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Les déchets dangereux, en raison des risques plus importants liés à leur
manipulation, sont soumis à des exigences plus strictes. Parmi eux, les
déchets contaminés aux PCB font l’objet d’un plan d’élimination national
et sont soumis à des règles particulières de caractérisation, d’étiquetage
et de traitement. Les appareils contaminés doivent être déclarés et les
installations de traitement nécessitent un agrément.
Les biodéchets des gros producteurs font l’objet d’une obligation de tri à
la source qui sera généralisé à l’horizon 2025 à tous les professionnels.
Les particuliers seront également concernés par la possibilité de tri des
biodéchets d’ici 2025.
La planification
La planification est un outil d’organisation qui permet d’identifier les
types et quantités de déchets produits et gérés sur un territoire donné,
les exutoires existant et ceux à développer afin d’atteindre des
objectifs fixés. En France, des plans de prévention et de gestion des
déchets doivent être établis par chaque Conseil Régional. En lien avec les
démarches d’observation, la planification participe à une dynamique
régionale d’économie circulaire.
8Ce n’est que dans un second temps, toujours sur ce modèle d’une « gestion
publique » efficace, que les autorités se sont penchées sur la nécessité
d’éliminer les déchets solides. Une fois que la question de la collecte est
mieux gérée, une fois que le risque sanitaire de très court terme, lié à la
permanence des déchets au milieu des habitants est limité, il est possible de
passer à l’étape suivante. Celle-ci a été initiée au Pérou en 2000 avec la
promulgation de la Loi n? 27314 sur les déchets solides. Elle fixe de façon
plus précise les responsabilités des différents acteurs au niveau de chaque
étape technique de la gestion des déchets, ainsi que les procédés qui doivent
être utilisés.
9La loi spécifie ainsi que les déchets solides ménagers doivent être envoyés
et éliminés dans une « décharge contrôlée » (relleno sanitario). Les
municipalités provinciales de l’agglomération de Lima [6]
[6]
L’agglomération de Lima est gérée à deux échelons de…, en charge de la
gestion du territoire métropolitain, ont ainsi habilité cinq décharges
contrôlées à recevoir les déchets de la ville. L’une a été habilitée par la
municipalité de Callao, trois autres par celle de Lima et une dernière par la
municipalité de Huarochiri (située en périphérie de la zone urbaine). Ainsi, en
moins de dix ans, la gestion des déchets s’est grandement améliorée à Lima.
Avant l’application de la loi de 2000, les déchets étaient pour l’essentiel
collectés, puis directement jetés dans des décharges sauvages par les
municipalités, faute d’infrastructure adaptée à leur réception.
17La seconde façon d’intervenir pour les recycleurs est de circuler dans les
quartiers de classes moyennes et aisées (Miraflores, Pueblo Libre, etc.), où la
collecte municipale est bien effectuée. Il s’agit des recycleurs de rue. Ils
agissent généralement la nuit, afin de fouiller les poubelles déposées dans la
rue et de collecter uniquement les déchets recyclables avant le passage des
camions municipaux (ou des entreprises prestataires de service). Les
recycleurs circulent à pied, parfois à l’aide d’une petite charrette ou d’un
vélo, et récupèrent les déchets dont la valeur ajoutée est la plus importante.
Leur activité est totalement illégale ; elle est cependant la plupart du temps
tolérée. Certains districts de la ville sont plus sévères que d’autres. Les
polices municipales laissent en général les collecteurs agir librement la nuit,
puisqu’ils ne dérangent pas la circulation et altèrent moins l’image de marque
du quartier. Dans les quartiers les plus aisés, les autorités cherchent souvent
à faire disparaître les collecteurs, perçus comme étant associés à la
pauvreté, à l’insalubrité, voire même à la dangerosité.
Figure 1
Figure 1
Les trieurs et le stockage des déchets
18La seconde catégorie de recycleurs correspond à des micro-entreprises,
toujours informelles, de taille plus importante que celle des collecteurs : les
micro-entreprises de tri et de stock. Elles rachètent aux collecteurs les
déchets recyclables déjà prétriés. Le prix du kg de déchet plastique,
métallique, verre ou autre, est fixé en fonction du cours du marché local des
matières premières. Certains trieurs rachètent parfois directement leurs
déchets aux éboueurs des municipalités. Sur la route des décharges
contrôlées, les camions des municipalités s’arrêtent en effet directement
chez les micro-entreprises de tri et de stock pour vendre le fruit de leur
collecte.
20D’autres trieurs sont situés dans les périphéries extrêmes de la ville, dans
les quartiers les plus récents, pas encore consolidés, souvent à proximité des
cours d’eau. Il s’agit d’entreprises travaillant sur un vaste terrain familial
attenant au logement, pouvant donc stocker des quantités de déchets plus
grandes. Ils sont généralement situés sur le trajet des décharges
contrôlées, afin d’intercepter les déchets sur leur chemin. Les micro-entre
prises travaillant dans une décharge sauvage ont des caractéristiques très
similaires. Elles travaillent cependant sur un terrain encore plus grand, avec
des flux de déchets bien plus importants.
24Si ces pratiques ont une utilité certaine pour la société urbaine liménienne,
elles engendrent la production de nombreux risques. La santé des travailleurs
ou l’environnement local sont très fortement affectés par cette autogestion.
L’impact environnemental peut cependant être discuté au regard de l’intérêt
écologique global de la valorisation des déchets effectuée. La prise en
compte de la problématique environnementale à une échelle large se fait
alors au détriment de l’environnement local. Enfin, les conditions d’illégalité
font que cette activité est réservée aux populations les plus pauvres et les
plus marginales [9]
[9]
L’ensemble de ces points a fait l’objet d’une réflexion plus….
29Le fait d’éloigner les déchets du quotidien des habitants permet dans une
certaine mesure de limiter les risques sanitaires. Or il est aujourd’hui
possible de trouver des compromis n’associant pas systématiquement la
manipulation des déchets à la propagation de risque. Par ailleurs,
l’éloignement du déchet par rapport au cadre de vie quotidien engendre un
grand désintérêt pour le devenir de cet objet. C’est-à-dire que les
populations se préoccupent désormais simplement de savoir si les déchets
sont bien évacués de leur quartier. La division politico-administrative très
forte de la ville de Lima fait que si le maire d’un des 49 districts de la ville
parvient à faire évacuer les déchets de sa juridiction, la population vantera
ses mérites, peu importe la destination finale des déchets [10]
[10]
Comme pour l’ensemble de cet article, on peut faire ici le…. Si le recul de
l’implication de la population dans la gestion des déchets apporte un certain
confort quotidien, il rend plus difficile une prise en compte de l’ensemble de
la chaîne du traitement et limite la possibilité de recyclage, du moins dans un
premier temps.
Figure 2
Figure 2
35Il y a donc un intérêt majeur à mener de front la modernisation des
infrastructures et la stimulation de la culture du recyclage, afin de passer
directement du système d’autogestion au système de gestion partagée. Ce
passage permettrait de cibler les investissements financiers directement
sur des infrastructures permettant le recyclage des déchets. Il permettrait
surtout de tirer profit d’une compétence déjà existante de manipulation des
déchets de la part de la population. Il serait ainsi également possible de
s’appuyer sur le réseau intermédiaire de recycleurs, afin de perfectionner la
gestion des déchets tout en améliorant leurs conditions de travail. Il faut
bien évidemment faire évoluer les conditions de manipulation des déchets par
les recycleurs, afin de limiter la propagation des risques. Le passage direct
au troisième système serait alors facilité par le fait qu’il n’existe pas encore
de dédain face à l’objet déchet. Le soutien des circuits (informels) de
recycleurs serait alors un atout pour les pouvoirs publics locaux. C’est
d’ailleurs dans cette optique que travaillent déjà un certain nombre de
municipalités à Lima, tel que nous le verrons dans la partie suivante.
40Il s’agit ainsi de mutualiser les efforts des pouvoirs publics, des
entrepreneurs privés informels (mais aussi formels) et de la population.
L’objectif n’est ainsi plus de substituer un système formel à un système
informel, mais d’améliorer l’articulation entre ces différents systèmes. Cette
pratique existe pour la gestion des déchets, mais également pour celle des
autres services urbains tels que l’eau potable, l’assainissement ou
l’électricité. Il s’agit du développement des systèmes composites mis en
évidence par Jaglin (2006), dans lesquels la gestion publique jouxte
l’autogestion et la gestion partagée. En fonction des caractéristiques de
chaque quartier, de chaque groupe de population, l’une ou l’autre des solutions
sera privilégiée. L’ensemble s’articule alors dans un système composite à
l’échelle d’une ville, s’adaptant à chaque quartier en fonction de ses
potentialités. Pour pouvoir fonctionner, les différents acteurs des villes en
développement mutualisent ainsi leurs moyens, de façon souvent spontanée,
afin de faire fonctionner le système urbain. La reconnaissance de ce système
par les pouvoirs publics locaux peut inciter à tenter de mieux organiser cette
mutualisation.
Notes
[1]
Ce texte est tiré des résultats d’une thèse de doctorat, soutenue à
l’Université de Rennes 2 (Durand, 2010a). Je remercie mes directeurs de
thèse, Vincent Goueset (Université de Rennes 2) et Robert d’Ercole (IRD),
pour leur soutien, ainsi que l’Institut Français d’Études Andines et le
département de Génie Urbain de l’université Paris-Est Marne-La-Vallée pour
leur appui.
[2]
Informations issues du recensement de l’Instituto Nacional de Estadísticas e
Informática (INEI) de 2007
[3]
Ce texte fait référence à l’expérience de Curitiba (Brésil), référence en
termes de gestion sociale innovante et participative des déchets en
Amérique latine.
[4]
Les deux dernières recherches font actuellement l’objet de rapprochements
et d’analyses comparées, notamment dans le cadre du réseau Sociétés
Urbaines et Déchets (SUD) porté par la MSH de Tours.
[5]
Estimations des municipalités de la ville de 2008
[6]
L’agglomération de Lima est gérée à deux échelons de municipalités: 1) les
municipalités de province agissent à une échelle large ; il en existe deux pour
la zone urbaine (la province de Lima et celle de Callao), jouxtées par les
provinces périurbaines; 2) à l’intérieur de ces provinces, on retrouve les
districts, qui ont également leur propre municipalité indépendante ; la
province de Lima est divisée en 43 districts et celle de Callao en 6.
[7]
Données de l’enquête RENAMU 2008 (Registro Nacional de Municipalidades)
de l’INEI.
[8]
Les termes soulignés correspondent aux termes indiqués sur le schéma.
[9]
L’ensemble de ces points a fait l’objet d’une réflexion plus approfondie
(Durand, 2011).
[10]
Comme pour l’ensemble de cet article, on peut faire ici le parallèle avec la
gestion des eaux usées. La situation est encore plus prégnante à Lima. La
population a en effet accès au réseau d’assainissement à hauteur de 86 %
(recensement INEI, 2007). Or seules 14 % des eaux usées collectées sont
traitées. Le reste est rejeté à la mer sans aucun traitement. La majorité de
la population de la ville n’ayant plus de contact direct avec les eaux usées,
elle ne se préoccupe pas de leur devenir. Les pouvoirs publics ne cherchent
alors pas non plus à offrir de solution pour traiter les eaux usées (Durand,
2010b).
Une bonne hygiène personnelle est la première étape d'une bonne santé. Les
habitudes telles que se laver les mains et le brossage des dents aideront à
éloigner les bactéries, les virus et les diverses maladies.
Et pour préserver l'avenir de l'humanité, il est donc devenu indispensable de
veiller à protéger notre environnement, car premièrement l'environnement
est notre source de nourriture et d'eau potable, mais il est également notre
source d'air, d'oxygène.
Notre environnement joue un rôle considérable sur notre bien-être. Lorsque
l’impact des pollutions extérieures sur notre corps est trop important,
l’organisme perd peu à peu ses capacités à s’autoréguler. Réduire son
exposition aux ondes, dépolluer l’air, et harmoniser l’ambiance des espaces
dans lesquels nous passons le plus de temps est primordial.
Nous influençons notre environnement par notre état et il nous influence
selon son degré de cohérence. Prendre consciencede ces interactions, de la
qualité d'énergie qui nous entoure, apprendre à se protéger et à nettoyer et
harmoniser son espace, c'est cela que nous appelons hygiène
électromagnétique et énergétique.
Eau
L’accès à l’eau potable constitue également un grand problème malgré que le
pays regorge de la plus importante hydrographie de l’Afrique. Cette situation
a été observée dans les zones rurales mais également de façon croissante
dans les grandes villes.
Hygiène
Assainissement
Face à cette situation, l’Unicef a lancé depuis près de deux ans un vaste
programme dénommé: «Ecoles et villages assainis dans les milieux péri
urbains.» A ce jour, 1323 villages ont été assainis.
Les déchets radioactifs produits sur le territoire national, quelle qu’en soit
l’origine, notamment, mines, usines de traitement, centrales nucléaires ou
autres utilisations, sont réduits au strict minimum et traités, transportés,
stockés et éliminés conformément aux normes définies par un décret
délibéré en conseil des ministres ». (Article 56 à 61 de loi précitée)
« Est interdit tout rejet des déchets ou substances susceptibles de polluer
le milieu marin, d’altérer ou de dégrader la qualité des eaux de surface ou
souterraine, tant continentales que maritimes, de nuire à leurs ressources
biologiques et aux écosystèmes côtiers et de mettre en danger la santé.
La loi précitée prévoit aussi la responsabilité civile ainsi que les infractions
liés à la mauvaise gestion des déchets. A titre illustratif, son article 76
dispose :
« Est punie d’une servitude pénale de six mois à trois ans et d’une amende
d’un million à vingt cinq millions de francs congolais ou de l’une de ces peines
seulement toute personne qui transporte, dépose, abandonne, jette ou
élimine des déchets industriels, artisanaux, médicaux, biomédicaux ou
pharmaceutiques en violation des dispositions de la présente loi et de ses
mesures d’exécution.
Les sanctions relatives à la gestion des déchets domestiques relèvent de la
compétence de la province et de l’entité territoriale décentralisée »
Quelle est la différence entre l'hygiène et la propreté ?
ARTICLE 1er:
Les articles 1er, 6, 7, 62, 119, 121, 125, 129, 190, 216, 217, 218, 219, 241 et
321 de la Loi n°015-2002 du 16 octobre 2002 portant Code du travail sont
modifiés et complétés comme suit :
« Article 1er
La capacité d’une personne d’engager ses services est régie par la loi du pays
auquel elle appartient, ou à défaut de nationalité connue, par la loi congolaise.
« Article 7
Le salaire ou traitement ;
Les commissions ;
L’indemnité de vie chère ;
Les primes ;
La participation aux bénéfices ;
Les sommes versées à titre de gratification ou de mois complémentaires ;
Les sommes versées pour prestations supplémentaires ;
La valeur des avantages en nature ;
L’allocation de congé ou l’indemnité compensatoire de congé ;
Les sommes payées par l’employeur pendant l’incapacité de travail et pendant
la période précédant et suivant l’accouchement ;
Ne sont pas éléments de la rémunération ;
Les soins de santé ;
L’indemnité de logement ou le logement en nature ;
Les allocations familiales légales ;
L’indemnité de transport ;
Les frais de voyage ainsi que les avantages accordés exclusivement en vue de
faciliter au travailleur l’accomplissement de ses fonctions
9. Jour ouvrable : chaque jour de la semaine à l’exception du jour de repos
hebdomadaire et des jours fériés légaux.
Le conjoint ;
Les enfants tels que définis par la Loi n° 087-010 du 1er août 1987 portant
Code de la famille ;
Les enfants que le travailleur a adoptés ;
Les enfants dont le travailleur a la tutelle ou la paternité juridique ;
Les enfants pour lesquels il est débiteur d’aliments conformément aux
dispositions de la Loi n° 087-010 du 1er août 1987 portant Code de la famille.
Un enfant entre en ligne de compte s’il est célibataire et :
« Article 62
Les actes perpétrés sur les lieux de travail par le travailleur dans l’exercice
de ses fonctions ;
Les actes perpétrés en dehors mais ayant leur fondement ou leur origine sur
les lieux de travail dans l’exercice de ses fonctions ;
Les nécessités du fonctionnement de l’entreprise, de l’établissement ou du
service.
Ne constituent pas des motifs valables de licenciement notamment :
« Article 121
Tout travailleur jouit, au cours de chaque période de sept jours, d’un repos
comprenant au minimum vingt-quatre heures.
Ce repos est accordé autant que possible en même temps à tout le personnel.
Il a lieu le dimanche. Toutefois, les conventions collectives peuvent prévoir
les conditions particulières favorables.
Les enfants et les personnes avec handicap ne peuvent pas travailler la nuit
dans les établissements industriels publics ou privés.
« Article 129
Toute femme enceinte dont l’état entraîne des risques pour sa santé, dûment
constaté par le médecin, a le droit, sur la base du certificat médical, de
suspendre son contrat de travail conformément à l’article 57 de la présente
loi, sans que cette interruption de service puisse être considérée comme une
cause de résiliation du contrat.
Elle peut, dans les mêmes conditions, résilier son contrat de travail sans
préavis et sans avoir, de ce fait, à payer une indemnité de rupture du contrat
».
« Article 190
« Article 216
Toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui se propose
d’exercer une activité quelconque, permanente ou saisonnière, nécessitant
l’emploi de travailleurs, au sens défini à l’article 7 de la présente loi, est
tenue d’en faire la déclaration au service compétent du ministère ayant
l’emploi, le travail et la prévoyance sociale dans ses attributions et à l’Office
nationale de l’emploi, dans la quinzaine qui précède l’ouverture de l’entreprise
ou de l’établissement ».
« Article 217
Tout travailleur quittant l’employeur, pour quelque cause que ce soit, fait
l’objet d’une déclaration, établie dans les mêmes conditions et mentionnant
notamment la date du départ de l’entreprise ».
« Article 218
Toute entreprise ou tout établissement fait parvenir, au moins une fois par
an, au service compétent du ministère ayant l’emploi, le travail et la
prévoyance sociale dans ses attributions et à l’Office national de l’emploi,
une déclaration sur la situation de la main-d’œuvre nationale et étrangère
employée.
« Article 219
« Article 241
La personne qui, au cours des trois dernières années, a fait l’objet d’une
condamnation à une peine de servitude pénale de plus de deux mois à
l’exception des délits de presse et des infractions de droit commun liées aux
activités syndicales ;
La personne internée ou hospitalisée pour cause d’aliénation mentale ;
La personne condamnée du chef de banqueroute ;
La personne condamnée à une peine de servitude pénale à la suite d’un
jugement définitif ;
La personne condamnée pour infraction de droit commun, à l’exception des
délits de presse à caractère politique, à une peine de servitude pénale
principale de deux ans et qui n’a pas été réhabilitée ou qui n’a pas encore
accompli cinq ans après sa libération ».
« Article 321
Sont punis d’une amende qui ne dépasse pas 20.000 Francs congolais
constants, les auteurs des infractions aux dispositions :
Des articles 6 points 1er à 4, 8, 18, 19, 20, 21, 25, 26, 33, alinéa 2, 40, 44,
47, 51, 55 alinéas 3, 56, 60, 64, 65, 66, 78, 79, 84, 89, 90, 98, 99, 100, 101,
103, 111, 112, 116, 119, 121, 122, 125, 128, 129, 133, 136, 137 alinéa 2, 138,
140, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 148 alinéa 1, 152, 154, 157, 167, 176, 178,
181, 212, 213, 215, 216, 217, 218, 221, 229, 234, 258, 265, 268, 269 ;
Des décrets prévus aux articles 87 et 123 ;
Des arrêtés pris en application des articles 35, 38, 47, 56, 58, 94, 103, 112,
120, 121, 123, 124, 128, 139, 156, 158, 169, 171, 177, 207, 219, 222, 236 et
255.
Est passible de la même peine, la partie à un litige individuel ou à un conflit
de travail invitée devant l’inspecteur ou le contrôleur du travail, qui n’aura
pas répondu à la troisième invitation qui lui aura été remise moyennant
accusé de réception ».
ARTICLE 2
Article 61 bis :
La résiliation du contrat est notifiée par écrit par la partie qui en prend
l’initiative à l’autre partie. Lorsque la résiliation intervient à l’initiative de
l’employeur, la lettre de notification en indique expressément le motif.
Article 1
Article 2
Article 3
Article 4
Article 5
L’éducation scolaire vise toutes les actions menées par les structures
classiques, spéciales et non formelles.
Article 6
Article 7
5. éducation classique : celle qui est organisée et structurée sur base des
normes d’accès et des programmes scolaires conçus par progression des
degrés d’études sanctionnées par un titre scolaire ;
11. enseignement national : système éducatif d’un pays considéré dans son
organisation, son fonctionnement et ses moyens de réaliser l’éducation dans
ses différentes formes à tous les niveaux;
12. enseignement ouvert : celui qui n’est soumis à aucune condition d’accès
et a pour objectif d’entretenir les connaissances. Il ne conduit pas à
l’obtention d’un diplôme ;
15. établissement public : celui qui assure l’enseignement national dans les
conditions définies par la présente loi ;
Article 8
Article 9
Les options fondamentales de l’enseignement national sont :
13. l’utilisation des langues nationales et/ou des langues du milieu comme
médium et discipline d’enseignement et d’apprentissage ;
Elle assure à tous les enfants un socle commun des connaissances et donne à
l’enfant un premier niveau de formation générale.
Article 11
Article 12
Pour atteindre l’éducation de base pour tous, tout au long de la vie, l’Etat:
Article 13
Article 14
Article 16
Article 17
Article 19
Article 20
Article 21
1. les parents ;
2. les promoteurs des établissements privés agréés de l’enseignement
national ;
3. les confessions religieuses ;
4. les communautés de base ;
5. les provinces ;
6. les entités territoriales décentralisées ;
7. les entreprises nationales publiques et privées ;
8. les syndicats ;
9. les organisations non Gouvernementales ;
10. les organismes nationaux et internationaux ;
11. les associations socioprofessionnelles à vocation normative, éducative,
scientifique et culturelle ;
12. les partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Article 22
Article 23
Article 24
Article 25
Article 26
Article 27
Article 28
Dans le cadre des missions qui leur sont dévolues par la présente loi, les
écoles secondaires techniques et professionnelles, les instituts supérieurs,
les écoles supérieures et les universités peuvent assurer par voie de
convention, des prestations de services à titre onéreux, exploiter des
brevets et licences et commercialiser les produits de leurs activités
académiques ou scolaires en vue de leur auto financement.
Article 29
L’enseignement national fait acquérir aux élèves et aux étudiants le sens et
l’amour du travail bien fait. Pour cela, la revalorisation des activités
manuelles s’impose à l’enseignement primaire, secondaire, supérieur et
universitaire. Les apprenants y sont initiés par des méthodes appropriées.
Article 30
Article 31
Article 32
L’Etat prend des mesures qui s’imposent pour éradiquer les fléaux de la
déperdition et de l’inadaptation scolaires.
Il promeut en outre des programmes relatifs à l’éducation des adultes, tout
en veillant aux inégalités en matière de l’éducation.
Article 33
1. filles et femmes ;
2. orphelins ;
3. déplacés ;
4. pygmées ;
5. enfants dont l’âge est supérieur à la norme fixée par la réglementation
scolaire ;
6. indigents ;
7. personnes vivant avec handicap.
Article 34
Article 35
L’éducation permanente est assurée tout au long de la vie. Elle constitue l’un
des aspects fondamentaux de l’enseignement national. Elle vise à former les
citoyens de tout âge afin de les aider à entretenir, à renouveler et à
perfectionner leurs connaissances, habiletés et compétences par rapport aux
mutations sociales et aux exigences professionnelles nouvelles.
Article 36
Article 37
Article 38
L’enseignement national utilise les langues nationales et du milieu comme outil
dans l’enseignement primaire et comme discipline dans l’enseignement
secondaire, supérieur et universitaire ainsi que dans l’éducation non formelle.
CHAPITRE 1 : DE LA CREATION
Article 39
Article 40
Article 41
Elle est soumise aux normes établies en la matière par le pouvoir central
conformément à l’article 202 point 23 de la Constitution.
Article 42
Article 43
Article 44
Article 45
Article 46
Article 47
Article 48
Article 49
Article 50
Article 51
Par garanties environnementales, il faut entendre la détention de
l’attestation de l’étude d’impact environnemental et social du lieu
d’implantation de l’établissement.
Article 52
Article 53
La création des établissements d’enseignement spécial maternel, primaire,
secondaire et professionnel est de la compétence concurrente du Ministre
du Gouvernement central ayant ce type d’enseignement dans ses attributions
et du Gouverneur de province.
Article 54
Article 55
Article 56
Article 57
Article 58
Article 59
Article 60
Article 61
Article 62
Article 63
L’agrément des établissements privés d’enseignement spécial est régi par les
mêmes dispositions que celles prévues aux articles 57 à 61 relatifs
respectivement à l’enseignement maternel, primaire, secondaire et
professionnel ainsi qu’à l’enseignement supérieur et universitaire
Article 64
Article 65
Article 66
Article 67
CHAPITRE I : DE L’ORGANISATION
Article 68
L’éducation non formelle est donnée sous forme d’activités assurées dans des
établissements spéciaux et dans des centres de formation.
1. enseignement maternel ;
2. enseignement primaire ;
3. enseignement secondaire ;
4. enseignement supérieur et universitaire.
Article 70
Article 71
Il accueille les enfants de trois ans révolus à six ans non accomplis.
Article 72
L’enseignement primaire assure une formation de base et générale. Il est
obligatoire et gratuit.
Article 73
Article 74
Article 75
Dans tous les cas, la gratuité de l’éducation de base n’exonère pas les
parents des frais de prise en charge ordinaires de leurs enfants, découlant
des effets de la filiation ou de la parenté tels que prescrits par les articles
648, 716 et suivants du code de la famille.
Article 77
Article 78
Article 79
Article 80
Elle comprend :
Article 81
Article 82
Article 83
Article 84
Article 85
Les modalités d’octroi de ces subsides sont fixées par voie réglementaire.
Article 87
De l’enseignement supérieur
Article 88
Article 89
Article 90
Article 91
Article 92
Article 93
1. former des cadres de haut niveau dans divers secteurs en fonction des
besoins réels de la société ;
2. organiser la recherche appliquée, orientée vers des solutions aux
problèmes spécifiques des domaines de leur création ;
Article 94
a. De l’enseignement universitaire
Article 95
Article 96
Les établissements d’enseignement supérieur et universitaire bénéficient de
l’appui technique des services spécialisés du ministère ayant l’enseignement
supérieur et universitaire dans ses attributions.
Article 97
Article 98
Les trois cycles ont une durée de 3 ans pour la licence, 2 ans pour la Maîtrise
et 3 à 5 ans pour le Doctorat.
Article 99
Article 100
Les diplômés de chaque cycle sont revêtus du grade dont les appellations
sont fixées par un Décret du Premier Ministre délibéré en conseil des
ministres sur proposition du Ministre ayant l’enseignement supérieur et
universitaire dans ses attributions après avis du Conseil académique
supérieur.
Article 101
Article 102
Article 103
Article 104
Article 105
Article 106
Article 107
L’enseignement spécial est organisé en faveur des groupes vulnérables et
des catégories socioprofessionnelles spécifiques, en fonction de leurs
besoins particuliers.
Article 108
Article 109
Article 110
Article 111
L’aménagement des infrastructures, des établissements spéciaux et des
classes spéciales tient compte de la condition physique spécifique des élèves
et/ou des étudiants vivant avec handicap ou ayant des besoins éducatifs
spéciaux.
Article 112
Article 113
Article 114
Le rattrapage scolaire a pour but de :
1. assurer une insertion des enfants en âge de scolarité primaire ainsi que
la réinsertion scolaire de ceux qui ont connu une rupture de leur cycle
primaire afin d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes
pour le bien-être individuel et collectif ;
2. faire acquérir à l’enfant les capacités de s’épanouir sur le plan
intellectuel et professionnel ;
3. amener l’enfant à s’intégrer utilement et harmonieusement dans la
société ;
4. aider l’enfant à poursuivre les études ultérieures.
Article 115
Article 116
Paragraphe 2 : De l’alphabétisation
Article 117
Article 118
L’alphabétisation scolarisante a pour but de faire acquérir à l’apprenant les
compétences de lecture, de calcul, d’écriture et d’éducation
environnementale en vue de l’amener à l’apprentissage d’un métier de son
choix.
Article 119
Article 120
Article 121
Article 123
Article 124
1. l’éducation permanente;
Article 125
Paragraphe 1 : De l’administration
Article 126
Article 127
5. le comité provincial ;
6. la commission provinciale ;
Article 128
Article 129
8. le conseil de l’établissement ;
9. le comité de gestion ;
10. le recteur ou le directeur général selon le cas ;
Article 130
5. le chef de centre.
La composition et l’organisation de ces organes sont déterminées par voie
réglementaire.
CHAPITRE II : DU FONCTIONNEMENT
Article 131
Article 132
Article 133
Article 134
La gestion des établissements publics est indirecte si les pouvoirs publics
concluent une convention de gestion avec une personne privée, physique ou
morale, dans le cadre du partenariat éducatif adopté comme stratégie et
mode de gestion.
Article 135
Article 136
Les dispositions des articles 132 à 135 de la présente loi s’appliquent mutatis
mutandis aux établissements publics de l’enseignement supérieur et
universitaire
Article 137
Article 138
Article 139
Article 140
Article 141
Tout établissement d’enseignement national accueille, sans distinction
d’origine, de religion, de race, de sexe, d’ethnie, d’opinion, tout élève ou
étudiant remplissant les conditions déterminées par la présente loi.
Article 142
Article 143
Article 144
SECTION 4 : DU CONTRÔLE
Article 145
Article 146
Article 147
Le contrôle est assuré par une commission ad hoc selon les domaines
spécifiques.
Article 148
Article 149
Article 150
Article 151
Conformément à l’article 202 points 22, 23, 30, 31, 32, 33 et 34 de la
Constitution, le pouvoir central exerce une compétence exclusive sur :
A ce titre, il :
Article 153
Article 155
A ce titre, elle :
Article 156
Article 157
Ce contrôle est exercé a priori pour les actes pouvant entraîner des relations
structurées, quelle qu’en soit la forme, avec notamment les Etats étrangers,
les entités territoriales des Etats étrangers, les organisations non
Gouvernement tales étrangères ou des organismes du système des Nations-
Unies.
Ce contrôle est a posteriori pour tous les autres actes, notamment ceux
relatifs à la planification et à l’élaboration des projets en matière
d’enseignement.
Article 158
Les entités territoriales décentralisées, à savoir la ville, la commune, le
secteur ou la chefferie disposent des compétences spécifiques en matière
d’enseignement national, dans le respect des normes établies par la loi.
Article 159
Article 160
Article 161
Article 162
Sans préjudice des dispositions des articles 152, 154 à 161 et 163 de la
présente loi, le pouvoir central et les provinces exercent des compétences
concurrentes conformément à l’article 203 de la Constitution en matière de :
Article 163
Article 164
Article 165
Article 166
Article 167
Article 168
Article 169
Article 170
Article 171
1. les constructions ;
2. les réparations et les équipements ;
3. les frais de location et d’entretien ;
4. le personnel enseignant, académique, scientifique, administratif,
technique et ouvrier ;
5. les frais de consommation d’eau et d’électricité ;
6. l’équipement didactique et logistique ;
7. la bourse et les soins médicaux.
Pour les établissements d’enseignement privé agréé, le Pouvoir central prend
en charge, s’il échet, une ou plusieurs charges énumérées à l’alinéa précédent.
Article 172
Article 173
Article 174
Article 175
Article 176
Article 177
Les frais académiques dans les établissements publics sont fixés par le
Ministre ayant l’enseignement supérieur et universitaire dans ses
attributions après avis de la coordination des étudiants, du corps
administratif, du corps enseignant et du comité de gestion.
Article 178
Les frais des résidences des étudiants sont fixés par le conseil de
l’établissement.
Article 180
Les frais académiques dans un établissement privé agréé sont fixés par le
promoteur, après concertation avec la coordination des étudiants et le
conseil de l’enseignement supérieur et universitaire privé agréé.
Article 181
Les livres et les objets classiques destinés à l’usage individuel des étudiants
sont à charge des parents.
Article 182
L’Etat peut octroyer aux élèves et aux étudiants des prêts d’études aux
conditions déterminées par voie règlementaire.
CHAPITRE 4 : DES MATIERES COMMUNES A TOUS LES NIVEAUX
D’ENSEIGNEMENT
Article 183
Article 184
Article 185
Article 186
Article 187
L’enseignement national organise des activités parascolaires et para-
académiques, notamment les sports, le théâtre, le cinéma et les excursions
en vue de promouvoir le plein épanouissement de l’apprenant.
Article 188
Article 189
Les contenus des programmes au niveau primaire, sont axés sur la maîtrise
des outils de base de l’apprentissage ultérieur, sur une table des valeurs et
sur l’étude du milieu.
Article 190
Article 192
Article 193
2. le niveau secondaire :
a. le secondaire général par un test national de sélection et d’orientation
scolaire et professionnelle et par un brevet ;
b. le cycle court de l’enseignement professionnel par des examens, le stage
et jury professionnel et par un diplôme d’aptitude professionnelle;
c. le cycle long de l’enseignement général, normal et technique par l’examen
d’Etat et par un diplôme d’Etat.
Article 194
Article 195
Les langues nationales ou les langues du milieu sont utilisées comme médium
d’enseignement et d’apprentissage ainsi que comme discipline. Leur
utilisation dans les différents niveaux et cycles de l’enseignement national
est fixée par voie réglementaire.
Article 196
Article 197
Article 198
Article 199
Article 200
Article 201
Article 202
Article 203
Article 204
Tout étudiant a droit à l’information et jouit de la liberté d’expression dans
les enceintes et locaux des établissements de l’enseignement supérieur et
universitaire dans la mesure où l’exercice de cette liberté ne nuit pas au
fonctionnement normal de ces établissements, à la vie communautaire
estudiantine ainsi qu’aux activités du personnel enseignant, administratif,
technique et ouvrier.
Article 205
Article 206
Article 207
Article 209
1. le personnel enseignant ;
2. le personnel administratif ;
3. le personnel technique et ouvrier.
Article 210
Article 211
Article 212
Article 213
Article 215
Article 216
Les ministères ayant dans leurs attributions l’enseignement national
organisent un service de documentation et des archives dont le
fonctionnement est déterminé par voie réglementaire.
Article 217
Article 218
Article 219
Article 221
Article 222
Article 223
Article 224
Article 225
Article 226
1. exploiter les élèves et les étudiants à des fins contraires à leur statut et
aux objectifs de leur formation ;
2. se livrer à des actes attentatoires à la dignité de leur profession ;
3. faire fonctionner, faire enseigner ou enseigner aux élèves, étudiants ou
à tout autre apprenant dans un établissement ne remplissant pas les
conditions de viabilité prévues par la présente loi et les règlements
particuliers ;
4. octroyer ou faire octroyer un document scolaire ou académique à un
élève, étudiant, apprenant ou à toute autre personne ne remplissant pas les
conditions prévues par la présente loi et les textes particuliers.
Article 227
Article 228
Article 229
Article 231
Article 232
Article 233
Article 234
Sans préjudice des dispositions du code pénal, toute personne qui se livre
aux actes visés à l’article 223 de la présente loi, est punie d’une peine
d’emprisonnement de trois mois au maximum et d’une amende de 50.000 à
100.000 FC ou d’une de ces peines seulement.
Les peines sont portées au double lorsque l’auteur de l’infraction est un
membre du personnel enseignant.
Article 235
Les peines sont portées au double lorsque l’auteur de l’infraction est un chef
de famille.
Article 236
Article 237
Article 238
Article 240
Toutes les dispositions non prévues par la présente loi sont réglées par des
lois et règlements particuliers.
Article 241
Article 242