RÉSUMÉ DROIT DE L’ENVIRONNEMENT :

QUELQUES DÉFINITIONS :

1. Effet de serre :

2. Déforestation :

Direct ou bien indirect (pluie acide, pollution de l’eau,…)

3. désertification : rendre une zone habitable à une zone inhabitable.

4. Biodiversité :

-chaque espèce biologique dépend des autres espèces.

-la disparition d’une espèce cause la disparition des autres espèces biologiques.

5. pollution de l’air : causer par :

Combustion des produits pétroliers, du gaz naturel, du charbon, des déchets et par les transports.

6. Pollution de l’eau : causer par :

Germes pathogènes, rejet liquide (industriel, sanitaire).

7. les déchets ménagers et industriels :

Tous résidus résultant d’un procédé d’extraction, d’exploitation, de transformation, de production, de

consommation, d’utilisation, de contrô le, ou de filtration…

DÉFINITION DE DROIT DE L’ENVIRONNEMENT :

Le droit de l’environnement est définit comme l’ensemble des règles de droit relatives à la protection
de l’environnement. Il concerne l’étude ou l’élaboration des règles juridiques visant la compréhension,
la protection, l’utilisation, la gestion ou la restauration de l’environnement sous toutes ses formes :
terrestres, aquatiques et marines, naturelles et culturelles.

Différents sous branches du droit de l’environnement :

1. Celles liées aux éléments composant l’ENV : droit de l’air, eau,…

2. Celles liées à des activités humaines : droit de la chasse, pêche,…
3. Celles liées à des activités nuisibles aux polluants : droit du bruit, EC,…
4. Celles liées à un objet particulier : droit de la protection de la nature.
5. Celles liées à un secteur économique : agriculture et ENV, industrie et ENV,…

Quelques éléments d’histoire :

Voir polycopies
Définitions :

Réglementation : c’est l’ensemble des textes (ordonnance, loi, décret, arrête) écrit que l’on doit
suivre.

Règlement : est un acte législatif émanant d’une autorité autre que le parlement notamment du
pouvoir exécutif, et qui fixe une règle générale.

Exemple : règlement de police

Législation : c’est l’ensemble des lois, décrets,… concernant tel ou tel domaine.

Législation environnementale : c’est l’ensemble des lois, ordonnances,… qui permettent les
limitations, les contrô les ou les prescriptions relatives aux aspects environnementaux de l’activité,
produit et service d’une entreprise.

Décret : acte réglementaire signé soit du président de la république, soit du premier ministre. Les
décrets sont souvent pris en application d’une loi qu’ils précisent.

Loi : règle écrite et générale votée selon la procédure législative par le parlement.

Ordonnance : c’est un règlement fait par le président pour l’exécution des lois.

Arrête : décision administrative à portée générale ou individuelle (spécifique à une exploitation ou

une zone géographique).

Principaux organismes pour la protection de l’ENV en Algérie :

Le Commissariat National du Littoral (CNL)

- chargé de prendre, en concertation avec les administrations intéressées, les mesures nécessaires à
la préservation et la réhabilitation du littoral, de faire le suivi de la mise en œuvre des plans
d’aménagement cô tiers, de mener des activités d’information et de sensibilisation sur la protection du
littoral.
L’Agence Nationale des Déchets (AND)
- chargée de : assurer la gestion et l’élimination des déchets et de promouvoir les activités de tri, de
collecte, de traitement, et de valorisation de ces déchets.
L’Agence Nationale des Changement Climatiques (ANCC)
- chargée de mener des études d’impact et des scénarii, d’inventorier les émissions et de sensibiliser
les différents acteurs publics et privés sur l’ensemble des effets du changement climatique et sur les
mesures possibles.
Le Conservatoire National des Formations à l’Environnement (CNFE)
- chargé des formations à l’environnement pour les différents acteurs publics et privés, ainsi que de la
sensibilisation et de la formation du grand public aux thématiques environnementales.
Le Centre National pour les Technologies de Production plus Propres (CNTPP)
- chargé de l’accompagnement des établissements industriels dans la formation des délégués
environnementaux qui sont les responsables à l’intérieur de l’entreprise pour l’observance des
normes environnementales et le conseil pour l’adoption de nouveaux procès.
L’Office National pour l’Environnement et le Développement Durable (ONEDD)
- chargé de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information environnementale et de
l’information sur les indicateurs du développement durable.
La Direction de l’Environnement de Wilaya (DEW)
Chargé de : -la mise en œuvre et le suivi au niveau local de la politique nationale de l'environnement et
du développement durable ;
- le suivi et l'évaluation de l'état de l'environnement au niveau des wilayas ;
- la promotion des plans et programmes de dépollution et de mise à niveau environnementale en
milieu industriel ;
- la promotion du cadre et de la qualité de vie des citoyens ;
- la protection des ressources naturelle et des écosystèmes ;
- la promotion du partenariat et des programmes de sensibilisation environnementale ;
- l'application de la réglementation en vigueur.
LES GRANDS PRINCIPES DU DROIT DE L’ENVIRONNEMENT (INTERNATIONAL) :
1. Principe de prévention :
Ce principe vise à réduire ou à éliminer les rejets de substances éventuellement nocives et à
encourager des produits et des procédés moins polluants.
2. Le principe pollueur-payeur :
Ce principe vise à prévenir et réparer les dommages à la nature causés par un site ou une activité
industrielle ;
3. Le principe d’abolition des droits acquis à nuire :
Le développement de mesures législatives efficaces en matière d'environnement et concernant la
responsabilisation des pollueurs et l'indemnisation des victimes.
4. Le principe de restauration et de correction à la source des atteintes à l’environnement :
Ce principe concerne les atteintes à l'environnement et vise à utiliser les meilleurs techniques
possibles à un coû t économique acceptable ;
5. Le principe de droit d’information et de participation :
Les autorités doivent donc faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en
mettant les informations à sa disposition
6. Le principe de l’ordre public écologique :
L’intégration des aspects environnementaux, économiques et sociaux dans la prise de décision et la
comptabilité nationale.
 7. Le principe de l’étude d’impact sur l’environnement :
Tous travaux ou projets d’aménagement ou d’exploitation agricole industrielle ou commerciale
devront obligatoirement présenter, soit pour l’obtention du permis soit avant l’exécution des travaux,
une étude d’impact de ces travaux ou projet dans le cadre du respect des préoccupations de
l’environnement.
8. Le principe de coopération et de coordination administrative :
Tous les gouvernements doivent coopérer afin de maintenir l'équilibre et l'intégrité des écosystèmes.
Ils doivent pour cela respecter les instruments du droit international relatifs à la protection de
l'environnement.
9. Le principe de concertation :
Dans le cadre de l’exercice de leur fonction en matière d’environnement, les ministères et les
établissements publics peuvent appliquer le principe de concertation (s’étendre pour agir ensemble)
avec les exploitants visant à résoudre les problèmes posés dans des délais brefs et restrictifs.
DEVELOPPEMENT DURABLE :
Définition (selon rapport de Brundtland 1987) :
« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».
Le développement durable repose sur 3 éléments principaux :
1. Efficacité économique : susceptible de modifier les modes de production et de consommation.
2. Equité sociale : L'équité entre les nations, les individus et les générations.
3. Préservation de l’environnement : Protection de l’environnement et l’amélioration du cadre
de vie.
RÉSUMÉ DES EXPOSÉS :
Loi 03-10 « protection de l’environnement dans le cadre de DD »
Loi 01-20 « l’aménagement et au développement durable de territoire »
Loi 01-19 « relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets »

Les déchets au sens de la présente loi sont classifiés comme suit :

 1es déchets spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux.

 les déchets ménagers et assimilés.

 les déchets inertes.

1. Déchets spéciaux :

Tous déchets qui, en raison de leur nature et de leur composition de, ne peuvent être
collectés, transportés et traités dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et
assimilés et les déchets inertes.

Les générateurs et/ou les détenteurs des déchets spéciaux sont tenus d’assurer ou de faire
assurer, à leur charge, la gestion de leurs déchets.

2. Déchets ménagers et assimilés :

Tous déchets issus des ménages ainsi que les déchets similaires qui, par leur nature et leur
composition, sont assimilables aux déchets ménagers.

La gestion des déchets ménagers et assimilés, relève de la responsabilité de la commune.

3. Déchets inertes :

Tous déchets provenant notamment de l'exploitation des carrières, des mines, des travaux
de construction ou de rénovation, qui ne subissent aucune modification physique,
chimique ou biologique lors de leur mise en décharge, et qui ne sont pas contaminés par des
substances dangereuses ou autres susceptibles de nuire à la santé et/ou à l'environnement.

La collecte, le tri, le transport et la mise en décharge des déchets inertes sont à la charge de
leurs générateurs.

Les coûts inhérents au transport et au traitement des déchets spéciaux et inertes sont
à la charge de leurs générateurs et/ou de leurs détenteurs.