Besoins et motivations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Attitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.3 Segmentation-ciblage du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.4 Les différents types d’étude de marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Approche générale des études de marché : moyens et méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.1 La démarche générale de l’élaboration d’une étude de marché . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.2 Approche quantitative et qualitative de l’étude de marché/méthode et analyses multi-
variés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Analyse de l’offre et de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1
Étude de cas(noté mais facultatif) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2 Procédé technologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.2 Les produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.3 Analyse du cheminement de la production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.4 Identification des postes de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.5 Poste de contrôle qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2.6 Critère de choix d’un procédé technologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3 Choix de machines et des équipements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3.1 Critère de choix d’un équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3.2 Représentation d’une unité de transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.4 Capacités du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.5 Identification des facteurs de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.6 Les ressources humaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.7 Espaces physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.8 Localisations de l’unité de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.9 Définition et analyse des variantes d’un projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.9.1 Construction des variantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.10 Défauts les plus fréquents des études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.11 Méthodes d’estimation des coûts d’investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2
Objectifs du cours
3
Chapitre 1
4
— projet de production immédiate (production des cahiers)
— projet de production de moyen terme (construction d’un barrage)
— projet de production à long terme (obtenir un diplôme IAS)
— Classement par rapport à la complexité (mise en oeuvre du résultat)
— Classement par rapport à leur situation vis-à-vis des institutions de l’État. Selon que le promoteur
du projet soit un opérateur publique, privée ou organisme international. Sa nature déterminera la
classification du projet
Projets techniquement incompatibles : Ce sont des projets qui ne peuvent être réalisés simultanément
à cause de leur résultat
5
— Maître d’ouvrage délégué (MOAD) : lorsque le maître d’ouvrage ne peut remplir à lui tout seul toutes
les fonctions de la maîtrise d’ouvrage, il délègue alors ses fonctions à une équipe de
— Ingénieur-conseil : c’est une personne morale ou individuelle chargée des missions de conception c’est-
à-dire fournisseur des prestations intellectuelles, bureaux d’études, architectes, sociétés d’ingénierie,
etc. Ses missions ne comprennent normalement pas les travaux de construction ou de fourniture de
matériels. C’est essentiellement un concepteur ou un prestataire d’ingénierie. L’ingénieur-conseil est
à ce titre, souvent consulté par les MOA pour les missions de préparation de définition de projets
(études d’opportunités, de faisabilité,...)
— Maître d’oeuvre : à chercher
— L’entrepreneur
— Les sous-traitants
— Les ensembliers : Chargé essentiellement des prestations physiques, il peut toutefois arriver que
l’entrepreneur soit aussi chargé pour un même projet des prestations purement intellectuelles, on
parle alors d’ensemblier.
— Les organismes de financement
— Les bénéficiaires
processus d’induction : Il relève de l’intuition. L’idée peut surgir entre autre lors d’une discussion, d’une
lecture d’une science d’information
Processus de déduction : Il est beaucoup plus rationnel que le processus d’induction, l’idée des projets
jaillit ici de l’étude des conclusions tirées d’une analyse de situations.
Source extérieur : Quelqu’un peut avoir eu l’idée d’un projet mais n’est pas en mesure de le réaliser.
Le dirigeant d’une entreprise la reprend à son compte et se fait le promoteur de cette idée. Aucune idée ne
devient une réalité, elle doit traverser avec succès une phase très critique, elle doit devenir prioritaire dans
l’esprit de celui qui l’a conçu. Le concepteur ou le promoteur doit en discuter avec les personnes concernées
et essayer d’insérer les amis, collègues, employeurs. Il ne doit pas hésiter à le soumettre à la critique et à la
confronter à d’autres idées.
6
1.2.1.2 Identification des possibilités d’investissement
Les études d’identification ont pour objet d’identifier les possibilités d’investissements offertes dans une
région ou dans un secteur de l’activité économique. Elles commencent en principe par la collecte des données
socio-économiques, les différentes ressources (naturelles et humaines) se poursuivent par l’analyse de ces
données en fonction des stratégies des politiques nationales, régionales et sectorielles. Dans cette phase, une
étude d’opportunité doit être faite et a pour but de confirmer ou d’infirmer certaines des idées de projet
dégagé des analyses précédents. L’objet des études d’opportunités est de retenir les idées de projet qui
ont une chance d’aboutir. On distingue à cet effet les études générales d’opportunités (macroéconomiques,
régionales ou sectorielles qui portent sur les données naturelles de la région : population, son évolution,
sa répartition,états des infrastructures,..., l’analyse du secteur industriel, le cout estimatif, la demande de
marché, l’offre et la capacité de dévaluation) et les études spéciales d’opportunités.
L’étude spéciale d’un projet a pour objet de mettre en lumière les principales caractéristiques d’un projet
à peu de frais et de veiller l’intérêt du promoteur de suivre le projet. C’est donc un document interne qui a
pour but de faire connaître les grandes lignes d’un projet permettant au gestionnaire concerné de prendre
des décisions éclairées. Elle a pour objectif :
— d’identifier le produit fabriqué
— évaluer
— la détermination du cadre général du projet sans en préciser les limites
Cette étude porte donc sur :
— la matière première (volume, prix, quantité)
— le marché
— la technologie et l’équipement de production
— le programme indicatif de production
— l’évaluation financière légère
— l’évaluation socio-économique sommaire
En somme, l’étude spéciale de projet permet d’apporter des informations sur la validité de l’idée du projet.
Elle permet de déterminer à prix de frais les traits dominants d’une possibilité d’investissement. A l’issue de
cette étude, apparait un premier document clé dans la vie du projet appelé le mémoire d’identification du
projet qui sert à l’évaluation stratégique du projet. Lorsque les informations et avis sont encourageants, il
faut envisager d’entreprendre une étude de faisabilité sans toujours passer par l’étude de pré-faisabilité qui
n’est indispensable que si les questions importantes méritent encore d’être élucidées.
7
une marge d’erreur). Cette étude devrait permettre de vérifier si le projet est conforme aux lois et règlements
en vigueur à tous les paliers d gouvernement.
8
entre autre : le droit administratif, le droit des affaires applicables dans le pays en termes de régime fiscal et
douanier, de droit de travail, règlementation des prix de change, règlementation de l’environnement,régime
foncier, accords
Devoir : le cadre juridique et réglementaire de réalisation d’un projet dans votre pays. Envoyer par mail
au prof, ça compte 10 points. Le travail doit se faire en 10 pages maximum (à remettre la semaine du 26
décembre)
9
Chapitre 2
Analyse de marché
R − SCP − M M − M OP − C
10
Consommateur - acheteur La connaissance du volume de consommation n’est qu’un préalable à une
véritable étude de marché. En général, il est important de savoir où quand comment et pourquoi le consom-
mateur achète un produit ou se prévaut d’un service plutôt que de l’autre. En trouvant les réponses à ces
question, le promoteur pourra mieux adapter son programme de marketing (stratégie de produit, stratégie-
prix, stratégie-distribution, communication,...) et réévaluer la pertinence du choix d’un segment de marché
particulier.
Notion d’environnement Les acteurs d’un marché sont les plus souvent soumis à un nombre d’influences
en provenance de la société dans lequel ils vivent dans un contexte de mondialisation où nous ne sommes
pas seules, une entreprise évolue dans une ville caractérisée par ses habitants, sa situation économique,
ses habitudes de vie qui constituent l’environnement. Les dimensions de l’environnement à examiner sont
l’environnement :
— socio-politique et juridique
— économie
— technologique
— socio-culturel
— démographique
— écologique
L’identification des besoins du consommateur suppose entre autre la connaissance de son processus de
prise de décision. Il est nécessaire de connaître ses besoins, ses motivations, ses attitudes, ...
2.1.2 Attitudes
Une attitude est une tendance de l’individu à évaluer d’une certaine manière un objet ou le symbole de
cet objet. La notion d’objet étant prise au sens large. Elle peut être analysé en 03 éléments :
— les croyances ou éléments cognitifs. Ce sont des éléments de connaissance factuelles à propos des
objets considérés qui peuvent parfaitement être erronés
— les sentiments ou éléments affectifs(on peut aimer ou ne pas aimer un objet)
— tendance à agir ou éléments conatifs (un individu peut avoir un sentiment anti-blanc ou anti-noir,
les intentions d’achat pour certains individus )
11
— la stratégie concentrique : l’entreprise s’attaque à un
— la stratégie différenciée : c’est quand l’entreprise couvre un grand nombre de segments en choisissant
pour chacun d’entre eux, un produit et une politique de marketing spécialement adapté
— la stratégie indifférenciée : elle consiste à ignorer les différents segments
On peut définir la stratégie comme une réflexion globale sur le devenir de l’entreprise à long terme et u
choix coordonné de ses actes principaux de développement pour réaliser atteindre un ou tous les objectifs.
En théorie de jeux, une stratégie désigne un ensemble de choix d’actions décidés à priori. L’on oppose souvent
la stratégie à la tactique 1
12
Chapitre 3
Exercice (5points) : Une entreprise de travaux publics envisage la construction d’une ou plusieurs cimen-
teries afin de réduire les importations de ciment 1 . Suite à l’étude du marché, la société se décide de fixer
comme objectif de fixer la production à 200 000 tonnes. Les fours utilisés peuvent de deux types : fours
verticaux d’une capacité de 50 000 tonnes/an de moindre coût d’exploitation ; four rotatif de capacité de
production de 100 000 tonnes/an. Déterminer les différents choix possibles de procédés et expliquer.
Étude de cas(noté mais facultatif) : Un entrepreneur envisage le traitement d’huile de palme de capa-
cité de traitement de 103 840 hectolitre/an. L’unité fonctionne 24h/24 en 03 équipe. Pendant la campagne
dont la durée est de 03 mois, possède 02 lignes de production de 12 tonnes/h et utilise 04 presses. Le trai-
tement des régimes nécessite une quantité considérable de vapeur principalement pour la stérilisation et le
malaxage, la clarification et le séchage des fibres , des noies et des amendes. La production de cette vapeur
est largement assurée par la consommation des déchets qui représente 70% du poids des régimes 40% des
rafles, 10% de fibres, 20% de coques. C’est donc également par l’intermédiaire de la vapeur que l’on produit
l’électricité nécessaire au fonctionnement des machines à l’aide tubes propulseurs. Le tableau suivant indique
les consommations moyennes de matières premières.
En dehors de l’hectolitre de palme, 500kg de régime fournissent en moyenne 140kg de noie dont on
pourra retirer 20kg de beurre de palme. Déterminer les besoins en matière première et en énergie de régime.
Déterminer la production annuelle de beurre d’huile de palme
1. pour encourager la consommation locale parce-que quand y a importation y a sortie des devises
13
Unité Consommation moyenne en Hcl
Matière première (regime) Kg 500
Matière consommable
-Eau m3 0,5
-Électricité kwh 11
14
3.2.5 Poste de contrôle qualité
La qualité de la production peut susciter l’insatisfaction des consommateurs et même être dangereux pour
la consommation. La qualité du produit dépend de beaucoup de facteurs (matériels génétiques, pratiques
de agriculteurs, matières première, procédés transformation,...). Le contrôle de la qualité doit se faire dès
le stade de la production des matières premières et au stade de la transformation, il faudrait effectuer un
contrôle de la qualité sur les stocks des matières premières, sur les produits en cours de transformation, et
sur les produits finis en production ou en stock.
15
après la mise en route des équipements. La détermination de la capacité du projet consiste à calculer les
performances des principaux équipements de production. Des clauses additionnels sont parfois nécessaires si
le projet est particulièrement complexe et aussi pour traiter de certains points comme l’apport d’un brevet
spécial, la cession du contrat, la formation des clients et du personnel.
16
ulterieure d’exploitation des investissements, le terme besoin doit se référer à une idée générale et non à un
impératif précis.
17
Chapitre 4
18
4.2.1 Échéancier des investissements
C’est un document prévisionnel établi sur toute la durée de vie du projet et qui permet de calculer le
coût total deu projet et de présenter le planning des investissements.
0 1 2 ... n
Investissement
* Frais d’établissement 100
* Terrain
* Bâtiments
* Équipement
* Variation du besoins en fonds de roulement
* Imprévus
Total investissement :
Amortissement
* Frais d’établissement
* Terrain
Total amortissement :
Devoir : faire de recherche sur le fonds de roulement et variation en fond de roulement, décrire le fonc-
tionnement de ces deux notions. 2 à 3 pages.
Le fond de roulement est un instrument de mesure de l’équilibre financier. Il est égal à la différence entre
les capitaux permanents (capitaux propres + dette à long terme) et les immobilisations nettes (immobilisa-
tions brutes - amortissements et provisions). Le reste est à faire.
4.2.1.1 Amortissement
Il est important de maîtriser la double signification des dotations d’amortissement :
— les différentes dotations permettent d’abord l’étalement d’une dépense dont les effets dépassent lar-
gement le cadre d’un exercice
— ces même dotations une fois cumulées permettent de renouveler l’immobilisation de manière à main-
tenir constante les capacités de production.
L’amortissement est la constatation comptable d’une dépréciation réalisé ou prévu périodiquement sur la
durée de vie d’un équipement ou tout autre immobilisation. Les techniques d’amortissement peuvent être
classés en deux grandes catégories :
— les techniques fiscales établies pour le compte de résultat et servant au bénéfice....
— les techniques analytiques laissées à la libre initiative de l’entreprise
Les techniques d’amortissement utilisables dans l’évaluation financière sont normalement analytiques c’est-à-
dire que la dépréciation constatée doit correspondre à la réalité prévisible et non à la législation. L’utilisation
d’une technique analytique n’empêchera pas une technique fiscale des amortissements qui seul peut servir à
l’établissement du bénéfice imposable. Il est nécessaire aussi de calculer au moins en fin d’étude les valeurs
résiduelles des immobilisations pour établir certaines informations ou même à des fins de vérification
19
4.2.2 Échéancier des comptes prévision les d’exploitation
Rubriques 0 1 2 3 4 5 .... n
1- Production
2- Consommation intermédiaire
* Matière première et fournitures consommées
* Transport consommé
* Autres services consommés
3- Charges diverses
4- Frais de personnels
5- Impôts et taxes
6- Frais financiers(pour mémoire)
7-Amortissement
Total coût de production
Résultat avant production(Production-coût production)
Impôts sur les résultats
Résultats nets
Capacité d’auto-financement
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la rentabilité du projet en introduisant la notion de durée et l’incertitude. Comparer différents projets
revient alors à comparer différents échéanciers de recettes et de dépenses. On distingue alors les critères dits
traditionnels et les critères temporels fondés sur la théorie moderne des évaluations.
— Critère traditionnel : le taux moyen de rentabilité est le bénéfice net annuel moyen/valeur moyenne
de l’investissement. Méthode du délai de récupération : elle consiste à mesurer le délai nécessaire de
récupération de la dépense engagée. Cette récupération est assurée par les recettes nettes successives
— Critère temporel : La théorie moderne de l’évaluation permet de tenir compte de la répartition
dans le temps des flux financiers de recette et de dépenses associés à la réalisation d’un projet
d’investissement. Deux critères sont directement issus de ce système d’évaluation : la valeur actuelle
nette et le taux interne de rentabilité. Le taux interne de rentabilité est le taux d’actualisation qui
annule la valeur actuelle nette.
Solution :
∑
Année 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Capital : C 100
000
Capital restant dû :Cr 100 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Intérêt : I = C × i 10 10 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 75
000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Valeur du principal : P = 0 0 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 100
000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
Service de la dette 10 10 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 175
000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000
VA(service) 0 9091 8265 1502612977111779596 8211 6998 5937 5012 4206 3505 96495
Ijournalier = Ct+1 × ijournalier = Ct−1 (i × nbrejours/360)
Crt = Crt−1 − Pt ;∑ It = Crt−1 × i
Vérification : C = Pt
Dans le cadre d’un prêt, où le montant du capital est noté C, l’intérêt payé par l’emprunteur est mesuré
sur une période généralement annuel par un taux i qui s’applique au montant du capital traité. Le montant
de l’intérêt à la fin d’une période est égal au produit C × i. Le montant initialement prêté est calculé :
V1 = (1 + i)C
V2 = V1 + i × V2 = V1 (1 + i)
..
.
Vn = . . .
(1+i)n est appelé coefficient de capitalisation pour un taux i pour une duréen. A l’inverse, on peut calculer le
montant du capital C qu’il faut placer au taux d’intérêt i pour obtenir un capital Vn au bout de n périodes.
Par ricochet, si Vn = (1 + i)n V =⇒ V = (1 + i)−n V .
(1 + i)−n est appelé coefficient d’actualisation.
On appelle taux d’actualisation ou taux actuariel le taux d’intérêt qui égalise la valeur du capital ini-
tialement prêté et la somme des valeurs actuelles des paiements attendus. Cette relation est fondamentale
puisqu’elle permet de donner une mesure objective de toute opération financière. Si le capital prêté est
inférieur à la valeur nominale, on déduit qu’il y a une prime d’émission, le taux d’intérêt nominal s’applique
donc à la valeur nominale/faciale
21
4.2.7 Analyse du risque
Le risque est indissociable de la notion d’investissement et du concept de rentabilité. En effet, le pari
fait par l’investisseur résulte de l’incertitude qui s’attache à toute recette attendu dans le futur alors que
la dépense immédiate est certaine, il convient d’associer à la mesure de la rentabilité la mesure du risque.
La préférence de l’investisseur à l’égard de plusieurs projets va donc dépendre de son attitude à l’égard du
risque, on dit alors de son aversion à l’égard du risque. Deux méthodes permettent d’introduire la mesure
du risque dans l’évaluation de la rentabilité d’un investissement. La méthode la plus simple mais également
la plus sommaire consiste à élever le taux d’actualisation des recettes nettes attendues d’un investissement
risqué pour calculer la valeur actuelle nette. Le taux d’actualisation utilisé comprend donc un taux de base
dit sans risque auquel on ajoute une prime de risque. La seconde méthode est d’augmenter le taux de
référence de la prime de risque si on utilise la méthode interne de rentabilité. En avenir incertain, on peut
utiliser soit le calcul de l’espérance mathématique ou la méthode par simulation.
22
— l’analyse des effets engendrés par une demande accrue d’une consommation intermédiaire
— l’analyse de la distribution d’une nouvelle valeur ajoutée
— l’analyse des effets engendrés par l’utilisation d’une nouvelle valeur ajoutée
Figure 4.1 –
23
Figure 4.2 –
Application 2
Un projet d’investissement dont les caractéristiques sont les suivantes : Investissement initial=50 000 ;
recette annuelle sur 05 ans, 1ere année=10 000, 2e année=15 000, 3e année=20 000, 4e année=20 000, 5e
année=10 000. Le taux d’actualisation utilisé par l’entreprise pour la sélection de ses projets est de 12%.
Calculer el délai de récupération, la valeur actuelle nette, le taux interne de rentabilité du projet
4.4.3 Estimation des autres effets indirects d’un projet/analyse des effets environne-
mentaux
24
Liste des projets à remettre :
— Base de données (le 1er janvier)
— Économétrie des variables qualitatives (le 03 janvier)
— Organisation d'un service statistique (le 15 janvier)
— SIS (le 15 janvier)
— Marketing (le 21 janvier)
— Étude de marché (le 21 janvier)
— Suivi et évaluation des projets (23 mars)
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