Vous êtes sur la page 1sur 126

COURS ENVIRONNEMENT

Présenté par :
N’DOUFFOU Jean Blanchar
Ing.TP

1
OBJECTIFS DU COURS

• Savoir la définition de l’environnement et ses composantes;


• Connaitre les types de pollutions et les moyens ou solutions de dépollution;
• Connaitre les 17 objectifs du développement durable;
• Connaitre les filières de gestion des déchets solides;
• Savoir dimensionner une décharge;
• Savoir calculer l’empreinte carbone.

2
PLAN
GENERALITES

4
I. GENERALITES

I.1 DEFINITIONS
• L’environnement, c’est tout ce qui nous entoure. C’est l’ensemble des éléments naturels et
artificiels qui entoure un individu humain, animal ou végétal ou une espèce. L’environnement
est en outre l’ensemble des éléments objectifs et subjectifs qui constitue le cadre de vie d’un
individu.

• L’article 1er du projet de Pacte international sur l’environnement et le développement de la


Commission du droit de l’environnement de l’UICN (Union International pour la Conservation de
la Nature) définit l’environnement comme étant l’ensemble de la nature et des ressources
naturelles y compris culturelles et les infrastructures indispensables pour les activités socio-
économiques.
5
I. GENERALITES
• La loi No 96-766 du 03 Octobre 1996 portant code de l’ environnement stipule en son article 1er que
l’environnement est l’ensemble des éléments physiques, biologiques, chimiques, des facteurs
socio-économiques, et intellectuels susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou
à terme sur le développement du milieu des êtres vivants et des activités humaines.

I-2 COMPOSITION DE L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est composé de trois (3) grands milieux :

▪ Le milieu humain : l’homme, les infrastructures, les activités, la culture et la sociologie.


▪ Le milieu physique : l’air, l’eau et le sol.
▪ Le milieu biologique : les végétaux, les animaux et les autres communautés vivantes.

6
I. GENERALITES

I-3 INFLUENCE DE L’HOMME SUR L’ENVIRONNEMENT

L’homme moderne est apparu tardivement sur la terre. Les premiers hommes peu nombreux et
dépourvus de moyens techniques ont vécu pendant longtemps en harmonie avec leur milieu naturel. Cet
équilibre a changé profondément avec les révolutions agricoles et industrielles qui ont favorisé
l’érosion des sols, la contamination des eaux naturelles et la régression des végétations naturelles.
Tout le temps que les hommes sont restés peu nombreux avec les moyens techniques rudimentaires,
leurs impacts sur la nature avaient été limités et localisé.

7
I. GENERALITES

Aujourd’hui, avec sept (7) milliards d’habitants, les besoins en terres cultivables, en habitations, en
matières premières et en sources d’énergie croissent constamment. Les moyens techniques
permettant de modifier ou de détruire le milieu ont une puissance considérable et redoutable. La
dégradation de l’environnement qui en résulte a déjà eu et aura encore des conséquences de plus en
plus préoccupations.

Ainsi donc ont été introduites les sciences environnementales pour étudier les conséquences de ces
modifications sur les végétaux, les animaux et les hommes aussi à l’échelle des individus que
planétaire. Ces sciences environnementales ont aussi pour but de trouver des solutions alternatives
permettant de poursuivre l’évolution des civilisations vers une qualité supérieure de vie, de progrès
techniques et de modernité tout en préservant un environnement viable, sain et idéal en particulier
8
dans le cadre de nos constructions d’infrastructures de Génie Civil.
POLLUTION & DEPOLLUTION

9
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.1 DEFINITIONS

La pollution est la contamination ou la modification directe ou indirecte de l’environnement


provoquée par tout acte susceptible de :

• D’altérer le milieu de vie des hommes et des espèces vivantes ;


• De nuire à la santé, à la sécurité, au bien-être de l’homme, de la flore, de la faune ou au bien
collectif ou individuel
La pollution est aussi la modification défavorable du milieu naturel qui apparait en partie ou en totalité
comme un sous-produit de l’action humaine au travers d’effets directs ou indirects altérant les critères
de constitution physico-chimiques du milieu naturel, de répartitions des flux d’énergie et de
l’abondance des espèces vivantes.
1
0
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.1 DEFINITIONS

Ces modifications peuvent affecter l’homme directement ou indirectement au travers des


ressources agricoles, en eau, en air ou en d’autres produits biologiques. Elles peuvent aussi affecter
les milieux physiques et les objets physiques. Les différents milieux physiques ou biotopes ou
réservoirs peuvent être l’objet de plusieurs pollutions. Le polluant peut passer d’un réservoir à un autre
en changeant de nature. Cette situation nécessite l’étude du cycle des polluants majeurs CNSP
(Carbone, Azote, Soufre, Phosphore).
Un polluant est une substance (solide, gazeuse ou liquide) ou un élément naturel ou artificiel ou une
attitude qui, compte tenu des connaissances techniques du moment, est susceptible de provoquer un
effet nocif, une nuisance ou une gêne.

1
1
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.1 La problématique
L’air est l’un des éléments indispensables à la vie de l’homme car il en absorbe en moyenne 12000 m3/j
soit 15 kg/j. la qualité de l’air conditionne donc l’existence de l’homme et exige une protection. La
problématique de la pollution atmosphérique fait intervenir cinq (5) composantes :
• L’immission :
• Le transport et la dispersion
• Les transformations chimiques
• Les émissions et les dépollutions atmosphériques
• Les effets de la pollution atmosphérique

12
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.2 Les types de polluants
L’émission = ensemble des phénomènes de rejet des différents types de polluants dans l’atmosphère
à travers divers sources.
Les polluants atmosphériques sont classés en fonction de leur état physique et chimique. On distingue
ainsi les gaz de nature organique et inorganique.
Les substances généralement retenues pour décrire les particules de l’atmosphère sont :
• Les particules ou substances en suspension
- Les poussières grossières (cendres)
- Les poussières fines (fumée de bois et d’échappement de moteur)
• Les polluants atmosphériques gazeux : SO2, O3, CH4, H2O
• Les autres polluants atmosphériques : CFC (chlorofluorocarbone) 13
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.3 Les sources de pollutions atmosphériques
• Les sources naturelles : volcans, roches, organismes vivants et matières organique en
décomposition
• Les sources artificielles
- Les sources stationnaires : les installations de production d’énergie, les unités industrielles, les
installations de traitement, les déchets, les entreprises artisanales
- Les sources mobiles : les véhicules, les motos cyclistes, les bateaux, les aéronefs, les trains…

14
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Le transport et la dispersion
Le transport et la dispersion des polluants reposent sur le principe de continuité et de conservation de
masse. Dans le cas de la pollution atmosphérique, ce principe est appliqué à la masse du polluant mais
au débit, à l’énergie cinétique et thermique du fluide porteur.
L’atmosphère est constituée de plusieurs couches :
• Thermosphère
• Mésosphère
• Stratosphère
• Troposphère (couche la plus proche de la terre)

15
II. POLLUTION & DEPOLLUTION

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Le transport et la dispersion
Mais la zone concernée de l’étude est la troposphère (zone comprise entre 0 à 15 km
d’altitude). Les phénomènes de dispersion n’interviennent que dans la basse couche (de 0 à
3km). Il existe plusieurs facteurs météorologiques qui influencent directement ou indirectement
le transport et la dispersion des polluants. Les trois facteurs prédominants sont :

• La turbulence du vent
• La vitesse et la direction du vent

• Le profil de température

16
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Le transport et la dispersion
Théoriquement, pour des raisons thermodynamiques, la température diminue de 1°C chaque 100 m ;
cette décroissance s’appelle le gradient adiabatique sec. La situation peut être modifiée en fonction
des conditions atmosphériques. Par exemple, la nuit on a une situation d’inversion, c’est-à-dire que la
température augmente avec l’altitude. Pendant les saisons sèches au-dessus de sols très chauds, la
température décroit plus vite que dans les cas de la situation normale.

17
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Le transport et la dispersion
Le transport et la dispersion des polluants reposent sur le principe de continuité et de
conservation de masse. Dans le cas de la pollution atmosphérique, ce principe est appliqué à la
masse du polluant mais au débit, à l’énergie cinétique et thermique du fluide porteur.
L’atmosphère est constituée de plusieurs couches :
• Thermosphère
• Mésosphère
• Stratosphère
• Troposphère (couche la plus proche de la terre)
18
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Le transport et la dispersion

19
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.4 Les transformations chimiques
• Les monoxydes de carbone réagissent avec les
radicaux hydroxydes (OH-) pour donner du CO + OH- CO2 + H+

dioxyde de carbone.
• En présence de vapeur d’eau, les oxydes
NOx + H2O HNO3
d’azote se transforment en acide nitrique et le
(Gaz) (Acide nitrique)
dioxyde de soufre se transforme en acide
sulfurique.
SO2 + H2O H2SO4

20
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les immissions
Ce sont les phénomènes de stabilisation des gaz émis, transportés, dispersés et transformés dans l’atmosphère. Les
immissions à court terme se calculent sur une durée d’une demi-heure à un jour maximum. Elles sont utilisées
pour faire le contrôle d’une source localisée. Les immissions à moyen et long terme correspondent à l’état de
pollution, diffèrent dans l’espace et dans le temps. Le smog atmosphérique est une illustration des immissions.

Le smog est un brouillard polluant composé d’un mélange de particules solides et liquides formé quand le taux
d’humidité est élevé et que l’air est calme. Ainsi, le brouillard s’accumule près des sources d’émission. Le smog
réduit la transparence de l’air et irrite les yeux et le système respiratoire. La prévention contre le smog implique un
contrôle des fumées, une réduction des émissions de gaz issus des unités industrielles, un contrôle des gaz des
incinérateurs.
21
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les immissions

Le smog contient un nombre considérable de polluants indésirables dont le SO2, le cyanure, les
hydrocarbures et leurs dérivées.

Il existe deux (2) types de smog :

• Le smog classique acide que l’on rencontre dans les zones de forte humidité et de faible ensoleillement. Le
soufre émis par les installations se transforme en aérosol (gaz vecteur) SO2. Il y a libération en temps de pluie
de l’acide sulfurique.
• Le smog photochimique : il se rencontre pendant les saisons sèches et dans les zones très ensoleillées. Il y a
libération en temps de pluie de l’acide sulfurique.

22
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les dépositions
C’est l’ensemble des phénomènes qui concourent à réduire la teneur d’une substance polluante de
l’atmosphère. Les principaux processus de transfert de pollutions sont :

•L’enlèvement sec : processus de coagulation ou d’agglutination des fines particules sur les plus
grosses en sédimentation.
•L’enlèvement humide : processus d’adsorption de polluants par les gouttelettes en suspension dans
l’atmosphère.
•La déposition sèche : processus d’adsorption de particules par le couvert végétal ou par toute autre
surface plane.

•La déposition humide : c’est la mobilisation et le transport des polluants atmosphérique par la pluie
23
et les neiges.
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les effets de la pollution atmosphériques
•L’élévation du niveau de la mer

C’est la plus importante manifestation provoquée par la dilatation thermique de l’eau et par la fonte des
glaces polaires et des glaciers continentaux. L’estimation moyenne du niveau d’élévation de la mer d’ici
2100 est d’au moins 50 cm. Cette situation engendre la réduction des surfaces continentales.

•Les bouleversements écologiques

Les changements climatiques, les modifications de précipitations ont des conséquences sur le paysage,
la vie animale et végétale, l’évolution des sols, les ressources en eau, les activités économiques et la
santé.

24
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les effets de la pollution atmosphériques
•L’affection des milieux aquatiques

La variation de température des milieux aquatiques provoque une perte, une diminution ou une extinction de
certaines espèces aquatiques.

•La migration ou l’évolution des espèces terrestres

La hausse de température peut entrainer la modification de l’habitat des animaux et des végétaux. Cela aura des
répercussions sur la répartition des espèces et l’équilibre de l’écosystème.

•Les répercussions sur l’espace rural

Les activités agricoles sont affectées par les changements climatiques, le réchauffement de la terre perturbant les
périodes de maturation et de floraison de certains végétaux. On observe une décroissance rapide des étendues de
forêts. 25
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les effets de la pollution atmosphériques
• Les effets sur la santé
- Le dioxyde d’azote engendre une hypersensibilité bronchite sur les personnes asthmatiques et un accroissement
de la sensibilité chez les enfants.
- Le dioxyde carbone est responsable des maux de tête, vertiges, fatigue et trouble sensoriel.
- Le dioxyde soufre donne la toux, les gênes respiratoires chez l’adulte et une altération des fonctions
respiratoires de l’enfant.
- L’ozone provoque des irritations oculaires, la toux et l’altération de la fonction bronchique chez les enfants et
les personnes asthmatiques.
- Le benzène, gaz toxique qui a des répercussions sur le système nerveux, les globules et les plaquettes
sanguines. C’est un agent cancérigène.
26
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.5 Les effets de la pollution atmosphérique

• L’effet de serre

C’est un phénomène naturel de la basse atmosphère qui contribue à retenir une partie de la
chaleur solaire à la surface de la terre et ce, par le biais du pouvoir absorbant d’énergie de
certains gaz appelés gaz à effet de serre. Le réchauffement de la planète est donc dû à une
production excessive de chaleur par ces gaz (70 millions de tonnes de CO2 toutes les 24h).

27
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.6 Détermination de la déposition

La détermination de la déposition se fait par des mesures directes ou indirectes de polluants.

Parmi les mesures directes, on peut citer entre autres :

•La mesure des précipitations et de la concentration en substance polluante dans l’eau


•Le rinçage d’une substance de substitution censé représenter au mieux l’adsorption sèche du
couvert végétal

•Le rinçage d’une portion du couvert végétal choisi et le dosage de l’élément polluant contenu
dans l’eau de rinçage.
28
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2 POLLUTION ATMOSPHERIQUE


II.2.6 Détermination de la déposition

Déposition humide (dh) ds =P.C

dh (masse/unité de surface/unit é de temps)


P : précipitation (volume/unité de surface/unité de temps)
C : concentration (masse/volume)

Déposition sèche (ds) : ds = Vd. X

ds (masse/unité de surface/unité de temps)


Vd : vitesse de déposition (longueur/temps)
X : concentration de polluant (masse/volume) 29
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2.7 SOLUTONS A LA POLLUTION


ATMOSPHERIQUE
L’usage de moyens de transport collectif
• Privilégier la marche et l’usage de vélos sur de
courte distance
• Encourager à l’utilisation des appareils sans
chlorofluorocarbone
• Entretenir les moteurs de tous les engins
• Contrôler les fumées émises par les installations
industrielles
• La mobilisation internationale 30
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


II.3.1 Origine de la pollution et classification des eaux usées
II.3.1.1 Eaux usées domestiques

Elles sont composées des eaux ménagères (lessives, vaisselles) et des eaux vannes (douches, latrines).

II.3.1.2. Eaux usées industrielles

Elles peuvent être classées en deux grands types en fonction de leur charge :

- Les eaux usées à charge minérale dominante (installation minière, usine de traitement de minerais)
- Les eaux usées à charge organique dominante (abattoir, installations agro-alimentaires)

31
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


On trouve aussi les eaux usées toxiques (industries chimique et pharmaceutique) et les eaux usées chaudes
provenant des centrales thermiques, électriques et minérales.
II..3.1.3 Les eaux usées urbaines

Elles sont composées des eaux usées domestiques, industrielles et des établissements collectifs ou publics
(casernes, marchés, hôpitaux, etc…).

II.3.1.4 Les rejets agricoles polluants

La pollution des eaux naturelles est due dans certains cas à l’apport des produits phytosanitaires (insecticides,
pesticides) et d’amendement organique.

II.3.1.5. La pollution liée aux déchets solides

Le développement urbain engendre une production massive et évolutive de déchets ménagers et autres déchets
32
solides.
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


Pour assurer leur meilleur gestion, on crée des centres d’enfouissement technique (CET). Ces installations
produisent énormément de lixivias qui constituent une forme pollution des eaux de surface et des eaux
souterraines.

II.3.1.6. La pollution des eaux liée à celle de l’atmosphère

A l’intermédiaire des phénomènes de déposition, les polluants atmosphériques peuvent être mobilisés dans les
eaux naturelles de surface ou dans les eaux souterraines par infiltration.

III.3.2- Les paramètres de définition de la pollution des eaux

Les paramètres de définition de la pollution des eaux sont des indices déterminés par des analyses, des tests
physicochimiques et microbiologiques réalisés sur des eaux pour traduire leur niveau de contamination. Ces
paramètres renseignent sur la composition des eaux et sur l’impact des polluants majeurs.
33
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS
II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES
II.3.2-1 Les indices de pollutions physiques

- Les matières en suspension (MES)


- Les solides totaux dissous (TDS)
- La température
- Le pH
II.3.2.2 Les indices de pollution biologique
- La demande biologique en oxygène (DBO5)

Elle permet d’évaluer la proportion des matières organiques biodégradables dans les eaux et de
faire un choix de traitement. Le dosage se fait conventionnellement sur une période de cinq (5)
jours d’où l’appellation DBO5. Le dosage de la DBO5 doit respecter les conditions suivantes : 34
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


II.3.2-1 Les indices de pollutions physiques

- Les matières en suspension (MES)


- Les solides totaux dissous (TDS)
- La température
- Le pH
II.3.2.2 Les indices de pollution biologique
- La demande biologique en oxygène (DBO5)

Elle permet d’évaluer la proportion des matières organiques biodégradables dans les eaux et de
faire un choix de traitement. Le dosage se fait conventionnellement sur une période de cinq (5)
jours d’où l’appellation DBO5. Le dosage de la DBO5 doit respecter les conditions suivantes : 35
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


III.3.2.2 Les indices de pollution biologique
- Avoir une quantité suffisante d’oxygène dissout dans l’échantillon
- Avoir un ensemencement bactérien suffisant
- S’assurer de la présence d’éléments nutritifs tels que : NO3-, PO4- dans l’échantillon
- Avoir un pH compris entre 6 et 8
- S’assurer de l’absence de toxine et d’inhibiteur dans l’échantillon
- La demande chimique en oxygène (DCO)

Elle renseigne sur l’ensemble des matières organiques biodégradables et non biodégradables.

Le rapport DCO/DBO5 ou DBO5/DCO renseigne sur la biodégradabilité des matières


organiques. Pour les eaux vannes : DCO/DBO5 = 3/2. 36
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


III.3.2.2 Les indices de pollution biologique

Exemple : L’analyse d’une eau a donné :

- DCO =580 mg O2/L


- DBO5 = 850 mg O2/L

Déterminer la charge dominante et le traitement.

Résolution

On a : DCO/DBO5 = 580/850 = 58/85 =0.682

Cette eau est beaucoup chargée en matières organiques biodégradables. Le traitement adapté est
le traitement biologique.
37
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


III.3.2.2 Les indices d’eutrophisation

L’eutrophisation est l’enrichissement d’un milieu aquatique (lac, cours d’eau, rivière, rivages
marins) en éléments nutritifs entrainant ainsi la prolifération des végétaux aquatiques
envahissants (VAE).

Les étapes de l’eutrophisation sont :

- L’enrichissement du milieu en élément nutritif


- La prolifération des végétaux aquatiques envahissants (algues, fougères)
- La dégradation du milieu par les végétaux aquatiques

- La fermentation anaérobie.
38
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


III.3.2.2 Les indices de pollution microbiologiques
Les paramètres microbiologiques retenus sont les coliformes totaux (bactérie qu’on trouve dans l’environnement et
utilisés comme indicateur de pollution) et les coliformes fécaux (indicateur de pollution fécale d’une eau).

2-4 Les indices de pollution chimique

Les éléments chimiques généralement considérés pour traduire cette forme de pollution sont : le fer, le cuivre, le
plomb, le manganèse, le chlore.

3- Les maladies d’origine hydrique

3-1 Les maladies provenant de l’eau de boisson et de l’eau d’irrigation

La contraction de la maladie se fait par ingestion d’éléments pathogènes présents dans l’eau de boisson ou dans les
aliments ou sur les aliments. Ces maladies sont :
39
• La diarrhée et le infections intestinales (choléra, dysenterie)
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.3 POLLUTION DES EAUX NATURELLES


III.3.2.2 Les indices de pollution microbiologiques

•Les infections de la sphère ORL (nez, gorge, oreille)


•Les infections gynécologiques.

40
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.4 MALADIES D’ORIGINE HYDRIQUE

II.4-1 Les maladies provenant de l’eau de boisson et de l’eau d’irrigation

La contraction de la maladie se fait par ingestion d’éléments pathogènes présents dans l’eau de
boisson ou dans les aliments ou sur les aliments. Ces maladies sont :

• La diarrhée et le infections intestinales (choléra, dysenterie)

• Les infections de la sphère ORL (nez, gorge, oreille)


• Les infections gynécologiques.

41
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.4 MALADIES D’ORIGINE HYDRIQUE

II.4.2 Les maladies provenant d’une source d’eau près de laquelle on vit

Ces maladies sont le paludisme, l’onchocercose, la maladie du sommeil.

II.4-3 Les maladies liées au contact de l’eau usée

Ce sont les maladies cutanées (gale, vers de Guinée, bilharziose).


II.4.4 L’épuration des eaux usées

Selon la règlementation en matière d’eau et par souci de préservation des milieux récepteurs, en
particulier les eaux de surfaces, les eaux usées doivent obligatoirement subir une épuration
avant d’être rejetées. Il existe deux (2) grandes modes d’épuration à savoir l’épuration
biologique et l’épuration physico-chimique. 42
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.2.- Moyens de lutte contre la pollution des eaux


1.Interdiction de polluants chimiques et physiques
2.Utilisation d'énergies propres et renouvelables
3.Traitement et épuration des eaux usées
4.Prévenir la surexploitation des aquifères
5.Consommation responsable de l'eau
6.Utilisation de savons et de produits ménagers naturels
7.Limiter notre consommation d'emballages
8.Recyclage des huiles et des métaux lourds
9.Manger plus de légumes et moins de produits animaux
10.Sensibilisation et éducation pour prévenir la pollution de l'eau 43
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.5 POLLUTION DES SOLS

II.5.1 Origine et typologie

Les pollutions peuvent être :

- Des éléments radioactifs provenant des industries et des conflits armés


- Des eaux usées
- Des pesticides, herbicides et insecticides issus des industries de l’agriculture
- Des métaux chimiques (métaux lourds)
- Des hydrocarbures provenant des stations-services
- Du lixiviat issu des décharges

- Des huiles de vidanges de moteur (garage, stations-services).


44
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.5 POLLUTION DES SOLS


II.5.2 Conséquences de la pollution des sols

-La contamination des cultures sur les sols pollués


-La disparition de la biodiversité
-La pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surfaces par ruissellement
-Les conflits fonciers.

45
II. POLLUTIONS & DEPOLLUTIONS

II.5 POLLUTION DES SOLS

II.5.3 Solutions ou moyens de lutte contre la pollution des sols


-La contamination des cultures sur les sols pollués
-La disparition de la biodiversité
-La pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surfaces par ruissellement
-Les conflits fonciers.

46
DEVELOPPEMENT DURABLE

47
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 1 APPROCHE CONCEPTUELLE

« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Rapport Brundtland,
1987
1. Le développement est un processus
conduisant à l'amélioration du bien-être
des humains. L'activité économique et le
2. L'adjectif durable insiste sur la notion
bien-être matériel demeurent essentiels
mais la santé, l'éducation, la de temps c'est-à-dire pour une amélioration
préservation de l'environnement, sur le long terme du bien-être de tous.
l'intégrité culturelle par exemple le sont
tout autant.

Le développement durable est conçu comme une rupture avec d'autres modes de
développement qui ont conduit, et conduisent encore, à des dégâts sociaux et
écologiques considérables, tant au niveau mondial que local.
48
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 2 DIMENSIONS OU PILIERS DU DD
Les trois « piliers » du développement durable

Trois piliers fondent la mise en œuvre du développement durable.


✓L’économie
✓Le social
✓L’environnement

NB:
Le sommet de Copenhague (1995) consacré au développement social a validé à l’échelle
européenne ce troisième pilier.

Le sommet des villes d’Istanbul a cherché, en s’appuyant sur ces piliers, à définir le
développement durable en y intégrant la dimension urbaine et en situant le bien être de l’Homme
au centre de ses préoccupations:
49
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 2 DIMENSIONS OU PILIERS DU DD
▪ Le Pilier Economique
Il traduit la recherche par le développement durable d’un objectif de croissance et d’efficacité
économique ;

Développer la croissance et l’efficacité


économiques, afin de favoriser une création de
richesses pour tous à travers des modes de
production et de consommation durables.

Le pilier économique repose notamment sur l’utilisation raisonnée des ressources et des milieux
naturels, sur l’amélioration des relations économiques internationales (ex : place du commerce
équitable, intégration des critères de développement durable dans les travaux de l’organisation mondiale
du commerce…) et l’intégration des coûts environnementaux et sociaux dans les prix des biens et des
services.

50
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 2 DIMENSIONS OU PILIERS DU DD
▪ Le Pilier Social
Il exprime le fait que ce développement durable doit partir des besoins humains et donc répondre à un
objectif d’équité sociale.

Appréhender globalement les questions de santé, de logement,


de consommation, d’éducation, d’emploi et de culture
en favorisant la participation de tous les groupes sociaux à la construction d’un nouveau mode de
développement afin de satisfaire des besoins essentiels des populations, lutter contre l’exclusion et
la pauvreté, réduire les inégalités et respecter les cultures.

51
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 2 DIMENSIONS OU PILIERS DU DD
▪ Le Pilier environnement
Il signifie que l’objectif de développement durable doit contribuer à préserver, améliorer et valoriser
l’environnement et préserver les ressources pour le long terme.

Préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles sur le long terme. La
conservation et la gestion des ressources passent par la gestion durable des ressources naturelles, le
maintien des grands équilibres écologiques (climat, diversité biologique, océans, forêts…), la réduction
des risques et la prévention des impacts environnementaux.

52
III. DEVELOPPEMENT DURABLE
III. 2 DIMENSIONS OU PILIERS DU DD

53
III. DEVELOPPEMENT DURABLE

III. 3 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD)

« Les dirigeants mondiaux ont, cette année, l’occasion de remettre le monde sur la voie
d’un développement inclusif, durable et résilient » - Helen Clark, Administrateur du
PNUD, janvier 2015.

Au Sommet sur le développement durable le 25 Septembre 2015, les États membres de


l'ONU ont adopté un nouveau programme de développement durable, qui comprend un
ensemble de 17 objectifs mondiaux pour mettre fin à la pauvreté, lutte contre les inégalités
et l'injustice, et faire face au changement climatique d'ici à 2030.

54
III. DEVELOPPEMENT DURABLE

III. 3 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD)

Objectif 1: Pas de pauvreté

Objectif 2: Faim "zéro"

Objectif 3: Bonne santé et bien-être

Objectif 4: Éducation de qualité

Objectif 5: Égalité entre les sexes

Objectif 6: Eau propre et assainissement 55


III. DEVELOPPEMENT DURABLE

III. 3 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD)

Objectif 7: Énergie propre et d'un coût abordable

Objectif 8: Travail décent et croissance économique

Objectif 9: Industrie, innovation et infrastructure

Objectif 10: Inégalités réduites

Objectif 11: Villes et communautés durables

Objectif 12: Consommation et production responsables 56


III. DEVELOPPEMENT DURABLE

III. 3 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD)

Objectif 13: Lutte contre le changement climatique

Objectif 14: Vie aquatique

Objectif 15: Vie terrestre

Objectif 16: Paix, justice et institutions efficaces

Objectif 17: Partenariats pour la réalisation des objectifs


57
GESTION DES DECHETS SOLIDES
ET DIMENSIONNEMENT DE
DECHARGES

58
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

CONTEXTE

➢Ce cours étudie les problèmes de gestion des déchets produits par la société.
Il présente les différentes filières de traitement des déchets, son mécanisme de
financement et son impact sanitaire.

➢L’objectif principal est de mettre en évidence les enjeux sociétaux


et environnementaux de cette gestion et d’appréhender les différents modes de
valorisation des déchets.

➢Il vise à situer les missions d’un futur chargé de projet dans ce domaine et en
particulier dans la valorisation et l’élimination des déchets

59
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

CONTEXTE

À l’issue de la session, les auditeurs seront capable de :

❑Identifier les différents types de déchets,


❑Présenter les différentes filières de gestion et de valorisation des déchets (de la pré-
collecte à leur élimination),
❑Définir les principaux modes de valorisation des déchets,
❑Analyser le cadre institutionnel et réglementaire,
❑Proposer/réaliser (si possible) un plan de gestion des déchets
❑Savoir dimensionner une décharge
60
DECHETS DANS UNE RUE A DOUALA

62
DECHETS SUR UNE VOIE
À ABIDJAN
ORDURE ENTASSÉE DEVANT
LE PLUS GRAND MARCHÉ D’ABIDJAN
UNE VOIE RÉTRÉCIE
PAR LES DECHETS À ABIDJAN
DECHETS DANS UN CANIVEAU et
DEPOT SAUVAGE
A OUAGADOUGOU

66
DECHETS
DANS UNE RUE DE LIBREVILLE

Source: site Internet


IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

CONTEXTE

CENTRE DE VALORISATION ET ENFOUISSEMENT TECHNIQUE DE


KOSSIHOUEN

68
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE

IV.1.1 Approches conceptuelles


❖ Déchet

Définition (Larousse):
Un déchet est un débris, reste sans valeur ou un objet destiné à
l’abandon.

69
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE

IV.1.1 Approches conceptuelles


❖ Déchet
Définition économique:
Un déchet est une matière ou un objet dont la valeur économique est nulle ou
négative, à un moment et dans un lieu données. Donc, pour s’en débarrasser, le
détenteur devra payer quelqu’un ou faire lui-même le travail. On utilisera le terme
général BIEN pour désigner tout bien de production ou de consommation dont la
valeur économique est positive, c’est-à-dire pour lequel un acquéreur est disposé
à payer un prix.
Selon cette définition, un ballot de vieux papiers imprimés pour lequel un acquéreur paie un
prix n’est pas un déchet: c’est une matière première secondaire.
70
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE

IV.1.1 Approches conceptuelles


❖ Déchet
En Côte d’Ivoire, selon la loi n°96-766 du 03 octobre 1996
portant code de l’environnement, en son article premier ; les
déchets sont les produits solides, liquides ou gazeux résultant
des activités de ménages, d’un processus de fabrication ou tout
bien meuble ou immeubles abandonnés.
Un déchet est un débris, reste sans valeur ou un objet destiné à
l’abandon.
71
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE

IV.1.1 Approches conceptuelles


❖ Gestion des déchets
C’est un processus qui intègre à la fois la production des déchets et leur traitement.
❖ Ordures ménagères et assimilées
Ce sont les déchets des ménages ou provenant des entreprises industrielles, des artisans,
commerçants, écoles, services publics, hôpitaux, services tertiaires et collectés dans les mêmes
conditions. Y sont compris les déchets dits « occasionnels » tels que les encombrants, les
déchets verts et les déchets de bricolage.

72
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.1 Distinction en fonction de l’activité à l’origine du déchet
❖ Ordures ménagères et assimilées
Déchets produits par les ménages, les commerçants, les artisans, les administrations et même
les entreprises et industries quand ils ne présentent pas de caractère dangereux ou polluant:
papiers, cartons, bois, verre, textiles, emballages.
❖ Déchets industriels non dangereux ou banals
Ce sont les déchets non dangereux des entreprises qui sont aussi appelés « déchets assimilés
aux déchets ménagers».
❖ Déchets industriels dangereux ou spéciaux
Ce sont les déchets des entreprises qui présentent des caractères dangereux.
73
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets dangereux

Déchets sont considérés comme dangereux s’ils présentent une ou plusieurs des propriétés
suivantes: explosif, comburant, Inflammable, irritant, nocif, toxique, cancérogène, corrosif,
infectieux, toxique pour la reproduction, mutagène, écotoxique.

74
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets dangereux
. Exemple:
Pesticides,
déchets de colles,
Huiles moteurs et
lubrifiants,
batteries,
peintures,
mastics contenant les solvants organiques

75
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets toxiques en quantités dispersées
Ce sont des déchets dangereux produits en petites quantités par les ménages, les commerçants
ou les PME (garages, coiffeurs, laboratoires photo, imprimeries, laboratoires de recherche).

Il peut s’agir:

Solides: déchets non dangereux souillés (chiffons, cartons, etc.), piles, résidus de peinture
Liquides: huiles de coupe, solvants, encres, révélateurs et fixateurs photo, etc.

76
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets non dangereux
Les déchets non dangereux sont les déchets qui ne présentent
aucune des caractéristiques relatives à la dangerosité. Ce sont
les déchets banals des entreprises, commerçants et artisans
(papiers, cartons, bois, textiles, emballages métalliques ou plastiques non souillés etc.) et les
déchets ménagers.

Ils pourraient nuire à l’environnement à moyen terme compte tenu du temps nécessaire à leur
dégradation (30 ans minimun pour les plastiques), ces déchets seront gênants de par leur
présente et engendreront des impacts.
77
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets non dangereux

Ils peuvent être éliminés dans des filières spécialisées, ou valorisés dans des filières de
valorisation matière ou énergie (nous aborderons ce thème dans le chapitre, filière
d’élimination ou valorisation de matière ou énergétique).

78
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets ultimes

Est ultime un déchet résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible
d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par
extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.

79
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Typologie des déchets
IV.1.2.2 Distinction en fonction de la nature du déchet
❖ Déchets inertes
Sont considérés comme déchets inertes les déchets qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas et
ne produisent aucune réaction physique et chimique, ne sont pas biodégradables et ne
détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière
susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé de l’homme. Ce
sont: Sable, gravats, bétons, briques, pierres, tuiles et céramiques, déchets de verre, les
terres non polluées et sans mélange …

80
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Cadre législatif et réglémentaire
Les lois qui régissent le domaine sont les suivantes :

❑Concernant la définition de la politique

➢Loi n°96-706 du 03 oct. 1996 portant code de l’environnement

Ce code vise entre autre à améliorer les conditions de vie des différents types de population
dans le respect de l’équilibre avec le milieu ambiant et à garantir à tous les citoyens un
environnement écologiquement sain et équilibré.

L’article 6 de ce code stipule que les déversements, écoulements, rejets et dépôts susceptibles de
provoquer ou d’accroître la dégradation du milieu récepteur sont soumis aux dispositions de la
présente loi.
81
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Cadre législatif et réglémentaire
.
Dans le chapitre II, portant sur l’environnement humain, l’article 26 stipule que
tous les déchets, notamment les déchets hospitaliers et dangereux doivent être
collectés, traités et éliminés de manière écologiquement rationnelle afin de
prévenir, supprimer ou réduire leurs effets nocifs sur la santé de l’homme, sur
les ressources naturelles, sur la faune et la flore, et sur la qualité de
l’environnement. En outre, l’article 28 indique que l’élimination des déchets doit
respecter les normes en vigueur et être conçue de manière à faciliter leur
valorisation.

82
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Cadre législatif et réglémentaire
Ce code de l’environnement, qui date de 1996 n’est pas accompagné dans son ensemble de
décrets d’application et de plus, les attributions des collectivités décentralisées ont été retirées
du fait de l’ordonnance n°2007-586 du 04 oct. 2007.

Décret n° 2007-458 du 20 avril 2007 portant attribution des membres du gouvernement ;

Décret n° 2007-473 du 15 mai 2007 portant organisation du Ministère de la Ville et de la


Salubrité Urbaine ;

Ordonnance n°2007-586 du 04 oct. 2007 abrogeant certaines dispositions de la loi n°2003 -208
du 17 juillet 2003 portant transfert et répartition des compétences de l’état aux collectivités
territoriales.
83
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Cadre législatif et réglémentaire
Ce code de l’environnement, qui date de 1996 n’est pas accompagné dans son ensemble de
décrets d’application et de plus, les attributions des collectivités décentralisées ont été retirées
du fait de l’ordonnance n°2007-586 du 04 oct. 2007.

Décret n° 2007-458 du 20 avril 2007 portant attribution des membres du gouvernement ;

Décret n° 2007-473 du 15 mai 2007 portant organisation du Ministère de la Ville et de la


Salubrité Urbaine ;

Ordonnance n°2007-586 du 04 oct. 2007 abrogeant certaines dispositions de la loi n°2003 -208
du 17 juillet 2003 portant transfert et répartition des compétences de l’état aux collectivités
territoriales.
84
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.2 Cadre législatif et réglémentaire

❑Concernant la mise en œuvre de la politique

➢Décret n°2007-587 du 04 oct. 2007 de création de l’Agence Nationale de la Salubrité


Urbaine (ANASUR). Ce décret porte également attribution, organisation et fonctionnement
de cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).

Aujourd’hui le « Ministère de l’Hydraulique, l’Assainissement et de la Salubrité» a


actuellement en charge la Gestion des déchets en ayant sous sa tutelle l’ANAGED »

85
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET DIMENSIONNEMENT DE DECHARGES

IV.1 GESTION DES DECHETS SOLIDE


IV.1.3 Filières de traitement et de valorisation des déchets solides

86
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.1 Définition d’une décharge controlée

Décharge contrôlée:

Installation ou site ,répondant aux caractéristiques et prescriptions techniques réglementaires où


sont déposés d’une façon permanente les déchets.

• Le stockage des déchets est effectué d’une façon provisoire dans une installation autorisée
(décharge) à cet effet.

Les décharges contrôlées sont classées selon les types de déchets comme suit:

•Classe1:les décharges des déchets ménagers et assimilés.


•Classe2:les décharges des déchets industriels, médicaux et pharmaceutiques non
Dangereux ,des déchets agricoles, des déchets ultimes et inertes. 87
•Classe3:les décharges des déchets dangereux.
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge controlée

88
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge controlée

89
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge controlée

90
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge controlée

91
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Détermination des surfaces libres

92
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Evaluation des surfaces libres

93
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Evaluation des surfaces libres

94
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Exemple d’appréciation sommaire

95
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Analyse approfondie et classement des sites

96
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Analyse approfondie et classement des sites

97
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Analyse approfondie et classement des sites

98
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Analyse approfondie et classement des sites

99
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.2 Choix du site d’une décharge contrôlée
❖ Analyse approfondie et classement des sites

100
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

101
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.3 Principe général

102
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.3 Principe général

103
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.3 Principe général

104
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.3 Principe général

105
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.5 Dispositifs d’étanchéité

106
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.5 Dispositifs d’étanchéité

107
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.6 Aménagement du casier

108
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.7 Réseau de collecte du biogaz

109
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.7 Réseau de collecte du biogaz

110
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.7 Réseau de collecte du biogaz

111
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.8 Exploitation de la décharge

112
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.8 Exploitation de la décharge

113
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.2 CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES


IV.2.8 Exploitation de la décharge

114
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE

115
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE

116
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE

117
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE


IV.3.1 Indicateurs de performance

118
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE


IV.3.1 Indicateurs de performance

119
IV. GESTION DES DECHETS SOLIDES ET CONCEPTION DE DECHARGES CONTROLEES

IV.3 PERFORMANCE D’UNE DECHARGE CONTROLEE


IV.3.1 Indicateurs de performance

120
EMPREINTE CARBONE

12
1
V. EMPREINTE CARBONE

V.1. DEFINITION
L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur
l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette
activité. Elle peut s’appliquer à un individu (selon son mode de vie), à une entreprise (selon ses
activités) ou un territoire.
Cet impact est généralement exprimé en dioxyde de carbone équivalent ou CO2e. La raison ?
Par souci de simplicité et d'homogénéisation, on utilise pour tous les gaz à effet de serre une
seule norme rapportée au CO2. Cela revient ainsi à déterminer combien de CO2 retiendrait la
même quantité de rayonnement solaire et donc contribuerait au réchauffement climatique.

122
V. EMPREINTE CARBONE

V.2. LES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE


Si le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre le plus répandu, il en existe cinq autres. Voici
la liste complète des gaz à effet de serre (GES) dont les émissions doivent être considérées.

123
V. EMPREINTE CARBONE

V.3. EMPREINTE CARBONE VS EMPREINTE ECOLOGIQUE

La notion d’empreinte carbone est parfois confondue avec celle de l’empreinte écologique. La
seconde, dont le CO2 n’est qu’une composante, couvre un spectre plus large. L’empreinte
écologique s’exprime en surface de terre productive requise pour produire les biens et services
que nous consommons et absorber les déchets qui en découlent. Son utilisation la plus parlante
- et couramment utilisée dans les médias - est le nombre de Terres nécessaires pour absorber
nos modes de consommation. On peut ainsi comparer les modes de vie des citoyens (d’un pays
à l’autre par exemple). Et se représenter plus facilement le mode de vie à adopter pour respecter
le renouvellement des ressources naturelles de notre planète.

124
V. EMPREINTE CARBONE

V.4. METHODOLOGIES DE CALCUL DE L’EMPREINTE CARBONE


V.4.1 Ratios physiques
Un facteur d’émission monétaire, exprimé en kgCO2e / k€ HT permet
d’estimer le contenu en CO2 d’un produit / service, à partir de son prix.

Quantité GES = Quantité Consommée x Facteur Émission Physique

Ici, la quantité consommée s'exprime dans l'unité du produit (litres d'essence, m2 de surface,
kg d'ananas, etc).
Le facteur d'émission physique précise la quantité de CO2 émise par une unité consommée.

125
V. EMPREINTE CARBONE

V.4. METHODOLOGIES DE CALCUL DE L’EMPREINTE CARBONE


V.4.1 Ratios monétaires
Partout où cela est possible, on estime une émission de CO2 sur la base d'un facteur
d'émission physique :

Quantité GES = Prix x Facteur Émission monétaire

Ici, la quantité consommée s'exprime dans l'unité du produit (litres d'essence, m2 de surface,
kg d'ananas, etc).
Le facteur d'émission physique précise la quantité de CO2 émise par une unité consommée.

126

Vous aimerez peut-être aussi