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CHAPITRE 1
DÉFINTION DES CONCEPTS
1. Définition
Santé, Sécurité au Travail (SST): Est une méthode de travail structurée qui vise à maitriser les risques
et de prévenir les accidents en milieu de travail.
Exploitation Minière: est un ensemble des activités socio-économique qui consiste à extraire les
minéraux valable du sol.
Risque: Éventualité d’un évènement susceptible causer un dégât/dommage ou un danger éventuel plus ou
moins prévisible.
Accident: Évènement brusque et imprévu, qui peut-être prévisible causant des dommages aux personnes,
aux biens ou à l’environnement ou évènement brusque et imprévu qui entraine des dégâts.
Danger: Source ou condition de travail qui a le potentiel de causer un dommage ou une perte.
Incident ou Presque Accident: Petit évènement inattendu ayant une faible influence susceptible
d’entrainer des dégâts (accident).
Presque Incident ou Incident Manqué: Est une occurrence, une condition ou une situation survenant au
cours d’une activité qui aurait pu entrainer un dommage (incident ou accident).
Inspection HSE: Est un contrôle systématique et répétitif des biens et du respect des normes et standards
HSE sur le(s) lieu(x) de travail.
Identification des Dangers: Est un processus permettant de déterminer si une situation, un objet ou une
substance pourrait causer un dommage ou un préjudice.
Investigation ou Enquête: Processus d’activité qui vise à recueillir les faits entourant un évènement.
Elle a pour but de déterminer les causes d’un Accident, un incident ou un presque incident.
Action ou Mesure Corrective: Est une action qui vise à éliminer une non-conformité afin d’empêcher sa
réapparition.
Mesure Préventive: Ensemble des mesures prises pour éviter l’apparition, l’aggravation ou l’extension
d’un accident, d’un risque ou d’un danger.
Évaluation des Risques: Est une inspection approfondie du lieu de travail qui consiste à identifier les
risques, étudier la probabilité d’exposition et les classer, afin de mettre en place les mesures préventives.
Gestion des Risques: Est un processus qui permet d’identifier les dangers, d’évaluer et d‘examiner les
risques associés afin de définir les choix de maitrise et de contrôle ou les mesures préventives.
Plan d’Action: C’est une méthode, une démarche ou une stratégie de planification à appliquer pour
atteindre un objectif visé. Il est généralement élaboré après un audit, une gestion des risques…
Environnement: Ensemble des conditions naturelles qui ont un impact sur les organismes vivants et les
activités humaines.
Audit: Est une procédure de vérification et de contrôle. Il se fait en HSE à l’aide d’un référentiel les plus
utilisés sont: les normes ISO 14001, 45001 et 9001 ou l’OHSAS 18001.
Analyse des Risques: Est une méthode qui vise à identifier les risques associés au(x) danger(s) et les
dommages qu’ils peuvent entrainer sur la santé des travailleurs ou sur les biens de l’entreprise.
CHAPITRE 2
HYGIENE ET ENTRETIEN DU LIEU DE TRAVAIL
1. Introduction
L’hygiène et l’entretien du lieu de travail concernent l’environnement dans lequel les travailleurs vivent
au quotidien tel que les surfaces touchées (bureau, atelier, laboratoire, sol, terrain, équipements, matériels,
machines…), l’eau à boire, les aliments consommés et l’air inhalé. Une bonne hygiène et l’entretien du
lieu de travail permet de prévenir les maladies professionnelles, d’atteindre ses objectifs, de maximiser le
profit, de minimiser les accidents de travail, de gagner du temps et d’accroitre la longévité des
équipements et des machines.
2. Hygiène du Travail
Selon la définition du Bureau International du Travail (BIT), l'hygiène du travail est la science et l'art de
détecter, d'évaluer et de maîtriser les dangers et les facteurs du milieu professionnel qui peuvent altérer la
santé et le bien-être des travailleurs, des membres de la communauté et les biens de l’entreprise. Elle
consiste à:
Maintenir la propreté des lieux de travail par une élaboration d’un plan de nettoyage hebdomadaire;
Installer les poubelles à ordure et les faire vider fréquemment;
Recruter une équipe qualifiée pour le nettoyage;
Mettre en place les procédures d’évacuation des déchets et des eaux usées;
Veiller sur la qualité de l’eau à boire et les aliments à consommer;
Veiller à une bonne sonorité c’est à dire éviter les nuisances sonores des machines, équipements…;
Éviter la pollution et veiller sur la qualité de l’air à inhaler par une bonne aération et ventilation;
Porter les équipements de protection individuelle (EPI) adaptés au travail à faire;
Protéger la santé et le bien être des travailleurs et veiller à la désinfection des locaux;
Installer les points d’eau et du savon pour se laver régulièrement les mains;
Inspecter les lieux de travail et les toilettes pour s’assurer de la propreté;
Veiller sur la qualité de l’éclairage des lieux de travail (un bon éclairage);
Veiller sur l’ergonomie (adapter le travail, les outils et l’environnement à l’homme); et
Veiller sur la bonne utilisation des produits chimiques (veiller au respect des fiches de données de
sécurité (FDS)) et au lavage des équipements et des véhicules).
Une mauvaise hygiène de travail expose les travailleurs et l’environnement à de nombreux risques:
Les risques de maladies (grippe, intoxication, asphyxie, mal de ventre, paludisme, infection…);
La mort;
Les risques thermiques;
Les risques de pollution environnementale; et
Les risques d’accident.
Danger Physique: la saleté (poussière, eaux usées, déchets, huiles et graisses mal déversées…) ces
dangers sont observés dans le puits minier, au garage, lieu de lavage des équipements et engin…;
Danger Biologique: microbes et bactéries. Ils sont récurrents dans les toilettes et au laboratoire; et
Danger Chimique: mauvaise manipulation et gestion des produits chimiques et toxiques. Ces
dangers sont retrouvés généralement au laboratoire, au lieu de traitement des minerais, au
magasin, etc.
L’entretien est une opération de maintenance et de nettoyage des locaux et des équipements. Le but
principal est d’accroitre la longévité des locaux, des machines et des équipements, d’augmenter la
production et d’hausser l’image de l’entreprise auprès des clients et visiteurs (par sa beauté et l’ordre).
L’entretien du lieu de travail consiste à:
Rehausser l’image de l’entreprise par sa beauté, son architecture et l’ordre;
Gagner du temps dans le travail et de limiter la fatigue (un lieu de travail ordonné et bien rangé
permet de retrouver plus facilement et rapidement son matériel, ses documents et d’autres
accessoires utiles pour le travail à faire);
Éviter les accidents de travail (un lieu de travail encombré, le matériel et les câbles qui trainent au
sol nous exposent aux risques de chute, de trébuchement, de glissade ou de heurt); et
Accroitre la longévité des locaux, machines, véhicules et équipements (en veillant sur la
maintenance régulière de ceux-ci, par des fiches d’inspection ou de check-lists).
CHAPITRE 3
ANALYSE DES RISQUES
1. Introduction
La gestion de la sécurité et de la santé au travail fait partie intégrante de la gestion d’une entreprise. Les
entreprises sont tenues d’effectuer une évaluation des risques pour identifier les dangers et les risques sur
leurs lieux de travail et ainsi mettre en place des mesures pour maîtriser efficacement les dangers et
risques et faire en sorte qu’ils ne puissent porter atteinte à l’intégrité physique ou mentale des travailleurs.
L’analyse des risques en milieu de travail est un processus qui permet d’identifier les risques associés aux
dangers ainsi que leurs potentiels dommages sur la santé des travailleurs et des biens. L’analyse des
risques consiste à:
Identifier les dangers;
Identifier les risques associés aux dangers; et
Déterminer les dommages possibles.
Toute chose ou source ayant le potentiel de causer un dommage ou un dégât est un danger.
L'identification des dangers fait partie du processus permettant de déterminer si une situation, un élément
ou un objet en particulier pourrait causer un préjudice. Le terme le plus souvent utilisé pour décrire
l'ensemble du processus est « évaluation des risques ». L’identification des dangers permet de:
Déterminer les dangers et les facteurs de risque qui pourraient causer un préjudice (identification
des dangers);
Analyser et évaluer le risque associé au danger (analyse et évaluation du risque); et
Déterminer des moyens appropriés pour éliminer le danger ou maîtriser le risque lorsque le danger
ne peut pas être éliminé (maîtrise du risque).
En général, l'identification des dangers vise à déceler et à consigner tout danger possible en milieu de
travail. Pour ce faire, il peut être utile de travailler en équipe, avec des personnes qui connaissent bien la
zone de travail et d'autres qui ne la connaissent pas; ainsi, vous profitez d'une expérience et d'un regard
neuf pour faire l'inspection. La méthode utilisée pour entreprendre l’identification des dangers est
l’inspection.
Les inspections des lieux de travail aident à prévenir les incidents, les blessures et les maladies. Grâce à
un examen critique du lieu de travail, les inspections aident à recenser et à signaler les risques afin que des
mesures correctives soient prises. Les comités de santé et de sécurité au travail peuvent aider à planifier, à
effectuer et à surveiller les inspections et à produire des rapports à cet égard. Les inspections régulières du
lieu de travail constituent un volet important du programme général de santé et de sécurité au travail et du
système de gestion.
Une inspection est une étude et visite du lieu de travail qui consiste à identifier les non-conformités afin
d’apporter les actions correctives. Les inspections sont importantes car elles vous permettent de:
Prendre connaissance des préoccupations des travailleurs et des surveillants;
Mieux connaître les travaux et les tâches;
Identifier les dangers existants et potentiels;
Déterminer les causes sous-jacentes aux dangers;
Recommander des mesures correctives; et
Faire le suivi des mesures prises pour éliminer les dangers ou contrôler les risques (ex. les contrôles
techniques, les contrôles administratifs, les politiques, les procédures, l'équipement de protection
individuelle).
Il faut auparavant identifier les lieux, les matériels, les engins et les activités à inspection. Faire une visite
des endroits et éléments qui doivent être inspectés et déterminer le type d'information que l’on recherche.
Le port d'un équipement de protection individuelle (EPI) est obligatoire lorsqu'il est requis dans l'aire de
travail. Si on ne porte pas un ÉPI ou si celui-ci n'est pas disponible, il ne faut pas entrer dans l'aire. Noter
ce fait comme défaut durant l'inspection. Inspecter de nouveau l'aire une fois que l'équipement de
protection individuelle est disponible.
2.1.3 Quelques observations importantes que vous devez rechercher durant les inspections
Il faut rechercher tout manquement aux pratiques de travail approuvées. On peut utiliser des formulations
comme « on a observé qu'un travailleur faisait fonctionner une machine qui était dépourvue de
protecteur ». Il faut éviter d'utiliser l'information observée pour appliquer des mesures disciplinaires.
Voici quelques exemples de pratiques de travail incorrectes courantes:
Utiliser des machines ou des outils sans y avoir été autorisé;
Faire fonctionner des machines ou des outils à des vitesses non sécuritaires ou ne respectant pas une
autre pratique de travail sécuritaire;
Retirer des protecteurs ou autres dispositifs de sécurité, ou les rendre inefficaces;
Utiliser des outils ou de l'équipement défectueux ou utiliser des outils ou de l'équipement de
manière non sécuritaire;
Utiliser les mains ou le corps à la place d'outils ou de poussoirs;
Surcharger, entasser ou omettre d'équilibrer des matières, ou manipuler des matières au moyen
d'autres méthodes non sécuritaires, y compris une méthode de levage incorrecte;
Réparer ou régler un équipement en mouvement, sous pression ou électrisé;
Les éléments à inspecter sont généralement le lieu de travail, les équipements (machines et engins) et les
produits chimiques dangereux (explosifs, cyanure, etc.). Lors de l’inspection l’inspecteur doit suivre les
principes de bases suivants:
Prêter attention à la présence de tout danger immédiat; les autres éléments peuvent être traités lors
du rapport final;
Arrêter et neutraliser tout élément dangereux qui ne peut être rendu conforme à une norme de
fonctionnement sécuritaire jusqu'à ce qu'il soit réparé;
Éviter de faire fonctionner un équipement. Demander à l'opérateur de procéder à une démonstration.
Si l'opérateur ne connaît pas les dangers qui peuvent être présents, il y a lieu de s'inquiéter. Étant
donné que les membres d'une équipe d'inspection ne possèdent pas les connaissances suffisantes
en matière de sécurité pour pouvoir porter un jugement précis, ils ne devraient négliger aucun
élément;
Regarder en haut, en bas, à l'intérieur et autour de l'élément à inspecter. Il faut être méthodique et
consciencieux. Éviter de gâcher l'inspection en adoptant une attitude insouciante;
Décrire clairement chaque danger et son emplacement exact dans ses notes préliminaires. Prendre le
temps de noter immédiatement toutes les observations avant d'oublier. Noter ce qui a été examiné
et ce qui ne l'a pas été au cas où l'inspection serait interrompue;
Poser des questions, mais éviter d'interrompre inutilement les activités de travail. Cela pourrait
nuire à l'évaluation efficace du déroulement du travail et pourrait créer également une situation
potentiellement dangereuse;
Examiner les conditions statiques (à l'arrêt) et dynamiques (en mouvement) de l'élément à inspecter.
Si une machine est arrêtée, reporter l'inspection au moment où la machine sera de nouveau mise
en marche;
Discuter en groupe. Par exemple, demander si la situation observée lors de l'inspection de
l'équipement, du processus ou du milieu peut causer un danger ou un incident. Déterminer quelles
mesures correctives ou de contrôle sont appropriées;
Ne pas chercher à repérer tous les dangers simplement en se fiant à ses sens ou en observant. Il peut
s'avérer nécessaire de surveiller l'équipement afin de mesurer les niveaux d'exposition à des
produits chimiques, au bruit, aux rayonnements ou à des agents biologiques; et
Prendre en photo une situation spéciale si on est incapable de la décrire clairement ou d'en faire un
croquis.
2.1.5 Les informations dont l’inspecteur à besoin avant de commencer les inspections
Les informations suivantes sont importantes à savoir avant l’entame d’une inspection sur un site:
Plans d'implantation de base montrant l'équipement et les matières utilisés;
Enchaînement des opérations;
Information sur les produits chimiques;
Aires d'entreposage;
Effectif, quarts de travail et surveillance;
Réglementation applicable;
Procédures et pratiques de travail sécuritaires;
Spécifications du fabricant;
Équipement de protection individuelle (ÉPI);
Mesures d'ordre technique;
Procédures d'urgence – secours en cas d'incendie, premiers soins et sauvetage;
Rapports d'incident et d'enquête;
Rapports de plainte du travailleur portant sur les dangers particuliers présents sur le lieu de travail;
Recommandations du comité de santé et de sécurité;
Inspections antérieures;
Rapports, procédures et calendriers d'entretien;
Rapports d'inspection de l'organisme de réglementation ou d'autres vérificateurs externes
(spécialistes en matière d'assurance, spécialistes d'entreprise);
Rapports de surveillance (niveaux d'exposition à des dangers chimiques, physiques ou biologiques);
Rapports sur des conditions de fonctionnement inhabituelles; et
Noms des membres de l'équipe d'inspection du comité et de tout technicien spécialisé participant.
Les types de dangers à rechercher sur le lieu de travail sont les suivants:
Les risques pour la sécurité, comme ceux causés par des dispositifs de protection inadéquats, des
conditions de travail dangereuses et des méthodes de travail dangereuses;
Les dangers biologiques causés par des organismes comme les virus, les bactéries, les champignons
et les parasites;
Document Rédigé par Michael Jeff Mbatchou (Consultant HSE) Page 7
MODULE DE FORMATION – SST SECTEUR MINIER
Les dangers chimiques causés par des solides, des liquides, des vapeurs, des gaz, des poussières ou
des brouillards;
Les dangers ergonomiques causés par des contraintes imposées au travailleur sur les plans
physiologique et psychologique comme l'obligation d'exécuter des mouvements répétitifs ou
exigeant un grand effort physique, ainsi que l'obligation de prendre des postures inconfortables en
raison de méthodes ou de postes de travail inadéquats, d'outils et d'équipement mal conçus;
Les dangers physiques causés par le bruit, les vibrations, l'énergie, les conditions atmosphériques, la
chaleur, le froid, l'électricité, les rayonnements et la pression; et
Les risques psychosociaux pouvant avoir une incidence sur la santé mentale ou le mieux-être
comme le surmenage, le stress, l'intimidation ou la violence.
Les dangers doivent être identifiés au début des travaux, sur un nouveau site, après un accident, incident ou
un presque incident, au quotidien lors des inspections, lorsqu’il y a une nouvelle machine ou un
équipement lorsqu’il y a changement des méthodes de travail, lorsqu’il y a changement du management.
En conclusion les dangers doivent être identifiés à tout moment.
CHAPITRE 4
OPERATIONS MINIERES
1. Introduction
L'industrie minière est le secteur économique qui regroupe les activités de prospection et d'exploitation
des mines. Elle concerne l'extraction des minéraux, de terres rares et des métaux dont le cuivre, le fer ou
l'or... Son activité est cadrée dans la plupart des pays par un Code minier.
Elle est une source importante de revenus (directe et indirecte) de pollution de l'eau, de l'air, des sols et
des écosystèmes par l’exploitation des métaux. Elle exploite des ressources non-renouvelables aux
échelles humaines de temps, en nécessitant d'importantes quantité d'énergie et parfois d'eau. Elle laisse
des dommages environnementaux et humains, que la législation demande aux pays de réduire, traiter
et compenser au fur et à mesure de l'exploitation ou dans le cadre de « l'après-mine».
2. Exploitations Minières
Il existe plusieurs méthodes d’exploitation minière mais les plus pratiquées au Mali dans le secteur
industriel est l’exploitation à ciel ouvert et l’exploitation souterraine. Les images ci-dessous illustrent
les deux méthodes d’exploitation minière industrielles au Mali.
On met en place une mine à ciel ouvert lorsque le minerai se trouve relativement proche de la surface. Les
exploitations à ciel ouvert requièrent généralement le recours à des engins de chantier aux gabarits « hors
normes », comme ceux que l’on peut rencontrer dans certaines grosses carrières ou exploitations de
granulats (pelles hydrauliques, dumper ou tombereau, chargeuses de fort gabarit, bulldozer).
L’exploitation d’une mine souterraine consiste à extraire le minerai d’un gisement à partir de puits et de
galeries créés sous la surface du sol, sans qu’il soit nécessaire d’enlever l’intégralité des matériaux stériles
qui le surmontent. Elle requière généralement le recours à des engins de chantier aux gabarits « hors
normes », mais plus petit que les engins utilisés à ciel ouvert. Ci-dessous quelques engins miniers à ciel
ouvert et souterraine.
Roadheader (souterraine)
Le forage (drilling);
Le dynamitage (blasting);
Le chargement et le transport des minerais (loading and hauling);
Le traitement du minerai (treatment); et
L’évacuation des résidus ou des déchets (waste management).
Les activités minières sont reconnues comme des travaux très dangereux. Quelques situations
dangereuses peuvent être:
Équipements mobiles;
Les travaux de forage;
Les opérations de dynamitage;
L’utilisation des explosifs;
L’utilisation des produits chimiques;
L’utilisation de l’électricité;
Les lieux stockage des explosifs et des produits chimiques;
La circulation des engins sur le site;
La gestion des eaux usées dangereuses et des déchets toxiques;
Le traitement des minerais;
L’utilisation des machines industrielles (chaudière, crusher, tapis roulant…);
L’utilisation de l’eau sous pression;
Les principaux risques liés aux activités minières sont les suivants:
La plupart des accidents rencontrés dans le secteur minier sont dus aux causes suivantes:
Pour prévenir les risques professionnels dans l’entreprise, il faut que l’ensemble des acteurs concernés
s’organisent pour travailler ensemble. Une démarche de prévention doit donc être organisée et suivie,
avec une hiérarchisation et une planification dans le temps des actions à conduire, et avec une évaluation
régulière de l’efficacité de ces actions. Une promotion des actions de prévention est également à prévoir.
Pour élaborer une mesure de prévention il faudra d’abord faire au préalable une évaluation des risques.
Il savoir que, l’accident peut être causé uniquement par quatre (4) facteurs:
Organisationnels (O);
Techniques (T);
Humains (H); et
Naturels (N).
Un programme de contrôle des dangers (aussi appelé programme de maîtrise des risques) est constitué de
toutes les mesures nécessaires à la protection des travailleurs contre l'exposition à une substance ou à un
système, ainsi que la formation et les procédures de surveillance de la santé des travailleurs et de leur
exposition aux dangers que posent les produits chimiques, les matières ou les substances, ou à d'autres
types de dangers comme le bruit et les vibrations. Un programme écrit de contrôle des dangers en milieu
de travail doit exposer les méthodes utilisées pour prévenir les expositions et la manière dont on évaluera
l'efficacité de ces mesures.
La méthode recommandée par la norme ISO 45001 (système de management de la santé et sécurité au
travail) pour choisir les mesures de prévention est la hiérarchie de contrôle des risques ou des mesures
de prévention. Voici ses principales étapes:
Élimination: consiste à éliminer le danger du milieu de travail;
Substitution: substituer les matières dangereuses ou les machines par d'autres, moins dangereuses;
CHAPITRE 5
COMMUNICATION SST
1. Introduction
La communication est l’ensemble d’interactions avec quelqu’un pour transmettre ou véhiculer une
quelconque information. En matière de gestion de la santé et de la sécurité dans les milieux de travail, la
communication permet notamment d’identifier les dangers, d’évaluer les risques, d’informer le personnel
de la présence de ceux-ci et des moyens à prendre pour s’en préserver, de mettre en place des mesures
correctives, d’évaluer les résultats et d’intervenir dans des situations problématiques. Les suivants sont
des raisons de communication en SST:
Attirer l’attention du personnel sur les dangers et risques de leur département respectif;
Informer sur les mesures préventives mises en place;
Susciter l’implication du personnel dans la gestion de SST;
Renforcer les bonnes pratiques SST;
Sensibiliser le personnel;
Former le personnel;
Empêcher les pratiques à risques; et
Informer le personnel sur les statistiques de SST (accident, incident, évolution du système, etc.).
2. La sensibilisation
Pour sensibiliser les travailleurs à l’importance de la prévention, il faut en parler. À cet effet, il est
recommandé de diffuser ce qui est fait dans le milieu de travail pour améliorer les conditions de santé et
de sécurité.
Pour sensibiliser les travailleurs, vous pouvez utiliser des moyens de communication comme les affiches,
le babillard, l’intranet, le journal syndical, la conférence thématique, la réunion d’information, la semaine
de la SST, les conversations de groupe ou individuelles, etc.
3. L’information
En SST, le but de l’information est d’informer les travailleurs sur les dangers, les risques et les mesures de
prévention. Trop souvent, on présume que les gens sont bien au fait de ceux-ci. Dans le doute, n’hésitez
pas à répéter une information ou une consigne de sécurité.
Pour informer, vous pouvez utiliser des moyens de communication comme le courriel, le dépliant, le
journal syndical, la lettre personnalisée, la réunion d’information, les réunions de sécurité (safety meeting)
les conversations de groupe ou individuelles, les petits-déjeuners d’information, etc.
4. Convaincre
En plus d’informer les travailleurs, il faut souvent les convaincre de l’importance et de l’utilité des mesures de
prévention ou des procédures de sécurité mises en place. Fournir des exemples concrets, des faits vécus, des
histoires de cas aide à mieux comprendre les mesures et les procédures qui ont été mises en place.
Pour convaincre, vous pouvez utiliser des moyens de communication comme le dîner-causerie, les
réunions de SST, la pièce de théâtre, les conversations de groupe ou individuelles, les vidéos, etc.
5. Le renforcement
En SST, il faut encourager les bonnes pratiques et empêcher les pratiques à risque. Pensez à féliciter
régulièrement les travailleurs qui témoignent de leur souci de la prévention par leurs idées et leurs actions. Soyez
vous-même un exemple et mettez en application ce que vous dites!
Pour renforcer les bonnes pratiques auprès des travailleurs, vous pouvez utiliser des moyens de
communication comme l’aide-mémoire, le journal syndical, l’intranet, la lettre personnalisée, le manuel
de l’employé, les panneaux de signalisation, les réunions formelles et informelles, et surtout, la
rétroaction.
En milieu de travail, plusieurs outils ou moyens de communication peuvent être privilégiés dans le but de
faire circuler efficacement les différentes informations en matière de santé et de sécurité au travail (SST).
Voici une liste non exhaustive de quelques outils de communication possibles.
Comme cité ci-dessus, les moyens de communication disponibles sont nombreux. Toutefois, n’oubliez
pas que la base de la communication se passe sur le terrain. Maximiser votre présence auprès des ouvriers,
et vous constaterez les résultats: vous établirez un lien de confiance auprès d’eux et ceux-ci seront enclins
à partager leurs idées et leurs observations avec vous. De plus, en échangeant régulièrement avec les
ouvriers, vous leur démontrez votre disponibilité et votre intérêt pour les enjeux de SST. Vous aurez
ensuite la crédibilité pour transmettre vos messages concernant diverses situations. Les suivants sont des
guides essentiels pour l’organisation de votre communication:
Planifier vos communications;
Définir les objectifs;
Soigner la présentation de l’information visuelle; et
Rendre l’information participative.
L’élaboration un plan de communication simple peut vous aider à planifier vos différentes activités de
communication en SST et à en assurer le suivi. Exemple d’un plan de communication SST:
Objectifs de Responsable Cibles Outils de la Mode de Période Suivi Budget
la communication communication présentation
Définir les objectifs consiste à rechercher: ce que l’on veut véhiculer comme message? Quelle en est
l’importance? Veut-on l’opinion de nos membres sur le sujet? Qui doit-on joindre? En fonction des
réponses à ces questions, vous pourrez choisir le ou les moyens de communication à utiliser.
En raison de l’abondance des informations qui existent en matière de santé et de sécurité dans les milieux
de travail, si vous souhaitez que vos messages aient un impact, vous devez prendre le temps de bien les
présenter. Pour ce faire, vous devez établir des objectifs de communication clairs (que souhaitez-vous
communiquer?) et déterminer les moyens de communication les plus appropriés à la situation de votre
milieu de travail (comment allez-vous procéder?). Pensez aux éléments suivants :
Le message doit être clair, court et précis (Où? Quand? Quoi?);
La grosseur du texte ou de l’affiche doit être adéquate (le contenu doit-il être visible de loin?, etc.);
Ne mettez que l’information nécessaire et éliminez ce qui est superflu (allez droit au but); et
Les images peuvent aider à capter l’attention et à alléger un document.
Mise en garde :
Pour être efficaces, les moyens de communication visuels peuvent être présentés et expliqués au cours
d’une séance d’information. En effet, le contenu d’un manuel de sécurité et les dessins utilisés dans la
signalisation doivent d’abord être présentés aux travailleurs pour s’assurer qu’ils en comprennent le
contenu et qu’ils sont attentifs à leur message. De plus, panneaux et affiches doivent se trouver là où le
risque est présent et leur contenu doit être très clair.
Il est démontré que les informations sont mieux retenues lorsqu’elles sont communiquées de façon
participative. En effet, si vous discutez d’une question avec les travailleurs, il est fort probable qu’ils s’en
souviendront davantage que si vous leur transmettez un document d’information, par exemple. Vous
pourriez donc tenter d’utiliser les communications verbales ou participatives chaque fois que ce moyen
vous semble approprié.
Mise en garde :
Pour être efficaces, les échanges ne doivent jamais se transformer en séance de reproches. De plus, des
actions concrètes doivent être entreprises à la suite de ces rencontres afin que les paroles se traduisent en
gestes.
Les réunions de sécurité sont des méthodes de communication utilisées en entreprise pour la formation et
la sensibilisation des employés. Elles peuvent que faire quotidiennement ou hebdomadairement cela
dépend de l’entreprise et sa stratégie de gestion SST. Les sujets des réunions de sécurité sont élaborés et
organisés par le département SST et sont présentés au personnel de l’entreprise généralement le matin
avant le début des travaux. le but de la réunion de sécurité est de sensibiliser et former les employer sur
les dangers, les risques, les mesures de prévention à adopter, les principes de travail sécuritaire, etc. Le
choix du sujet se fait généralement en fonction du document d’évaluation des risques, des accidents ou
incidents fréquents, les différentes activités de l’entreprise, les machines utilisées, etc. Les suivants sont
les différents points que doivent contenir un document de la réunion de réunion de sécurité (le plan du
document):
L’introduction;
Les principaux dangers ou les situations dangereuses;
Les risques ou les situations à risques; et
Les mesures de prévention à adopter ou les principes de travail sécuritaire.
CHAPITRE 6
PRÉVENTION INCENDIE ET UTILISATION D’UN EXTINCTEUR
1. Introduction
Le feu est une réaction chimique entre un combustible (gaz, liquide ou solide), un comburant
(l’oxygène) une source d’énergie thermique (la chaleur, une cigarette allumée, l’allumette…). En
d’autre terme, le feu se produit uniquement si le combustible, le comburant et la source d’énergie sont en
contact simultanément. La prévention incendie consiste à éviter que les trois éléments qui constituent le
feu ne soient pas en contact simultanément. La lutte contre l’incendie signifie que l’on supprime l’un des
trois (3) éléments du triangle de feu (voir ci-dessous le triangle de feu).
Un système de sécurité incendie est un équipement qui permet de mettre en sécurité un immeuble ou
une structure dès l’apparition d’un premier signe de feu. Dans un établissement recevant du public (ERP)
ou dans un immeuble de grande hauteur (IGH), le système de sécurité incendie est le moyen de secours et
de sécurité recommandé pour prévenir les incendies.
6. Prévention Incendie
La meilleure méthode pour prévenir les incendies est d’éviter que les trois (3) éléments du triangle de feu
se retrouvent ensembles simultanément. Toutefois, d’autres mesures peuvent être appliquées:
La poudre en question est un agent chimique spécialement conçu pour cibler les feux d’incendie. Les
extincteurs à poudre sont efficaces sur les feux de type ABC. C’est l’extincteur le plus utilisé.
L’extincteur à eau
L’eau pulvérisée par ce type d’extincteur est mêlée à un additif chimique lui aussi conçu pour stopper
l’incendie. Les extincteurs à eau sont préconisés pour les incendies de classes A et B uniquement.
L’extincteur à gaz
Cet extincteur-ci fonctionne par assèchement de l’air ambiant. Les feux se nourrissant de l’oxygène de
l’air, il en diminue la quantité en insufflant un autre gaz comme du dioxyde de carbone. Il est conseillé
pour les feux de classe B ainsi que pour préserver les installations électriques.
L’extincteur à mousse
Ce type d’extincteur ressemble à l’extincteur à eau pour la composition sauf que le mélange sort sous
l’aspect d’une mousse épaisse. La mousse pulvérisée par ces extincteurs est particulièrement efficace
contre les feux de classe A.
L’extincteur à CO2
Les extincteurs de type CO2 s’utilisent pour les feux d'origine électrique (feux de classe D) et sur certains
feux de Classe B.
Les types extincteurs les plus utilisés en entreprise sont les extincteurs à poudre (ABC) et les
extincteurs à CO2. En cas de grandes fumées il est recommandé de se baisser le plus bas possible pour
évacuer les lieux, car l’air frais se trouve vers le bas et l’air toxique se trouve vers le haut. Ceci est dû à la
densité de l’oxygène.
A. Percuteur
B. Poignée de percussion et de transport
C. Emplacement de la goupille de sécurité
D. Corps de robinet
E. Sparklet (cartouche de gaz propulseur)
F. Tube de délassement
G. Tube plongeur
H. Corps d'extincteur
a. Buse
b. Gâchette
c. Tuyau souple
CHAPITRE 7
ACCIDENT DE TRAVAIL ET ENQUÊTE
1. Définition
Accident de travail: C’est un évènement brusque et inattendu qui peut être prévisible et qui entraine des
dégâts.
Maladie professionnelle: C’est la détérioration de l’état de santé d’un salarié ayant un lien direct avec
son activité professionnelle ou ses conditions de travail.
Incident de travail: C’est un petit évènement brusque et imprévu de faible influence qui aurait pu causer
un accident.
Enquête d’accident de travail: C’est une démarche ou une activité qui vise à rechercher les faits
inhérents à la survenue d’un accident à partir des observations et des interviews.
Analyse d’un accident de travail: C’est une démarche qui consiste à organiser et ordonner les faits
recueillis dans le but d’identifier les causes d’un accident afin d’effectuer les recommandations pour
éviter sa réapparition.
Fait: C’est une information vérifiable, mesurable et incontestable qui décrit un évènement.
2. Accident de Travail
Un accident de travail se défini comme tout accident dont le travailleur est victime pendant et par le fait
de l’exécution de son contrat de travail, et qui est la cause d’une lésion. Les d’accidents professionnels se
classifient en plusieurs types:
Accident nécessitant les premiers soins connu en Anglais sous le nom de First Aid Injury (FAI);
Accident avec arrêt de travail allant de trois (3) à plusieurs jours connu en Anglais sous le nom de
Lost Time Injury (LTI);
Accident avec une incapacité permanente (IP) connu en Anglais sous le nom de Medical
Treatment Injury (MTI);
Accident de Trajet (accident sur le chemin de travail ou au retour du travail); et
Les Maladies Professionnelles.
Les causes des accidents en milieu professionnel sont nombreuses. Les suivants sont quelques causes
d’accidents:
Le non-respect des consignes et des procédures de sécurité;
Le manque d’évaluation des risques;
Le manque d’inspection du lieu de travail et des matériels;
La négligence;
La précipitation lors des travaux;
b. Rapport d’Accident
Comment élaborer un rapport d’accident?
Les rapports d’accidents doivent être diffusés dans un délai d’au plus 48 heures après l’accident,
l’incident ou le presque incident. Un rapport d’accident doit comporter les informations suivantes:
La date et l’heure du rapport;
Le département concerné par l’accident;
Le nom du rapporteur et son poste;
Les photos de l’accident;
Le résumé des faits;
Les facteurs ayant causés l’accident ou les causes de l’accident; et
Les enseignements.
accidents de travail sont enregistrés par le département HSE et les premiers soins, par l’infirmier ou le
médecin du travail. Il est aussi possible d’enregistrer les rapports des accidents et les premiers soins
attribués dans le même registre.
3. Enquête d’Accident
Tout accident sur le lieu de travail petit (presque incident) ou grand doit faire l’objet d’une enquête.
Après un accident, un incident ou un presque incident, le responsable HSE doit mettre en place un comité
chargé d’effectuer une enquête ou une investigation et ceci dans les brefs délais. L’enquête se fait sur le
lieu où l’évènement a survenu à l’aide d’un formulaire préétabli (document d’enquête d’accident ou
d’incident). Après avoir fait une investigation ou une enquête sur les causes ou les faits l’évènement
(accident, incident ou presque incident), il faut ensuite analyser ces causes.
Il s’agit d’une méthode déductive qui se fait à partir d’un événement malheureux, d’une conséquence ou
d’un accident et visant à déterminer les enchaînements ou les combinaisons logiques d’événements ayant
pu conduire à l’accident, incident ou presque incident ou incident manqué de justesse. Elle s’attache à
déterminer les causes directes (défaillances d’équipements, les facteurs humains, les conditions de
travail…). Elle permet de remonter de causes en causes jusqu’aux événements de bases susceptibles
d’être à l’origine de l’événement malheureux ou de l’accident.
soient pas corrigés, enlevés ou déplacés. Les différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour le
recueil et la collecte des faits sont:
Les remue-méninges (Brainstorming en Anglais): c’est une méthode permettant de produire un
maximum d’idées en un minimum de temps. C’est un travail de groupe utilisé pour résoudre un
problème en recherchant les causes et les solutions possibles.
Le diagramme des causes et effets, ou diagramme d’Ishikawa: cet outil permet de mettre en
évidence, de classer par famille et de hiérarchiser les causes d’un effet donné. Il facilite le
consensus sur les causes les plus importantes. Le diagramme est basé sur un travail de groupe et il
est élaboré en plusieurs étapes :
La description claire du problème;
La réalisation d’un brainstorming, la détermination des principales catégories de causes.
Souvent on utilise un ensemble de catégories que l’on nomme les 5M (Main d’oeuvre,
Matière, Milieu, Matériel, Méthodes);
Le traçage du squelette du diagramme d’Ishikawa et y inscrire les catégories;
Pour chaque catégorie l’inscription des causes suggérées par les membres du comité en
posant à chaque fois la question : pourquoi cette cause produit elle cet effet?;
Le classement, si c’est possible, des causes suggérées en des sous-catégories;
La détermination des causes premières qu’il est possible d’éliminer; et
Les actions sur la ou les causes pour corriger le défaut en proposant des solutions et en
mettant en place des actions correctives. Ci-dessous l’exemple du diagramme d’Ishikawa.
La théorie des 5M stipule que, les causes d’un évènement sont à rechercher sous les aspects suivants qui
décrivent une activité: le milieu (température, espace, ventilation, bruit, vibration…), matière (fluide,
ressources, produit fabriqué, marchandise…), le matériel, la main d’œuvre et méthode (travail, les
objectifs de production à atteindre, la planification, la maintenance…).
Il existe deux grandes catégories de faits: les faits habituels et les faits inhabituels..
De manière conventionnelle, un fait habituel est représenté par un rectangle et un fait inhabituel par un
cercle. Un seul fait est écrit par rectangle ou par cercle. Lorsqu’il y a un doute sur la façon dont la
variation a pu se créer, on représente la ligne en pointillés.
L’arbre des causes permet de découvrir l’ensemble des facteurs qui ont entrainé l’accident. Il faut
rechercher s’il existe des moyens de les éliminer ou d’en éviter ses conséquences. Compte tenu de la
structure de l'arbre, il suffit de supprimer un seul fait pour éviter l'accident. Toutes les mesures peuvent
être prises en compte et c’est pourquoi ce travail de recherche doit être l’œuvre d’un travail collectif. On
peut ainsi cumuler les connaissances et les expériences de chacun afin d’obtenir des résultats plus variés.
À la fin de l'enquête, un plan d'action des mesures préventives est construit sous la forme d'un tableau
lavant la date d'échéance fixée.
g. Circulation ou Diffusion du Rapport d’Enquête
Le rapport d’enquête est complété et signé par les membres du comité; et
La circulation ou la diffusion de l’information et la distribution du rapport: une copie du
rapport est envoyée pour information à toutes les personnes qui sont concernées par les différentes
mesures correctives ou préventives qui sont suggérées. Au minimum, des copies doivent être
transmises à la direction générale, au ressources humaines, au responsable du département où est
survenu l’accident afin qu’il puisse en informer les personnes qui travaillent au sein de ce
département, etc.