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I- PRESENTATION SYNTHETIQUE DU PROJET ;
Notre projet, s’inscrivant dans les Objectifs de Développement Durable sur
l’environnement, la santé publique et la thématique d’assainissement du Document Complet
de Stratégie de Réduction de la Pauvreté du gouvernement Togolais ; consiste en la
valorisation des déchets en ressources, en vue de les mettre aux services de notre bien-être
économique, agricole, infrastructurel, socioculturel et éducatif.
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Entre autre, le marché du Togo, qui est un pays en plein essor, et donc en
construction, est désireux de développer des infrastructures routières solides et viables à
moindre cout ; et de promouvoir la possibilité d’accès à un logement décent aux citoyens à
revenus moyennes. Cet objectif sera difficile à atteindre si les matériaux de construction
sont pour la plupart issu du marché extérieur, et donc très couteux. Il apparait donc
nécessaire de promouvoir l’utilisation des produits locaux et limiter ainsi les couts sur
l’importation et dans une moindre mesure valoriser tout type de ressources, dont les
déchets, vers cette vision-là : « de faire plus et mieux avec moins ». Nous ne saurons lister
les opportunités d’affaire au Togo sans parlé du secteur de l’agriculture, qui s’intègre dans
une politique de lutte contre la pollution, par des produits chimiques, des sols cultivables et
de la régénération des sols pollués et donc de l’implémentation de l’agriculture organique et
écologique.
Ainsi donc le territoire Togolais est une aubaine pour toute entreprise qui souhaite un
développement économique durable, mais aussi qui vise à servir un intérêt commun et
impacté sur un processus significatif de développement durable ; nous saisissons cette
chance d’apporter notre humble participation à ce grand projet, par la valorisation du
secteur des déchets car : « « SI NOS RICHESSES CREENT DES DECHETS, CREONS DES
RICHESSES AVEC NOS DECHETS »
- Les incommodités et l’insalubrité liées au transport des ordures sur de très longue
distance vers les décharges, pour les grandes centrales de traitement des déchets ;
- La prolifération des décharges anarchiques à l’intérieur et aux périphéries des villes ;
- La non-prise en charge des déchets jugés difficile à traiter du fait de leurs
compositions (notamment les boues des canalisations urbaines) ; ce qui est cause
d’insalubrité comme l’encombrement des rigoles, et la pollution des étangs d’eau;
- Les émissions des gaz issues du traitement des déchets dans les des grandes
centrales de traitement ;
- Et la recherche de la diversification des secteurs de valorisation des produits inertes
issus du tri : les fers, les plastiques et les verres.
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IV- PRESENTATION DE LA SOLUTION PROPOSEE ;
Pour répondre de façon efficace aux problèmes que rencontre le processus
de traitement des déchets actuellement implémenté, nous avons opté pour une Centrale
mobile plus petite, afin de lui permettre de se rapprocher des points de production de
déchets et ainsi de réduire le coût de transport quotidien des déchets, de décentraliser le
traitement et d’empêcher les pollutions dues à une longue durée d’accumulation des
déchets. Etant donné que les équipements de cette mini-centrale tiennent dans un
container, il occupe approximativement un espace aussi grand que celui occupé par des Bacs
à ordures de dix Tonnes, et est donc de ce fait peu encombrant et transportable avec des
camions.
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diamètres, n’ayant pas pu être retiré par le pré-tri, destinés aux organismes de
recyclages (les fers, les plastiques et les verres). La séparation du DREC et des résidus
inertes s’effectuera par un procédé de séparation granulométrique, le tamisage.
L’élaboration d’un liant industriel, par fusion du DREC et des résidus inertes
plastiques dans les proportions 70% éléments carbones et 30% plastique. Ce procédé
de dissolution du plastique se déroule idéalement à 110 °C (degré Celsius), et permet
ainsi de limiter grandement la production de fumée, et l’obtention de 60 Kg
(Kilogramme) de liant avec 20 Kg de matière plastique, au lieu de 5Kg de liant pour la
même quantité de plastique comme avec le procédé actuellement utilisé, car ici le
plastique n’est pas fondu comme dans les procédés traditionnels, il est dissous dans
la solution de DREC. Ce liant peut être utilisé comme ciment pour les infrastructures
d’habitation, comme goudron pour la construction des infrastructures routières
et/ou comme matière première pour d’autre procédé de valorisation. (Cf :
www.american-jiiras.com: « transformation des déchets de sachets plastiques en
liant industriel par un nouveau procédé humide » ;
La fabrication des pavés, des tuiles, des dalettes de caniveau et des bordures de
route ou de jardin par fusion du liant industriel présenté ci-dessus, avec du sable
dans les proportions 70% de sable pour 30% de liant industriel. Ce procédé aboutit à
l’obtention d’un produit robuste, durable et ayant une forte imperméabilité à l’eau et
à la température, car pouvant tenir pendant 72 heure dans un four à 80 °C sans
fondre. Son utilisation comme ciment liquide pour la construction de poutre et de
dalle préfabriqué est fortement à envisager.
Il est judicieux de noter ici que les procédés de carbonisation des déchets pour
l’obtention des DREC, de dissolution des plastique pour l’obtention du liant, et de fabrication
des matériaux de construction ; utilisent principalement le biogaz comme carburant de
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démarrage de combustion, et ensuite les déchets sec (déchets de noix de cocotiers,
branches et herbes sèche), récupérés dans le processus de tri, comme source de chaleur
tout au long de leur implémentation ; ceci dans un système de carbonisation qui limite
fortement l’émission des gaz à effet de serre et permet de maximiser le pouvoir calorifique
et le temps de combustion de nos fours.
V- RISQUES IDENTIFIES ;
L’implémentation de ce projet présente cependant des risques non
négligeables, il s’agit ici de l’ensemble des contraintes qu’il faudra absolument respecter et
prendre en compte pour répondre efficacement aux problèmes des populations. De façon
générale, nous avons les contraintes administratives et sociales :être dans les normes
administratives vis-à-vis des prérogatives des institutions; maitriser et respecter la
réglementation liée à l’exploitation des déchets et à la protection de l’environnement ;
s’assurer de la transmission et du recyclage effectif des résidus inertes pour éviter une autre
forme de pollution ; se charger de l’éducation de la population sur la nouvelle technologie
afin d’éviter des incompréhension ; tenir compte des infrastructures urbaines pour
l’approvisionnement, le positionnement et l’exploitation des centrales ; s’assurer de la
qualité et de la sécurité du matériel utilisé afin d’éviter d’éventuelle accident ou
catastrophe ; et respecter les délais de livraison pour toutes les commandes. Plus
spécifiquement, il est question de contraintes techniques dans le fonctionnement et
l’amélioration des capacités de nos équipements : s’assurer que la technologie choisie est
adaptée aux intrants ; le temps de séjour des déchets dans le Biodigesteur pour une bonne
quantité de gaz produit est approximativement long ; le respect scrupuleux des
températures de combustion lors de l’élaboration du liant industriel, car pour des
température en dessous de 110 °C il n’y a pas de dissolution des plastique, et pour une
température supérieur à 120 °C il y’a production de dioxyde de carbone (CO2) qui est un Gaz
à Effet de Serre ; et s’assurer de la pérennisation du projet en implémentant les étapes
Ingénierie, Installation, Mise en service, Démarrage, Maintenance et Formation.
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processus et un système politique de traitement de déchets déjà installé : et la réticence des
sociétés de Génie Civil envers les matériaux de construction élaborer dans le cadre de notre
valorisation des déchets.
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autorisations d’exploitation et qui nous aurons fourni du personnels ressources afin
de valoriser la main d’œuvre locale.
- Le démarrage de l’exploitation avec le processus de collecte, de traitement et de
valorisation.
- La vente et la distribution des produits de notre exploitation vers les institutions
agricoles, les industries de fabrications de matériaux de génie civil et les entreprises
exerçants dans les marchés de d’infrastructure d’habitation et de route.
- Le suivie et la collecte de données pour pérenniser le projet et améliorer les
performances de la centrale afin qu’elle réponde toujours aux besoins du marché.
- Et la fin de vie de l’édifice, qui, majoritairement constitué de matériaux acier et
soumis à des contraintes de variation de température, a une durée de vie
approximative de vingt-cinq années.
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VIII- BUDGET DETAILLE ;
Bien que dépendant et s’appuyant sur des ressources diverses, le projet ne pourrait être
rendu viable sans les ressources financières nécessaires, ce qui nous impose donc une étude
financière rigoureuse et la mise en place d’objectifs stricts. Pour ce faire donc, nous avons
opté pour un traitement quotidien d’une quantité de 500 Kg de déchets. En prenant la
composition moyenne de déchets qui est de 24-26% de fraction organique sans éléments
traces, 20-26% de fraction inorganique (avec 10-15% de plastique) et 36-46% de fractions
fine ;on peut effectuer les déductions financières suivantes.
1- Cout du programme ;
ACTIVITES RUBRIQUES COUT ANNUEL D'INVESTISSEMENT TOTAL
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
PREPARATION nettoyages 50 000
DE l'ESPACE
outils de travail 50 000
D'EXPLOITATION
TOTAL I 100 000 100 000
MISE SUR PIED Logistique 4 000 000
DE LA MINI-
CENTRALE Centenaire modifié 3 000 000
Biodigesteur 1 500 000
Carbonisateur 1 500 000
Mélangeur 1 500 000
Réservoir à gaz 100 000
Tamis 100 000
Moule 100 000
Compacteur 100 000
Additif 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
TOTAL II 12 900 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 16 900 000
RESSOURCE Logistique 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
HUMAINE Contremaitre 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
ouvriers gestion 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
déchets
ouvriers 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
valorisation
produits
TOTAL III 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 20 000 000
COUT TOTAL D'INVESTISSEMENT 17 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 37 000 000
ANNUEL
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2- Revenus ;
ACTIVITES
Sac de 50 Kg d'Engrais
720 5 000 3 600 000
Organique
Litre de Pesticides
28 800 500 14 400 000
organique
Kilogramme de Liant
54 000 200 10 800 000
industrielle
TOTAL 28 800 000
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4-Compte d’exploitation prévisionnel ;
désignation Rubriques chiffre d'affaire
produits année 1 année 2 année 3 année 4 année 5
engrais biologique 3600000 3600000 3600000 3600000 3600000
pesticide 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000 14 400 000
liant industriel 10 800 000 10 800 000 10 800 000 10 800 000 10 800 000
TOTAL 1 28 800 000 28 800 000 28 800 000 28 800 000 28 800 000
charges charges liées à 17 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000 5 000 000
l'exploitation
charges liées à 426 125 426 125 426 125 426 125 426 125
l'amortissement
des
investissements
TOTAL 2 17 426 125 5 426 125 5 426 125 5 426 125 5 426 125
résultat T1 - T2 11 373 875 23 373 875 23 373 875 23 373 875 23 373 875
Cash-flow 28 373 875 28 373 875 28 373 875 28 373 875 28 373 875
Cash-flow 28 373 875 56 747 750 85 121 625 113 495 500 141 869 375
cumulé
En résumé, pour un investissement de départ de 17 000 000 (dix-sept millions) XOF et une
charge d’exploitation annuel de 5 000 000 (cinq millions) XOF, le projet permet de générer 28
800 000 (vingt-huit millions huit-cent milles) XOF de revenus annuel, entre autre nous pouvons
indiquer des statistiques tels que :
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IX- DESCRIPTION DES EFFETS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET
ENVIRONNEMENTAUX ;
Pendant longtemps, la gestion des déchets n’était autre que celui de les mettre en
décharge, ou de les incinérer, de les éloigner ou de les bruler, avec ou sans récupération
d’énergie, mais surtout s’en débarrasser, sans trop s’occuper des conséquences qui, à terme
pouvaient survenir. La valorisation matière, qui consiste au réemploi, au recyclage ou à toute
autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables, était certes
une voie toujours citée, mais en réalité bien peu suivie. Faute de collecte appropriée, faute
de traitement et de valorisation adapté dans les conditions économiques satisfaisantes,
faute peut être aussi, de volonté claire. Nous avons donc jugé utile de présenter à l’opinion
les nouvelles possibilités de traitement et de valorisation des déchets grâce à une méthode à
large spectre, qui nous l’espérons deviendra un mode de vie, car tout cela n’est pas une
idée, encore moins une idéologie, mais une réalité que nous devrons prendre en compte.
Sur le plan économique, Les déchets représentent une perte économique et une charge
pour la société. Le travail nécessaire et les autres ressources (terres, énergie, etc.) utilisées
pour l'extraction, la production, la distribution et la consommation d'un produit sont perdus
lorsque le matériel restant est écarté. C’est dans ce souci de redistribution circulaire des
ressources que nous avons opté pour la réinjection des matériaux dans le processus
économique. Ainsi donc les déchets ferreux et en verre sont stocké et redistribué vers les
industries de fonte pour leur réinsertion dans le marché. Les déchets plastiques, plus
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nombreux et plus polluants sont transformés en matériaux de construction pour participer à
l’essor infrastructurel de la sous-région, valoriser l’utilisation des ressources locales,
diminuer le cout global de construction des infrastructures et limiter l’importation des
matériaux de construction. En outre, la construction des grandes centrales de traitement
nécessite des investissements énormes, une centrale plus petite n’a besoin que d’un petit
budget, et permet la création d’une plus grande quantité d’emploi et donc une hausse du
niveau global de vie des citoyens.
Concernant les populations et donc le secteur social, les conséquences des déchets non
traités, boues de rigoles et d’étang d’eau, sont principalement l’insalubrité et la pollution
excessive des canalisations urbaines. Ceci a pour conséquences principales : les
encombrements des canalisations, les inondations et la prolifération des microbes et agents
pathogènes résistant ; qui sont les causes d’un non épanouissement des populations et un
facteur de pauvreté des populations au travers des couts de traitement des maladies, des
taux élevés de morbidité et de mortalité. La prise en charge de ce type de déchets, dit
encombrants par notre procédé, lutte grandement contre l’insalubrité et améliore les
conditions de vie des citoyens, et donc leur insertion et leur épanouissement. De plus, la
décentralisation des Centres de traitement, permet aux collectivités locales, responsables de
l’élimination des déchets, d’être les plus directement concernées par les emplois induits par
la valorisation des déchets. Plus de la moitié des communes créeront des emplois. Ces
emplois induits peuvent correspondre, pour partie à des situations d’insertion (chômeur de
longue durée…). Elle offre de nouveaux métiers (surveillant de site, technicien en
fabrication…), et de nouvelle formation pouvant aboutir à la mise en place d’une filière
fonctionnelle dans nos Etablissement et Université d’enseignement technique :
CAP/BEP/BAC/Ingénierie « valoriste » en concertation avec le gouvernement. C’est en
quelque sorte une « seconde vie » pour le produit, et une « seconde chance » pour
l’homme. La valorisation n’a alors jamais aussi bien porté son nom, car elle transcende
l’aspect produit pour s’inscrire dans le fonctionnement de la société même.
En gros les déchets doivent être considérés d’abord comme un gisement de matière
première secondaire que les collectivités et les unités de traitement ont le devoir de
valoriser avec quatre objectifs complémentaires :
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- Préserver les ressources naturelles pour les générations futures
- Faire œuvre utile pour l’environnement
- Créer de l’activité économique et de l’emploi
- Faire participer nos populations à l’action collective mobilisatrice.
X- DOCUMENTS ANNEXES
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XI- BIBLIOGRAPHIE ;
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