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Mr Lamouri SAHRAOUI
La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de
l’environnement
La solidarité́ doit exister entre les États, notamment entre les pays
industrialisés et les pays en voie de développement, ainsi qu’entre
génération
d) Principe d’équité sociale :
Permettre la satisfaction des besoins essentiels des communautés
humaines pour le présent et le future, et l’amélioration de la qualité de vie
- accès pour tous à l’emploi,
- à l’éducation,
- aux soins médicaux et aux services sociaux,
- à un logement de qualité,
- ainsi que par le respect des droits et des libertés de la personne, et par
la participation des différents groupes de la société aux processus de
prise de décision.
e) Principe du pollueur-payeur (Eco-taxe)
A. La réglementation
Réglementation : norme (règle) imposée par les pouvoirs publics. En
matière d’environnement elle fixe les limites de pollution que les
agents économiques peuvent émettre.
La réglementation est un instrument simple à mettre en œuvre, le
législateur fixe les normes environnementales. Celle-ci se heurte à
plusieurs limites :
Elle provoque des inégalités ;
Elle n’est pas incitative ;
Elle n’est pas toujours suivie d’effets.
La réglementation environnementale dans le monde est en
construction, on envisage des normes en matière d’isolation des
habitations, des limitations de vitesse (pour réduire le rejet de
CO2), ou de pollution industrielle ;
B. L’instrument fiscal ou taxation
S’interrogeant sur la question des externalité négatives en matière
de production, l’établissement de taxe imputables au pollueur, On
parle ordinairement d’écotaxe et de l’établissement de principes
« pollueurs/payeur ».
Externalité (rappel ) : conséquence nos désirées de l’activité
d’un agent économique sur les autres agents économiques
(positive ou négative).
Exemple des abeilles de l’apiculture l’objectif = produire du miel
mais externalité positives, elle fécondent les plantes ; négatives
elles piquent.
V. Quelle politique envirenementale niveau international ?
• Ecologie, qui est la science ayant pour objet les relations des êtres vivants
avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants.
La notion d’environnement englobe aujourd’hui l’étude des milieux naturels,
les impacts de l’homme sur l’environnement et les actions engagées pour les
réduire.
Pour conclure, nous pouvons dire que l'environnement est l'ensemble des
éléments qui constituent le voisinage d'un être vivant ou d'un groupe
d'origine humaine, animale ou végétale et qui sont susceptibles d'interagir
avec lui directement ou indirectement. C'est ce qui entoure, ce qui est aux
environs.
La réglementation environnementale
Le principe Pollueur-payeur
Dans ce modèle, tout est considéré comme indemnisable, réparable,
compensable : ce qui a été pollué peut être assaini, ce qui a été détruit peut
être restauré. Le coût de la prévention en matière de pollution devrait être pris
en charge par le pollueur.
Le principe de prévention
Ainsi le principe de prévention se traduit par des mesures qui permettent de
maîtriser l’activité dommageable prévisible.
Le principe de précaution
le principe de précaution permet d’agir même en dehors de toute certitude
scientifique, les mesures de protection seront donc prises même si aucun
dommage n’est assurément prévisible
Principe d’intégration
Permet la prise en compte des questions environnementale par l’ensemble
des autres politiques.
Les partie prenantes de l’entreprise
La diversité des acteurs et intérêts avec lesquels l’entreprise se doit désormais
de composer pour une meilleure acceptabilité sociale de son activité.
Les organismes ont ainsi compris qu'il était bien plus profitable pour eux d'avoir
une attitude proactive (plutôt que réactive) vis-à-vis de l'environnement. Ils
peuvent ainsi mieux anticiper les réactions de certaines parties intéressées.
Partie prenante Exemples de leur objectifs, intérêts
Équipe de direction/ Gouvernance, Culture d’entreprise, vente à l’exportation,
Décideurs risque de réputation, stratégie (court et moyen terme),
responsabilité civile, risque de perte de compétence,
performance, rémunération lien de subordination.
Propriétaire/ Profit, valeur de l’action en bourse, information, stratégie
Actionnaire (long et moyen terme)
Clients Qualité et absence de défaut des produits/Coût et délai
de livraison des produits/qualité de service, relation de
confiance et partenariat.
les clients plus exigeants ( produits respectueux de
l'environnement, plus faciles à éliminer, d'usage plus
confortable (bruit) ;
État, Mission Souveraineté, sécurité collective (défense),
économique indépendance énergétique, sécurité des
approvisionnement s(énergie, matière première),
exportations, respects du droits(sécurité juridique),
respect des règles (compatibilité publique, loi)
monnaie, impôts
Citoyens des Information sur les impacts environnementaux et
communauté locales sociaux (emplois), taxes et contributions financières,
risque juridique
Les riverains et associations qui attendent des
entreprises qu'elles respectent le droit de chacun à vivre
dans un environnement non perturbé.
Employés Rémunération, sécurité de l’’emploi, intérêt du travail,
conditions de travail, hygiène et sécurité au travail
(CHSCT)
Syndicats Négociation d’accords, rémunération, conditions de
travail, hygiène et sécurité au travail (CHSCT)
Fournisseurs/sous- Prix et volume d’achat, continuité, retombées
traitants technologique, partenariat
Banques Fiabilité des systèmes de paiement ;
les banques intègrent de plus en plus le risque
environnement dans les critères de financement de
projets industriels ;
Investisseurs Information sur la solvabilité, la liquidité
Compagnie Information sur la gestion des risques et la solvabilité,
d’assurance sur la sécurité informatique (profit de protection) ,
les assureurs qui sont plus attentifs aux éventuelles
négligences vis-à-vis de l'environnement et aux risques
qui y sont associés ;
De la RSE aux SME
À partir des années 1980, le renforcement de la législation
environnementale et les pressions des parties prenantes amènent les
industries à s'équiper progressivement de systèmes de management
environnementaux.
En parallèle, un nombre croissant de normes et de référentiels apparaissent,
aux champs d'applications différents, et entraînent des risques de contradiction
et de surenchère coûteux pour les entreprises
En 1991, le Groupe consultatif stratégique de l'ISO sur l'environnement ou SAGE (Strategic Advisory Group on the
Environment) est lancé par l'ISO et la CEI afin de mener une réflexion sur le rôle que peuvent jouer les normes
internationales dans le management environnemental en prévision du Sommet de Rio. Fin 1992, le SAGE dépose ses
conclusions à l'ISO où il recommande la création d'un comité technique pour élaborer des normes environnementales dans
plusieurs domaines.
l'ISO s'appuie sur ces recommandations pour créer le comité technique ISO/TC 207 pour élaborer des normes dans les
Elle est également une des normes sur lesquelles s'appuie l’ISO 26000 dans laquelle elle
s'imbrique et s'articule
LA NORME ISO 26 000
La norme ISO 26000 est la norme internationale de référence sur la
responsabilité sociétale. Ce standard mondial non contraignant a été publié en
novembre 2010. Elle est destiné à être applicable à tout type d’organisation.
- L’ISO élabore les normes qui sont exigées par le marché́. Les travaux sont
réalisés par des experts des secteurs industriels, techniques et économiques
qui demandent ces normes et qui les appliquent par la suite.
• Norme :
C’est « document établit par consensus et approuvé par un organisme reconnu,
qui fournit, pour des usage commun et répétés, des règles et des lignes
directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats
garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné. »
• C’est une définition très complexe pour la simple raison c’est qu’elle est
générale
• D’une manière plus simple : Une norme c’est un document de référence qui
définit des exigences concernant un produit un service ou un système de
management des exigence sur les résultats
- Toutes les entreprises sont donc susceptibles de faire appel à une certification
Exemples :
Le cas de ISO 9001, 14001, 45001, 50001
est une attestation délivrée par une tierce partie relative à des
produits, des processus, des systèmes ou des personnes.
2. La norme accréditation
- Est une attestation délivrée par une tierce partie à un organisme d’évaluation
de la conformité.
- Elle constitue une reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier
pour réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité.
Le système de management d'un laboratoire peut être certifié selon la norme ISO
9001 mais cette certification garantit uniquement que ce système s’améliore de façon
continue. L'accréditation vise, quant à elle, à faire reconnaître non seulement que le
postulant est organisé, mais aussi qu'il exerce son activité selon une déontologie et
des règles de l'art internationalement acceptées.
C'est d'ailleurs pour cette raison que l'accréditation nécessite de recourir à la fois à
des évaluateurs qualiticiens et à des experts dans leur domaine technique.
La démarche d’accréditation peut être soit volontaire, soit imposée par une
disposition réglementaire.
3. Lignes directrices
En externe :
Avantage commercial et concurrentiel
Répondre aux exigences clients
Donner confiance aux actionnaires de l’entreprise
Négocier avec les partenaires (banques, assurances)
Anticiper et conformité vis à vis de la réglementation
Améliorer les relations avec les parties intéressées (collectivités, autorités,
voisinage…)
Rassurer l’opinion publique
En interne :
les responsabilités,
les pratiques.
les procédures,
les procédés et
les ressources pour
établir,
mettre en œuvre,
réaliser,
passer en revue
maintenir la politique environnementale ».
5. Détail des étapes et de la mise en place d’un MSE
ISO 14001
La démarche de mise en place d’un système de management
environnemental selon la norme ISO 14001 inclut les composantes
suivantes:
La structure des SME est fondée sur quatre principes fondamentaux :
➨ Management des ressources (PLAN)
➨ Maitrise des activités et operations (DO),
➨ Surveillance, analyse et l’amélioration (CHECK)
4. A AMELIORATION
• Revue de direction
• Mise à jour de l’analyse environnemental
• Amélioration
1. ANALYSE ENVIRONNEMENTALE INITIALE
Les résultats de l’analyse serviront de base pour définir les priorités et élaborer
le programme des actions environnementales.
Pour effectuer un Diagnostic de l'état initial il faut faire :
Une analyse règlementaire et documentaire,
Un diagnostic terrain
Interviews avec des acteurs ;
Une vérification de la conformité à la législation environnementale locale
Lois
Décrets
Arrêtés
Normes
2. LA POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE
Politique
Préserver les ressources naturelles
environnementale
Diminuer la consommation d’eau chaque fois que cela est possible d’un
Objectif 1
point de vue technologique et rentable sur le plan économique.
Diminuer la consommation de 15 % par rapport au niveau actuel, dans les
Cible 1 ateliers de production.
délai : 1 an
Action 1 :
Programme Installation d’un équipement permettant de recycler les eaux utilisées
environnemental pour le rinçage du procèdé A pour les réutiliser dans le procèdé B.
« Aspect recyclage Qui : responsable environnement + responsable maintenance
de l’eau » Délai : installation dans 3 mois
Budget prévu : 300 000 DA
4. MISE EN ŒUVRE ET FONCTIONNEMENT DU SYSTEME
4.1. STRUCTURE ET RESPONSABILITE
Nommer un responsable pour le maintien et le fonctionnement du SME.
« Responsable Environnement »
Un audit de rectification aura lieu, en général, tous les 3 ans. Des audits de suivi
réguliers seront également programmés. Leur fréquence varie en fonction de
l'organisme certificateur mais, on peut dire qu'ils ont lieu tous les 6 à 8 mois.
8. ET APRES L'OBTENTION DE LA CERTIFICATION ?
Mettre en place un SME, c'est bien, le maintenir et l'améliorer, c'est mieux.Être
certifié n'est pas facile, le rester n'est pas plus aisé.