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- Environnement : c'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent les êtres
vivants et avec lesquels ils interagissent¹.
- Internalisation : c'est le fait de prendre en compte les effets positifs ou négatifs d'une activi-
té économique sur l'environnement ou la société, en les intégrant dans les coûts ou les béné-
fices de cette activité².
- Externalité : c'est le contraire de l'internalisation, c'est-à-dire le fait qu'une activité écono-
mique ait des effets positifs ou négatifs sur l'environnement ou la société, sans que ces effets
soient pris en compte dans les coûts ou les bénéfices de cette activité².
- Taxe pigouvienne : c'est une taxe qui vise à internaliser les externalités négatives, en faisant
payer aux agents économiques le coût social de leurs activités polluantes ou nuisibles³. Elle
porte le nom de l'économiste Arthur Pigou qui a proposé ce concept.
- Pollution : c'est la dégradation de l'environnement par l'introduction de substances ou
d'énergies nocives pour les êtres vivants ou les écosystèmes⁴.
- Développement durable : c'est un mode de développement qui vise à répondre aux besoins
des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs, en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux⁵.
- Soutenabilité : c'est la capacité d'un système à se maintenir ou à se régénérer dans le temps,
en respectant les limites écologiques et les besoins humains⁶.
- Tragédie des biens communs : c'est une situation dans laquelle des agents économiques, en
agissant de manière rationnelle et égoïste, exploitent excessivement une ressource partagée et
limitée, au détriment du bien-être collectif et de la préservation de la ressource. Ce concept a
été popularisé par l'écologue Garrett Hardin dans un article de 1968.
- Principe du pollueur-payeur : c'est un principe qui vise à faire supporter aux agents éco-
nomiques responsables de la pollution les coûts de prévention, de réduction et de réparation
des dommages causés à l'environnement. Ce principe a été adopté par l'OCDE en 1972 et re-
pris dans de nombreux textes internationaux.
- Biocapacité : c'est la capacité d'un territoire à produire des ressources naturelles renouve-
lables et à absorber les déchets générés par l'activité humaine, en particulier le dioxyde de
carbone.
- Empreinte écologique : c'est un indicateur qui mesure la pression exercée par l'activité hu-
maine sur les écosystèmes, en comparant la consommation de ressources naturelles et la pro-
duction de déchets avec la biocapacité du territoire considéré.
- Économie verte : c'est une économie qui vise à réduire les impacts environnementaux et à
améliorer le bien-être humain, en favorisant l'efficacité dans l'utilisation des ressources, la ré-
duction des émissions de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité et la création
d'emplois verts.
- Économie circulaire : c'est une économie qui vise à limiter le gaspillage des ressources et la
production de déchets, en favorisant la réutilisation, le recyclage, la réparation et la régénéra-
tion des produits et des matériaux, dans une logique de boucle fermée.
2) Questions de cours :
L'environnement est l'ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent les êtres vi-
vants et avec lesquels ils interagissent. Ses principales composantes sont :
- L'atmosphère : c'est la couche gazeuse qui enveloppe la Terre et qui permet la respiration
des êtres vivants et la régulation du climat.
- L'hydrosphère : c'est l'ensemble des masses d'eau qui recouvrent la surface de la Terre,
sous forme liquide (océans, mers, lacs, rivières), solide (glaces, neiges) ou gazeuse (vapeur
d'eau). L'hydrosphère est essentielle à la vie et aux activités humaines.
- La lithosphère : c'est la couche solide qui constitue la surface de la Terre, formée de
roches et de minéraux. La lithosphère est le support de la vie terrestre et la source de nom-
breuses ressources naturelles.
- La biosphère : c'est l'ensemble des êtres vivants qui peuplent la Terre, ainsi que leurs inte-
ractions. La biosphère est caractérisée par sa diversité biologique, appelée biodiversité.
- L'anthroposphère : c'est l'ensemble des éléments créés par l'homme, tels que les infras-
tructures, les bâtiments, les machines, les objets, les déchets, etc. L'anthroposphère modifie
l'environnement naturel et influence les autres composantes.
L'environnement est vital pour les êtres vivants, car il leur fournit les conditions nécessaires à
leur survie et à leur développement. L'environnement leur apporte :
- Quels sont les principaux problèmes environnementaux auxquels nous faisons face au-
jourd'hui ?
- Les trois piliers fondamentaux du développement durable définis par l'ONU sont :
3) Questions de réflexion :
Il existe de nombreuses actions personnelles que vous pouvez mettre en place au quotidien
pour réduire votre empreinte écologique, c'est-à-dire la pression que vous exercez sur les éco-
systèmes par votre consommation de ressources et votre production de déchets. Voici
quelques exemples :
- Adopter des modes de transport plus écologiques, comme le vélo, la marche, les transports
en commun, le covoiturage, etc.
- Réduire votre consommation d'énergie, en éteignant les appareils électriques en veille, en
utilisant des ampoules basse consommation, en isolant votre logement, en réglant le thermos-
tat, etc.
- Réduire votre consommation d'eau, en prenant des douches courtes, en fermant le robinet,
en utilisant des dispositifs d'économie d'eau, en récupérant l'eau de pluie, etc.
- Réduire votre consommation de produits alimentaires, en privilégiant les produits locaux,
de saison, biologiques, équitables, en évitant le gaspillage, en compostant les déchets orga-
niques, etc.
- Réduire votre consommation de produits manufacturés, en achetant moins, mieux, et en
réparant, en réutilisant, en recyclant, en donnant, en échangeant, etc.
- Réduire votre consommation de produits toxiques, en utilisant des produits naturels, écolo-
giques, biodégradables, en évitant les pesticides, les engrais chimiques, les produits d'entre-
tien, les cosmétiques, etc.
- Pensez-vous qu'il faille restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environ-
nement ?
Cette question soulève un dilemme éthique entre le respect des libertés individuelles et l'inté-
rêt général. Il n'existe pas de réponse universelle à cette question, qui dépend des valeurs, des
convictions et des opinions de chacun. Certains pensent qu'il faut restreindre les libertés indi-
viduelles pour préserver l'environnement, car il s'agit d'un bien commun, vital et irrempla-
çable, qui doit être protégé par des règles et des normes contraignantes, qui s'imposent à tous
les citoyens. C'est le cas par exemple des partisans de l'écologie autoritaire, qui prônent une
régulation forte de l'État, voire une dictature verte, pour imposer des mesures radicales de ré-
duction de la consommation, de la population, de la croissance, etc. D'autres pensent au con-
traire qu'il ne faut pas restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environnement, car
il s'agit d'un droit fondamental, qui doit être respecté et garanti par la démocratie, qui permet à
chacun de choisir son mode de vie, ses valeurs, ses aspirations. C'est le cas par exemple des
partisans de l'écologie libérale, qui misent sur le marché, la concurrence, l'innovation, l'infor-
mation, l'incitation, pour favoriser des comportements plus responsables et plus durables.
- Quel mode de vie "durable" imaginez-vous pour les générations futures ?
Il n'existe pas de mode de vie "durable" unique et universel, mais plutôt une diversité de
modes de vie possibles, qui dépendent des contextes culturels, géographiques, économiques,
sociaux, etc. Cependant, on peut imaginer quelques caractéristiques communes à un mode de
vie "durable" pour les générations futures, telles que :
- Un mode de vie plus sobre, plus économe, plus respectueux des ressources naturelles et des
limites de la planète, qui privilégie la qualité à la quantité, le besoin au désir, l'usage à la pos-
session, etc.
- La déforestation : c'est la disparition des forêts, due à l'exploitation du bois, à l'agriculture,
à l'urbanisation, aux feux de forêt, etc. La déforestation entraîne la perte de biodiversité, la
réduction de la capacité de stockage du carbone, l'érosion des sols, la modification du cycle de
l'eau, etc.
- Le développement durable : c'est un mode de développement qui vise à répondre aux be-
soins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à ré-
pondre aux leurs, en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux. Le
développement durable repose sur des principes tels que la solidarité, la responsabilité, la par-
ticipation, la précaution, la prévention, etc. Il s'appuie sur trois piliers fondamentaux : l'écolo-
gie, le social et l'économie.
Les trois piliers fondamentaux du développement durable définis par l'ONU sont :
- Quels sont les principaux enjeux environnementaux qui ont conduit à l'émergence du
concept de développement durable ?
3) Questions de réflexion :
Il n'existe pas de réponse définitive à cette question, qui fait l'objet de nombreux débats et
controverses. On peut toutefois distinguer deux grandes positions :
- La position optimiste, qui considère qu'il est possible de concilier développement écono-
mique et protection de l'environnement, en utilisant les progrès technologiques, les innova-
tions, les politiques publiques, les incitations économiques, les normes environnementales,
etc. Cette position repose sur l'idée que le développement économique peut être compatible
avec le respect des limites écologiques, à condition de le rendre plus efficace, plus sobre et
plus vertueux. C'est la position qui sous-tend le concept de développement durable.
- La position pessimiste, qui considère qu'il n'est pas possible de concilier développement
économique et protection de l'environnement, en raison de la contradiction fondamentale
entre la logique de la croissance illimitée et la finitude des ressources naturelles. Cette posi-
tion repose sur l'idée que le développement économique est intrinsèquement destructeur de
l'environnement, et qu'il faut donc le remettre en cause, le réduire ou le dépasser. C'est la posi-
tion qui sous-tend les concepts de décroissance, de post-développement, de transition écolo-
gique, etc.
Il existe de nombreuses actions personnelles que vous pouvez mettre en place au quotidien
pour réduire votre empreinte écologique, c'est-à-dire la pression que vous exercez sur les res-
sources naturelles et les écosystèmes. Voici quelques exemples :
- Réduire votre consommation d'énergie, en éteignant les appareils électriques inutiles, en
utilisant des ampoules basse consommation, en isolant votre logement, en réglant le thermos-
tat, etc.
- Réduire votre consommation d'eau, en prenant des douches courtes, en fermant le robinet,
en utilisant des dispositifs d'économie d'eau, en récupérant l'eau de pluie, etc.
- Réduire votre consommation de produits, en privilégiant les produits locaux, de saison,
biologiques, équitables, durables, en évitant le gaspillage alimentaire, en réparant ou en don-
nant les objets usagés, en empruntant ou en partageant les biens, etc.
- Réduire votre production de déchets, en triant et en recyclant les déchets, en compostant les
déchets organiques, en utilisant des sacs réutilisables, en évitant les emballages superflus, en
achetant en vrac, etc.
- Réduire vos émissions de gaz à effet de serre, en privilégiant les modes de transport doux
(marche, vélo, transports en commun), en limitant l'usage de la voiture, en pratiquant le covoi-
turage, en compensant vos voyages en avion, etc.
- Pensez-vous qu'il faille restreindre les libertés individuelles pour préserver l'environ-
nement ?
Il n'existe pas de réponse définitive à cette question, qui fait l'objet de nombreux débats et
controverses. On peut toutefois distinguer deux grandes positions :
- La position libérale, qui considère qu'il ne faut pas restreindre les libertés individuelles
pour préserver l'environnement, mais plutôt les renforcer, en favorisant l'information, l'éduca-
tion, la sensibilisation, la responsabilisation, la participation, l'incitation, etc. Cette position
repose sur l'idée que les individus sont capables de faire des choix rationnels et éclairés, qui
tiennent compte de leurs intérêts et de ceux de la collectivité. C'est la position qui sous-tend le
concept de développement durable.
- La position autoritaire, qui considère qu'il faut restreindre les libertés individuelles pour
préserver l'environnement, mais plutôt les limiter, en imposant des règles, des normes, des
contraintes, des sanctions, etc. Cette position repose sur l'idée que les individus sont inca-
pables de faire des choix rationnels et éclairés, qui tiennent compte de leurs intérêts et de ceux
de la collectivité. C'est la position qui sous-tend les concepts de décroissance, de post-
développement, de transition écologique, etc.
Il n'existe pas de réponse unique à cette question, qui dépend des valeurs, des aspirations, des
rêves de chacun. On peut toutefois imaginer quelques caractères
- Quel mode de vie "durable" imaginez-vous pour les générations futures ?
Il n'existe pas de réponse unique à cette question, qui dépend des valeurs, des aspirations, des
rêves de chacun. On peut toutefois imaginer quelques caractéristiques d'un mode de vie du-
rable pour les générations futures, telles que :
- Sensibiliser les individus aux enjeux environnementaux, en leur faisant prendre conscience
des impacts de leurs actions sur l'environnement et de leur responsabilité à l'égard des généra-
tions présentes et futures.
- Informer les individus sur les solutions possibles, en leur apportant des connaissances, des
compétences, des valeurs et des attitudes nécessaires pour adopter un mode de vie durable, en
leur montrant des exemples de bonnes pratiques, en leur proposant des alternatives, etc.
- Impliquer les individus dans la transition écologique, en leur donnant la possibilité de par-
ticiper aux décisions et aux actions relatives au développement durable, en leur offrant des
espaces de dialogue, de débat, de coopération, etc.
- Pensez-vous que la protection de l'environnement doit être une priorité au même titre
que le développement économique ? Pourquoi ?
Oui, je pense que la protection de l'environnement doit être une priorité au même titre
que le développement économique, car :
Je pense qu'il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le manque de prise de conscience
environnementale chez certaines personnes/entités/pays, tels que :
Je pense que l'approche économique peut être utile pour prendre en compte les enjeux envi-
ronnementaux, mais qu'elle n'est pas suffisante ni sans limites. L'approche économique per-
met de :
- Mesurer les coûts et les bénéfices des actions environnementales, en utilisant des indica-
teurs tels que le coût social du carbone, la valeur économique des services écosystémiques, le
coût de la dépollution, etc.
- Internaliser les externalités environnementales, en utilisant des instruments tels que les
taxes, les subventions, les permis d'émission, les marchés de droits, etc.
- Inciter les agents économiques à adopter des comportements plus respectueux de l'environ-
nement, en utilisant des mécanismes tels que les signaux de prix, les normes, les labels, les
certifications, etc.
- La difficulté à évaluer et à comparer les valeurs monétaires et non monétaires, qui peuvent
être subjectives, variables, incomplètes, incertaines, etc.
- La tendance à négliger ou à sous-estimer les aspects qualitatifs, éthiques, culturels, spiri-
tuels, etc. qui ne sont pas facilement quantifiables ou monétisables.
- Le risque de créer des effets pervers, tels que le déplacement de la pollution, le report des
efforts, la spéculation, la fraude, la corruption, etc.
- Selon vous, quelles sont les limites de l'analyse économique classique (externalité) face
aux défis environnementaux actuels ?
Je pense que les limites de l'analyse économique classique (externalité) face aux défis envi-
ronnementaux actuels sont :
- L'hypothèse de la rationalité des agents économiques, qui ne tient pas compte des biais co-
gnitifs, des préférences sociales, des motivations intrinsèques, etc. qui influencent les déci-
sions et les comportements.
- L'hypothèse de la concurrence parfaite, qui ne tient pas compte des asymétries d'informa-
tion, des barrières à l'entrée, des pouvoirs de marché, des externalités de réseau, etc. qui affec-
tent le fonctionnement des marchés.
- L'hypothèse de la substituabilité des facteurs de production, qui ne tient pas compte de la
spécificité, de la rareté, de l'irréversibilité, de la complémentarité, etc. qui caractérisent les
ressources naturelles et les services écosystémiques.
- L'hypothèse de l'homogénéité des biens, qui ne tient pas compte de la diversité, de la quali-
té, de la localisation, de la temporalité, etc. qui différencient les biens environnementaux et les
biens économiques.
- L'hypothèse de la préférence pour le présent, qui ne tient pas compte de l'incertitude, de
l'interdépendance, de la responsabilité, etc. qui impliquent une prise en compte des généra-
tions futures.
Le développement durable peut être considéré comme un défi intergénérationnel, car il im-
plique de :
- Répondre aux besoins des générations présentes, en leur assurant un niveau de vie décent,
en leur garantissant l'accès aux ressources et aux services essentiels, en leur offrant des oppor-
tunités de développement, etc.
- Préserver la capacité des générations futures à répondre aux leurs, en leur laissant un envi-
ronnement sain, en leur transmettant un patrimoine naturel et culturel, en leur laissant des
marges de manœuvre, etc.
- Concilier les intérêts des générations présentes et futures, en évitant les conflits, les inégali-
tés, les injustices, en favorisant la solidarité, la coopération, la participation, etc.
- Pensez-vous que les objectifs du développement durable des Nations Unies sont réali-
sables à l'horizon 2030 ? justifiez votre réponse.
Je pense que les objectifs du développement durable des Nations Unies sont réalisables à l'ho-
rizon 2030, mais qu'ils nécessitent des efforts importants et coordonnés de la part de tous les
acteurs concernés. Les objectifs du développement durable sont :