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PROJET : MINI-CENTRALE

MOBILE

Présenté par: DE SAINT CELESTIN TSALA MBALA & OLIVIER KOUASSI


EKOU
Sommaire

I- PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET ; ................................................................................... 2


II- DESCRIPTION ET JUSTICATION DE L’OPPORTUNITE DE MARCHE ; ................................................. 3
III- PROBLEMES A RESOUDRE ; ......................................................................................................... 4
IV- PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE ; ............................................................................ 5
V- RISQUES IDENTIFIES ; ...................................................................................................................... 7
VI- DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE DE LA SOLUTION ; .................................................................... 8
VII- INFORMATION DETAILLEES SUR L’EQUIPE DE MANAGEMENT ; ................................................. 9
VIII- BUDGET DETAILLE ; ................................................................................................................... 10
1- Cout du programme ; ................................................................................................................ 10
2- Revenus ; ................................................................................................................................... 11
3- Evaluation de l’amortissement des équipements ; ................................................................... 11
4-Compte d’exploitation prévisionnel ;............................................................................................. 12
IX- DESCRIPTION DES EFFETS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX ; ................... 13
X- DOCUMENTS ANNEXES ................................................................................................................. 15
XI- BIBLIOGRAPHIE ; ........................................................................................................................ 18

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I- PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET ;
Notre projet, s’inscrivant dans les Objectifs de Développement Durable sur
l’environnement, la santé publique et la thématique d’assainissement du Document Complet
de Stratégie de Réduction de la Pauvreté du gouvernement Togolais ; consiste en la
valorisation des déchets en ressources, en vue de les mettre aux services de notre bien-être
économique, agricole, infrastructurel, socioculturel et éducatif.

Ce projet est basé sur la mise en place fonctionnelle d’une Mini-Centrale


Mobile de Traitement et de Valorisation de Déchets, dans des collectivités administratives
(communes), des industries agroalimentaires et des structures de traitement et de
valorisations des déchets; en vue de répondre de façon ponctuelle à des besoins de collecte,
de traitement et d’exploitation des ressources des déchets de toute nature. Il s’agit d’une
technique, combinant trois procédés de traitement et de transformation, facile d’installation
et écologique, à savoir : la Méthanisation, via un Biodigesteur modélisé, chargé du
traitement des déchets organiques sans éléments traces, pour produire du Biogaz, de
l’engrais et un pesticide organique ; de la Carbonisation dans un carbonisateur modélisé, de
tous les autres déchets organiques et inorganiques, par un procédé de combustion en
absence d’oxygène et avec le biogaz issu du Biodigesteur, afin de générer un Déchet Riche
en Eléments Carbonés (DREC)et des résidus inertes destinés aux organismes de recyclages ;
et enfin, de la Fusion des déchets plastiques, du DREC et du sable pour la production des
matériaux de construction d’infrastructure du secteur de l’habitat et du secteur routier :
Pavés, dalettes, briquettes, tuiles et liant industriel. Tous ces éléments devraient être
capable de tenir dans un container de port, pour faciliter l’installation et le déplacement, de
notre Centrale-mobile, vers et dans les zones où le besoin est présent.

Tout ceci aura des retombés considérables sur la protection de


l’environnement, la réduction des couts d’infrastructure d’habitation et de transport, la
valorisation des produits locaux et l’émergence d’une nouvelle éducation axée sur
l’exploitation des ressources provenant des déchets.
II- DESCRIPTION ET JUSTICATION DE L’OPPORTUNITE DE MARCHE ;
Au fur et à mesure, la production mondiale de déchets progresse et les effets négatifs
de ces déchets sur la santé et l’environnement deviennent évidents. Pour pallier à ces
problèmes, le gouvernement TOGOLAIS à élaborer, en 2008, une loi portant sur
l’environnement et la santé publique ; ainsi que l’inscription de la thématique
d’assainissement dans le Document Complet de Stratégie de Réduction de la Pauvreté ; un
enjeu collectif et transversal qui a impliqué des acteurs aussi bien privés que publics
(Mairies, collectivités territoriales, organisations inter et non gouvernementales et
personnes morales). Cependant, malgré le dévouement des acteurs impliqués dans ce
procédé, cette politique rencontre toujours des difficultés dans son implémentation ; à
savoir l’émission des gaz à effet de serre, qui reste d’actualité, et la non diversification des
secteurs et techniques de valorisation des déchets, qui stagne et rencontre de grande
difficulté.

Dans le cas du matériel le plus critiqué aujourd’hui en termes de pollution à grande


échelle de l’environnement : le plastique, avec un taux de fabrication de 8,3 milliard de
tonne en 60 ans et dont 9 % ont été recyclés, 12 % incinérés et 79 % rejeté dans la nature
(selon une étude publié dans Science Advance en juillet 2017). Il apparait qu’un recyclage
compétitif de ce matériau, avec une technique non polluante, est une nécessité mondiale
pour atténuer (voire réduire complètement) sa prolifération et donc son impact polluant
tout en favorisant une économie circulaire par la régénération des ressources dans divers
secteurs de développement autre que le recyclage, et le stockage en vue de l’exportation.

Dans le cadre de la qualité et de l’origine des déchets, on constate souvent la


négligence des déchets à caractère boueux. En effet leur aspect physique, visqueux, rend
difficile leurs collecte, leur transport et surtout leur exploitation, et ainsi donc leurs
accumulations dans les canalisations urbaines est principalement cause de pollution des
villes et des étangs d’eau, d’inondation et de propagation de toutes sortes de maladies liées
à l’insalubrité : paludisme, choléra, infection cutanée…un traitement spécifique et rapide de
ces boues urbaines, très riche en élément carbone, est un vaste marché à conquérir ; il suffit
d’adapter un processus qui leurs est propre et sortir tout le potentiel qu’elles ont à nous
offrir.

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Entre autre, le marché du Togo, qui est un pays en plein essor, et donc en
construction, est désireux de développer des infrastructures routières solides et viables à
moindre cout ; et de promouvoir la possibilité d’accès à un logement décent aux citoyens à
revenus moyennes. Cet objectif sera difficile à atteindre si les matériaux de construction
sont pour la plupart issu du marché extérieur, et donc très couteux. Il apparait donc
nécessaire de promouvoir l’utilisation des produits locaux et limiter ainsi les couts sur
l’importation et dans une moindre mesure valoriser tout type de ressources, dont les
déchets, vers cette vision-là : « de faire plus et mieux avec moins ». Nous ne saurons lister
les opportunités d’affaire au Togo sans parlé du secteur de l’agriculture, qui s’intègre dans
une politique de lutte contre la pollution, par des produits chimiques, des sols cultivables et
de la régénération des sols pollués et donc de l’implémentation de l’agriculture organique et
écologique.

Ainsi donc le territoire Togolais est une aubaine pour toute entreprise qui souhaite un
développement économique durable, mais aussi qui vise à servir un intérêt commun et
impacté sur un processus significatif de développement durable ; nous saisissons cette
chance d’apporter notre humble participation à ce grand projet, par la valorisation du
secteur des déchets car : « « SI NOS RICHESSES CREENT DES DECHETS, CREONS DES
RICHESSES AVEC NOS DECHETS »

III- PROBLEMES A RESOUDRE ;


Les critères qui nous ont poussés à nous tourner vers la solution d’une Mini-centrale
de traitement et de valorisation des déchets sont principalement la résolution des difficultés
rencontrées par les techniques de traitement actuelles, nous pouvons citer :

- Les incommodités et l’insalubrité liées au transport des ordures sur de très longue
distance vers les décharges, pour les grandes centrales de traitement des déchets ;
- La prolifération des décharges anarchiques à l’intérieur et aux périphéries des villes ;
- La non-prise en charge des déchets jugés difficile à traiter du fait de leurs
compositions (notamment les boues des canalisations urbaines) ; ce qui est cause
d’insalubrité comme l’encombrement des rigoles, et la pollution des étangs d’eau;
- Les émissions des gaz issues du traitement des déchets dans les des grandes
centrales de traitement ;
- Et la recherche de la diversification des secteurs de valorisation des produits inertes
issus du tri : les fers, les plastiques et les verres.

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IV- PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE ;
Pour répondre de façon efficace aux problèmes que rencontre le processus
de traitement des déchets actuellement implémenté, nous avons opté pour une Centrale
mobile plus petite, afin de lui permettre de se rapprocher des points de production de
déchets et ainsi de réduire le coût de transport quotidien des déchets, de décentraliser le
traitement et d’empêcher les pollutions dues à une longue durée d’accumulation des
déchets. Etant donné que les équipements de cette mini-centrale tiennent dans un
container, il occupe approximativement un espace aussi grand que celui occupé par des Bacs
à ordures de dix Tonnes, et est donc de ce fait peu encombrant et transportable avec des
camions.

Dans des soucis de traitement rapide et spécifique de tous types de


déchets, boues de canalisations urbaines (rigoles et étangs d’eau) y compris, nous
préconisons la combinaison de deux modes de traitement écologique à large spectre, ainsi
donc après un tri préalable des déchets de gros diamètre (supérieur à 100 mm), nous
implémenterons :

 La Méthanisation à travers un Biodigesteur, à alimentation semi-continu, modélisé. Il


se chargera du traitement des déchets organiques riches en méthanes, facilement
miscibles à de l’eau et très pauvres en éléments traces comme les savons, les verres,
les fers, les plastiques. Pour faciliter ce processus on se procurera ces déchets dans
des marchés spécifiques, comme les abattoirs, les marchés de fruits, les zones de
nettoyages de poissons et de poulets….Cette phase de traitement produira du Bio-
méthane qui peut être utilisé comme gaz, et un résidu appelé Digestat riche en
élément nutritif pour les sols, qui sera pressé pour en extraire une fraction liquide, le
lixiviat qui a des vertus insecticides et fongicides. Ainsi donc à la fin de cette phase
nous obtenons des produits écologiques : du gaz biologique, un engrais organique et
un pesticide naturel.
 Et la Carbonisation, via un Carbonisateur modélisé à température variable, qui
traitera, tous les autres types de déchets organiques et inorganiques comme les
déchets ménagers mélangés et les boues des canalisations urbaines, par un procédé
de combustion anaérobie, avec le biogaz issu du Biodigesteur. Il en résultera
principalement un matériau carboné solide : le DREC et des résidus inertes de petits

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diamètres, n’ayant pas pu être retiré par le pré-tri, destinés aux organismes de
recyclages (les fers, les plastiques et les verres). La séparation du DREC et des résidus
inertes s’effectuera par un procédé de séparation granulométrique, le tamisage.

Quant à la valorisation des produits issus de ce traitement nous optons


pour les apports en engrais organique, en pesticide pour une agriculture écologique ; en
déchets inertes, ferreux et de verre, destinés au recyclage ; et en la transformation des
déchets plastiques et du DREC en éléments de construction d’infrastructures d’habitation et
routiers, selon les processus suivant :

 L’élaboration d’un liant industriel, par fusion du DREC et des résidus inertes
plastiques dans les proportions 70% éléments carbones et 30% plastique. Ce procédé
de dissolution du plastique se déroule idéalement à 110 °C (degré Celsius), et permet
ainsi de limiter grandement la production de fumée, et l’obtention de 60 Kg
(Kilogramme) de liant avec 20 Kg de matière plastique, au lieu de 5Kg de liant pour la
même quantité de plastique comme avec le procédé actuellement utilisé, car ici le
plastique n’est pas fondu comme dans les procédés traditionnels, il est dissous dans
la solution de DREC. Ce liant peut être utilisé comme ciment pour les infrastructures
d’habitation, comme goudron pour la construction des infrastructures routières
et/ou comme matière première pour d’autre procédé de valorisation. (Cf :
www.american-jiiras.com: « transformation des déchets de sachets plastiques en
liant industriel par un nouveau procédé humide » ;
 La fabrication des pavés, des tuiles, des dalettes de caniveau et des bordures de
route ou de jardin par fusion du liant industriel présenté ci-dessus, avec du sable
dans les proportions 70% de sable pour 30% de liant industriel. Ce procédé aboutit à
l’obtention d’un produit robuste, durable et ayant une forte imperméabilité à l’eau et
à la température, car pouvant tenir pendant 72 heure dans un four à 80 °C sans
fondre. Son utilisation comme ciment liquide pour la construction de poutre et de
dalle préfabriqué est fortement à envisager.

Il est judicieux de noter ici que les procédés de carbonisation des déchets pour
l’obtention des DREC, de dissolution des plastique pour l’obtention du liant, et de fabrication
des matériaux de construction ; utilisent principalement le biogaz comme carburant de

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démarrage de combustion, et ensuite les déchets sec (déchets de noix de cocotiers,
branches et herbes sèche), récupérés dans le processus de tri, comme source de chaleur
tout au long de leur implémentation ; ceci dans un système de carbonisation qui limite
fortement l’émission des gaz à effet de serre et permet de maximiser le pouvoir calorifique
et le temps de combustion de nos fours.

V- RISQUES IDENTIFIES ;
L’implémentation de ce projet présente cependant des risques non
négligeables, il s’agit ici de l’ensemble des contraintes qu’il faudra absolument respecter et
prendre en compte pour répondre efficacement aux problèmes des populations. De façon
générale, nous avons les contraintes administratives et sociales :être dans les normes
administratives vis-à-vis des prérogatives des institutions; maitriser et respecter la
réglementation liée à l’exploitation des déchets et à la protection de l’environnement ;
s’assurer de la transmission et du recyclage effectif des résidus inertes pour éviter une autre
forme de pollution ; se charger de l’éducation de la population sur la nouvelle technologie
afin d’éviter des incompréhension ; tenir compte des infrastructures urbaines pour
l’approvisionnement, le positionnement et l’exploitation des centrales ; s’assurer de la
qualité et de la sécurité du matériel utilisé afin d’éviter d’éventuelle accident ou
catastrophe ; et respecter les délais de livraison pour toutes les commandes. Plus
spécifiquement, il est question de contraintes techniques dans le fonctionnement et
l’amélioration des capacités de nos équipements : s’assurer que la technologie choisie est
adaptée aux intrants ; le temps de séjour des déchets dans le Biodigesteur pour une bonne
quantité de gaz produit est approximativement long ; le respect scrupuleux des
températures de combustion lors de l’élaboration du liant industriel, car pour des
température en dessous de 110 °C il n’y a pas de dissolution des plastique, et pour une
température supérieur à 120 °C il y’a production de dioxyde de carbone (CO2) qui est un Gaz
à Effet de Serre ; et s’assurer de la pérennisation du projet en implémentant les étapes
Ingénierie, Installation, Mise en service, Démarrage, Maintenance et Formation.

Dans le secteur économique, nous avons principalement la difficulté de


collecte et de transport des déchets, en particuliers ceux des boues des canalisations
urbaines (rigoles et étangs d’eau) ; le risque du rejet de ce nouveau procédé dans un

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processus et un système politique de traitement de déchets déjà installé : et la réticence des
sociétés de Génie Civil envers les matériaux de construction élaborer dans le cadre de notre
valorisation des déchets.

VI- DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE DE LA SOLUTION ;


Pour la conception et la mise en œuvre de notre projet, nous nous appuierons à chaque
étape sur des partenaires clés qui faciliteront l’implémentation de nos activités. Ce
processus se déroulera donc ainsi qu’il suit :

- La construction et les tests de fonctionnement des éléments constitutifs de notre


produit : un Biodigesteur modélisé en acier, munis d’un presseur et de deux bac de
récupération des produits ; un carbonisateur modélisé de température réglable en
acier et d’un tamis mécanique ; un four-mélangeur pour la confection du liant
industriel, munis de son moule et d’une presse mécanique ; un four-mélangeur pour
la confection des matériaux de construction, de sa presse mécanique et des
différents moules pour la variété des matériaux à fabriquer ; et une bâche à eau .
Nous aurons dans cette étape besoin de l’institut Energy Generation, de TMSU
international, qui sont des structures spécialisé dans le domaine, et de toutes
institutions Etatiques désireuses de nous venir en aide.
- L’installation méthodique des équipements dans le container ; avec l’aide des
institutions portuaires pour l’achat et le transport des containers à recycler et le
personnel technique des institutions citées sis-dessus.
- Le recensement des zones cibles de traitement et la détermination de la qualité des
déchets à traiter. Grace aux données des organismes de collecte de déchets exerçant
dans la ville de Lomé et aux laboratoires spécialisés dans la caractérisation des
déchets.
- La formation d’un personnel ressource pour assurer le fonctionnement et la
maintenance de la centrale, sous la coordination des institutions administratives et
des institutions spécialisées dans le traitement des déchets.
- L’installation et la mise en service de l’édifice dans les zones ciblées ; avec l’accord
des institutions administratives qui doivent nous délivrer au préalable des

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autorisations d’exploitation et qui nous aurons fourni du personnels ressources afin
de valoriser la main d’œuvre locale.
- Le démarrage de l’exploitation avec le processus de collecte, de traitement et de
valorisation.
- La vente et la distribution des produits de notre exploitation vers les institutions
agricoles, les industries de fabrications de matériaux de génie civil et les entreprises
exerçants dans les marchés de d’infrastructure d’habitation et de route.
- Le suivie et la collecte de données pour pérenniser le projet et améliorer les
performances de la centrale afin qu’elle réponde toujours aux besoins du marché.
- Et la fin de vie de l’édifice, qui, majoritairement constitué de matériaux acier et
soumis à des contraintes de variation de température, a une durée de vie
approximative de vingt-cinq années.

VII- INFORMATION DETAILLEES SUR L’EQUIPE DE MANAGEMENT ;


L’exécution, de la conception jusqu’au pilotage de la mise en œuvre, de notre projet sera
dirigé par une équipe forte, dynamique, pluridisciplinaire et pluriculturel et constituée de
Manager qui suivent une formation en Management d’unité opérationnel des Energies au
sein de la Prestigieuse Ecole de formation Business and Energy School de l’organisme
ENERGY GENERATION. Elle est constituée de :

 Un Ivoirien : Economiste de formation et désireux de servir le domaine de


l’économie des énergies ; M. EKOU KOUASSI OLIVIER.
 Et d’un Camerounais : Ingénieur des Travaux en Energies Renouvelables, spécialisé
dans le secteur de l’exploitation des ressources de la Biomasse pour la production de
l’énergie.

Toutes les informations complémentaires concernant les membres de l’équipe sont


mentionnées dans les Curriculums Vitae en annexes de ce document.

Nous ne saurons oublier la contribution de toute la promotion 2019-2021 de MBA en


Business Energy, le staff technique et le personnel éducatif de la BE-School, d’Energy
Generation et de TMSU internationale.

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VIII- BUDGET DETAILLE ;
Bien que dépendant et s’appuyant sur des ressources diverses, le projet ne pourrait être
rendu viable sans les ressources financières nécessaires, ce qui nous impose donc une étude
financière rigoureuse et la mise en place d’objectifs stricts. Pour ce faire donc, nous avons
opté pour un traitement quotidien d’une quantité de 500 Kg de déchets. En prenant la
composition moyenne de déchets qui est de 24-26% de fraction organique sans éléments
traces, 20-26% de fraction inorganique (avec 10-15% de plastique) et 36-46% de fractions
fine ;on peut effectuer les déductions financières suivantes.

1- Cout du programme ;
ACTIVITES RUBRIQUES COUT ANNUEL D'INVESTISSEMENT TOTAL
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
PREPARATION nettoyages 50 000
DE l'ESPACE
outils de travail 50 000
D'EXPLOITATION
TOTAL I 100 000 100 000
MISE SUR PIED Logistique 4 000 000
DE LA MINI-
CENTRALE Centenaire modifié 3 000 000
Biodigesteur 1 500 000
Carbonisateur 1 500 000
Mélangeur 1 500 000
Réservoir à gaz 100 000
Tamis 100 000
Moule 100 000
Compacteur 100 000
Additif 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
TOTAL II 12 900 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 16 900 000
RESSOURCE Logistique 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
HUMAINE Contremaitre 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
ouvriers gestion 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
déchets
ouvriers 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
valorisation
produits
TOTAL III 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 20 000 000
COUT TOTAL D'INVESTISSEMENT 17 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 37 000 000
ANNUEL

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2- Revenus ;
ACTIVITES

Quantité annuelle Prix de REVENUS ANNUELLE


Désignation
produite vente/unité

Sac de 50 Kg d'Engrais
720 5 000 3 600 000
Organique

Litre de Pesticides
28 800 500 14 400 000
organique

Kilogramme de Liant
54 000 200 10 800 000
industrielle
TOTAL 28 800 000

3- Evaluation de l’amortissement des équipements ;


Equipements/ Coûts Nombre Amortissement Qté Amortissement
Investissements Unitaire d’année annuel par année de
d’usage production
Machettes 2 500 2 1 250 5 6 250
Limes 750 2 375 3 1 125
Houes 3 000 2 1 500 6 9 000
Pioches 3 500 2 1 750 1 1 750
Pelles 2 500 2 1 250 2 2 500
Plantoir 3 500 2 1 750 1 1 750
Pulvérisateur 45 000 2 22 200 1 22 500
Pousse-pousse 75 000 3 25 000 1 25 000
Sacs et ficelles 500 2 250 30 7 500
Seaux (15L) 1 500 2 750 2 1 500
Pointe de semis 1 500 2 750 5 3 750
Gangs 1 500 1 1 500 5 7 500
Arrosoirs 10 000 2 5 000 4 20 000
Usine de gestion des
déchets 7 900 000 25 316 000 1 316 000

Total Amortissement 426 125

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4-Compte d’exploitation prévisionnel ;
désignation Rubriques chiffre d'affaire
produits année 1 année 2 année 3 année 4 année 5
engrais biologique 3600000 3600000 3600000 3600000 3600000

pesticide 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000
liant industriel 10 800 000 10 800 000 10 800 000 10 800 000 10 800 000
TOTAL 1 28 800 000 28 800 000 28 800 000 28 800 000 28 800 000
charges charges liées à 17 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
l'exploitation
charges liées à 426 125 426 125 426 125 426 125 426 125
l'amortissement
des
investissements
TOTAL 2 17 426 125 5 426 125 5 426 125 5 426 125 5 426 125
résultat T1 - T2 11 373 875 23 373 875 23 373 875 23 373 875 23 373 875
Cash-flow 28 373 875 28 373 875 28 373 875 28 373 875 28 373 875
Cash-flow 28 373 875 56 747 750 85 121 625 113 495 500 141 869 375
cumulé

En résumé, pour un investissement de départ de 17 000 000 (dix-sept millions) XOF et une
charge d’exploitation annuel de 5 000 000 (cinq millions) XOF, le projet permet de générer 28
800 000 (vingt-huit millions huit-cent milles) XOF de revenus annuel, entre autre nous pouvons
indiquer des statistiques tels que :

 Délai de récupération sur le court terme, à partir de la première année;


 Taux de rentabilité interne : (charge sur 1 an / cash-flow sur 1 an) * 100 qui est de 61%
supérieure à 28% qui est le taux minimal de participation des bénéficiaires ;
 Le cash-flow cumulé sur le moyen-terme est de 141 869 375(cent quarante-un million
huit-cent soixante-neuf milles trois-cent soixante-quinze) XOF ;
Tout ceci nous permet de conclure que ce projet est rentable et que l’installation de cette
mini-centrale de traitement des déchets permettra aux bénéficiaires d’accroitre leurs revenus et
ainsi améliorer le niveau de vie des populations riveraines à travers des produits de qualité et des
emplois stables allants toujours grandissants.

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IX- DESCRIPTION DES EFFETS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET
ENVIRONNEMENTAUX ;
Pendant longtemps, la gestion des déchets n’était autre que celui de les mettre en
décharge, ou de les incinérer, de les éloigner ou de les bruler, avec ou sans récupération
d’énergie, mais surtout s’en débarrasser, sans trop s’occuper des conséquences qui, à terme
pouvaient survenir. La valorisation matière, qui consiste au réemploi, au recyclage ou à toute
autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables, était certes
une voie toujours citée, mais en réalité bien peu suivie. Faute de collecte appropriée, faute
de traitement et de valorisation adapté dans les conditions économiques satisfaisantes,
faute peut être aussi, de volonté claire. Nous avons donc jugé utile de présenter à l’opinion
les nouvelles possibilités de traitement et de valorisation des déchets grâce à une méthode à
large spectre, qui nous l’espérons deviendra un mode de vie, car tout cela n’est pas une
idée, encore moins une idéologie, mais une réalité que nous devrons prendre en compte.

Sur le plan environnemental et de façon directe, les pollutions visuelles et géologiques


sont fortement diminuées grâce à la transformation des décharges en centrales et donc à la
diminution de l’accumulation des déchets en un point sur une longue période. Les émissions
des Gaz à Effet de Serre aussi du fait de l’utilisation d’un traitement par combustion
anaérobique, et de l’utilisation des gaz méthane comme source d’énergie. De plus nous
offrons une option de prévention et de réduction du volume de déchet, et lutter ainsi contre
les pollutions, à travers un procédé de transformation, sans émission de gaz aussi, de la
fraction la plus encombrante, les plastiques, en les transformant en matériaux de Génie Civil,
écologique et robuste. De façon indirecte, nous donnons une impulsion à l’agriculture
écologique et à la lutte contre les produits chimiques polluants à travers les engrais et
pesticides organique produit tout au long de notre processus.

Sur le plan économique, Les déchets représentent une perte économique et une charge
pour la société. Le travail nécessaire et les autres ressources (terres, énergie, etc.) utilisées
pour l'extraction, la production, la distribution et la consommation d'un produit sont perdus
lorsque le matériel restant est écarté. C’est dans ce souci de redistribution circulaire des
ressources que nous avons opté pour la réinjection des matériaux dans le processus
économique. Ainsi donc les déchets ferreux et en verre sont stocké et redistribué vers les
industries de fonte pour leur réinsertion dans le marché. Les déchets plastiques, plus

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nombreux et plus polluants sont transformés en matériaux de construction pour participer à
l’essor infrastructurel de la sous-région, valoriser l’utilisation des ressources locales,
diminuer le cout global de construction des infrastructures et limiter l’importation des
matériaux de construction. En outre, la construction des grandes centrales de traitement
nécessite des investissements énormes, une centrale plus petite n’a besoin que d’un petit
budget, et permet la création d’une plus grande quantité d’emploi et donc une hausse du
niveau global de vie des citoyens.

Concernant les populations et donc le secteur social, les conséquences des déchets non
traités, boues de rigoles et d’étang d’eau, sont principalement l’insalubrité et la pollution
excessive des canalisations urbaines. Ceci a pour conséquences principales : les
encombrements des canalisations, les inondations et la prolifération des microbes et agents
pathogènes résistant ; qui sont les causes d’un non épanouissement des populations et un
facteur de pauvreté des populations au travers des couts de traitement des maladies, des
taux élevés de morbidité et de mortalité. La prise en charge de ce type de déchets, dit
encombrants par notre procédé, lutte grandement contre l’insalubrité et améliore les
conditions de vie des citoyens, et donc leur insertion et leur épanouissement. De plus, la
décentralisation des Centres de traitement, permet aux collectivités locales, responsables de
l’élimination des déchets, d’être les plus directement concernées par les emplois induits par
la valorisation des déchets. Plus de la moitié des communes créeront des emplois. Ces
emplois induits peuvent correspondre, pour partie à des situations d’insertion (chômeur de
longue durée…). Elle offre de nouveaux métiers (surveillant de site, technicien en
fabrication…), et de nouvelle formation pouvant aboutir à la mise en place d’une filière
fonctionnelle dans nos Etablissement et Université d’enseignement technique :
CAP/BEP/BAC/Ingénierie « valoriste » en concertation avec le gouvernement. C’est en
quelque sorte une « seconde vie » pour le produit, et une « seconde chance » pour
l’homme. La valorisation n’a alors jamais aussi bien porté son nom, car elle transcende
l’aspect produit pour s’inscrire dans le fonctionnement de la société même.

En gros les déchets doivent être considérés d’abord comme un gisement de matière
première secondaire que les collectivités et les unités de traitement ont le devoir de
valoriser avec quatre objectifs complémentaires :

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- Préserver les ressources naturelles pour les générations futures
- Faire œuvre utile pour l’environnement
- Créer de l’activité économique et de l’emploi
- Faire participer nos populations à l’action collective mobilisatrice.

X- DOCUMENTS ANNEXES

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XI- BIBLIOGRAPHIE ;

 Déchets sciences et techniques -2011-N°59, Mars 2011 ;


 Gestion des déchets dans les villes en développement : transfert, adaptation de
schéma et sources de financement, 2014 ;
 Wiki.lowtech.org/wiki/Biodigesteur-domestique ;
 https://tmsuint.wordpress.com/;
 www.american-jiiras.com: « transformation des déchets de sachets plastiques en
liant industriel par un nouveau procédé humide »

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