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Février 2013
INTRODUCTION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1
Introduction
L’homme menace sa planète. Il pollue, l’eau, l’air, les sols, les produits qu’il
consomme. Il exploite les ressources naturelles et énergétiques comme si elles
étaient inépuisables. Les spécialistes nous disent à présent que l’homme menace le
climat et que ce dernier deviendra invivable dans le prochain siècle. Pour couronner
le tout, on nous annonce une croissance démographique exponentielle. Face à ces
dégradations dont certaines sont irréversibles, que faut-il faire pour éviter à nos
enfants une situation tragique et ingérable ?
Notre étude est d’abord et avant tout, une infime contribution analytique sur
l’intégration du social dans le développement durable dans un contexte où la nature
et le social font mauvais ménage. Dans la majeure partie de l’opinion, le
développement durable est assimilé à la protection de la nature, sans prise en
compte explicite du social. Pour assumer ce conflit entre l’ordre naturel et le désordre
social, dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles, nous estimons qu’il
faut faire de la résolution des problèmes écologiques le moteur de la croissance, du
développement des pays du Tiers-Monde notamment le Burkina Faso et de la
réduction des inégalités afin de relever de magnifiques défis qui donnent droit au
bien-être.
2
I. APPROCHES THEMATIQUES ET TERMINOLOGIQUES DE CONCEPTS
1. Le développement
La définition structurale par François Perroux (1961) du développement est une des
plus connues : « l’ensemble des transformations des structures économiques,
sociales, institutionnelles et démographiques qui accompagnent la croissance, la
rendent durable et, en général, améliorent les conditions de vie de la population ». Le
développement correspond donc à l’ensemble des transformations techniques,
sociales et culturelles qui permettent l’apparition et la prolongation de la croissance
économique ainsi que l’élévation des niveaux de vie. Ici, la durabilité a trait à la
croissance du produit réel global, l’environnement naturel n’est pas concerné.
2. Le développement durable
La notion de « développement durable » ou « développement soutenable », est née
au milieu des années 80 au sein des organisations internationales afin de mettre en
évidence les limites de certains modes de croissance et de développement qui
dégradent irrémédiablement le patrimoine naturel de l’humanité. La définition du «
développement durable » la plus connue est celle qui figure dans le Rapport
Brundtland (CMED, 1987, p. 47) : le « développement durable, c’est s’efforcer de
répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux
des générations futures ». C’est à l’occasion du deuxième Sommet de la Terre à Rio
de Janeiro, en 1992, que le terme de développement durable sera définitivement
adopté. Le développement durable est un modèle de développement qui prend en
compte les contraintes de l’environnement (réduction des gaspillages des ressources
naturelles, préservation de l’environnement etc.) La durabilité environnementale met
l’accent sur la lutte contre la pollution, la préservation des ressources non-
renouvelables, les économies d’énergie, et la transmission du capital naturel aux
générations futures. A côté de cette définition « méthodologique », est aussi posée
une définition en terme d’objet, déclinée selon les trois dimensions du social, de
l’économique et de l’environnemental. La notion de développement durable, pour ne
pas rester un slogan vide de sens, commande que soient reconnues et prises en
compte les inévitables tensions entre les trois dimensions de l’économique, de
l’environnemental et du social (J.Y. MARTIN, 2002, p. 51).
3
3. Le développement humainement et socialement durable
1
« Dossier 3 : Les dimensions humaine et sociale du développement durable », Développement durable et territoires [En
ligne], Dossier 3 : Les dimensions humaine et sociale du Développement Durable, mis en ligne le 07 novembre 2004,
consulté le 16 janvier 2013. URL : http://developpementdurable.revues.org/1113
2
Source : Dictionnaire encyclopédique de l’Ecologie et des Sciences de l’Environnement, F. Ramade, Ediscience
international, Paris, 1993.
3
Art. « Ressources naturelles », Lexique d’économie, 6e éd., Dalloz, 1999, p. 536.
4
II. ETAT DES LIEUX DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES
5
Une autre tentative consiste à considérer la gestion durable des ressources
biologiques et la croissance économique comme relevant d’une stratégie doublement
gagnante ; à savoir que la gestion durable de la biodiversité permettra de disposer
dans le long terme de ressources pour la croissance économique. Mais il apparaît
évident que ce consensus ne résout pas le problème très pratique du quotidien des
individus qui seuls ou en groupe, surexploitent dangereusement les ressources
biologiques.
En effet, les pays du Sud sont riches de ressources en tout genre : 47 % du couvert
forestier se trouve en région tropicale, 80 % du Coltan est produit en RDC, l’Afrique
produit 12,5 % mais ne consomme que 3,5 % du pétrole mondial,... Pourtant, ces
mêmes pays enregistrent des taux de malnutrition, de chômage, ou encore de perte
de biodiversité records. Rares sont ceux qui ont pu faire bénéficier la population
locale de leurs propres richesses. Cette disproportion des valeurs fait que personne
ne réagit au décompte de 2 milliards d’affamés et 200 millions de chômeurs. Comme
dit Marcel GAUCHET, « l’amour de la nature dissimile mal la haine des hommes »4.
Au contraire, l’exploitation des ressources naturelles a surtout profité aux économies
des pays développés ou en cours d’industrialisation (Chine et Brésil).
4
Le Débat, n°60, août 1990.
6
3. Exploitation des ressources naturelles et conflits divers
Inégalement réparties sur la surface de la terre, les ressources naturelles sont depuis
toujours à l’origine de conflits partout dans le monde. Selon une étude de février
2009, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), les
ressources naturelles ont alimenté au moins dix-huit (18) conflits violents depuis
1990 et ont été liées à au moins 40% du total des conflits qui ont eu lieu depuis la fin
de la seconde guerre mondiale. Le récent rapport d’Amnesty International « Nigeria :
Pétrole, pollution et pauvreté dans le Delta du Niger » démontre que l’exploitation
pétrolière dans cette région a provoqué d’importants dégâts sur l’environnement qui
ont conduit à l’appauvrissement des populations et à des conflits entre
communautés, autorités et multinationales. Certains chercheurs utilisent, pour décrire
ces inégalités, le concept de « dette écologique », entendu comme le maintien d’une
situation d’injustice environnementale globale dans laquelle une minorité s’approprie
les ressources de la Terre tout en exportant les conséquences de la dégradation
planétaire sur la majorité pauvre de l’humanité.
"Les ressources naturelles peuvent fournir une arène pour le dialogue et la confiance
entre des communautés divisées, ainsi qu'une plate-forme pour la coopération entre
les communautés et les niveaux émergents de gouvernements locaux et le
gouvernement national. Toutefois, si les décisions dans l'allocation, la propriété et
l'accès aux ressources naturelles sont mal gérées, elles créent de nouvelles sources
de tensions et de conflits", observe le PNUE, qui conclue : "En fin de compte, la
façon dont les opérations de maintien de la paix gèrent les risques et les
opportunités liés aux ressources naturelles peut avoir un impact important sur
l'efficacité globale de la mission et influencer la stabilité à long terme".
Alors que seulement 54 % des accords de paix conclus entre 1989 et 2004
contenaient des dispositions sur les ressources naturelles, tous les accords de paix
conclus entre 2005 à 2010 incluaient de telles dispositions.5
Les différences de répartition des ressources sur la planète, mais surtout les
inégalités issues d’un partage peu équitable, engendrent donc des situations de
contestation et de rivalités. Ces conflits peuvent pourtant être résolus grâce à un
partage intelligent et concerté des ressources, ainsi que la mise en place d’un
développement durable et responsable. Citons quelques exemples de situations
conflictuelles à enjeux stratégiques :
5
Sophie Fabrégat, Ressources naturelles, publié le 02 mai 2012 par Actu-Environnement.com, url : http://www.actu-
environnement.com/ae/news/conflits-acces-partage-ressources-naturelles-onu-15583.php4
7
La compagnie japonaise Daewoo, ayant acheté un million d’hectares à
Madagascar pour acquérir des terres agricoles, a dû renoncer à son projet
sous la pression de la vindicte populaire.
La région du Kivu, en République Démocratique du Congo, est riche en
ressources naturelles (cassitérite, coltan, or, etc.). Depuis plus de 10 ans, la
région est le théâtre de conflits meurtriers liés entre autres à l’exploitation des
richesses du sol. Dans cette région, convoitée par le Rwanda et le Burundi, un
conflit local vient s’ajouter aux tensions géopolitiques.
Le Nil, traverse une dizaine d’Etats et fait vivre, plus ou moins directement,
près de 123 millions de personnes. Pourtant, l’exploitation de sa ressource
hydraulique est clairement inégale, puisque 94% des eaux sont utilisées par
l’Egypte et le Soudan au détriment de l’Ethiopie.
Aujourd’hui, en devenant de plus en plus rares et menacées, les prix des matières
premières s’envolent, et leurs acquisitions se font au prix de négociations serrées.
Des contrats sont signés entre des pays en développement, qui possèdent les
richesses convoitées, et des multinationales occidentales qui apportent les
techniques d’exploitation et de transformation.
8
4. Gestion des ressources naturelles au Burkina Faso
On peut citer entre autres les engagements nationaux (notamment, 8000 villages,
8000 forêts, et une école, un bosquet), la Lettre de Politique de Développement
Rural Décentralisé (LPDRD), la Stratégie de Développement Rural (SDR) à l’horizon
2015, la Politique Forestière, la Politique Nationale en matière d’Environnement
(PNE), la Politique Nationale de Sécurisation Foncière (PNSF), la Lettre de Politique
de Développement du Secteur de l’Energie (PDSE, la Politique Nationale de
Population (PNP), la Politique Nationale Genre (PNG), les lois d’orientation sur le
pastoralisme, et la gestion de l’eau et en 2010, l’adoption et la mise en œuvre de la
Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) qui fait
office de Stratégie Nationale de Développement Durable, etc6.
Tous ces textes ont le mérite de proposer des pistes, des règles et des principes de
gestion durable des ressources naturelles. Cependant, face à un régime coutumier
6
RAPPORT NATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU BURKINA FASO 1992 – 2012.
9
qui confère le droit de propriété de la terre à une organisation coutumière et son
acquisition par l´héritage et le don, la loi du Burkina (corroborée par la RAF)
proclame l’Etat comme seul propriétaire de la terre. La reconnaissance (ou la prise
en compte) du droit coutumier est nécessaire pour une gestion non conflictuelle des
ressources naturelles d’une manière générale et du foncier de façon particulière en
milieu rural. En outre, les textes demeurent encore méconnus des populations.
Comment peut-on envisager sereinement le transfert des compétences de gestion
décentralisée des ressources naturelles au profit des populations environnantes ?
Les états-généraux de l'environnement et du développement durable tenus à
Ouagadougou en novembre 2011 ont fait des recommandations importantes sur la
nécessité de « doter le Burkina Faso d'une politique nationale de développement
durable assortie d'une loi, afin de donner des orientations claires à l'ensemble des
acteurs nationaux et aux partenaires techniques et financiers, quant aux actions
prioritaires que le gouvernement retient pour promouvoir le développement durable
»7.
Malgré les acquis certains sur le plan des engagements politiques, la réalisation des
actions concrètes, l’élaboration des politiques et stratégies, un arsenal juridique
important et un cadre institutionnel performant, les résultats obtenus en matière de
développement durable par le Burkina Faso restent mitigés : faible maîtrise de la
démographie, pauvreté persistante, non maîtrise de l’urbanisation, faible résilience
de l’économie nationale face aux effets des changements climatiques, timide prise en
compte de l’économie verte etc.
7
Aimé NABALOUM et Boureima LEGMA (Stagiaire), « Bientôt des critères et indicateurs du développement durable au Burkina », in Le
Pays, N° 5207, du lundi 1er octobre 2012, mise en ligne : dimanche 30 septembre 2012, consulté le 05/02/2013.
url : http://www.lepays.bf/?DEVELOPPEMENT-DURABLE-AU-BURKINA
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1. Les enjeux de la gestion durable des ressources naturelles
Sont apparues à la fin du XXe siècle les concepts de gestion durable, gestion
raisonnable et raisonnée, de gestion restauratrice et différenciée, qui tous
demandent de tenir compte d'état des lieux, d'analyse de la valeur et des enjeux, du
contexte, de la résilience écologique et du caractère "plus ou moins pas, peu,
difficilement, coûteusement, lentement" ou non renouvelable des ressources, ainsi
que de l'interdépendance qui les lient souvent. Des potentialités et externalités
(positives ou négatives) sont virtuelles ou dormantes dans les ressources minérales
ou naturelles vivantes (biodiversité). La prise de conscience de ces réalités pose une
question sur le plan morale et éthique. Dans un contexte de crise écologique,
climatique et socioéconomique, la consommation croissante de ressources non
renouvelables, la surexploitation de ressources renouvelables et la destruction
accélérée de la biodiversité deviennent des enjeux cruciaux pour le développement
durable. Il est en effet probable qu'un certain nombre de bénéfices futurs
potentiellement importants aient été gaspillés par une surexploitation de ressources
minérales et par une exploitation gaspilleuse et destructrice de la biodiversité et des
ressources renouvelables d'origine biologique. Ce constat justifie bien l'introduction
du principe de prudence, de recyclage, de précaution dans l'approche économique
de l’environnement. L’introduction du principe de précaution8 représente une rupture
importante et garantie que les scientifiques ne sont plus les seuls à décider sur des
questions qui intéressent tous les citoyens.
8
Principe selon lequel une action de prévention face à un ri sque ne doit pas être retardée par le manque de
certitudes scientifiques : CAPUL J.-Y. et GARNIER O., 2002, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Hatier,
Paris.
11
sociale et humaine dans l’exploitation des ressources naturelles. Par ailleurs, le
réchauffement climatique, l’augmentation de la population mondiale, l’épuisement
des ressources en eau, les menaces climatiques, les dangers des épidémies,
l’épuisement du pétrole et des matières premières, la montée des fondamentalistes,
l’épuisement des ressources de l’océan, la pollution, l’urbanisation galopante, les
menaces terroristes sont autant de ruptures dans l’équilibre homme-nature et de
défis à relever pour une harmonie de l’intégration du social dans l’exploitation des
ressources naturelles.
Il ne saurait avoir d’harmonie, sans une orientation qui aille dans la direction de plus
de croissance, plus de justice, moins de misère et de pauvreté sur la planète, sans
une écologie, moteur de la croissance et de la lutte contre les inégalités.
Autour de ces nouvelles approches des relations économiques, le souci d’une équité
intra-générationnelles et intergénérationnelles a favorisé l’émergence de multiples
nouveaux indicateurs alternatifs qui viennent se confronter aux indicateurs
économiques de production et de consommation. Nous énumérons ici quelques
indices synthétiques : l’indice du bien-être économique durable, l’indice du
développement humain (IDH) et l’indice de pauvreté humaine (IPH), l’indice de santé
sociale (ISS), l’indice du bien-être économique et social, l’indice du bien-être durable
(IBED), l’indice du bonheur mondial, l’indice du bien-être des nations, l’indicateur du
progrès véritable, l’indicateur d’épargne véritable, etc. Cependant ces indicateurs
composites qui associent et pondirent des données quantitatives et objectives à des
éléments qualitatifs et subjectifs ne peuvent prétendre être universellement
reconnus. Toutefois ils ont le mérite de prendre en compte la dimension sociale et
humaine du développement durable et de poser avec acuité la problématique de
l’équité intra-générationnelle et intergénérationnelle. Le petit royaume bouddhiste du
Bhotan a instauré avec audace, singularité et humanisme, à la suite des
recommandations de son roi en 1972, un indice du Bonheur national brut (BNB). Ce
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BNB repose sur quatre principes fondamentaux du royaume : croissance et
développement économique, conservation et promotion de la culture, sauvegarde de
l’environnement et utilisation durables des ressources, bonne gouvernance
responsable. Le BNB s’en est ainsi substitué au PIB pour mesurer la croissance
économique mais également la qualité de vie sociale, culturelle et environnementale
des résidents. N’est-ce pas là un exemple pertinent de prise en compte de la
dimension sociale et humaine dans la mise en place ?
développer les OGM qui permettront aux plantes de résister à la pénurie d'eau
et d'éviter les engrais ;
reconquérir la biodiversité dans nos rivières et nos forêts ;
encourager une architecture économique combinant énergie solaire, pompe à
chaleur et domotique ;
imposer la voiture hybride ou électrique,
accélérer l'utilisation des piles à hydrogène ;
promouvoir une écologie, moteur de la croissance.
En effet, Claude ALLEGRE, fait remarquer que le protocole est l’un des traités
internationaux les plus absurdes. Il ridiculise le "droit de polluer" en ces termes :
« Vous êtes riches, vous pouvez polluer, vous êtes pauvres, abstenez-vous, on vous
dédommagera pour cela » (Cl. ALLEGRE, 2008 : 137).
CONCLUSION
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L’homme est au début de son environnement. Il est le sujet d’une relation avec une
nature qu’il objective (Saint Augustin). Les potentialités sociales telles l’éducation et
la santé, les questions majeures telles l’exclusion, les inégalités, la pauvreté relèvent
de l’équité intra-générationnelle connaturelle au développement durable qui habite
aujourd’hui les investigations de l’homme. Cet homme capable de réfléchir sur le
rapport de son existence et l’environnement est une personne. C’est l’avènement
d’une telle personne qui pointe lorsque l’on met au cœur du développement,
l’homme, lorsque la société de l’innovation et du savoir contribue à l’établissement du
bien-être pour les hommes en prônant une écologie réparatrice, régulateur de
l’exploitation des ressources naturelles et moteur de croissance.
Le Burkina Faso n’est pas en reste sur ce chemin d’avenir. Il lui appartient d’oser un
investissement politique accru pour booster l’accélération du processus d’élaboration
du plan national du développement durable, la promotion de partenariats
stratégiques de recherche, le transfert effectif des compétences et des ressources
qui laisse une part de responsabilités significatives aux collectivités territoriales dans
la gestion durable de leur développement, l’adoption et la mise en œuvre des
schémas d’aménagement du territoire et enfin la prise d’initiative en faveur du
développement durable dans la sous-région (UEMOA/CEDEAO).
14
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
15
humaine et sociale du Développement Durable, mis en ligne le 07 novembre
2004, consulté le 12 février 2013. URL :
http://developpementdurable.revues.org/1113.
http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/docs/c105cf.pdf
http://ethique.perso.sfr.fr/insoutenable4.pdf
http://developpementdurable.revues.org/1113
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I. APPROCHES THEMATIQUES ET TERMINOLOGIQUES DES
CONCEPTS
5. Le développement
6. Le développement durable
7. Le développement humainement et socialement durable
8. Les ressources naturelles
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L’indicateur du progrès véritable fut créé en 1994. C’est un indice monétaire qui
comptabilise la consommation des valeurs ajoutées et retranche le coût des
externalités sociales et environnementales négatives.
L’indice du bonheur mondial fut créé par Pierre Le Roy en 2001 et présenté dans
la revue Globeco (ou site Globeco). Cet indice regroupe 40 indicateurs classés en
4 catégories : la paix et la sécurité – la liberté, la démocratie et les droits de
l’homme – la qualité de la vie – l’intelligence et la culture.
L’indice du bien-être des nations élaboré par Robert Prescott-Allen en 2001 est
un indicateur environnemental. Cet indice regroupe 36 indicateurs sociaux et
économiques (relatifs à la santé, à l’éducation, à la paix, aux libertés, à la
production, aux libertés...) et 51 indicateurs environnementaux (relatifs à la
diversité et à la qualité des terres, à la disponibilité en eau, à la pollution
atmosphérique, à la diversité des espèces vivantes, à la consommation de
l’énergie...)
L’indicateur d’épargne véritable est publié par la Banque mondiale. Il se compose
des additions et des soustractions des ressources non économiques, notamment
environnementales, effectuées à partir de l’épargne économique nette (c’est-à-
dire hors amortissement).
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