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UNA UFHB
Prix :
4000Fcfa
MANUEL D’ENSEIGNEMENT
DE LA
BIOPHYSIQUE MEDICALE
EPSS
Année: 2020 – 2021
2
SOMMAIRE
II -STRUCTURE DE LA MATIERE
3
INTRODUCTION
4
GRANDEURS, UNITES S.I ET QUELQUES NOTIONS
ELEMENTAIRES DE MATHS ETPHYSIQUE EN
BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE
5
I – UNITE : MULTIPLES ET SOUS MULTIPLES ET
QUELQUES DERIVEES
6
I.2 – QUELQUES DERIVEES
logAn= n • logA
(10a)n = 10na
10a / 10b = 10a - b
A = 10a = e = (10m)
a = m =>log A = m Log A
log A = 0,434... Log A Log A = 2,302... log A
8
III.4 - FONCTIONS LOGARITHMES: LOQARITHME
NEPERIEN ET LOGARITHME DECIMAL
III.4.1 – POPRIETES
a>0, b > 0, ln ab = ln a + ln b
b>0,ln 1/b = - ln b
a>0, n Q, ln an= n ln a
a> 0, ln a = ½ ln a
III.4.2 – FONCTION
9
III.5 - FONCTION EXPONENTIELLE
III.5.1 – définition
x = In y y = ex
III.5. 2- Propriétés
e0 = 1 e1 = e
ex e y ex+y x R, y R
ex / ey = ex-y
1/ ex = e-x
(ex)n = enx n Q x R
III.5.3 - Fonction
10
IV - LUMIERE: ONDES ET RAYONS
ELECTROMAGNETIQUES : UNITES
Longueur = cT = c/ m, nm
d’onde
= h/mc
Célérité c = /T m.s-1
c = . c c (lumière) = 3.108 m/s
(2,99). 108
Energie E = h J, eV
E = hc/ E 1eV = 1,602 x 10-19J
E = mc²
11
VI - UNITES EN MEDECINE NUCLEAIRE ET RADIOPROTECTION
Unité de masse atomique uma = 1/12 (12C) UMA Gramme (g), MeV
= 1/N=931
12
VII - QUELQUES GRANDEURS ET LEURS AUTEURS
GRANDEUR NOM DE SYMBOLE UNITE SAVANTS
L’UNITE I
Fréquence Hertz Hz - Henrich HERTZ
Allemand
(1857 – 1894)
Force Newton N - Issac NEWTON
Anglais
(1642 – 1727)
Pression, contrainte Pascal Pa N/m2 Blaise PASCAL
Français
(1623-1662)
Energie, travail, quantité de Joule J N.m James Joule Anglais
chaleur (1736-1819)
Puissance, Flux énergétique Watt W J/s James WATT
Ecossais
(1736-1819)
Quantité d’électricité Coulomb C S.A Charles COULOMB
Charge électrique Français
(1736-1806)
Potentiel électrique tension Volt V W/A Allesandro VOLTA
électrique Italien
Force électromotrice (1725-1827)
Capacité électrique Farad F C Michaël FARADAY
V Anglais
(1789-1867)
Résistance électrique ohm Ώ V Georges OHM
A Allemand
(1789-1854)
Conductance Siemens S A Werner SIEMENS
V Allemand
(1816-1892)
Flux d’induction magnétique Weber Wb v.s Wilheim WEBBER
Allemand
(1804-1891)
Induction magnétique Tesla T Wb Nikola TESLA
m2 Yougoslave
(1857-1943)
Flux lumineux Lumen lm -
Eclairement lumineux lux lx 1n
m2
Radioactivité Becquerel Bq -1des/s Henry BEQUEREL
Français
(1852-1908)
Dose absorbée Gray Gy J/kg Louis H. GRAY
Anglais (1670-1736)
(1905-1965)
13
VIII. – L’ALPHABET GREQUE
14
IX- COMPOSITION DE L’AIR SEC
15
CONSTITUTION DE LA MATIERE
INTRODUCTION
- La structure discontinue de la matière a été évoquée dès le V e siècle AV -JC. Par
deux savants : ANAXAGOR, LEUCIPPE
- Notion d’atome a été introduite par démocrite DEMOCRITE
- La structure de l’atome (début 20ème siècle) a été définie par :
- RUTHER FORD (1911) Anglais
- Nels BOHR (1913) Danois
- SCHRÖDINGER (1925) Autrichien
I- L’ATOME
I.1 – INTRODUCTION
Quel que soit son état, solide, liquide ou gazeux, la matière est constituée de
substances résultant de l'association de molécules identiques pour les corps purs et
différentes pour les corps composé ou hétérogènes.
Les molécules sont elles-mêmes composées par la réunion de
plusieurs atomes identiques ou non. L’atome est de ce fait l’élément basique de la
matière
I-3. STRUCTURE
L’Atome est formé d’un noyau et d’un cortège électronique.
1-3-1- NOYAU
- Position : centrale
- Charge : Positive (charge des protons)
- Diamètre : 10-14 à 10-15 m
- Constitution : constitué par A Nucléons repartis en Z Protons et en N neutrons
1-3-3- REPRESENTATION
A A = nombre de masse
X Z= N° atomique= nombre de protons
Z X = corps chimique
12
6 C = carbone
16
1-3-4- PARTICULES ELEMENTAIRES
Actuellement seuls les Fermions (Leptons et Quarks) sont
considérés comme les véritables particules élémentaires. Ils sont rangés
en 3 familles comprenant chacune 2 Particules (la particule et son
antiparticule).
La 1ère famille composée par l’électron (e-) et le neutrino
électronique, sont des particules observées ordinairement dans la
matière. Les deux autres familles renferment les particules observées
dans des conditions extrêmes (dans les accélérateurs de particules, au
cœur des étoiles etc…).
17
a) - Les leptons
b) - Les quarks
___
1ère Famille up u 1,2,3 Anti up
u 1,2,3
down d 1,2,3 Anti down
___
d 1,2,3
___
2ème Famille charm c 1,2,3 Anti charm
c 1,2,3
___
strange s 1,2,3 Anti strange s 1,2,3
___
3ème Famille truth t 1,2,3 Anti truth
t 1,2,3
beauty b 1,2,3 Anti beauty
___
b 1,2,3
c) - Les Isomères
Ce sont des nucléides qui ont leurs nombres de masse (A) et leurs N°
atomiques (Z) identiques.
Exemple : 99
mTc
99
Tc (Tc =
technétium)
43 43 (m = métastable)
d) Isotones :
Ce sont des nucléides qui ont les mêmes nombres de neutrons
39 40
Exemple : 19 K 20 Ca
e) Isodiaphères :
Ce sont des nucléides qui ont le même nombre de neutrons en excès
Exemple
234
90 TH thorium 234
234 144
- 90 - 90
144 54 n
238
92 U uranium 238
238 146
19
- 92 - 92
146 N 54 n
I. 5 - CLASSIFICATION
Il existe 109 nucléides ou éléments atomiques ou corps chimiques. Ils
se repartissent en fonction de leurs
- structures atomiques
Répartis dans le tableau périodique
MENDELIEFF
- Propriétés chimiques
lambda (λ)..
- mésons - quarks :
(2 quarks) : u, c,d,s,t,b.
Pion (,
Kaon (k)…
20
Energies de 1 10 à 104 106 109 109
dissociation
en eV
II – LA MOLECULE
II-1. DEFINITION
21
Gramme uma Electron Joule(J) Calorie ©
volt eV
Gramme (g) 1 1,6.1024 5,6.1032 9.1033 2,15.1013
m = E/C²
Unité de 1,6.10-24 1 9,3108 1,5.10-10 3,6.10-11
masse
atomique
(uma)
Electron volt 1,8.10-33 10-9 1 1,6.10-19 3,8.10-20
(eV)
INTRODUCTION
DEFINITION
Découvert par BLOCH et PURCELL, le principe de la résonance magnétique
nucléaire ( RMN ) est fondée sur l’enregistrement des vitesses de retour à l’équilibre
des protons, noyaux de l’hydrogène placés dans un champ magnétique intense
⃗
externe ( B 0 ), soumis au préalable à une impulsion déstabilisatrice d’une onde de
radiofréquence qui est un petit champ électromagnétique appelé (B1) et tournant
⃗
autour du grand champ ( B 0 ).
Le proton noyau de l’hydrogène est la source de la résonance magnétique
nucléaire du fait de sa grande abondance sous forme d’eau et de son rapport
gyromagnétique le plus élevé.
L’application de la RMN se fait plus en imagerie médicale sous forme d’imagerie
par résonance magnétique (IRM) mais aussi en spectroscopie.
intense et constant, B⃗ 0 les spins ne s’orientent plus au hasard mais d’une certaine
24
⃗ de ces moments magnétiques n’est plus nulle mais
manière et la résultante M
Lorsque les protons de ce petit volume d’organe sont placés dans le grand champ
⃗
externe et constant B 0 , on observe 3 phénomènes :
- répartition des protons en 2 fractions appelées spin up, et spin down
- mouvement de précession (le spin tourne sur lui-même et tourne autour de
B⃗ à la fréquence de LARMOR
0
25
II.3.2 – MOUVEMENT DE PRECESSION
L’existence d’un angle entre l’axe du proton et celui du vecteurs B 0 est
⃗
responsable d’un mouvement de précession, c’est-à-dire que le spin tourne sur lui-
26
II.3.3– REPARTITION DES SPINS EN 2 ETATS D’ENERGIE
Les orientations des spins en spin up ou parallèle et spins down ou antiparallèle
correspondent à 2 états d’énergie E1 et E2 qui sont des énergies potentielles.
E1 = spin up, spin parallèle correspond à une énergie potentielle Eup
E2 = spin down, spin antiparallèle correspond à une énergie potentielle Edown qui
est plus élevé qu’au niveau E1 (Eup)
E1 < E2
27
La stabilité est plus élevée sur le niveau E1 (spin UP) donc le nombre de protons
précessant sera plus important sur E1.
II.3.4 – A L’EQUILIBRE
28
III – RESONANCE MAGNETIQUE
III.1 – Principe Général
La résonance est un principe physique qui consiste à faire interférer 2
systèmes pour qu’ils échangent de l’énergie. Les conditions d’interférence sont bien
précises et l’échange d’énergie est maximale lorsque les 2 fréquences de ces 2
systèmes s’accordent donc sont en phase, on dit alors qu’il y a résonance entre
ces 2 systèmes.
29
La composante MZ (ML) décroît progressivement au profit de la composante M(x, y)
MT jusqu’à ce que ML soit nulle et MT maximale.
III.2.2 – Homogénéisation
C’est la disparition de l’inégalité de répartition des spins en spin up et spin
down.
IV – PHENOMENE DE RELAXATION
IV.1 – Manifestation
Dès l’arrêt de l’onde de radiofréquence petit champ B⃗ ,
1 le moment magnétique
→
résultantM qui était couché à 90° dans le plan horizontal (x, o, y) MT ou Mx,y va
retourner progressivement à sa position verticale ML ou (MZ) qui était sa position
⃗
d’équilibre parallèle à B 0 , selon un mouvement spiroïde décroissant du bas vers
le haut appelé précession libre et qui correspond au signal RMN.
30
On distingue 2 types de relaxations qui sont simultanées:
- relaxation longitudinale ou (T1)
- relaxation transversal ou (T2)
Précession libre
M
C’est le phénomène inverse contraire de la nutation : c’est-à-dire que le vecteur
de l’aimantation résultante revient dans sa position d’équilibre MZ (ML) selon un
mouvement spiroïdal décroissant du bas vers le haut. C’est la rotation hélicoïdale
→
Perte d’homogénéité
Restauration de la différence de répartition entre les spins up et spin down.
Libération d’énergie
31
Par émission d’une onde électromagnétique = signal électrique sous forme de
chaleur qui constitue le signal RMN.
32
Cette relaxation transversale est caractérisée par le temps de relaxation ou temps T2
spin-spin du fait de l’interaction des spins entre eux liée aux inhomogénéités du
champ et due à l’existence de petits champs magnétiques locaux appelé T2.
Ce temps est de l’ordre de la milliseconde pour les tissus. Ce temps
correspond à la décroissance de 63 % de l’aimantation MT (Mx, y) ou au temps qui
correspond à la persistance de 37 % de MT (aimantation transversale).
Cette décroissance s’accompagne de l’émission du signal RMN ou signal FID (Free
Induction Decay). T2 est plus long pour les liquides que pour les solides.
33
L’amplitude initial donc maximal du signal FID est fonction de :
- la densité de protons du tissu examiné
-
⃗
l’intensité du grand champ B 0
- l’environnement physicochimique (réseau) T1 et T2 devant être courts
IV - RESUME = SYNTHESE
34
V – SEQUENCES D’IMPULSION
La séquence se définit comme étant la façon dont on applique l’onde de radio
⃗
fréquence (champ B1 ) au système en équilibre.
la RMN est composée de 2 phases :
- l’excitation : moment où l’onde de radiofréquence communique de l’énergie
au système en équilibre
- le recueil du signal RMN : lors de la désexcitation (de déphasage des spins)
pendant la relaxation T2.
35
VI – APPLICATIONS MEDICALES
Le but, c’est de voir les différentes parties constituant cet organe en fonction
de sa richesse en eau donc en protons d’hydrogène.
L’amplitude du signal RMN est d’autant pus élevé que l’organe examiné est riche
en protons et que les temps de relaxation T1 et T2 sont courts.
CONCLUSION
La Résonance Magnétique Nucléaire est liée aux propriétés magnétiques du proton
d’Hydrogène par son abondance et son rapport gyromagnétique élevé
Elle permet la réalisation de l’IRM, imagerie médicale dédiée au cerveau et aux
organes dont la teneur en eau est élevée
Examen non irradiant, et donc pas dangereux au prix de quelques précaution
36
NOTIONS GENERALES SUR LES COMPARTIMENTS
LIQUIDIENS : L’EAU
PLAN
INTRODUCTION
I - REPARTITION DE L'EAU ENTRE LES SECTEURS
I·1- L'eau extra-cellulaire
I.1.1 - L'eauplasmatique
I.1.2 - L'eau interstitielle
I.1.3 - L'eautranscellulaire
I.2 - L'eau cellulaire
II - COMPOSITION DES SECTEURS LIQUIDIENS
II.1 - Composition du secteur extra-cellulaire
II.1.1 - Composition du plasma
II.1.2 - Composition des liquides interstitiels
II.2 - Composition du secteur cellulaire
III– STRUCTURE ET PROPRIETES
III.1 -Quelques caractéristiques physiques de l’eau
INTRODUCTION
L'eau est le composé le plus abondant de l'organisme, soit environ
60%du poids corporel.
37
I. REPARTITION DE L'EAU ENTRE LES SECTEURS
H(+)
(-) = 1.84 D
O
H(+)
Les charges (+) portées par les hydrogènes de l’eau entraînent des
liaisons électrostatiques d’un type particulier avec les atomes
électronégatifs des molécules voisines : ce sont les liaisons hydrogène.
Elles sont à l’origine des propriétés physico-chimiques de l’eau à
commencer par les associations de molécules d’eau entre elles.
- A l’état liquide, l’eau a une structure pseudocristalline, chaque
molécule d’eau est liée à quatre molécules voisines.
- A l’état solide, la glace présente une structure hexagonale encore
mieux organisée.
L’eau sert de référence pour caractériser certaines notions physiques.
- La température se définie par l’échelle des degrés Celsius entre
le 0°C et le 100° C.
- 0°C = point de congélation de l’eau
- 100°C = point d’ébullition de l’eau dans les conditions normales de
pression atmosphérique
La chaleur a pour unité la calorie (1 calorie = 4,18 J)
La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever 1 g d’eau de
14,5°C à 15,5°C.
40
La constante diélectrique élevée ( = 80 à 20°C) donne à
l’eau un fort pouvoir de solvant pour les cristaux et les molécules
polaires.
41
NOTIONS ELEMENTAIRES D'HEMODYNAMIQUE
I – PRINCIPALES UNITES
Force F = M x g.
F
La Pression P =
S
M = ρV
ρVg ρ S h g
V = Sh P= S
=
S P = ρgh
I.2.1.4 – L’ATMOSPHERE
C’est la valeur de la Pression atmosphérique au niveau de la mer ayant
pour altitude = 0 mètre.
Dans une cuve à mercure (Hg), surmontée d’un tube où règne le vide, le Hg s’élève
à une hauteur de 760 mm
P = ρ.g.h
−3
13,6. x 10
ρ = 13,6 g/cm³ = −6 = 13,6.10³ kg/m³ = masse volumique
10
g = 9,80 m
h = 760 mm = 760.10-3 m
P = 101 kPa
P = ρ.g.h
= 13 600 . 9,80 . 10-³
= 133,3 Pa
1 mm Hg = 133,3 Pa
43
I.2.1.6 – LE CENTIMETRE D'EAU ( cm d'eau)
C’est la pression qui produit une dénivellation de 1 cm dans un baromètre à
P = P.g.h
= 10³ .9,80 . 10-2
= 98 Pa
1 cm de H2O = 98,1 Pa
P = P.g.h
= 10³ .9,80 . 10-2
= 9,80 Pa
P = P.g.h
= 10³ .9,80 . 10
= 9,80 . 104
44
I.2.1.9 – TABLEAU RECAPITULATIF
Les unités de pression sont extrêmement nombreuses ; nous
avons regroupé les principales dans le tableau suivant, ainsi que les
valeurs de leur coefficient de conversion.
Unités de Pascal Bar kg . cm- Atmosphère mm hg
pression 2
45
= Glaucome : 100 à 120 mm Hg soit 13 à 16 kPa.
II – LA VISCOSITE
INTRODUCTION
Le sang n’est pas une solution simple, mais une suspension de
globule dans une solution macromoléculaire protéinique (albumine et
globuline).
L’écoulement du sang est fonction de sa viscosité, qui traduit les
frottements avec dissipation d’énergie, entre les forces moléculaires des
différents éléments figurés.
(êta), coefficient de viscosité est donc un paramètre physique qu’il
faut relier aux frottements intermoléculaires.
46
II.3 – LIQUIDE NEWTONIEN
La force F de frottement est proportionnelle à la surface en regard
S des deux lames 1 et 2.
La force F est également proportionnelle au gradient de vitesse (grad v) :
v 1−v 2 dv
gradient de vitesse (grad v) = x − x = d x
1 2
dv
On peut donc écrire: F = S d x
47
Dans le cas d’un liquide NEWTONIEN, est indépendant du gradient de
vitesse (grad v). L’eau est un liquide newtonien.
II.4 – FLUIDE NON NEWTONIEN
La viscosité est une fonction de la vitesse d'écoulement.
II.5 - UNITES
−2
F . d x MLT L
= 2 −1 = ML-1T-1 (M= masse; L=longueur ; T= temps)
S.d v L ¿
Système M.K.S.A.
= kg . m-1. s-1 = 1 Poiseuille
Système C.G.S.
= g.cm-1.s-1 = Poise
1 poiseuille = 10 Poises
48
II.7 - FORMULE DE STOCKS, RESISTANCE AU
DEPLACEMENT
L’expérience montre que lorsqu’un mobile quelconque, placé dans
un liquide, est soumis à une force motrice constante F, son mouvement
devient rapidement uniforme.
Les forces de viscosité ont une résultants R: de même direction que F et
de sens opposé à celui-ci. Les forces de viscosité sont dues aux
frottements qui résistent au déplacement du fluide.
A l’équilibre : ⃑ ⃑
F+R=0
Si l e mobile est une sphère de rayon r, la loi de Stokes permet d’écrire
F = R = 6 r Ve
F
Ve = 6 π r (vitesse d’écoulement)°
49
III – ELEMENTS D’HEMODYNAMIQUE
III.1.1 - 1ère loi de Pascal: en chaque point M d'un fluide, il existe une pression
hydrostatique s'exerçant dans toutes les directions
III.1.2 - 2ère loi de Pascal: la pression est la même en tout point d'un
fluide continu, homogène, au même niveau
50
III.1.2 - 3ème loi de Pascal: la pression augmente avec la profondeur
d'une quantité ΔP=ρ.g.h
51
III.3 VALEURS NORMALES ET PATHOLOGIQUE DE LA PRESSION
52
LA FLUORESCENCE
INTRODUCTION
C’est l’absorption d’une ou plusieurs radiations excitatrices ou
rayons excitateurs, portant l’atome ou la molécule dans un niveau
d’énergie correspondant à un état excité. Le retour à l’état fondamental
se fait par l’émission d’un rayonnement de fluorescence
I - MISE EN EVIDENCE
Une source de lumière blanche S émet un rayonnement dont
la partie visible est arrêté jusqu’au rayon ultra-violet (U.V) par un filtre en
nickel F à la traversée d’une cuve remplie de pétrole, une
luminescence bleue est observée, c'est le phénomène de
fluorescence. Il dure tant que dure la radiation excitatrice. En fait la
fluorescence persiste de 10-5 à 10-9 s après la suppression de l’excitation
et il est même possible d’observer dans certains cas, une fluorescence
longue se prolongeant jusqu’à 10-4 s. L’intensité de fluorescence décroit
suivant la loi ci-dessous
F= F0. e-t/
F=Fluorescence finale
Fo = Fluorescence initiale
53
L’intensité de fluorescence est aussi proportionnelle à celle de la
radiation excitatrice, on définit un Rendement quantique de
fluorescence (R)
54
II - INTERPRETATION
Pour les vapeurs mono-atomiques, sous faible pression, la
fluoresscence s’explique par le retour de l’atome à son état fondamental
avec émission de photon de fluorescence = à la raie absorbée, on
parle de résonance optique. C’est le cas du sodium vaporisé qui
reémet le doublet D1 et D2 après l’avoir absorbé. Ceci est possible car; à
faible pression, les atomes sont peu nombreux et la possibilité de
transfert d’une partie de l’énergie absorbée sur un autre atome est
limitée, le nombre de chocs désactivants étant plus faible.
Fluorescence
Absorption
55
fluorophores, permettant de les identifier ; par exemple le benzène
vers une longueur d’onde lambda de 260 à 300 nm, le naphtalène entre
310 et 360 nm (U.V proche) et le phénanthrène, entre 370 et450 nm qui
est une fluorescence bleu).
La fluorescence a aussi des applications quantitatives, c’est la
ELECTROPHORESE :
albumine.......................................................................................5,9. 10-9
1 globuline.....................................................................................5,1. 10-9
2 globuline ....................................................................................4,1. 10-9
globuline......................................................................................2,8. 10-9
globuline ......................................................................................2,1. 10-9
II - L’ELECTROPHORESESUR SUPPORT
Cette technique est beaucoup plus simple à réaliser que l’électrophorèse en
phase liquide et est très largement employée.
Ultracentrifugation
L'électrophorèse sur papier d'un sérum sanguin normal, donne une série
de pics correspondant aux albumines et aux différentes globulines (alpha 1,
alpha 2, bêta et gamma globulines). La figure ci-dessus représente sur l'axe des
59
abscisses le résultat d'une électrophorèse, sur l'axe des ordonnées le
résultat de ces différents constituants soumis à une ultracentrifugation. On voit
qu’il n’y a pas de correspondance entre coefficient de sédimentation et la
mobilité électrophorétique.
Les albumines dont la charge est la plus élevée parcourent la distance la plus
grande. Les 1, 2 et les globulines ont un déplacement plus faible.
60
DOSAGES RADIOIMMUNOLOGIQUES
INTRODUCTION
I-GENERALITE
1- Quelques Rappels
2- Historique
II- PRINCIPES DES DOSAGES RADIOIMMUNOLOGIQUES
1- Méthode RIA
- Schéma de principe
- Avantages et Inconvénients
2- Méthode IRMA
- Schéma de principe
- Avantages et Inconvénients
III- PROBLEMES LIES A LA MISE AU POINT D’UN RADIO-
IMMUNODOSAGE
1-Antigène
2-Anticorps
3-Standards ou Solutions Etalons
4-Traceur radioactif
IV-FACTEURS INFLUENCANT LA REACTION
1- volume de la prise d’essai
2- pH du milieu réactionnel
3- Force ionique ou molarité du milieu réactionnel
4- Température
5- Les matrices du milieu réactionnel
6- Durée de la réaction
V- APPLICATIONS
1- in vitro
2- in vivo
CONCLUSION
INTRODUCTION
C’est la détermination ou analyse de certaines substances basée
sur le principe de l’immunité c’est-à-dire le conflit Antigène-anticorps
Ag/Ac avec la présence d’un signale radioactif qui sert de marqueur dont
le taux de concentration est fonction de la substance à doser
C’est en 1960 que Yalow et Berson avaient proposé le dosage de
l’insuline dans le plasma par une méthode entièrement nouvelle faisant
appel à une réaction antigène-anticorps et à l’emploi d’un antigène
61
radioactif. Cette méthode prend le nom de Radio-Immuno- Assay (RIA)
dans les pays anglophones et de Radio-Immuno-Dosage (RID) dans les
pays francophones .
Ses avantages sont nombreux :
- grande spécificité puisqu’elle repose sur une réaction
antigène-anticorps
- extrême détectabilité car il est possible de doser des quantités
de matières très faibles de l’ordre de 10-12 à 10-15 moles,
- champ d’application très large cette méthode convient en effet
aux substances directement immunogènes.
A celles qui peuvent acquérir artificiellement ce caractère, notamment les
hormones stéroïdes, les médicaments.
A d’autres, capables de se lier, non pas à un anticorps mais à un réactif
spécifique: protéines porteuses plasmatiques
Enfin, le RID ou la RIA conduit souvent à des modes opératoires
relativement simples, qui, de plus, se prêtent aux dosages en séries
I. GENERALITES
1. QUELQUES RAPPELS
Anticorps (Ac) globine plasmatique (immunoglobuline) ayant la
propriété de réagir spécifiquement avec un antigène.
Antigène : ( Ag ) substance douée de la propriété de se combiner à
un anticorps.
Haptène : substance, généralement de faible masse moléculaire ,
incapable de susciter à elle seule la formation d’un anticorps mais
pouvant réagir avec un anticorps et devenir immunogénique par
couplage avec un porteur.
Marqueur : entité (atome, molécule, ion, etc…) liée chimiquement à
une molécule d’antigène ou d’anticorps et délivrant un signal direct
ou indirect quantitativement mesurable. En RIA, il s’agit d’un
produit radioactif délivrant un signal sous forme de rayon gamma
Traceur ou vecteur: c’est une substance qui a un tropisme pour un
organe donné qui peut se localiser de façon sélective au ni veau de
cet organe s’il est marqué il sappelle radio-traceur
62
2. HISTORIQUE
Les recherches de Yalow et Berson débutent en 1950 Elles
concernent le métabolisme des protéines marquées à l’iode 131 et plus
particulièrement celui de l’insuline, marquée chez le sujet normal ou
diabétique. Yalow et Berson ont proposé en 1960 le dosage de l’insuline
plasmatique, par une méthode reposant sur la réaction antigène
anticorps et l’emploi d’insuline marquée. C’est la naissance de la
radioimmunologie.
Quelques mois après, Ekins décrit pour la thyroxine une méthode
fondée sur le même principe mais dans laquelle le réactif spécifique n’est
plus un anticorps, mais la TBG (thyroxin Binding globulin) protéine de
transport de cette hormone.
En 1968, Miles et Hales proposent une méthode reposant cette
fois, sur l’utilisation d’un excès d’anticorps marqué à l’iode 125.
Ce n’est qu’après la découverte en 1975, par Köhler et Milstein des
anticorps monoclonaux et la maîtrise technologique de la fixation des
anticorps sur les support solides que la technique « sandwich » a connu
l’essor considérable qui est le sien actuellement.
II.1.1-Schéma de principe
63
- un anticorps (Ac) dirigé contre cet antigène.
II.1.2- Incubation
Hormone à doser
Ag*
Phase d’incubation
II.1.4-Comptage
64
Signal (fraction liée)
[Ag]
La valeur portée en ordonnée est l’intensité du signal correspondant à
la concentration du complexe radioactitif, c’ést-à-dire le complexe
antigène marqué-anticorps En abscisse, il y a les concentrations de
substances hormone, marqueurs tumoraux) en antigène à doser .
65
II.2. METHODE IRMA (IMMUNO RADIOMETRIC ASSAY) ou
METHODE SANDWICH ou METHODE PAR EXCES D’ANTICORPS
II.2.2 – Incubation
Complexe « sandwich »
II.2.3 – Séparation
II.2.3 – Comptage
Ces méthodes, développées depuis une vingtaine d’années, ont pris une
véritable extension depuis l’utilisation des anticorps monoclonaux, au
point de remplacer pour une grande part les méthodes par compétition.
66
Le premier anticorps ( Ac liant ) est fixé sur un support solide ( tube,
bille , particules diverses ). La quantité fixée doit être telle que le nombre
de sites de liaison disponibles soit supérieur au nombre de molécules
d’antigènes présentes dans les solutions étalons ou inconnues.
L’antigène va ainsi se fixer sur les sites spécifiques.
L’addition de l’anticorps marqué, est suivie de sa fixation sur l’antigène,
préalablement fixé au premier anticorps. L’antigène se trouve ainsi
littéralement pris en sandwich entre les deux anticorps, d’où le nom
souvent attribué à ce type de méthode.
Ag
Sensibilité :
Toute molécule d’Ag mise en présence de l’Ac liant est susceptible d’être
captée.
Spécificité :
Ces avantages sont liés à la fois à l’utilisation d’anticorps monoclonaux
et au principe même de la méthode.
L’utilisation de deux anticorps dirigés contre deux épitopes
différents de l’antigène améliore la reconnaissance spécifique de ce
dernier. Une molécule pour être « confondue » avec l’antigène doit
posséder ces deux mêmes épitopes.
67
en théorie d’augmenter la concentration des anticorps pour
augmenter la quantité d’antigène susceptible d’être mesurée.
3
H 3
H + 0ß
1 2 -1
L’iode 125I
C’ est un isotope radiactif de l’iode, sa période radioactive est 59,7 jours
la nature et l’énergie des rayonnements émis un rayon gamma Rγ et
rayon iks RX lors de sa désintégration, font de l’iode 125, le marqueur
de choix en immunodosage facile de détection et contrainte de
radioprotection minimisée (irradiation faible, stockage de déchets en
décroissance). Les rayonnements gamma RY émis sont de 35,5 keV.
Les rayonnements x émis sont de 27 KeV.
68
125
I +°e 125
Te*
γ (35,5 KeV)
125
Te
IV- FACTEURS INFLUENCANT LA REACTION
IV.1-Volume de la prise d’essai
Ces volumes doivent être faciles à mesurer et conduire à un minimum
d’erreurs. La prise d’essai doit minimiser la quantité de substance
étrangère qui pourraient interférer avec la réaction.
69
Les fluides biologiques sont complexes et possèdent leurs propres
caractéristiques dont on doit tenir compte dans la construction d’un
dosage.
Les matrices riches en protéines défavorisent la réaction antigène-
anticorps.
V- CONTROLE DE QUALITE
Il peut être inter ou intra laboratoire. Ce contrôle se fait avec des sérums de contrôle
fournis par les fabricants.
V.1 – Contrôle de la répétabilité
Elle se définit comme étant la dispersion des résultats de dosage autour
de la valeur moyenne ; pour cela il faut calculer le coefficient de
variation. Si le coefficient de variation inferieure 5% bonne
répétabilité.
D’autre part, l’exactitude consiste à trouver la valeur cible établie par les
fabricants. Le contrôle de l’exactitude peut se faire aussi à l’aide de carte
de contrôle, on en distingue deux types :
70
V.3 – Contrôle de la précision
La précision, c’est lorsque les valeurs de dosage sont proches ou
regroupées et que la méthode est dite reproductible.
La connaissance de la précision d’une technique de dosage en RIA ou
IRMA exige la détermination d’une valeur moyenne qui doit être
comprise dans les valeurs limites des sérums de contrôle fixées par les
fabricants.
Le calcul de l’écart type du coefficient de variation dont les valeurs
respectives doivent être 5% et 10 % respectivement.
71
- le coefficient de variation
en sachant que un coefficient très bas bonne précision
E – Autres paramètres
Déterminer :
- la sensibilité qui est la détermination de la plus petite quantité de substance
détectable par autre technique. La sensibilité va de millimole au picomole
- fabrication du zéro : c’est obtenir 2 dérivations standards de part et d’autre du
zéro
valeur cible
Mesure exacte et précise
Mesure exacte non précise
VI – APPLICATIONS MEDICALES
VI.1 - IN VITRO (au laboratoire)
1- En endocrinologie (affection hormonale)
Dosage d’hormones thyroïdiennes: T3 , T4 , TSH
Dosage d’hormone stéroïdienne : FSH, LH, PROLACTINE etc….
2- En cancérologie
Dosage des marqueurs tumoraux : ACE, AFP, PSA, β-HCG, CA15-3,
CA125, CA19-9.
3- En diabétologie
72
Dosage de l’insuline.
4- En hématologie
Dosage de la vitamine B12, acide folique, ferritine.
5- En allergologie
Dosage des IgE totales et spécifiques.
6 – En Pharmacologie
Dosage des médicaments tels que les antibiotiques.
VI.2- IN VIVO
C’est l’immunoscintigraphie. C’est surtout l’immunolocalisation
d’une tumeur, grâce à l’injection d’anticorps marqué. Cet anticorps
marqué permet de repérer un organe tumoral par le biais du
rayonnement radioactif émis.
CONCLUSION
Les méthodes de dosages radioimmunologiques constituent des
techniques de référence de dosage d’une molécule. Elles permettent de
doser de petites quantités de substances qu’on n’arrive pas à doser
par les autres techniques classiques. Ce sont des techniques très
spécifiques, très sensibles et très précises. Cependant, le problème clé
de cette technique est celui de la manipulation des produits radioactifs
d’où le problème de la radioprotection.
73
BIOPHYSIQUE SENSORIELLE DE L’AUDITION
INTRODUCTION
L’audition, se définit comme étant la capacité de l’oreille humaine
à entendre (percevoir) un son.
Physiquement, c’est la transformation d’un signal mécanique (vibration
acoustique sinusoïdale) en sensation sonore perceptible par l’oreille
humaine.
Elle constitue pour l’oreille, comme les autres organes des
sens (peau, nez et langue et l’œil) un moyen d’entrer en contact avec
l’univers extérieur.
Le principe de fonctionnement de l’audition est constitué par la chaîne de
mesure du son. Le son audible est un signal physique mécanique qui se
traduit par des vibrations sinusoïdales longitudinales dont la fréquence
correspond à la capacité de perception de l’oreille humaine. Les
fréquences sonores audibles par l’oreille humaine varient de 16 Hz – 20
kHz.
74
étape IV= Interprétation du signal électrique : sensation sonore (cortex
auditif = aire 41 de BRODMAN)
I - PARAMETRES PHYSIQUES DU SON
I.1 – L’ONDE ACOUSTIQUE
I.1.1 - DEFINITION
Le son ou onde élastique ou onde acoustique est une vibration
sinusoïdale longitudinale. C’est un signal physique qui ne peut se
propager que dans un milieu matériel dans ses trois états : solide, liquide
ou gazeux. Une onde est un signal vibratoire qui se propage.
I.2.2 –FORMULE
= c.T (T = 1/)
(m)= c/
I.3.2 –FORMULE
C = 1/.
I.3.2. FORMULE
75
Z = .C - : masse volumique (kg.m-3)
c : célérité (m.s-1)
76
Infrasons Sons Ultrasons Hypersons
audibles
16 20 200
Hz kHz MHz
= d2Ux,t /dt2
= - 2.a.sin.t =-2.Ux,t
78
La pression acoustique (P) est une perturbation locale de pression
provoquée par le passage du son qui peut être captée par un
microphone et par le tympan.
Elle reflète les changements locaux de densité de la matière appliquée
par le mouvement ondulatoire.
III.2.1 – FORMULE
P = ρ.c.v(ρ :m. volumique ; C :célérité du son ; v : vitesse des particules)
III.4.2.- FORMULE
IdB = 10log10 W/ Wo
79
IV.1.1 – L’OREILLE EXTERNE
Elle comprend le pavillon, le Conduit Auditif Externe (CAE). Le tympan
sépare de l’oreille externe de l’oreille moyenne.
80
IV.1.2 – L’OREILLE MOYENNE
L’oreille moyenne (OM) comprend : la caisse du tympan, cavité
creusée dans l’os temporal, la membrane tympanique , la chaîne des
osselets ou chaîne ossiculaire (marteau, enclume, étrier), des muscles
(muscles du marteau et de l’étrier), la trompe d’eustache, canal étroit
81
Elle Comprend le labyrinthe osseux à l’intérieur duquel se trouve le
labyrinthe membraneux qui contient les organes de l’équilibration (le
vestibule) et les organes de l’audition constitués par :
la cochlée ou (limaçon) est constituée de 3 canaux :
1er canal : la Rampe (canal) Vestibulaire « RV » contenant un
liquide, la périlymphe riche en sodium (Na). Cette cavité est
séparée du canal ou rampe cochléaire par la membrane
Reissner. Elle appartient au labyrinthe osseux.
2ème canal : Rampe Cochléaire « RC » ou Canal Cochléaire
(C C)contenant l’endolymphe, l’organe de Corti et la membrane
basilaire. La RC ou CC correspond au labyrinthe membraneux.
- l’endolympheriche en potassium (K)
- l’organe de cortisoutenu par les piliers de Corti qui s’appuient
sur la membrane basilaire. L’ensemble des deux piliers est l’arcade
de Corti formant le tunnel de Corti. De part et d’autre de ce tunnel,
sont rangées les cellules sensorielles de l’audition appelées cellules
ciliées qui reposent sur des cellules de soutient ou de support.
o Les cellules ciliées internes (CCI) forment une seule rangée
soit 35000 CCI par oreille
o Les cellules ciliées externes (CCE) disposées en 3 à 5
rangées soit 12000à 19000 par oreille.
Les cellules ciliées possèdent à leur pôle supérieur des cils (60 à 100 cils
par cellule). Ces cils sont fixés dans la membrane tectoriale. A la base
des cellules ciliées se trouvent des dendrites, arborisation nerveuse des
cellules nerveuses bipolaires dont les corps forme le ganglion de Corti.
Les axones myélinisés des cellules bipolaires constituent le nerf
cochléaire branche auditive s’unissant à la branche vestibulaire pour
former le nerf auditif (VIIIème paire crânienne) formé de 30000 neurones
environs. Ces neurones font relais dans le corps géniculé interne du
thalamus puis un neurone thalamocortical dont les axones se projette
dans l’aire auditive primaire (Aire 41 de BRODMAN)
- La membrane basilaire, c’est le support de l’organe de Corti.
Elle est le point de départ de la transduction, sa longueur est de 30
à 32 mm, sa largeur croît de la base vers l’apex et son épaisseur
décroît de la base vers l’apex, son élasticité est 100 fois plus
élevée à l’apex. Elle sépare le canal cochléaire de la rampe
tympanique
3ème canal : la rampe tympanique ou canal tympanique
Elle correspond au labyrinthe osseux et contient la périlymphe riche en
sodium (Na). Elle communique avec la rampe vestibulaire par un petit
orifice appelé hélicotréma qui est situé au sommet du canal cochléaire
82
En résumé, les ondes sonores suivent dans l’oreille, le parcours
suivant : pavillon, CAE, tympan, marteau, enclume, étrier, fenêtre ovale,
rampe vestibulaire, hélicotréma, rampe tympanique, fenêtre ronde,
caisse du tympan. Les mouvements de la membrane basilaire ne sont
que la conséquence du passage de la vibration acoustique dans la
rampe tympanique.
83
Schéma de coupe de l'organe ce CORTI
86
IV.2.3 - FONCTION DE TRANSMISSION ET D’INTERPRETATION DU
MESSAGE AUDITIF
La transmission du message auditif de la cochlée au cortex auditif (air 41
de BRODMAN) se fait par les fibres du nerf auditif par codage de ce
message auditif. Le codage est la mise en forme particulière du message
auditif sous forme d’influx nerveux.
IV.2.3.1 - Codage de la tonie ou hauteur fréquentielle
- Codage des basses fréquences
- Lieu: près de l’apex de la membrane basilaire où les amplitudes des
contractions de la Membrane Basilaire sont grandes
- Type de fréquence :
fréquences inférieurs à 400 Hz = basses fréquences qui correspond aux
sons graves)
- mécanisme de codage :
La fréquence du son est codée directement par la fréquence des
potentiels d’action des fibres spécialisées du nerf auditif. Ce mécanisme
est limité par la période réfractaire du nerf.
B - Codage des hautes fréquences
-Lieu : Ce codage se fait près de la base de la membrane basilaire qui
est plus épaisse que l’apex.
- Type de fréquence : fréquence égale ou supérieure à 400 Hz =
hautes fréquences qui correspond aux sons aiguës)
- mécanisme de codage : un son de fréquence donnée entraîne
l’apparition de potentiels d’action (PA) de quelques fibres spécialisées
qui ne réagissent qu’à cette fréquence. La fréquence de ces P.A. ne
dépend que de l’intensité du son.
VIBRATION
ACOUSTIQUE
Onde périodique sinusoïdale
Conduction
aérienne (CAE)
CAPTEUROE / OM
(adaptateurd’impédance)
Osdu crâne
TRANSDUCTEUR
(cochlée)
TRANSMETTEUR
codage (nerf auditif)
INTERPRETATION
(cortex :aire 41 de Brodman)
88
SENSATION
SONORE
LA CHAINE AUDITIVE
89
Mouvement des cils des cellules ciliées cisaillement = ouverture
des canaux ioniques du calcium et potassium
W/m2
91
V.2.1 – Diagramme de WEGEL
Il comprend
- en abscisses : la fréquence du son (Hz)
- en ordonnées : l’intensité du son (dB)
Il permet de délimiter le champ auditif du sujet:
- par sa courbe de WEGEL (courbe de seuil absolu ou courbe
isosonique 0 phone) qui représente les variations du seuil absolu
en fonction de la fréquence.
Elle comprend le seuil absolu statique de l’audition correspondant à O
dB à 1000 Hz et un minimum entre 1000 Hz et 5000 Hz notamment à
3000 Hz (où l’oreille est plus sensible)
92
Diagramme de WEGEL
93
Elle consiste à faire répéter au sujet des syllabes prononcées par
l’examinateur :
- La voix chuchotée doit être entendue à environ 7 mètres
- La voix haute doit être entendue à 40 mètres
VI.1.1.2 - ACOUMETRIE INSTRUMENTALE
Elle permet à la fois de tester la conduction aérienne et la conduction
osseuse.
2 épreuves sont souvent pratiquées : RINNE et WEBER
A - EPREUVE DU RINNE :
Principe :
Elle consiste à comparer la durée de la conduction osseuse (DCO) et
celle de la conduction aérienne (DCA) d’une même oreille.
94
Schéma: EPREUVE DU RINNE
Résultats
- chez le sujet normal, la durée de la conduction aérienne (DCA) = 3
fois celle de la conduction osseuse (DCO).
DCA = 3DCO
DCA/DCO = 3
- si le rapport DCA/DCO est inférieur à 3 avec baisse de la DCA
seule = surdité ou hypoacousie de transmission
95
Test de WEBER
B- Résultat
En cas de surdité de transmission, le sujet entend mieux du côté
de l’oreille malade. On dit que le WEBER = latéralisé du côté malade
Explication
97
une chambre ou cabine insonore,
RESULTATS
Les résultats peuvent être exprimés en décibels absolus sur le
diagramme de WEGEL et décibel de perte sur le diagramme
américain.
98
Audiogramme: courbes du sujet d'audition normale et du sujet sourd
en audimétrie tonale liminaire sur le diagramme américain
On établit la courbe des seuils absolus en fonction de la fréquence en
ordonnées positives. La courbe du sujet sourd est plus haut située (au-
dessus de celle du sujet normal (ou observateur moyen de référence).
Résultats en DECIBELS DE PERTE
On établit la variation de la différence de seuil absolu en fonction de la
fréquence sur le diagramme américain en ordonnées négatives.
La courbe du sujet sourd est décalée vers le bas par rapport à celle du
sujet normal (observateur moyen de référence : OMR) dont la courbe est
quasiment horizontale entre 0 et -10 dB (10 dB de perte).
Les différents aspects de la courbe : en cas de :
100
Audiogramme d'un sujet atteint de surdité
ou hypoacousie de perception
101
Surdité ou hypoacousie Mixte
ou hypoacousie de MIXTE
102
VI.1.2.2 – AUDIOMETRIE TONALE SUPRALIMINAIRE : TEST DE
FOWLER
PRINCIPE:
103
VI.1.2.3 – AUDIOMETRIE VOCALE
Elle permet de préciser le degré d’invalidité du sujet sourd. On évalue le
pourcentage de mots de plusieurs syllabes intelligemment perçues et
répétées.
Résultats : on construit les courbes d’intensité sonore en dB pour
lesquels 25 à 100 % des mots prononcés sont intelligemment perçus.
104
105
VI.1.2.4 - SYNTHESE : DIFFERENTS TYPES DE SURDITE ET LEURS
SIEGES
VI.1.2.4.1 – SURDITE DE TRANSMISSION
Audiométrie tonale :
- C.O = normale ; C.A = altéré (sons graves : sons de basse fréquence)
Acoumétrie
- Weber : latéralisé du côté de l’oreille malade
- Rinne : positif et asymétrique
Audiométrie vocale
-Courbe : décalée à droite sans déformation
Lésions
- Sièges : capteur (oreille externe, oreille moyenne)
- Types : infection, traumatisme, ostéopathie, corps étranger
106
Audiométrie
- C.O = altérée ; C.A = altéré (sons aigus, sons de haute fréquence)
Acoumétrie
- Weber : latéralisé du côté de l’oreille saine
- Rinne: négatif
Audiométrie vocale
- Courbe : décalée à droite et déformée en cloche ou en plateau
Audiométrie supraliminaire
- Fowler : Recrutement
Lésions
- Sièges : Cochlée, nerf auditif, cortex auditif
- Types : infection, traumatisme, dégénérescence, toxicité, tumeur
Acoumétrie
- Weber : latéralisé des 2 côtés
- Rinne : mixte
Audiométrie vocale
- Courbe : décalée et altérée
Lésions
- Sièges : capteur et oreille interne
- Types : infection, traumatisme, dégénérescence, toxicité, tumeur
107
VI.2 - EXPLORATIONS FONCTIONNELLES OBJECTIVES
Elles ne nécessitent pas le concours actif du patient. C’est l’étude des
phénomènes neuro- sensoriels de l’audition.
108
IMPEDANCEMETRIE (TYMPANOMETRIE)
109
II. - PRINCIPE
IL s’agit de tracer le graphique des variations de la compliance (unité
relative) en fonction des variations de la pression aérienne exercée
dans le conduit auditif externe. On peut faire cette étude : soit en
recherchant les valeurs absolues, soit en recherchant des valeurs
arbitraires.
- la compliance : unité relative: (UR)reflète les modifications de
l’élasticité du système tympano-ossiculaire.
- les pressions mesurées sont celles exercées dans le conduit auditif
externe obturé par la sonde.
III – RESULTATS
III.1 - LA COURBE: tympanogramme obtenu, s’interprètera en fonction
de plusieurs paramètres :
Sa hauteur qui dépend de la valeur statistique de
l’impédance ;
La position du sommet par rapport à l’axe « O »,
correspond à l’équi-pression entre le conduit auditif et
la caisse du tympan ;
La forme : un tympanogramme normal comporte un
sommet aigu.
Toute entrave à l’élasticité du tympan va modifier ce
sommet ; l’abaisse, l’arrondit ou le fait disparaître.
Il faut noter que :
Le sommet du tracé est situé entre des positions
extrêmes
= soit en hauteur, la compliance peut varier normalement
de 5 unités relatives allant de : + 1 à + 4 (suivant les
appareils)
= soit le sommet peut être situé dans une zone comprise entre ± 50 mm
de part et d’autre de l’axe de pression 0.
(ne pas confondre ces limites du gradient de BROOKS)
La branche gauche de la courbe n’est pas forcement
symétrique de la droite. Très souvent, on ne retrouve la
valeurs primitive de confiance que pour une pression
de – 300 mm d’eau environ.
111
1 2
4
3
112
6
5
113
EQUILIBRE VESTIBULAIRE
I – ANATOMO-PHYSIOLOGIE DE L’EQUILIBRATION
I.1 – LES RÉCEPTEURS DE L’ÉQUILIBRATION
I.1.1 - Récepteurs de la sensibilité proprioceptive
I.1.2 - Récepteurs de la sensibilité extéroceptive
I.2 – ANATOMIE DES RÉCEPTEURS VESTIBULAIRES
I.2.1 - Anatomie de l’oreille interne
I.2.2 Quelques précisions sur :
I.2.2.1 – Les canaux semi-circulaires
I.2.2.2 – L’utricule et le saccule
I.2.2.3 – Le nerf vestibulaire
I.3 – PHYSIOLOGIE DE L’ÉQUILIBRATION
I.3.1 - Rôle des canaux semi-circulaire
I.3.2 - Rôle de l’utricule et du saccule
II – PATHOLOGIE DE L’EQUILIBRATION ET NYSTAGMUS
II.1 – CINÉTOSES
II.2 – PATHOLOGIE LIÉE À L’APESANTEUR
II.3 – LE NYSTAGMUS
II.3.1 - Définition
II.3.2 Intérêt du nystagmus
CONCLUSION
I – ANATOMO-PHYSIOLOGIE DE L’EQUILIBRATION
I.1 – LES RÉCEPTEURS DE L’ÉQUILIBRATION
L’équilibration met en jeu deux grands types de récepteurs :
114
I.1.1 - Récepteurs de la sensibilité proprioceptive
La sensibilité proprioceptive nous permet de percevoir les
impressions recueillies dans l’intimité de l’organisme
Les récepteurs de la sensibilité proprioceptive peuvent renseigner
le cerveau sur :
- la position des différentes parties du corps,
- les mouvements actifs et passifs,
- la résistance au mouvement
Ces récepteurs sont :
- les récepteurs vestibulaires : les canaux semi-circulaires,
l’utricule et le saccule,
- des récepteurs cutanés, articulaires, tendineux et
musculaires.
115
L’OI est constituée par le labyrinthe osseux (réseau
anastomotique de cavités creusées dans l’os temporal) et son
contenu :
- le labyrinthe membraneux, réseau de sacs comprenant les
canaux semi-circulaire, l’utricule et le saccule, mais aussi
des organes de l’audition (canal cochléaire…).
- L’endolymphe, liquidie situé dans le labyrinthe membraneux
- La périlymphe, liquide situé dans le labyrinthe osseux, autour
du labyrinthe membraneux
Les récepteurs vestibulaires, responsables de l’équilibre
vestibulaire, constituent la partie supérieure du labyrinthe
membraneux.
La cavité du labyrinthe osseux contenant l’utricule et le saccule
s’appelle le vestibule.
116
Vestibule
Cochlée
117
Utricule
Saccule
OSSEUX
CANAL SEMI-CIRCULAIRE
I.2.2.2 – L’utricule et le saccule
L’utricule et le saccule donnent chacun naissance à un canal très
court : ces deux canaux se réunissent pour former le canal
endolympathique.
Le canal endolymphatique s’engage dans l’aqueduc du vestibule et
se termine à l’extrémité de celui-ci par un renflement en cul-de-sac,
au contact des méninges qui entourent le cerveau = le sac
endolymphatique
L’utricule et le saccule contiennent chacun une masse gélatineuse
riche en sels de calcium : l’otolithe (oto = oreille ; lith = pierre),
dont le rôle est analogue à celui de la cupule.
Enfin l’utricule et le saccule comportent chacun un récepteur
sensoriel appelé macule, dont le rôle est analogue à celui de la
crête ampullaire (la macule est également constituée de cellules
ciliées).
En résumé :
Les récepteurs vestibulaires, situés dans la partie supérieure du
labyrinthe membraneux permettent, en explorant les phénomènes
d’accélération dans les trois directions de l’espace , à l’organisme
d’assurer la fonction d’équilibration :
- les trois cupules des trois CSC sont situées dans chacune
des trois ampoules dans les trois plans de l’espace et peuvent
ainsi rendre compte de toutes les accélérations rotationnelles,
122
- l’utricule, dont les cellules ciliées sont disposées selon un plan
horizontal, est sensible aux accélérations linéaires verticales,
- le saccule, dont les cellules ciliées sont disposées selon un
plan vertical, est sensible aux accélérations linéaires
horizontales.
123
II.2 - C’est une pathologie plurifactorielle dans laquelle
interviennent l’oreille interne, et plus précisément les récepteurs
vestibulaires : il existe un conflit entre les différentes sensations
reçues par le cortex.
La cinétose résulte d’une non –concordance des informations
apportées au cortex par les récepteurs vestibulaires et les autres
récepteurs de l’équilibration (essentiellement les récepteurs
visuels).
Par exemple, si un sujet lit sur un bateau :
- Les yeux perçoivent une image statique, celle du livre, qui est
transmise au cortex.
- Les récepteurs vestibulaires perçoivent, grâce aux
mouvements de l’endolymphe, la mobilité du bateau (plus
précisément celle de la tête du sujet bougeant avec le bateau).
La non-cohérence des informations transmises au cortex par les
yeux et les récepteurs vestibulaires peut alors provoquer une
cinétose.
Que faire pour éviter une cinétose ?
- regarder la route :
pour rétablir la concordance entre les récepteurs vestibulaires et
visuels,
car cela permet d’anticiper les mouvements du véhicule,
car cela « occupe » le cortex, ce qui distrait le passage de son
angoisse (l’origine d’une cinétose peut être purement émotionnelle)
- l’entraînement et l’habitude diminuent l’angoisse et, par
conséquent, le risque de cinétose.
II.3 – LE NYSTAGMUS
II.3.1 Définition
Le nystagmus est une suite de mouvements oscillatoires, rapides et
saccadés du globe oculaire ; ces mouvements peuvent être horizontaux,
verticaux, ou plus rarement, de circumoduction.
Le nystagmus est indépendant de la volonté. Il peut être
congénital ou symptomatique d’une maladie nerveuse d’origine
traumatique ou toxique.
124
Ce phénomène d’oscillation des globes oculaires peut être
physiologique ou pathologique.
Par exemple, le nystagmus optocinétique est un nystagmus
physiologique du sujet qui regarde une suite d’objet défilant
rapidement devant ses yeux : il comprend une secousse lente de
l’œil qui suit l’objet et une secousse rapide de l’œil le ramenant au
centre du champ visuel.
125
ANATOMIE DE LA SYNAPSE ET
TRANSMISSION SYNAPTIQUE
PLAN
INTRODUCTION
CONCLUSION
126
INTRODUCTION
La synapse se définit comme étant l’aire de jonction: entre deux
Neurones (synapse neuro-neuronale) ou entre un neurone ou nerf et un
muscle (synapse neuro-musculaire)
Actuellement, la synapse est définie comme une région de contact
virtuel entre deux neurones où apparaissent des différenciations
structurales et fonctionnelles de telle nature que dans les circonstances
déterminées, l’activité d’un neurone entraîne l’excitation ou l’inhibition de
l’autre neurone.
L’élément nerveux qui exerce l’action est pré-synaptique et celui qui la
reçoit est dit post-synaptique.
Ce terme de synapse s’applique aussi aux régions de contact étroit
entre un neurone et une cellule effectrice.
Exemple cellule musculaire.
I.1 – ANATOMIE
La synapse est composée de :
127
I.2 – HISTORIQUE DE DÉCOUVERTE DE LA SYNAPSE
EN 1844, CLAUDE BERNARD Soulève le mode d’action du curare.
Sur une patte de grenouille, le curare (paralysant) n’agit uniquement
que sur la partie périphérique du nerf moteur.
128
plus tard ROUGET et KUNHE, précisèrent la structure de cette
partie périphérique du nerf par l’existence d’une discontinuité entre la
fibre nerveuse et la fibre musculaire. Ces auteurs avaient pensé
auparavant qu’il y avait contact entre les deux systèmes organiques
donc l'existence d'une continuité.
En 1880, SANTIAGO démontra le contact virtuel des deux
éléments nerveux: les neurones nommées par WALDEYER.
129
Figure 1: Mécanisme de la transmission synaptique
130
Figure 2: Cycle métabolique de l'acétylcholine (Ach) dans la
plaque motrice
L’existence d’un mécanisme chimique de la transmission est établit
mais quelle est la nature de ces neuro-transmetteurs, la physiologie de
ces neuro-transmetteurs, leur formation, leur concentration, leur
libération et mode d’action ?
131
III –NATURE DU TRANSMETTEUR CHIMIQUE DES
DIVERSES SYNAPSES
132
central de l’adrénaline et de la noradrénaline dont l’effet
neurotransmetteur à ce niveau reste difficile à prouver.
IV – ETUDE PHYSICOCHIMIQUE DES TRANSMETTEURS ET
DES TERMINAISONS PRE-SYNAPTIQUES
IV.1 – ACETYLCHOLINE
IV.1.2 – DISTRIBUTION DE L’ACÉTYLCHOLINE DANS L’ORGANISME
L’acétylcholine existe dans les fibres nerveuses cholinergiques
avant d’être libérées au niveau de la synapse au moment de la
transmission.
Elle est présente en quantité notable dans beaucoup de structure du
cerveau.
ACÉTYLASE
133
IV.1.4 – DESTRUCTION DE L’ACÉTYLCHOLINE : LES
CHOLINESTÉRASES
134
Figure 4: Cycle de l'acétylcholine
IV.2 – NORADRENALINE
136
Figure 6 : Destruction de la noradrénaline
137
V – ETUDE PHYSICOCHIMIQUE DE L’ELEMENT POST
SYNAPTIQUES
CONCLUSION
Le potentiel d’action (PA) qui vient de l’axone pré synaptique ne passe pas
directement du secteur pré synaptique au secteur post synaptique. Une
dépolarisation est nécessaire jouant sur la concentration de l’ion calcium (ca++)qui
agit à son tour sur des vésicules qui entrent en contact avec la zone post synaptique
par libération d’un neurotransmetteur , l'acétylcholine (Ach) qui lui-même agit sur
certaines molécule de la membrane post synaptique pour le passage du PA = influx
nerveux suivi de la destruction du neurotransmetteur pour interrompre l’action du PA
sur la cellule post synaptique.
138
ELECTROPHYSIOLOGIE DELA FIBRE NERVEUSE
INTRODUCTION,
Le neurone se défini comme étant l’unité morphologique et fonctionnelle
du tissu nerveux. On lui distingue:
- l’axone ou cylindraxe = 1 prolongement
- le soma = corps cellulaire
Il existe une différence de potentiel (DDP) entre les 2 faces de la
membrane cellulaire au repos appelé potentiel de membrane ou potentiel de
repos (PR)
La cellule nerveuse est excitable et déclenche un potentiel d’action (PA) au
stimulus de nature variable (électrique, chimique ; mécanique).
ANATOMIE DU NEURONE
Le neurone :
- reçoit des signaux électriques, chimiques et mécaniques en amont,
- effectue l’intégration de ces signaux sous forme de potentiel
réception (P. Réception)
- produit un potentiel d’action (PA)
139
- conduit et transmet ce signal à la cellule suivante par la synapse.
Cette séquence est constituée d’une dépolarisation suivie d’une repolarisation.
On dit que le PA est une inversion du Potentiel membranaire qui se propage.
----
+++=
++++
Cette Pompe fait entrer 1Na+ et fait sortir 1K+ c’est le couplage 1/1 selon
théorie de HODGKIN -HUXLEY.
Si l’on injecte de l’ouabaïne, le potentiel de repos (PR) chutte
brutalement de quelques volts donc cette pompe est électrogénique
contrairement à ce que dit la théorie de HODGKIN - HUXLEY. En réalité
cette pompe Na- K fait sortir 3 ions sodium (3Na+) et fait entrer 2 ions
potassium (2K+) = couplage 3/2
II.2.3 – RESULTATS
Vm = Vint – Vext = - 50 à – 90 mV
142
COURBE INTENSITE – DUREE
144
a – pré-potentiel (ab) et potentiel critique (b)
Zone (ab) Cette variation de la DDP membranaire est locale,
graduable et propageable électroniquement. Elle précède et déclenche
le spike si son amplitude est telle que la DDP membranaire atteint un
seuil appelé potentiel critique (point b).
145
elle est contemporaine du post potentiel négatif
III.2.2 – ROLE DES IONS DURANT LE PA
Les phénomènes électriques survenant au cours du PA s’expliquent
par les échanges ioniques à travers la membrane cellulaire.
N
+
N
+
a
++++
K+ + + ++++
Cl- +++ +++ +++
146
A – LORS DE LA DEPOLARISATION
L’apparition d’une pointe (SPIKE) de PA est concomitante à une
augmentation initiale rapide et transitoire de la perméabilité diffuse de la
N
+
flux entrant a
- et la dépolarisation
ces 2 phénomènes s’amplifient mutuellement et expliquent la forte
amplitude et la brièveté du potentiel de pointe (SPIKE).
EN RESUME
Durant la phase ascendante du SPIKE
Rôle prédominant du Na+, la DDP membranaire tend vers + 65 mV c’est
la dépolarisation.
Apparition des mécanismes d’inactivation responsable de la
diminution de la perméabilité membranaire au Na+ d’une part et d’autre
part cette membrane reste perméable aux K+ et Cl-.
III.2.3 – PROPAGATION DU PA
A – CARACTERISTIQUES DE LA PROPAGATION
) – Sens de propagation : Propagation en sens unique imposé par la
phase réfractaire absolue.
) – Vitesse de propagation
La célérité augmente avec le diamètre de la fibre, avec la
température et lorsque la fibre est myélinisée
) – Forme et amplitude : elles sont invariables
C – COURANTS LOCAUX
) – Aspects : Ils sont formés par la juxtaposition de zones positives et
de zones négatives
) – Rôle: ces courants locaux sont responsables de la régénération de
proche en proche du PA le long de la fibre nerveuse
148
LOCALISATION
PA : segment initial axone → synapse
P. réception : corps cellulaire (dendrides)
PROPRIETES
PA : - propageable
- amplitude = constante
- forme = constante
P. réception : - locale, non propageable électroniquement
ROLES
PA : message nerveux véritable
P. réception = déclenchement de PA si potentiel critique (axone).
Ces courants locaux sont responsables de la régénération de proche en
proche du PA au long de la fibre nerveuse.
149
Malgré toute la forme du PA d’une fibre myélinisée est superposable à
IV – APPLICATIONS MEDICALES
Le PA sous forme d’influx nerveux est le mode de transmission et
d’exécution des commandes neurosensorielles et neurologiques
donc des anomalies peuvent exister dans :
- l’apparition du PA
- sa transmission au centre nerveux
- l’interprétation et l’exécution des commandes.
CONCLUSION
L’électrophysiologie de la fibre nerveuse est le modèle de
description du fonctionnement des cellules excitables.
Elle permet de comprendre les mécanismes du potentiel de membrane
autrement appelés potentiel de repos (PR) et ceux du (PA) consécutive
à une excitation.
Elle met en exergue la relation qui existe entre les différentes
parties du PA et les mouvements des ions, Na +, K+, Cl-, ainsi que le rôle
régulateur de la pompe Na/K-.
L’influx nerveux que constitue en définitive le PA est le signal
électrique par lequel le nerf commande le fonctionnement de l’ensemble
des organes chez l’homme.
Il peut être sujets à des anomalies de fonctionnement et aboutir à
une pathologie nerveuse ou neurosensorielle.
151
ACTIVITE ELECTRIQUE DU COEUR
ELECTROCARDIOGRAMME (ECG)
INTRODUCTION
DEFINITION
Le cœur est un organe doué d’automatisme, de conduction, d’excitabilité
et de contraction qui lui permettent de jouer le rôle d’une pompe foulante et
aspirante dans le système circulatoire.
L’électrocardiogramme (ECG réalise l’enregistrement de l’activité électrique
du cœur sur un tracé scalaire à deux dimensions en fonction de la différence de
potentiel et du temps à l’aide d’un appareil appelé électrocardiographe.
Il traduit donc l’enregistrement au cours du temps de l’activité électrique du
cœur au moyen d’électrodes placées à la surface du corps. La cellule cardiaque est
remarquable par ses propriétés d’excitabilité, de conductibilité, d’automatisme et de
contractilité. L’électrocardiogramme, outil remarquable de diagnostic, permet d’avoir
une vue d’ensemble de l’électrophysiologie cardiaque, de diagnostiquer de
nombreux troubles, de suivre leur évolution et d’évaluer l’efficacité des traitements
proposés.
POTENTIEL DE REPOS (PR) ET POTENTIEL D’ACTION (PA)
152
Le Potentiel d’Action (PA) désigne une modification transitoire et
propagée du potentiel de membrane engendrée par une dépolarisation de la
membrane. La cellule myocardique répondant à une dépolarisation par un potentiel
d’action est appelée cellule « excitable ». Le PA de la cellule myocardique
comprend cinq phases ( phases 0 à 4)
EN RESUME
Automaticité = propriété liée à la pente de la dépolarisation
diastolique
Conductibilité = vitesse de conduction du tissu nodal
Excitabilité = variation du PR en PA
Contractilité = élasticité de la cellule myocardique
154
II.2 - LES DIFFERENTES CAVITES
Le cœur comporte 4 cavités dont 2 cavités gauches (l’oreillette et le ventricule
gauches séparés l’un de l’autre par une valve, la mitrale. Ce cœur gauche est
séparé du cœur droit formé aussi par deux cavités ; l’oreillette qui est séparé du
ventricule droit par une valve, la tricuspide. Le cœur gauche est séparé du cœur
droit par une cloison ou septum qui est d’abord interauriculaire puis
interventriculaire. Les artères naissent des ventricules (l’Aorte du ventricule gauche
et l’artère pulmonaire du ventricule droit) et les veines des oreillettes (la veine cave
de l’oreillette droite et les veines pulmonaires de l’oreillette gauche)
155
Nœud sinusal
nœud de KEITH et Tronc du faisceau
FLACK de His
o V5- sera placées dans le 5ème EIG sur la ligne axillaire antérieure, polarité
positive et relié à la Borne Centrale de WILSON
o V6 sera placées dans le 5ème EIG sur la ligne axillaire MOYENNE, polarité
positive et relié à la Borne Centrale de WILSON
o
ELECTRODES PRECORDIALES
III.5 - LES DERIVATIONS
158
L’enregistrement standard de l’ECG d’un patient doit comporter
l’enregistrement de douze tracés appelés dérivations :
- six dérivations des membres
- six dérivations précordiales
III.5.1 – LES DERIVATIONS DES MEMBRES
Les électrodes sont placées sur les membres :
- Bras ou poignet Droit (Right : R)
- Bras ou poignet Gauche (Left : L)
- Jambe (cheville) droite ou Gauche : (Foot : F)
Les dérivations des membres explorent le cœur dans un plan frontal. Parmi
ces dérivations : trois sont unipolaires, trois sont bipolaires
159
Le point W, assimilable au centre de gravité du cœur (du triangle
équilatéral défini par Einthoven), est appelé borne centrale de
Wilson.
III.5.1.2 - les dérivations bipolaires : DI DII DIII
Les dérivations bipolaires sont constituées de l’enregistrement des
différences de potentiels entre les trois électrodes prises deux par
deux.
D1 = VL - VR
D2 = VF – VR
D3 = VF – VL
D2 = D1 + D3
Remarque ( NB)
Il est important de distinguer les termes de dérivation et de potentiel. Une
dérivation est établie entre deux pôles présentant chacun un potentiel. On parle de
dérivation unipolaire lorsque l’un des deux pôles présente un potentiel nul.
160
On obtient ceci : (Triangle d’EINTHOVEN)
_BD - I + BG R- L (-)
II III
(+) F (+
(+) JG (+)
DIFFERENTS SENS DES DERIVATIONS
BG
(+) aVR (+) aVL BD (+)
(+)
161
Les dérivations précordiales : Elles enregistrent les différences
de potentiel entre les électrodes V1 à V6 (électrodes positives et la
borne négative est la borne de Wilson). Elles sont unipolaires.
III.6.1..2 – L’espace PR
C’est l’intervalle séparant le début de P du début de QRS. La
valeur normale est de 0,18 seconde avec des limites physiologiques
entre 0,15 secondes et 0,21 secondes. Il mesure le temps de
conduction de l’influx électrique depuis le sinus de Keith et Flack
jusqu’au réseau de Purkinje. Son allongement traduit un bloc de
branche.
III.6.1.3 – Le complexe QRS
163
Il correspond à la dépolarisation ventriculaire. Sa durée normale
est voisine de 0,08 seconde. Son amplitude est comprise entre 5 et 20
mm. Son axe varie entre 0° et +90°. Sa forme est variable selon les
dérivations et reflète les différentes phases de l’activation ventriculaire.
Son axe en D1, D2, D3, aVR, aVL et aVF traduit l’axe électrique moyen
du cœur.
Sa variation au-delà de 0° traduit une déviation axiale gauche et
au-delà de +90°, une déviation axiale droite. Il faut retenir :
- qu’il y a toujours une onde Q e D1, aVL et V6 et une petite onde
R en V1 ;
- que la négativité QR ou QS en aVR est normale
L’onde r augmente régulièrement d’amplitude de V1 à V5. L’onde S
diminue de profondeur de V1 à V6. La zone de transition (R = S) se
trouve en général en V3.
EN RESUME :L’ECG
Onde P = dépolarisation auriculaire (oreillettes)
164
VI -ETUDE ANALYTIQUE D’UN ECG NORMAL
Il existe 05 paramètres qui sont très importants dans l’étude
analytique d’un ECG. Ce sont :
- la fréquence cardiaque
- le rythme et la conduction cardiaques
- l’axe électrique du cœur
- l’état des cavités cardiaques
- les signes de souffrance myocardique localisée
165
300 150 100 75 60 50
↓Onde R ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓
167
168
VI-4- L’ETAT DES CAVITES CARDIAQUES
Ici, on étudiera :
- l’auriculogramme
- le ventriculogramme
- la recherche d’hypertrophie auriculaire
- la recherche d’hypertrophie ventriculaire
VI-4-2- le ventriculogramme
170
Si supérieur à 35 mm HVG
L’indice de LENEGRE-BLONDEAU
L’indice de COHEN
Si supérieur à 25 mm HVG
171
L’onde P survient de façon précoce. Elle est anormale mais comme
elle dépolarise l’oreillette de façon normale, elle est captée et transmise
par le nœud AV.
Les extrasystoles nodales
L’onde naît dans le nœud Auriculo -Ventriculaire. Le complexe QRS
est présent mais non précédé de P.
Les extrasystoles ventriculaires (ESV)
L’onde naît dans le tissu myocardique. Elle circule très lentement
(QRS large et épais). On note un long repos après l’ESV.
CONCLUSION
On a l’habitude de dire « lorsque le cœur marche tout marche ». Ainsi, l’ECG
témoin du fonctionnement de l’activité cardiaque est un examen anodin, facile à
réaliser et à ce titre se situe parmi les examens de 1 ère intention dans le bilan de
santé et de maladie.
L’ECG à ce titre, permet un diagnostique du type et de siège de l’atteinte
cardiaque
173
BIOPHYSIQUE SENSORIELLE DE LA VISION
PLAN
INTRODUCTION
I – GENERALITES SUR LA VISION
I.1 – LA DIOPTRIQUE OCULAIRE
I.2 – PHENOMENES RETINIENS
I.3 – LES PHENOMENES SUBJECTIFS ELEMENTAIRES DE
LA VISION
II – EXPLORATIONS FONCTIONNELLE DE LA VISION
I.1 – METHODES OBJECTIVES D’EXAMEN DE L’ŒIL
I.2 – AUTRES METHODES
CONCLUSION
INTRODUCTION
la vision c'est la perception des formes et couleurs des objectifs par l’œil.
Le signal physique qui excite l’œil humain est un Photon du spectre
visible (400 - 800nm = 4000-8000A appartenant à la grande famille des
rayons électromagnétiques.
L’étude des explorations fonctionnelles de la vision nous suggère de
faire un rappel des phénomène objectifs et subjectifs de la vision.
174
Champ visuel latéral des 02 yeux== 170° ; 01 œil = 85°
I.1.2 .1 – L’OBJECTIF
175
Un Dioptre est une surface qui sépare 2 milieux ayant des indices
de réfraction différents.
Les dioptres cornéens et cristalliniens qui composent l’objectif de cet
appareil sont assimilable à un dioptre sphérique unique appelé : œil
réduit de Listing
I.1.2 .1 – L’ACCOMMODATION
176
Elle représente le système de mise au point qui est réalisée par les
contractions du cristallin.
I.1.3 – Les conditions dioptriques d’une vision nette
En vision monoculaire, il faut :
1 – la formation sur la rétine d’une image nette de l’objet regardé
En vision binoculaire
En plus de ces 3 conditions que la taille de l’image soit identique sur les
2 rétines.
Nous allons étudier ces éléments en détails.
I.1.3.1 – l’image doit être sur la rétine
L’œil normal ou emmétrope voit nettement entre :
- un point situé à l’infini c’est-à-dire au delà de 5 mètres ce point
s’appelle Punctum remotum
- et un point proche de l’œil appelé punctum proximum (PP) = 10
cm à 20 ans quand l’accommodation est maximale. La distance à
PR et PP = parcours d’accommodation.
177
L a
178
L’astigmatisme est conforme à la règle si la focale horizontale (FH) est
en avant de la focale verticale(Fv) dans le cas contraire. L’astigmatisme
est dit non conforme à la règle.
179
I.1.3.3 – L’image doit avoir une taille suffisante
L’acuité visuelle (Av) ou pouvoir séparateur de l’œil correspond à
l’inverse du minimum séparable. Ce minimum séparable = l’angle minute
d’arc apparent sous lequel l’objet est vu.
Av = 1 /α
α = minimum séparable = angle apparent sous lequel l'objet est vu. Il est
exprimé en minute d' arc
C = cônes B = Bâtonnet
180
181
I.2.2 - PHENOMENES PHOTO CHIMIQUES
182
I.2.3 – PHENOMENE ELECTRIQUES
L’impact des photons sur les récepteurs va produire une série de
phénomènes électrique = PA formant l’influx nerveux transmis au cortex
par le nerf optique aux (aires 17, 18, 19 de Broadmann) jusqu’à la
sensation visuelle.
I.3.1 – LA LUMINANCE
C’est le caractère subjectif d’après lequel une source lumière paraît
plus ou moins brillante. La luminance est la sensation de luminosité. Elle
est exprimé en 1nit = 1 candela/m²
183
I.3.1.1.2 –GRANDEURS PHOTOMETRIQUES
1 cd = 1/683 W.sr-1
1 nit = 1 lum.m-2.sd-1 = 1 cd.m-2 = 1 lux.sd-1
184
I.3.2 – LA TONALITE ET SATURATION
Ce sont des qualités chromatiques. La Tonalité , c'est le caractère
subjectif d'après lequel on distingue des lumières de teintes différentes.
La Saturation c'est le caractère subjectif d'après lequel on distingue la
pâleur ou non des teintes
KERATOMETRIE OU OPHTALMOMETRIE
But
C’est la mesure du rayon de courbure de la cornée selon ses différents
méridiens.
Intérêt
- diagnostic de l’astigmatisme
- mesurer le degré d’astgimatisme
- méthode simple d’usage
Matériel
C’est le kératomètre ou ophtalmomètre de Javal et SChötz
Composé de :
- 1 oculaire
- 1 objectif
- 1 prisme de Walton
- 1 arc perimétrique
- 2 objet lumineux = 2mires :
o une rectangulaire
o une en marche d’escalier
Technique de manipulation
On projette sur la cornée (qui va jouer le rôle de miroir convexe). La
lumière issue des 2mires qui peuvent se déplacer sur un arc de cercle
dans 2 direction formant un angle rectangle (de 92°).
A l’aide d’une lunette passant par le milieu de cet arc) dirigée vers l’œil
du sujet on peu examiner les images des 2mires réfléchies par la cornée.
On déplace les mires et l’arc qui les porte jusqu’à que les 2 images des
mires soient tangente et alignées.
On fait tourner l’arc de 90°.
186
Résultats
- lecture direct du rayon de courbure
- si les 2 images restent tangentes = la cornée est régulière
- si les images empiètent l’une sur l’autre = les 2 méridiens ne sont
pas d’égale puissance
187
Intérêt : C’est l’étude du fond d’œil
Matériel
On utilise un ophtalmoscope à réfraction appareil portable comportant
un manche porteur d’une source lumineuse t d’un prisme à réflexion
totale ainsi qu’un disque porte lentilles qui permet d’interposer
rapidement une lentille correctrice devant le trou de l’ophtalmoscope
L’observateur se place devant la face tout près de l’œil du sujet avec son
ophtalmoscope.
Il est commode de dilater la pupille avec un collyre mydriatique pour
mieux VOIR le fond d’œil du sujet.
Resultats
L’examinateur explore toutes les régions de la rétine :
- l’état et la coloration de la rétine
- l’état des vaisseaux
- l’état de la papille
- ainsi que les milieux transparent de l’œil
Cet examen revêt un grand intérêt :
en pathologie neurologique :
- en cas d’hypertension intracranieenne
188
- en cas de tumeur neurologique et neursensorielle tel le
neuroblastome
en pathologie vasculaire :
dans les complications oculaire du diabète (rétinite proliférante) et de
l’hypertension artérielle (œdème et hémorragie intrarétinienne)
II.1.3 – SKIASCOPIE
But : c’est la détermination du degré de réfraction de l’œil
Intérêt : mesure des amétropies, diagnostic de l’astigmatisme
Matériel :
- une source lumineuse mobile
- un miroir réfléchissant
- une chambre noire
Technique
C’est d’observer le sens du déplacement de la lumière dans la pupille
d’un sujet lorsqu’on déplace sur sa rétine l’image d’une source
lumineuse.
Manipulation
On opère en chambre noire si l’œil du sujet n’accommode pas
On le dilate avec un collyre mydriatique (atropinique).
de l’observateur est placé à un mètre du sujet derrière l’orifice
central d’un miroir-plan fortement éclairé par une source lumineuse
placée derrière le patient Le faisceau lumineux réfléchi par le miroir est
dirigé vers l’œil à examiner et atteint la rétine du patient.
L’observateur va promener ce faisceau sur la rétine du sujet en
faisant tourner le miroir et le faisceau lumineux revient à l’œil de
l’examinateur.
Résultat
Si l’œil est emmétrope
- le remotum coïncide avec l’œil de l’observateur
- ou bien on observe les 2 bords de la pupille sont éclairées en
même temps : ou la pupille s’obscurcit d’un seul coup = ombre en
masse
- puisque le sujet est placé à 1m de l’observateur, l’ombre en masse
correspond à myopie de –1 doptrie.
189
II.1.4 ELECTRORETINOGRAMME (ERG)
But : Elle permet d’explorer le début de la chaîne visuelle (cônes
bâtonnets)
Intérêt : permet d’enregistrer la réponse électrique de l’œil à une
stimulation visuelle.
Matériel : comporte :
- un appareil d’enregistrement muni de 2 électrodes
- un flash électronique
Technique d’examen :
- éclairage flash par intermittence
- enregistrement du tracé : 1 électrode
- sur la cornée 2ème électrode sur le crâne
Résultats
Technique d’examen
- le tableau éclairé en lumière artificiel est placé à 5 m du sujet
- chaque œil est examiné en cachant l’autre
- chaque optotype est éclairé en commençant par ceux qui ont une
grande taille.
191
Résultat
- la valeur de l‘acuité visuelle est fonction des échelles du type
d’optotype
- les tailles des plus élevées donnent les mauvaises valeurs de
l’acuité visuelle noté au 10ème (10/10)
Technique d’examen :
- superposition des semis de ronds colorés sur fond de tableaux formés de
rond colorés
192
- examen de discernement par le sujet
Résultat
Les sujets atteints de dyschromatopsie auront une vision anormale,
incomplète ou même absente de ces figures.
CONCLUSION
Les explorations fonctionnelles de la vision suggèrent une bonne
connaissance des phénomènes objectifs et subjectifs de la vision qui
régissent la fonction visuelle afin de comprendre la pathologie et les
explorations fonctionnelles dont les plus importantes sont les méthodes
objectives d’examen de l’œil qui visent à découvrir les anomalies de la
fonction visuelle en guidant le choix thérapeutique adapté à chaque cas.
193
MON CHER ATOME
Voudrais-tu recevoir mes sentiments calorifiques et
mes baisers magnétiques ? Depuis que l’acide de ton
charme attaque le métal de mon cœur, la pression
atmosphérique menace de faire rage jour et nuit. Nuit et
jour, ton image occasionne une vue panoramique en
mon âme.
Ma petite MOLECULE
Ma chère ACETYLENE
Depuis que l’acide de ton charme a attaqué le métal de mon
cœur, la pression a soulevé la soupape de ma timidité.
A ta vue, mon âme est en effervescence et je suis troublé
comme l’eau de chaux par le gaz carbonique.
Oh ! Cap phosphorescent, lumière de ma vie comparée à
tes diamants de carbone, lignite ou anthracite. Si tu étais
aimant, je me ferais limailles.
Ton refus est une soude caustique que seuls tes baisers
pourraient neutraliser. Jour et nuit, nuit et jour, ton image est
scellée sur l’écran de mon cœur. Si nos cœurs étaient
communicants, je ferais déborder le tien.
Si l’amour était résistance, les forces de mon cœur
seraient composantes. Ainsi, ayant fait l’analyse de mes
pensées et la synthèse de mon amour, vers toi mon cœur
s’élance comme une hyperbole ver l’infini. Mes lèvres, tout
comme la phtaléine qui réagit sur l’hydrate telle une solution
aqueuse. Daigne accepter un baiser inoxydable mais
perméable à l’infiltration et au coefficient de l’image de ma
passion.
Ton cher ACIDE
195
SAGES CONSEILS
Je me suis permis de mettre à la fin de ce modeste
document, monpalmarès universitaire afin que toi, étudiant (e)
à l’aube des études universitaires, puisse faire comme moi.
Je souhaite que ce palmarès soit pour toi, une saine
émulation, un exemple à suivre.
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
198
Professeur ACHY Ossey Bertin
199
POLITIQUE = FAMILLE ?????
200
L’approche des élections, un petit garçon demande à son père :
201
EPREUVE DE BIOPHYSIQUE : UNA EPSS Concours 18 janvier 2021 Type A P1
Professeur ACHY O. Bertin
Item incorrect = -1
Aucune réponse = 0
8 - les effets déterministes sont d’autant plus graves que la dose est élevée
9 – L’onde T correspond à la repolarisation ventriculaire
10 - Un gradient de Brooks supérieur à 40 % traduit une hypermobilité
ossiculaire
11 - ln a = -½ ln a
12 – 0,00001 = micro = m
13 – Dans le choc tangentiel de l’effet photoélectrique, l’angle = 90° et
l’angle θ = 180°
14 – Le radical libre H°. est un réducteur
203
30– En radioprotection, le principe A.L.A.R.A, c’est : A : de l’optimisation ; B : de la
justification ; C : de la limitation des doses individuelles annuelles;
Type A P3
32 un électron-volt (1 eV) vaut: A : 10-9 uma; B : 1,6.10-19 J.s-1; C: 2.10-20
calories
34 – Dans le tracé de l’ECG en abscisse 1 carré de1 mm vaut : A : 0,04 sec ;
B : 0,4sec ; C: 4,0 sec
204