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PLAN DU COURS
Introduction
1.1. Structure interne de la Terre
1.2. Notion de géomorphologie
1.2.1. Géomorphologie continentale
1.2.2. Géomorphologie littorale
La Géologie est une science qui étudie la Terre : son origine, la description des
matériaux qui la constituent, l'étude des transformations actuelles et passées subies,
leurs causes et conséquences.
Elle est divisée en plusieurs branches qui constituent aujourd’hui des
disciplines de spécialité. Il s’agit de la pétrographie, la cristallographie, la minéralogie,
la sédimentologie, l’hydrogéologie, la paléontologie, la géodynamique (interne et
externe), la géologie structurale ou tectonique, la géologie appliquée, la stratigraphie,
la géologie historique.
La géologie appliquée étudie les aspects pratiques de la géologie tels que la
géotechnique (domaine du génie civil), la recherche des ressources minérales (eau, or,
diamant, pétrole, les matériaux de constructions). La recherche et le captage des eaux
souterraines sont l’objet de l’Hydrogéologie.
La maîtrise de l’ensemble des caractères du sous-sol d'une région qui est un
préalable fondamental en génie civil passe donc nécessairement par la géologie. Dans
tout projet de génie civil, le géologue intervient, en concertation avec le maître d’œuvre
et en liaison avec les différents spécialistes (ingénieur de structures, en technique
routière, mécanicien des roches ou des sols, paysagiste, etc.), à plusieurs étapes :
à l’amont des études, dans le choix des sites en fonction des impératifs
techniques (liés à la topographie ou à des contraintes lithologiques, structurales ou
environnementales) ou économiques, et dans la définition des reconnaissances à
effectuer ; à ce niveau, il est primordial pour le géologue d’identifier les contraintes
majeures liées à la nature des terrains, à la structure, à la morphologie, aux
évolutions actives ;
au cours des études géotechniques, dans l’interprétation des résultats, dans leur
interpolation, pour affiner les connaissances et contrôler les hypothèses ;
au cours des travaux, dans la réorientation éventuelle du projet pour cause de
résultats non conformes aux hypothèses de départ, ou si un incident se produit
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CHAPITRE 1 : STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE ET NOTION DE
GEOMORPHOLOGIE
Introduction
La Terre est une planète qui appartient au système solaire. Le système lui-
même appartient à la galaxie (voie lactée) qui contient environ 200 milliards d’étoiles.
Il existe plusieurs milliards de galaxies.
La Terre encore appelée globe parce qu’elle a la forme d’une sphère aplatie aux
pôles. C’est un ellipsoïde de révolution. Le rayon équatorial de la Terre est de 6378 km
et le rayon polaire est de 6356 km. Le rayon moyen est de 6360 km. La densité moyenne
de la Terre est de 5,5.
La Terre est le siège de plusieurs phénomènes géologiques parmi lesquels on
peut citer les séismes et le volcanisme. L’étude de propagation des ondes à l’intérieur de
la Terre est déterminante dans la compréhension de sa structure interne.
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Les différentes parties constitutives de la Terre et sa composition ont été
connues grâce aux méthodes géophysiques, notamment les méthodes sismiques.
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1.2. Notion de Géomorphologie
Le relief est la variation verticale d'une surface solide, soit positivement, en saillie, soit
négativement, en creux. Ce mot est souvent employé pour caractériser la forme de la
lithosphère terrestre.
La géomorphologie distingue traditionnellement trois grands types de relief :
la plaine ;
le plateau ;
la montagne.
D'autres types de relief incluent la vallée, la colline, le fjord, la gorge et, immergés, le
haut-fond, le mont sous-marin, la dorsale et la fosse océanique.
Le dénivelé est la différence d'altitude entre deux points du sol. La pente, la position
vis-à-vis du niveau de la mer caractérisent également le relief. La topographie mesure
les reliefs aériens tandis que la bathymétrie mesure les reliefs sous-marins.
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fonctionnement normal et/ou la pérennisation de son exploitation. Pour les travaux
d’aménagement d’une certaine importance, les études de faisabilité et d’exécution sont
réalisées par une équipe pluridisciplinaire à laquelle appartient de plus en plus le
géomorphologue.
a- La vallée
C’est un sillon incliné plus ou moins régulièrement, mais toujours dans le même
sens de l’amont vers l’aval résultant du recoupement vers le bas de deux pentes en sens
contraire appelées versants le long d’une ligne recoupant les points bas appelée talweg
(schéma).
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Il peut être rectiligne ou sinueux (sinusoïdale de l’amont vers l’aval).
La forme et la pente des versants
On distingue des vallées étroites et profondes appelées gorges; des vallées larges à fond
plat appelées auges.
Dans une gorge, les versants sont raides alors que dans les auges, les versants sont
abrupts. On distingue aussi des vallées symétriques et les vallées dissymétriques.
La présence ou l’absence de drainage nous permet de distinguer des vallées
sèches et des vallées drainées.
Dans le cas des vallées drainées, il importe d’indiquer les caractéristiques du lit.
Le lit d’une rivière ou d’un fleuve étant façonné par les eaux qu’il transporte, ses
dimensions sont fortement liées au régime hydrologique. Pour l’aménageur, il est
important avant d’aménager de réfléchir au pourquoi des formes et au pourquoi de
leurs évolutions. Il pourra alors mieux choisir les formes nouvelles et mieux anticiper
leur évolution.
Le lit mineur est l’espace occupé par l’écoulement pour des crues courantes. Il est
toujours constitué d’un ou de plusieurs chenaux bien marqués. Le tracé du lit mineur
peut se déplacer plus ou moins rapidement selon la dynamique du cours d’eau. Le lit
majeur est la plaine inondable. Il est limité par les plus hautes eaux. Les parties
extrêmes du lit majeur ne sont mises en eau que pour les crues extrêmes avec une
hauteur d’eau assez faible. Les vitesses d’écoulement y sont faibles et les particules
fines (limons, argiles) se déposent. Ces zones sont assez généralement plates et les
limites précises du lit majeur ne sont pas faciles à délimiter dans les grandes plaines
alluviales.
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Profil d’une vallée fluviatile
Rive et berges des cours d’eau sont souvent confondus à tort. La berge est le
talus incliné qui sépare le lit mineur du lit majeur. Sa localisation est donc assez précise.
La rive est le milieu géographique qui sépare les milieux aquatique et terrestre. Elle
démarre au sommet de la berge et constitue une partie plate plus ou moins étendue qui
reste sous l’influence du milieu aquatique.
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b- L’interfluve
C’est le relief séparant deux vallées voisines. Il peut être de forme convexe ou
présenter une crête. (Schéma)
c- Le talus
C’est une pente abrupte reliant deux reliefs de différentes altitudes. Le talus est
caractérisé par son tracé (rectiligne ou sinueux), par sa dénivellation (différence
d’altitude entre le haut et le bas), par son profil ou forme de la pente (le profil peut être
abrupt à pente raide ou à pente douce)
d- La colline
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Colline (topographie) de granite (type de roche) à Dassa
e- La cuvette
C’est une dépression fermée vers le fond où les pentes convergent de tous les
côtés. (schéma)
Une plaine est un espace géographique caractérisé par une surface topographique
plane, avec des pentes relativement faibles. Elle se trouve à basse altitude, les vallées y
sont moins encaissées que sur un plateau. Une plaine est dominée par les reliefs
environnants.
Le plateau est une des trois formes principales de relief topographique. C'est une aire
géographique d’altitude plus ou moins élevée, où les cours d'eau sont encaissés
(contrairement aux plaines). Les interfluves sont peu marqués (à la différence des
montagnes).
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La dénivellation entre le cours d'eau et le rebord du plateau peut être si profonde que le
complexe des vallées et vallons est alors appelé gorges ou canyon.
Les limites du plateau sont des zones de changement de relief ou d'altitude, elles
peuvent être marquées par des escarpements abrupts ou des pentes, ces espaces sont
appelés talus en topographie.
son inclinaison
ses vallées
ses versants
ondulé: le plateau est découpé par des vallons qui se rejoignent pour former un
cours d'eau principal
g- La montagne et la falaise
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Définir la plus haute montagne terrestre dépend du système de référence choisi :
l'Everest (Himalaya) avec 8 848 mètres est le plus haut relief actuel en considérant la
distance entre son sommet et le niveau de la mer ; le volcan Mauna Kea (Hawaï) totalise
9 170 mètres en se référant à la différence entre son sommet et sa base sous-marine et le
Chimborazo (Andes) en calculant la distance au centre de la Terre.
Une falaise est un versant rocheux, abrupt développé sur une grande distance.
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1.2.2. Géomorphologie littorale
Le mot littoral désigne un tracé séparant, instantanément terre et mer (le trait de
côte). Il est également utilisé pour désigner une zone parcourue par la marée (l’estran).
C’est aussi un espace de contact entre terre et mer (interface).
Nous aborderons la morphologie littorale liée à la présence et à l’action de la
mer. Il s’agit des plages, des falaises et plates-formes rocheuses et des dunes littorales.
a- Les plages
Les plages sont des rivages où se déposent les sédiments dont la taille est
supérieure à celle des constituants dc la vase. II s’agit des sables (0.063 à 2 mm), des
granules (2 mm à 4 mm), des graviers (4 à 16 mm), de galets (16 à 64 mm) et les blocs
(> 64 mm). Ces sédiments ne sont pas unis par un liant. Ils sont meubles.
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Il existe des plages en arc de cercle qui se forment dans les fonds des baies et
dans les golfes des flèches, des îles-barrières.
Les plages comprennent généralement :
- le haut de plage: il prend la forme d’un bourrelet dû à l’accumulation de matériaux par
les mers les plus hautes
- une légère flexion à partir de laquelle la pente diminue brusquement et marque le
passage au bas de plage qui est souvent submergé à chaque marée
- L’avant plage, toujours submergé peut être accidenté par des accumulations qui
prennent divers noms. Ce sont des barres ou rides prélittorales.
Une falaise est un ressaut non couvert de végétation, en forte pente, de hauteur
variable au contact de la terre et dc la mer qui est dû à l’action ou à la présence de la
mer. La falaise est souvent précédée à son pied par un estran rocheux de pente beaucoup
plus faible appelé plateforme d’abrasion. Il arrive que la falaise plonge sous la mer sans
replat. On parle alors de falaise plongeante.
Les falaises sont souvent formées de calcaire, de roches cristallines et
métamorphiques, d’argiles ou de matériaux meubles (sables, alluvions, cendres
volcaniques). Mais il faut noter que dans le cas des matériaux meubles, la falaise
apparait suite à un glissement ou un écroulement.
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c- Les dunes littorales
La fréquence des dunes sur les côtes est liée à la fourniture de sables par les
plages, à l’absence d’obstacle en mer qui permet au vent d’avoir plus de force
qu’ailleurs, à l’absence de végétation dans la zone d’alimentation sur l’estran.
Sur les estrans sableux, il peut se former les jours de grands vents, des dunes éphémères
qui sont détruites lors de la marée montante. Ce sont des dunes en forme de barres
sableuses ou de petites barkhanes convexes face au vent. Mais les dunes permanentes
n’existent qu’au-dessus de la limite d’atteinte de la mer et sont le plus souvent liées à la
croissance des végétaux terrestres qui fixent le sable amené de la plage par le vent.
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CHAPITRE 2 : LES MATERIAUX : MINERAUX ET ROCHES
Introduction
a- Définition
Les solides cristallins sont formés de la répétition périodique dans l’espace d’un
motif géométrique défini fait d’ions, d’atomes ou de molécules réunis par des liaisons
plus ou moins résistantes. Dans les corps amorphes, par contre, les groupements
d’éléments ne sont pas périodiques.
Les éléments les plus courants dans la croûte terrestre sont donnés dans le tableau
suivant :
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Elément %poids %volumique
O 46,60 93,8
Si 27,72 0,9
Al 8,13 0,5
Fe 5,00 0,4
Ca 3,63 1,0
Na 2,83 1,3
K 2,60 1,8
Mg 2,09 0,3
Ti
Mn
H
F
On constate que les éléments les plus abondants sont l'oxygène et le silicium; les
minéraux les plus abondants seront donc les oxydes de silicium, dits silicates.
- Les silicates
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ion orthosilicate tétraédrique ion disilicate (Si207)6-
Les principaux groupes d’aluminosilicates (et leurs minéraux les plus représentatifs)
sont (voir figure):
les nésosilicates (ou orthosilicates) : les tétraèdres n'ont aucun sommet commun,
mais seulement avec d’autres polyèdres ; les anions appartiennent tous aux
tétraèdres. Exemples : zircon, olivines, grenats ;
les nésosubsilicates : comme pour les nésosilicates, les tétraèdres n'ont pas de
sommet commun, mais ici la structure comporte en plus des anions qui
n’appartiennent pas à des tétraèdres. Exemples : disthène, andalousite,
sillimanite, staurotide, topaze, titanite (sphène).
les phyllosilicates : les tétraèdres partagent trois sommets sur quatre et forment
un feuillet bidimensionnel. Exemples : chlorites, micas, talc, pyrophyllite,
serpentine, kaolinite ;
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les tectosilicates : les tétraèdres ont tous leurs sommets communs. Exemples :
quartz, tridymite, cristobalite, feldspaths, feldspathoïdes, zéolites, scapolites ;
Minéraux accessoires pour la plupart des roches, ils peuvent parfois constituer
de véritables roches mono-minérales à eux seuls. Ils présentent alors une grande
importance économique.
Les éléments natifs (les métaux : or, argent, cuivre, platine, fer ; les métalloïdes
: soufre, diamant)
Les Oxydes et les Hydroxydes (Uranitite, Hématite Fe2 O3, Magnétite Fe3 O4,
Goethite Fe O (OH)3, Ilménite Fe Ti O3, Gibbsite Al (OH)3)
Les Sulfates (Barytine Ba SO4, Célestite Sr SO4, Gypse (Ca SO4) 2H2O)
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à une certaine profondeur - refroidissement lent - = des roches plutoniques (ou
intrusives). Structure grenue liée au refroidissement lent. Ex. granite, gabbro,
diorite, granodiorite, syénite.
en surface - refroidissement rapide de laves - = des roches volcaniques (ou
effusives, ou extrusives). Petits cristaux (microlithes) pris dans un verre. Ex.
basalte, rhyolite, andésite, trachyte.
intermédiaires (roches dites, selon le cas, " de semi-profondeur ", "
périplutoniques ", " hypovolcaniques "). Ex. microgranite, microgabbro.
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2.3. Les roches sédimentaires
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Photographie montrant des fractures dans un granite
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b- Les roches d’origine chimique et biochimiques
Les roches chimiques sont engendrées par précipitation des matières solubles.
Les roches biochimiques provenant de l'activité synthétique des organismes. C’est le
cas d’une accumulation de coquilles au cours de la formation des calcaires.
On distingue les roches carbonatées, siliceuses, ferrifères, phosphatées, salines,
carbonées (carbone et hydrocarbures).
Ces roches sont des résidus d’altération peu ou pas transportés des roches
préexistantes. La bauxite et les latérites en sont des exemples. La bauxite est formée
principalement d’alumine hydratée, parfois mélangée d’un peu de silice et d’oxydes de
fer, auquel cas, elle est dite ferrugineuse. La bauxite est le minerai d’aluminium. Les
Latérites sont des terres rouges tropicales ; elles sont riches en fer et silice ou d’argiles
riches en alumine.
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2.4. Les roches métamorphiques
Le métamorphisme agit sur des roches à l'état solide uniquement. Si une roche
métamorphique fond partiellement, elle devient une migmatite et puis lorsque le liquide
de fusion remonte vers la surface, une roche magmatique et on ne parle alors plus de
métamorphisme.
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Comme pour les roches ignées (magmatiques) et sédimentaires, on applique un
certain nombre de noms aux roches métamorphiques. Le tableau qui suit présente les
plus courants en fonction du degré de métamorphisme.
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CHAPITRE 3 : LES STRUCTURES GEOLOGIQUES ET DEFORMATIONS
TECTONIQUES
Les roches sédimentaires qui sont des roches issues des éléments transportés par
le vent, et l’eau ou qui proviennent des précipitations chimiques ou biochimiques se
déposent normalement horizontalement (voir figure) en épousant la forme du
substratum. Elles sont subdivisées en couches ou strates considérées comme un volume
limité par deux plans de stratification : inférieur (ou mur) et supérieur (ou toit).
Par contre les roches qui se forment en profondeur se solidifient en prenant la
forme des aspects empruntés par le magma.
Epaisseur
calcaire
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3.2. Age de mise en place des roches : notion d’échelle stratigraphique
Pour mieux coordonner les évènements géologiques sur le plan universel, il a été
élaboré l’échelle des temps géologiques (échelle stratigraphique) à partir de l’étude des
séquences sédimentaires typiques auxquelles on a attribué un âge relatif en se basant sur
leur contenu fossilifère. Cette repose sur des évènements marquants de l’histoire de la
vie, a été calibrée grâce à la datation isotopique des roches ignées intercalées dans les
séquences sédimentaires. Elle comprend les ères, les systèmes (périodes) les époques
(séries) et les âges (étages).
Un étage est une unité chronostratigraphique définie à partir d’une couche de
référence appelée stratotype. Cette couche de référence est caractérisée par un ensemble
de critères paléontologiques, lithologiques ou structuraux de valeurs universelles.
La série est le regroupement de différents étages et de plusieurs séries forment un
système qui est un ensemble bien individualisé dans beaucoup de régions. L’ensemble
des systèmes est appelé ère.
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3.3. Les déformations tectoniques des roches
Sous l’action des contraintes donc de forces, les roches peuvent subir deux types de
déformation. Les unes sont cassantes et sont appelées failles les autres sont souples
appelés plis.
FAILLES
Définition : Les failles sont des cassures
accompagnées d'un déplacement relatif des deux
compartiments. Le mouvement peut être vertical
(failles verticales), oblique (failles obliques) ou
horizontal (décrochement ou failles cisaillantes).
Description : On appelle lèvres de la faille le bord
des couches tranchées par l'accident. On distingue
une lèvre soulevée et une lèvre affaissée. Le plan de
la faille est figuré par la surface de glissement. Il a
très souvent subi un polissage mécanique (miroir de
faille). Quelquefois il est encombré de débris de
roches brisées qui peuvent être recimentées (brèche
de faille). Le rejet vertical d'une faille est la valeur
du déplacement relatif d'une couche déterminée dans le sens vertical; son pendage,
l'angle que fait le plan de faille avec l'horizontale.
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PLIS
Définition :
Description : Un pli élémentaire se compose
d'une partie convexe vers le ciel ou
antiforme et d'une partie concave ou
synforme. Si le cœur du pli est occupé par
les couches les plus anciennes, il s'agit d'un
anticlinal; si ce sont les plus récentes, il s'agit
d'un synclinal. La charnière synclinale ou
anticlinale est le lieu des points de courbure maximum de la couche la plus récente
intéressée par le pli. Les flancs sont les surfaces qui raccordent deux charnières
successives. Le plan axial ou surface axiale est la surface, plane, qui passe par les
charnières de toutes les couches prenant part à un synclinal ou un anticlinal.
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3.4. Les structures géologiques
Dans le cas d’une structure tabulaire, les couches sont horizontales ou sub-
horizontales, et n’ont, de ce fait, pas subit de mouvements tectoniques (ou peu), depuis
leur dépôt. Cas d’un plateau par exemple, seule la couche la plus jeune affleure, et donc
la seule représentée sur la carte géologique. Dans les régions marquées par une plus
forte activité des agents d’érosion, les couches inférieures affleurent dans les versants
des vallées, alors que les couches supérieures peuvent être isolées dans les crêtes.
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e- Les structures plissées
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f- Structures faillées
Tous les contacts géologiques, que nous avons étudiés jusqu’à présent, entre les
différentes couches, aussi bien concordantes que discordantes sont dits : contacts
normaux (ou contacts stratigraphiques). Ultérieurement aux dépôts, des mouvements
tectoniques peuvent intervenir, et en fonction de la lithologie des couches et des
conditions de pression- température de la déformation, des plans de cassure
apparaissent. Les déplacements relatifs entre les différents blocs engendrent de
nouveaux contacts dits : contacts anormaux (ou failles).
g- Les chevauchements
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- un chevauchement de grande amplitude : charriage.
Dans un chevauchement l’ensemble chevauchant est situé au-dessus du contact
alors que l’ensemble chevauché est situé au-dessous du contact.
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CHAPITRE 4 : APERCU GEOMORPHOLOGIQUE ET GEOLOGIQUE DU
BENIN
Elle s’étend sur 125 km de long, sur 4 km en moyenne de large. D’une largeur
variable, elle est étroite à l’ouest et s’élargit vers l’est : 1 km à Hillacondji, 2 km à
Grand-Popo, 3 km à Ouidah et 10 km entre Sémé et la lagune de Porto-Novo.
La plaine côtière est basse ; elle ne dépasse nulle part 10 mètres d’altitude. Elle est un
complexe de plusieurs cordons littoraux sableux du Quaternaire récent séparés par des
bas-fonds marécageux et des lagunes (lagune de Porto-Novo, de Ouidah et de Grand-
Popo). Ces cordons emprisonnent, au contact des plateaux, deux lacs : le lac Nokoué et
le lac Ahémé.
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moyenne 100 m), le plateau de Sakété (altitude moyenne 100 m). Ce sont des
plateaux de terre de barre (sédiments sablo-argileux de couleur rouge) du
Quaternaire ancien résultant de l’altération superficielle des sédiments du
Continental Terminal (Cénozoïque).
- Au nord de cette dépression, on distingue: le plateau d’Aplahoué (altitude
moyenne 80 m), le plateau d’Abomey (altitude moyenne 150 m), le plateau de
Zagnanado (altitude moyenne 140 m), le plateau de Kétou (altitude moyenne
150 m). Ils sont recouverts de sables argileux rougeâtres à poches et lentilles de
kaolin, de sables à graviers et de graviers datés du Turonien-Coniacien
(Mésozoïque).
La dépression médiane forme un vaste sillon d’une longueur de 130 km et d’une
largeur variable de 5 km (Tchi) à 25 km (Issaba). On l’appelle dépression d’lssaba à
l’Est, dépression de la Lama au centre et dépression de Tchi à l’Ouest. Elle constitue
une région basse d’altitude inférieure à 50 m, à sol argileux. Dans cette dépression,
affleurent les calcaires du Paléocène et de l’Eocène.
Son contact avec les plateaux du sud se fait par une pente assez forte, alors que
le contact avec les plateaux du nord est plus doux.
Le plateau de grès de Kandi qui appartient au bassin de Kandi, se situe dans le
nord et le nord-est du pays, entre Ségbana et Kandi jusqu’au fleuve Niger ; c’est un
plateau d’altitude moyenne de 250 m. Légèrement incliné vers la plaine alluviale du
Niger à laquelle il se raccorde, ce plateau est parsemé d’une multitude de petites buttes
à très faible dénivellation. Les conglomérats, les grès, les siltites et les argilites sont les
principales formations géologiques qui affleurent dans ce bassin.
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apparaît à nu. Ce sont entre autres, du nord au sud: les collines de quartzites de
Bembèrèkè, d’Agbassa, de Kalalé, de Nikki, de Gbadagba, les colline de granulite de
Savalou, les collines de syénite de Ouari Maro, de Bétérou, et de granites de Bantè, de
Savè, de Dassa-Zoumé, d’Agouna, , etc.
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Carte des reliefs du Bénin
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Carte géomorphologique du Bas-Bénin (bassin sédimentaire côtier)
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Carte géologique du Bénin
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