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Réponses aux questions du TD EDD

1) Définitions des concepts suivants :

- Environnement : c'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent les êtres
vivants et avec lesquels ils interagissent¹.
- Internalisation : c'est le fait de prendre en compte les effets positifs ou négatifs d'une activi-
té économique sur l'environnement ou la société, en les intégrant dans les coûts ou les béné-
fices de cette activité².
- Externalité : c'est le contraire de l'internalisation, c'est-à-dire le fait qu'une activité écono-
mique ait des effets positifs ou négatifs sur l'environnement ou la société, sans que ces effets
soient pris en compte dans les coûts ou les bénéfices de cette activité².
- Taxe pigouvienne : c'est une taxe qui vise à internaliser les externalités négatives, en faisant
payer aux agents économiques le coût social de leurs activités polluantes ou nuisibles³. Elle
porte le nom de l'économiste Arthur Pigou qui a proposé ce concept.
- Pollution : c'est la dégradation de l'environnement par l'introduction de substances ou
d'énergies nocives pour les êtres vivants ou les écosystèmes⁴.
- Développement durable : c'est un mode de développement qui vise à répondre aux besoins
des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs, en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux⁵.
- Soutenabilité : c'est la capacité d'un système à se maintenir ou à se régénérer dans le temps,
en respectant les limites écologiques et les besoins humains⁶.
- Tragédie des biens communs : c'est une situation dans laquelle des agents économiques, en
agissant de manière rationnelle et égoïste, exploitent excessivement une ressource partagée et
limitée, au détriment du bien-être collectif et de la préservation de la ressource. Ce concept a
été popularisé par l'écologue Garrett Hardin dans un article de 1968.
- Principe du pollueur-payeur : c'est un principe qui vise à faire supporter aux agents éco-
nomiques responsables de la pollution les coûts de prévention, de réduction et de réparation
des dommages causés à l'environnement. Ce principe a été adopté par l'OCDE en 1972 et re-
pris dans de nombreux textes internationaux.
- Biocapacité : c'est la capacité d'un territoire à produire des ressources naturelles renouve-
lables et à absorber les déchets générés par l'activité humaine, en particulier le dioxyde de
carbone.
- Empreinte écologique : c'est un indicateur qui mesure la pression exercée par l'activité hu-
maine sur les écosystèmes, en comparant la consommation de ressources naturelles et la pro-
duction de déchets avec la biocapacité du territoire considéré.
- Économie verte : c'est une économie qui vise à réduire les impacts environnementaux et à
améliorer le bien-être humain, en favorisant l'efficacité dans l'utilisation des ressources, la ré-
duction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité et la création
d'emplois verts.
- Économie circulaire : c'est une économie qui vise à limiter le gaspillage des ressources et la
production de déchets, en favorisant la réutilisation, le recyclage, la réparation et la régénéra-
tion des produits et des matériaux, dans une logique de boucle fermée.

2) Questions de cours :

- Qu'est-ce que l'environnement et quelles sont ses principales composantes ?

L'environnement est l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent les êtres vi-
vants et avec lesquels ils interagissent. Ses principales composantes sont :

- L'atmosphère : c'est la couche gazeuse qui enveloppe la Terre et qui permet la respiration
des êtres vivants et la régulation du climat.
- L'hydrosphère : c'est l'ensemble des masses d'eau qui recouvrent la surface de la Terre,
sous forme liquide (océans, mers, lacs, rivières), solide (glaces, neiges) ou gazeuse (vapeur
d'eau). L'hydrosphère est essentielle à la vie et aux activités humaines.
- La lithosphère : c'est la couche solide qui constitue la surface de la Terre, formée de
roches et de minéraux. La lithosphère est le support de la vie terrestre et la source de nom-
breuses ressources naturelles.
- La biosphère : c'est l'ensemble des êtres vivants qui peuplent la Terre, ainsi que leurs inte-
ractions. La biosphère est caractérisée par sa diversité biologique, appelée biodiversité.
- L'anthroposphère : c'est l'ensemble des éléments créés par l'homme, tels que les infras-
tructures, les bâtiments, les machines, les objets, les déchets, etc. L'anthroposphère modifie
l'environnement naturel et influence les autres composantes.

- Quelle est l'importance de l'environnement pour les êtres vivants ?

L'environnement est vital pour les êtres vivants, car il leur fournit les conditions nécessaires à
leur survie et à leur développement. L'environnement leur apporte :

- Des ressources : l'environnement est la source de matières premières, d'énergie, d'eau, de


nourriture, de médicaments, etc. qui sont indispensables aux besoins des êtres vivants.
- Des services : l'environnement rend des services gratuits et irremplaçables, tels que la puri-
fication de l'air et de l'eau, la régulation du climat, la pollinisation, la protection contre les
risques naturels, la formation des sols, etc. Ces services sont appelés services écosystémiques.
- Des valeurs : l'environnement a une valeur esthétique, culturelle, spirituelle, éducative,
scientifique, etc. qui contribue au bien-être et à l'épanouissement des êtres vivants.

- Quels sont les principaux problèmes environnementaux auxquels nous faisons face au-
jourd'hui ?

Les principaux problèmes environnementaux auxquels nous faisons face aujourd'hui


sont :

- Le réchauffement climatique : c'est l'augmentation de la température moyenne de la pla-


nète, due à l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, principalement émis par
les activités humaines. Le réchauffement climatique entraîne des conséquences graves, telles
que la fonte des glaces, la montée du niveau de la mer, la modification des régimes de précipi-
tations, l'augmentation des événements extrêmes, la perte de biodiversité, etc.
- La perte de biodiversité : c'est la diminution du nombre et de la variété des espèces vi-
vantes sur la Terre, due à la destruction ou à la fragmentation de leurs habitats, à la surexploi-
tation des ressources, à la pollution, aux espèces invasives, au changement climatique, etc. La
perte de biodiversité réduit la capacité des écosystèmes à rendre des services essentiels et me-
nace l'équilibre de la vie sur la planète.
- La pollution : c'est la dégradation de l'environnement par l'introduction de substances ou
d'énergies nocives pour les êtres vivants ou les écosystèmes. La pollution affecte la qualité de
l'air, de l'eau, des sols, et a des impacts négatifs sur la santé, la biodiversité, le climat, etc.
- La déforestation : c'est la disparition des forêts, due à l'exploitation du bois,
- La déforestation : c'est la disparition des forêts, due à l'exploitation du bois, à l'agriculture,
à l'urbanisation, aux feux de forêt, etc. La déforestation entraîne la perte de biodiversité, la
réduction de la capacité de stockage du carbone, l'érosion des sols, la modification du cycle de
l'eau, etc.
- Le développement durable : c'est un mode de développement qui vise à répondre aux be-
soins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à ré-
pondre aux leurs, en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux¹.

- Les principes clés du développement durable sont :

- Le principe de précaution : il stipule qu'en cas de risque de dommage grave ou irréver-


sible pour l'environnement ou la santé, l'absence de certitude scientifique ne doit pas servir de
prétexte pour retarder l'adoption de mesures efficaces et proportionnées.
- Le principe de prévention : il stipule qu'il vaut mieux éviter que guérir, c'est-à-dire qu'il
faut agir en amont pour réduire les sources de pollution ou de dégradation de l'environnement,
plutôt qu'en aval pour réparer les conséquences.
- Le principe de participation : il stipule que les acteurs concernés par une décision ou une
action ayant un impact sur l'environnement doivent être consultés et impliqués dans le proces-
sus, afin de favoriser la transparence, la responsabilité et la démocratie.
- Le principe de solidarité : il stipule que le développement durable doit prendre en compte
les besoins et les droits des plus vulnérables, que ce soit au niveau local, national ou interna-
tional, et que les inégalités sociales et environnementales doivent être réduites.

- Les trois piliers fondamentaux du développement durable définis par l'ONU sont :

- Le pilier économique : il vise à assurer une croissance économique soutenue, partagée et


durable, qui permette de réduire la pauvreté, de créer des emplois, de favoriser l'innovation et
de respecter les limites écologiques de la planète.
- Le pilier social : il vise à promouvoir le bien-être humain, l'équité, la justice, les droits de
l'homme, la diversité culturelle, l'éducation, la santé, la sécurité, la cohésion sociale et le dia-
logue.
- Le pilier environnemental : il vise à protéger l'environnement, à préserver les ressources
naturelles, à lutter contre le changement climatique, à maintenir les services écosystémiques, à
renforcer la résilience aux risques naturels et à promouvoir une transition vers des modes de
production et de consommation plus durables.

3) Questions de réflexion :

- Pensez-vous qu'il soit possible de concilier développement économique et protection de


l'environnement ?
La destruction créatrice
Il n'existe pas de réponse unique à cette question, qui fait l'objet de nombreux débats et con-
troverses. Certains pensent qu'il est possible de concilier développement économique et pro-
tection de l'environnement, en adoptant des stratégies qui permettent de réduire les impacts
négatifs de l'activité humaine sur la nature, tout en assurant la croissance et le progrès social.
C'est le cas par exemple des partisans de l'économie verte, de l'économie circulaire, de l'éco-
nomie sociale et solidaire, de l'écologie industrielle, de l'innovation verte, etc. D'autres pen-
sent au contraire qu'il est impossible de concilier développement économique et protection de
l'environnement, car le modèle actuel de croissance est basé sur une exploitation excessive et
irréversible des ressources naturelles, qui entraîne une dégradation continue de l'environne-
ment et une augmentation des inégalités sociales. C'est le cas par exemple des partisans de la
décroissance, de la simplicité volontaire, de la sobriété heureuse, de l'écologie profonde, etc.
- Quelles actions personnelles pouvez-vous mettre en place au quotidien pour réduire
votre empreinte écologique ?

Il existe de nombreuses actions personnelles que vous pouvez mettre en place au quotidien
pour réduire votre empreinte écologique, c'est-à-dire la pression que vous exercez sur les éco-
systèmes par votre consommation de ressources et votre production de déchets. Voici
quelques exemples :

- Adopter des modes de transport plus écologiques, comme le vélo, la marche, les transports
en commun, le covoiturage, etc.
- Réduire votre consommation d'énergie, en éteignant les appareils électriques en veille, en
utilisant des ampoules basse consommation, en isolant votre logement, en réglant le thermos-
tat, etc.
- Réduire votre consommation d'eau, en prenant des douches courtes, en fermant le robinet,
en utilisant des dispositifs d'économie d'eau, en récupérant l'eau de pluie, etc.
- Réduire votre consommation de produits alimentaires, en privilégiant les produits locaux,
de saison, biologiques, équitables, en évitant le gaspillage, en compostant les déchets orga-
niques, etc.
- Réduire votre consommation de produits manufacturés, en achetant moins, mieux, et en
réparant, en réutilisant, en recyclant, en donnant, en échangeant, etc.
- Réduire votre consommation de produits toxiques, en utilisant des produits naturels, écolo-
giques, biodégradables, en évitant les pesticides, les engrais chimiques, les produits d'entre-
tien, les cosmétiques, etc.

- Pensez-vous qu'il faille restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environ-
nement ?

Cette question soulève un dilemme éthique entre le respect des libertés individuelles et l'inté-
rêt général. Il n'existe pas de réponse universelle à cette question, qui dépend des valeurs, des
convictions et des opinions de chacun. Certains pensent qu'il faut restreindre les libertés indi-
viduelles pour préserver l'environnement, car il s'agit d'un bien commun, vital et irrempla-
çable, qui doit être protégé par des règles et des normes contraignantes, qui s'imposent à tous
les citoyens. C'est le cas par exemple des partisans de l'écologie autoritaire, qui prônent une
régulation forte de l'État, voire une dictature verte, pour imposer des mesures radicales de ré-
duction de la consommation, de la population, de la croissance, etc. D'autres pensent au con-
traire qu'il ne faut pas restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environnement, car
il s'agit d'un droit fondamental, qui doit être respecté et garanti par la démocratie, qui permet à
chacun de choisir son mode de vie, ses valeurs, ses aspirations. C'est le cas par exemple des
partisans de l'écologie libérale, qui misent sur le marché, la concurrence, l'innovation, l'infor-
mation, l'incitation, pour favoriser des comportements plus responsables et plus durables.
- Quel mode de vie "durable" imaginez-vous pour les générations futures ?

Il n'existe pas de mode de vie "durable" unique et universel, mais plutôt une diversité de
modes de vie possibles, qui dépendent des contextes culturels, géographiques, économiques,
sociaux, etc. Cependant, on peut imaginer quelques caractéristiques communes à un mode de
vie "durable" pour les générations futures, telles que :

- Un mode de vie plus sobre, plus économe, plus respectueux des ressources naturelles et des
limites de la planète, qui privilégie la qualité à la quantité, le besoin au désir, l'usage à la pos-
session, etc.
- La déforestation : c'est la disparition des forêts, due à l'exploitation du bois, à l'agriculture,
à l'urbanisation, aux feux de forêt, etc. La déforestation entraîne la perte de biodiversité, la
réduction de la capacité de stockage du carbone, l'érosion des sols, la modification du cycle de
l'eau, etc.
- Le développement durable : c'est un mode de développement qui vise à répondre aux be-
soins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à ré-
pondre aux leurs, en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux. Le
développement durable repose sur des principes tels que la solidarité, la responsabilité, la par-
ticipation, la précaution, la prévention, etc. Il s'appuie sur trois piliers fondamentaux : l'écolo-
gie, le social et l'économie.

- Quels sont les principes clés du développement durable ?

Les principes clés du développement durable sont :

- Le principe de solidarité : il implique le respect des droits de l'homme, la lutte contre la


pauvreté, les inégalités et les discriminations, la promotion de la justice sociale et de la coopé-
ration internationale.
- Le principe de responsabilité : il implique le respect des lois, des normes et des engage-
ments, la prise en compte des impacts des actions présentes et futures sur l'environnement et
la société, la réparation des dommages causés.
- Le principe de participation : il implique la consultation, l'information, la concertation et
l'implication des acteurs concernés par les décisions et les actions relatives au développement
durable, à tous les niveaux (local, national, régional, mondial).
- Le principe de précaution : il implique d'éviter ou de réduire les risques potentiels ou in-
certains pour l'environnement ou la santé humaine, en adoptant des mesures proportionnées et
provisoires, en cas de doute scientifique.
- Le principe de prévention : il implique d'anticiper et de réduire les causes et les sources
de pollution ou de dégradation de l'environnement, en privilégiant les solutions les moins nui-
sibles.
- Le principe du pollueur-payeur : il implique de faire supporter aux agents économiques
responsables de la pollution les coûts de prévention, de réduction et de réparation des dom-
mages causés à l'environnement.
- Le principe d'intégration : il implique de prendre en compte les dimensions environne-
mentales, sociales et économiques dans toutes les politiques, les programmes, les projets et les
actions, en recherchant des synergies et en évitant des contradictions.

- Identifiez et expliquez les trois piliers fondamentaux du développement durable définis


par l'ONU.

Les trois piliers fondamentaux du développement durable définis par l'ONU sont :

- Le pilier écologique : il vise à préserver et à restaurer les écosystèmes, la biodiversité, les


ressources naturelles, le climat et la qualité de l'environnement, en réduisant les pressions et
les impacts des activités humaines.
- Le pilier social : il vise à améliorer et à garantir les conditions de vie, la santé, l'éducation,
la culture, les droits et les libertés, la sécurité, la paix et la cohésion sociale, en réduisant les
disparités et les exclusions.
- Le pilier économique : il vise à assurer et à renforcer la croissance, la compétitivité,
l'innovation, l'emploi, la distribution équitable des richesses, la stabilité financière et moné-
taire, en respectant les limites écologiques et les besoins sociaux.
Voici la suite des réponses à vos questions de cours :

- Quels sont les principaux enjeux environnementaux qui ont conduit à l'émergence du
concept de développement durable ?

Les principaux enjeux environnementaux qui ont conduit à l'émergence du concept de


développement durable sont :

- La limitation des ressources naturelles : la croissance démographique et économique en-


traîne une augmentation de la demande en ressources naturelles (énergie, eau, matières pre-
mières, etc.), qui sont pour la plupart non renouvelables ou renouvelables à un rythme lent. Il
existe donc un risque de pénurie, de raréfaction ou d'épuisement de ces ressources, qui com-
promet la satisfaction des besoins actuels et futurs.
- La détérioration de la qualité de l'environnement : la croissance démographique et éco-
nomique entraîne également une augmentation de la production de déchets et de polluants, qui
dégradent la qualité de l'environnement (air, eau, sols, etc.) et affectent la santé des êtres vi-
vants et le fonctionnement des écosystèmes. Il existe donc un risque de dépasser les seuils de
tolérance ou de résilience de l'environnement, qui compromet sa capacité à se régénérer et à
rendre des services essentiels.
- La menace sur la diversité du vivant : la croissance démographique et économique en-
traîne également une modification des milieux naturels, qui entraîne la disparition ou la réduc-
tion de nombreuses espèces vivantes, animales ou végétales. Il existe donc un risque de perte
irréversible de la diversité du vivant, qui compromet l'équilibre et la richesse de la vie sur la
planète.

- Expliquez la différence entre le développement durable et la croissance économique


classique.

La différence entre le développement durable et la croissance économique classique est


que :

- Le développement durable vise à concilier les aspects économiques, sociaux et environne-


mentaux, en tenant compte des besoins des générations présentes et futures, tandis que la
croissance économique classique vise à augm0enter la production et la consommation de
biens et de services, sans prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux, ni les
besoins des générations futures.
- Le développement durable repose sur des principes tels que la solidarité, la responsabilité,
la participation, la précaution, la prévention, etc., tandis que la croissance économique clas-
sique repose sur des principes tels que la compétitivité, la rentabilité, la productivité, l'effica-
cité, etc.
- Le développement durable utilise des indicateurs multidimensionnels, tels que l'indice de
développement humain (IDH), l'empreinte écologique, le bonheur national brut (BNB), etc.,
tandis que la croissance économique classique utilise des indicateurs monétaires, tels que le
produit intérieur brut (PIB), le revenu par habitant, le taux de croissance, etc.

- En quoi le développement durable diffère-t-il des approches de développement anté-


rieures ?

Le développement durable diffère des approches de développement antérieures en ce qu'il :

- Intègre la dimension environnementale, qui était souvent négligée ou considérée comme


secondaire par rapport aux dimensions économique et sociale.
- Adopte une vision à long terme, qui prend en compte les besoins des générations futures, et
non pas seulement ceux des générations présentes.
- Favorise une participation démocratique et une coopération internationale, qui impliquent
tous les acteurs concernés par les enjeux du développement durable, et non pas seulement les
gouvernements ou les experts.
- Recherche un équilibre dynamique et évolutif, qui s'adapte aux contextes et aux situations,
et non pas une solution unique et universelle.

3) Questions de réflexion :

- Pensez-vous qu'il soit possible de concilier développement économique et protection de


l'environnement ?

Il n'existe pas de réponse définitive à cette question, qui fait l'objet de nombreux débats et
controverses. On peut toutefois distinguer deux grandes positions :

- La position optimiste, qui considère qu'il est possible de concilier développement écono-
mique et protection de l'environnement, en utilisant les progrès technologiques, les innova-
tions, les politiques publiques, les incitations économiques, les normes environnementales,
etc. Cette position repose sur l'idée que le développement économique peut être compatible
avec le respect des limites écologiques, à condition de le rendre plus efficace, plus sobre et
plus vertueux. C'est la position qui sous-tend le concept de développement durable.
- La position pessimiste, qui considère qu'il n'est pas possible de concilier développement
économique et protection de l'environnement, en raison de la contradiction fondamentale
entre la logique de la croissance illimitée et la finitude des ressources naturelles. Cette posi-
tion repose sur l'idée que le développement économique est intrinsèquement destructeur de
l'environnement, et qu'il faut donc le remettre en cause, le réduire ou le dépasser. C'est la posi-
tion qui sous-tend les concepts de décroissance, de post-développement, de transition écolo-
gique, etc.

- Quelles actions personnelles pouvez-vous mettre en place au quotidien pour réduire


votre empreinte écologique ?

Il existe de nombreuses actions personnelles que vous pouvez mettre en place au quotidien
pour réduire votre empreinte écologique, c'est-à-dire la pression que vous exercez sur les res-
sources naturelles et les écosystèmes. Voici quelques exemples :
- Réduire votre consommation d'énergie, en éteignant les appareils électriques inutiles, en
utilisant des ampoules basse consommation, en isolant votre logement, en réglant le thermos-
tat, etc.
- Réduire votre consommation d'eau, en prenant des douches courtes, en fermant le robinet,
en utilisant des dispositifs d'économie d'eau, en récupérant l'eau de pluie, etc.
- Réduire votre consommation de produits, en privilégiant les produits locaux, de saison,
biologiques, équitables, durables, en évitant le gaspillage alimentaire, en réparant ou en don-
nant les objets usagés, en empruntant ou en partageant les biens, etc.
- Réduire votre production de déchets, en triant et en recyclant les déchets, en compostant les
déchets organiques, en utilisant des sacs réutilisables, en évitant les emballages superflus, en
achetant en vrac, etc.
- Réduire vos émissions de gaz à effet de serre, en privilégiant les modes de transport doux
(marche, vélo, transports en commun), en limitant l'usage de la voiture, en pratiquant le covoi-
turage, en compensant vos voyages en avion, etc.

- Pensez-vous qu'il faille restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environ-
nement ?

Il n'existe pas de réponse définitive à cette question, qui fait l'objet de nombreux débats et
controverses. On peut toutefois distinguer deux grandes positions :

- La position libérale, qui considère qu'il ne faut pas restreindre les libertés individuelles
pour préserver l'environnement, mais plutôt les renforcer, en favorisant l'information, l'éduca-
tion, la sensibilisation, la responsabilisation, la participation, l'incitation, etc. Cette position
repose sur l'idée que les individus sont capables de faire des choix rationnels et éclairés, qui
tiennent compte de leurs intérêts et de ceux de la collectivité. C'est la position qui sous-tend le
concept de développement durable.
- La position autoritaire, qui considère qu'il faut restreindre les libertés individuelles pour
préserver l'environnement, mais plutôt les limiter, en imposant des règles, des normes, des
contraintes, des sanctions, etc. Cette position repose sur l'idée que les individus sont inca-
pables de faire des choix rationnels et éclairés, qui tiennent compte de leurs intérêts et de ceux
de la collectivité. C'est la position qui sous-tend les concepts de décroissance, de post-
développement, de transition écologique, etc.

- Quel mode de vie "durable" imaginez-vous pour les générations futures ?

Il n'existe pas de réponse unique à cette question, qui dépend des valeurs, des aspirations, des
rêves de chacun. On peut toutefois imaginer quelques caractères
- Quel mode de vie "durable" imaginez-vous pour les générations futures ?

Il n'existe pas de réponse unique à cette question, qui dépend des valeurs, des aspirations, des
rêves de chacun. On peut toutefois imaginer quelques caractéristiques d'un mode de vie du-
rable pour les générations futures, telles que :

- Un mode de vie respectueux de l'environnement, qui minimise l'empreinte écologique, qui


favorise les énergies renouvelables, qui réduit la consommation de ressources et la production
de déchets, qui préserve la biodiversité et les écosystèmes, qui s'adapte au changement clima-
tique, etc.
- Un mode de vie solidaire et équitable, qui promeut la justice sociale, qui lutte contre la
pauvreté, les inégalités et les discriminations, qui garantit les droits de l'homme, qui renforce
la coopération internationale, qui partage équitablement les richesses et les responsabilités,
etc.
- Un mode de vie épanouissant et créatif, qui valorise la diversité culturelle, qui encourage
l'éducation, la culture, la science, l'art, le sport, etc., qui stimule l'innovation, l'entrepreneuriat,
la participation citoyenne, etc., qui assure le bien-être physique, mental et spirituel, etc.

- L'éducation relative à l'environnement vous semble-t-elle essentielle pour parvenir à un


changement des comportements en faveur du développement durable ? Justifiez votre ré-
ponse.

Oui, l'éducation relative à l'environnement me semble essentielle pour parvenir à un change-


ment des comportements en faveur du développement durable, car elle permet de :

- Sensibiliser les individus aux enjeux environnementaux, en leur faisant prendre conscience
des impacts de leurs actions sur l'environnement et de leur responsabilité à l'égard des généra-
tions présentes et futures.
- Informer les individus sur les solutions possibles, en leur apportant des connaissances, des
compétences, des valeurs et des attitudes nécessaires pour adopter un mode de vie durable, en
leur montrant des exemples de bonnes pratiques, en leur proposant des alternatives, etc.
- Impliquer les individus dans la transition écologique, en leur donnant la possibilité de par-
ticiper aux décisions et aux actions relatives au développement durable, en leur offrant des
espaces de dialogue, de débat, de coopération, etc.

- Pensez-vous que la protection de l'environnement doit être une priorité au même titre
que le développement économique ? Pourquoi ?
Oui, je pense que la protection de l'environnement doit être une priorité au même titre
que le développement économique, car :

- L'environnement est la source et la condition du développement économique, en fournis-


sant des ressources et des services indispensables à la production et à la consommation, en
régulant le climat et les cycles naturels, en offrant des opportunités de croissance verte, etc.
- L'environnement est aussi le but et la limite du développement économique, en étant le
cadre de vie et le bien-être des êtres humains, en imposant des contraintes et des coûts liés à la
dégradation et à la restauration de l'environnement, en fixant des seuils de soutenabilité, etc.

- Comment expliquez-vous le manque de prise de conscience environnementale chez certaines


personnes/entités/pays ?

Je pense qu'il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le manque de prise de conscience
environnementale chez certaines personnes/entités/pays, tels que :

- Le manque d'information, d'éducation ou de sensibilisation, qui empêche de connaître et de


comprendre les enjeux environnementaux, les causes et les conséquences de la dégradation de
l'environnement, les solutions et les actions possibles, etc.
- Le manque d'intérêt, de motivation ou d'engagement, qui empêche de se sentir concerné,
impliqué ou responsable par rapport aux problèmes environnementaux, de changer ses habi-
tudes, ses comportements ou ses choix, de participer aux initiatives ou aux mouvements en
faveur du développement durable, etc.
- Le manque de moyens, de capacités ou d'opportunités, qui empêche de mettre en œuvre des
solutions ou des actions efficaces, adaptées et durables pour la protection de l'environnement,
de surmonter les obstacles, les résistances ou les conflits d'intérêts, de bénéficier des incita-
tions, des aides ou des récompenses, etc.

- Pensez-vous que l'approche économique permette de prendre en compte correctement


les enjeux environnementaux ?

Je pense que l'approche économique peut être utile pour prendre en compte les enjeux envi-
ronnementaux, mais qu'elle n'est pas suffisante ni sans limites. L'approche économique per-
met de :
- Mesurer les coûts et les bénéfices des actions environnementales, en utilisant des indica-
teurs tels que le coût social du carbone, la valeur économique des services écosystémiques, le
coût de la dépollution, etc.
- Internaliser les externalités environnementales, en utilisant des instruments tels que les
taxes, les subventions, les permis d'émission, les marchés de droits, etc.
- Inciter les agents économiques à adopter des comportements plus respectueux de l'environ-
nement, en utilisant des mécanismes tels que les signaux de prix, les normes, les labels, les
certifications, etc.

Toutefois, l'approche économique présente aussi des limites, telles que :

- La difficulté à évaluer et à comparer les valeurs monétaires et non monétaires, qui peuvent
être subjectives, variables, incomplètes, incertaines, etc.
- La tendance à négliger ou à sous-estimer les aspects qualitatifs, éthiques, culturels, spiri-
tuels, etc. qui ne sont pas facilement quantifiables ou monétisables.
- Le risque de créer des effets pervers, tels que le déplacement de la pollution, le report des
efforts, la spéculation, la fraude, la corruption, etc.

- Selon vous, quelles sont les limites de l'analyse économique classique (externalité) face
aux défis environnementaux actuels ?

Je pense que les limites de l'analyse économique classique (externalité) face aux défis envi-
ronnementaux actuels sont :

- L'hypothèse de la rationalité des agents économiques, qui ne tient pas compte des biais co-
gnitifs, des préférences sociales, des motivations intrinsèques, etc. qui influencent les déci-
sions et les comportements.
- L'hypothèse de la concurrence parfaite, qui ne tient pas compte des asymétries d'informa-
tion, des barrières à l'entrée, des pouvoirs de marché, des externalités de réseau, etc. qui affec-
tent le fonctionnement des marchés.
- L'hypothèse de la substituabilité des facteurs de production, qui ne tient pas compte de la
spécificité, de la rareté, de l'irréversibilité, de la complémentarité, etc. qui caractérisent les
ressources naturelles et les services écosystémiques.
- L'hypothèse de l'homogénéité des biens, qui ne tient pas compte de la diversité, de la quali-
té, de la localisation, de la temporalité, etc. qui différencient les biens environnementaux et les
biens économiques.
- L'hypothèse de la préférence pour le présent, qui ne tient pas compte de l'incertitude, de
l'interdépendance, de la responsabilité, etc. qui impliquent une prise en compte des généra-
tions futures.

- En quoi le développement durable peut-il être considéré comme un défi intergénéra-


tionnel ?

Le développement durable peut être considéré comme un défi intergénérationnel, car il im-
plique de :

- Répondre aux besoins des générations présentes, en leur assurant un niveau de vie décent,
en leur garantissant l'accès aux ressources et aux services essentiels, en leur offrant des oppor-
tunités de développement, etc.
- Préserver la capacité des générations futures à répondre aux leurs, en leur laissant un envi-
ronnement sain, en leur transmettant un patrimoine naturel et culturel, en leur laissant des
marges de manœuvre, etc.
- Concilier les intérêts des générations présentes et futures, en évitant les conflits, les inégali-
tés, les injustices, en favorisant la solidarité, la coopération, la participation, etc.

- Comment les entreprises peuvent-elles intégrer efficacement les principes du développement


durable dans leurs activités ?

Les entreprises peuvent intégrer efficacement les principes du développement durable


dans leurs activités, en adoptant une stratégie de responsabilité sociale et environnemen-
tale (RSE), qui consiste à :

- Respecter les normes et les réglementations en vigueur, en matière de droit du travail, de


protection de l'environnement, de lutte contre la corruption, etc.
- Dépasser les exigences légales, en s'engageant volontairement à améliorer leur perfor-
mance sociale et environnementale, en adhérant à des codes de conduite, des chartes, des la-
bels, etc.
- Créer de la valeur partagée, en développant des produits ou des services qui répondent aux
besoins des parties prenantes, en contribuant à la résolution des problèmes sociaux ou envi-
ronnementaux, en créant des emplois, des revenus, des compétences, etc.

- Pensez-vous que les objectifs du développement durable des Nations Unies sont réali-
sables à l'horizon 2030 ? justifiez votre réponse.
Je pense que les objectifs du développement durable des Nations Unies sont réalisables à l'ho-
rizon 2030, mais qu'ils nécessitent des efforts importants et coordonnés de la part de tous les
acteurs concernés. Les objectifs du développement durable sont :

- 17 objectifs globaux, qui couvrent les dimensions économique, sociale et environnementale


du développement durable, tels que l'éradication de la pauvreté, la lutte contre le changement
climatique, la promotion de la paix et de la justice, etc.
- 169 cibles spécifiques, qui déclinent les objectifs globaux en termes plus concrets et plus
opérationnels, tels que réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans l'extrême pau-
vreté, assurer l'accès universel à l'eau potable, renforcer les institutions efficaces et transpa-
rentes, etc.
- 232 indicateurs de suivi, qui permettent de mesurer les progrès réalisés vers les cibles et les
objectifs, tels que le taux de pauvreté, le pourcentage de la population ayant accès à l'eau po-
table, le nombre de victimes de violences, etc.

Pour atteindre ces objectifs, il faut :

- Mobiliser des ressources financières, techniques et humaines suffisantes, en augmentant


l'aide publique au développement, en favorisant les investissements privés, en renforçant les
capacités locales, etc.
- Mettre en œuvre des politiques publiques cohérentes et efficaces, en intégrant les principes
du développement durable dans tous les secteurs, en adoptant des plans d'action nationaux,
régionaux et locaux, en évaluant les impacts et les résultats, etc.
- Renforcer la coopération internationale et le partenariat mondial, en respectant les engage-
ments pris dans les accords et les conventions internationaux, en favorisant le dialogue, la
concertation et la coordination entre les différents acteurs, en partageant les bonnes pratiques
et les expériences, etc.

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