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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministre de L’Enseignement Supérieure et de la Recherche


Scientifique

UNIVERSITY M’HAMED BOUGARA-BOUMERDES

FACULTE DE TECHNOLOGIE

TRAVAUX PRATIQUE TECHNIQUE


D’ANALYSE

GROUPE : LGP 17/02


Mr. A. Boutiche

Réaliser par :

BOUDJENANE SOUMIA

MALEK KAMILIA

ANNEE UNIVESITAIRE : 2019/2020


TP01 : CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE (CCM)

TP02 : SPECTROPHOTOMETRIE UV

TP03 : DISTILATION

Chromatographie sur couche mince


LE BUT :

Séparation et identification des espèces chimique dans un mélange


homogène.

INTRODUCTION :

La chromatographie est une technique de séparation des substances chimiques


(mélange homogène liquide ou gazeux) qui repose sur des différences de
comportement entre une phase mobile courante et une phase stationnaire (ou
phase fixe).
On peut classer les méthodes chromatographiques d'après la nature des phases
utilisées ou celle des phénomènes mis en œuvre dans la séparation.
Selon la technique chromatographique mise en jeu, la séparation des
composants entraînés par la phase mobile, résulte soit de leur adsorption et de
leur désorption successive sur la phase stationnaire, soit de leur solubilité
différente dans chaque phase.
Dans ce travail pratique, on s’intéressé a la chromatographie de surface (CCM)

UN PEU D’HISTOIRE :

Lorsqu’au début du XXème siècle, le botaniste russe Tswett fait passer un


mélange de pigments végétaux sur une colonne de carbonate de calcium, les
divers constituants se séparent en bandes colorées : la chromatographie (du
grec ancien, «couleur» et, « écrire ») est née.

Martin et Synge sont récompensés en 1952 par le prix Nobel de chimie pour
leurs découverts dans ce domaine.

PARTIE THEORIQUE
1. CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE :

La chromatographie sur couche mince (CCM) est une technique d’analyse


qualitative. Elle a pour but de séparer les produits d’un mélange et permet
d’identifier un composé, de vérifier sa pureté ou de suivre l’avancement d’une
réaction en analysant des prélèvements successifs du milieu réactionnel afin de
mettre en évidence l’apparition de produit ou la disparition de réactifs.

2. PRINCIPE DE LA TECHNIQUE :

Considérons un mélange de composés que l’on souhaite séparer. Lors d’une


CCM, le mélange est déposé sur un solide poreux adsorbant appelé phase
stationnaire qui recouvre une plaque rigide inerte. La partie inférieure de cette
plaque est mise en contact avec un solvant appelé phase mobile qui monte par
capillarité : on parle d’élution et la phase mobile est appelée éluant. Lors de
l’élution, les différents composés du mélange migrent plus ou moins haut sur la
plaque du fait de la compétition entre trois phénomènes :

 L’adsorption des composés sur la phase stationnaire


La solubilisation des composés dans l’éluant.

L’adsorption de l’éluant sur la phase stationnaire

Ces trois phénomènes sont gouvernés par des interactions faibles de type
Interactions de Van der Waals et liaisons hydrogène. Pour optimiser la
séparation entre les trois acteurs (composé, adsorbant, éluant), il faut prendre en
compte :
– leur polarité (fonction de différents paramètres tels que le moment dipolaire,
La permittivité diélectrique...) ;
– leur proticité (aptitude à établir des liaisons hydrogène).

3. LA CUVE CHROMATOGRAPHIQUE :
Un récipient habituellement en verre, de forme variable, fermé par un
couvercle étanche.

4. PHASE STATIONNAIRE (adsorbant) :


Elle est le plus souvent constituée La silice a un caractère de silice SiO2,
déposée sur un support rigide en verre, en aluminium ou en plastique.
Une couche d’environ 0,25 mm de gel de silice ou d’un autre adsorbant est
fixée sur une plaque de verre à l’aide d’un liant comme le sulfate de calcium
hydraté l’amidon ou un polymère organique

5. PHASE MOBILE (éluant) :

C’est un solvant dans lequel les constituants du mélange sont plus ou moins
solubles, il migre le long de la phase fixe. Le choix du solvant peut-être délicat,
même pour les expérimentateurs confirmés et il faut le plus souvent faire des
essais de séparation avant de se lancer vraiment dans l’analyse
chromatographique.

Remarque :
 l’éluant ne doit pas réagir avec les constituants à analyser.
 Un éluant trop polaire entraine tous les constituants de l'échantillon. Aucune
séparation n'est effectuée.
 Un éluant trop apolaire n'entraine pas assez les constituants de l'échantillon.
Les spots obtenus risquent d'être un mélange de constituants de l'échantillon.

6. LE RAPPORT FRONTALE :
Le rapport frontal (Rf) ou facteur de rétention d'un composé est le rapport de la
distance ligne de dépôt-composé sur la distance ligne de dépôt-front de
solvant. Il est compris entre 0 et 1, et est caractéristique du composé, du
matériau de la plaque et du système d'éluant.

Le rapport frontal est donc égal à :


PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

Lorsque la plaque sur laquelle on a déposé l’échantillon est placée dans la cuve,
l’éluant monte à travers la phase stationnaire, essentiellement par capillarité.
En outre, chaque composant de l’échantillon se déplace à sa propre vitesse
derrière le front du solvant. Cette vitesse dépend d’une part, des forces
électrostatiques retenant le composant sur la plaque stationnaire et, d’autre
part, de sa solubilité dans la phase mobile. Les composés se déplacent donc
alternativement de la phase stationnaire à la phase mobile, l’action de rétention
de la phase stationnaire étant principalement contrôlée par des phénomènes
d’adsorption. Généralement, en chromatographie sur couche mince, les
substances de faible polarité migrent plus rapidement que les composants
polaires.

PARTIE METHODIQUE
1. Préparation de la plaque : à environ 1 cm du bas, sur la face recouverte de silice,
tracer un trait (ligne de dépôt) au crayon à papier sans rayer la surface. Figurer les
endroits où seront déposés les différents échantillons Attention à ne pas utiliser
d’encre pour écrire sur les plaques sous peine de réaliser la CCM de l’encre.
2. Préparation de la cuve : Remplir la cuve avec l’éluant de sorte à avoir un demi-
centimètre de hauteur de liquide. Fermer la cuve afin de la saturer en vapeur
d’éluant (la plaque est alors placée dans un environnement homogène).
3. Dépôts des échantillons dilués : chaque échantillon à analyser est dissous s’il est
solide (quelques grains dans 1 ml) ou dilué s’il est liquide (Une goutte dans 1 ml)
dans un solvant très volatil (souvent de l’acétone).
Les dépôts sont réalisés à l’aide d’un tube capillaire, placé perpendiculairement à
la plaque de silice. Les taches doivent être distantes du bord d’environ un
centimètre et espacées entre elles d’au moins un demi-centimètre. Il est pertinent
de déposer sur une même plaque les échantillons à analyser et des produits purs
(parfois appelé « authentiques») pour identifier les constituants du mélange. On
peut aussi effectuer des Co-dépôts En déposant en un même point deux
échantillons afin de faciliter L’interprétation
4. Introduction dans la cuve : introduire la plaque verticalement dans la cuve à
l’aide d’une pince pour éviter de toucher la plaque avec les doigts. Seul le bas de
la plaque, en dessous de la ligne de dépôt, plonge dans le liquide.
5. Élution : l’éluant migre lentement du bas vers le haut de la plaque par
Capillarité. Ne pas déplacer la cuve pendant l’élution, sous peine de Provoquer
des irrégularités dans la montée de l’éluant. Lorsque le front
De l’éluant arrive à environ 1 cm du haut de la plaque, la retirer de la
Cuve. Par un trait de crayon, repérer immédiatement ce front et faire sécher la
plaque (l’éluant s’évapore).
6. Révélation : il faut maintenant mettre en évidence les espèces chimiques
entre la ligne de dépôt et le front de l’éluant.
*Révélation visuelle : si les molécules absorbent dans le visible, les taches
colorées sont directement observables à l’œil.

PARTIE EXPIRIMONTALE :
1. MATERIEL : Pour réaliser ce type d’analyse, il nous faut :
Cuve de chromatographie, Plaque CCM (verre+ silice environ 0,25mm)

Bécher, Phase mobile (éluant) : (H2O→ d=1 ; t=100Cº), (C2H5OH→d=0.78 ;


t=78Cº), (CH3COOH)

Injecteur (tube capillaire, seringue, micropipette)

Echantillon (Méthylène Bleu, colorant rouge, colorant orange)


2. Mode d’opératoire :
D’abord on prépare la cuve de Chromatographie, on met 50ml d’eau et on
rajoute 50ml d’éluant (éthanol) utilisant le bécher après cella on va préparer
la plaque CCM on trace délicatement au crayon un trait léger de 1 cm en bas
(ligne de dépôt) , Sur ce trait on trace 3 petits points à 1.5 cm de distance (où
seront déposés les taches), puis on dépose à l’aide d’une micropipette 3
gouttes d’échantillons dilués (mélange de : méthylène Blue, colorant rouge,
orange ) sur les points déjà tracé. Une fois terminé on place la plaque CCM
Verticalement dans la cuve et on laisse l’éluant diffuser.
Résultats et interprétation :

Apres l’expérience on observe que chaque échantillon a déplacé d’une certaine


vitesse est certaine distance on calcule les rapports fronteaux on trouve :

Rf= dX /D

d1=0.4cm d2=0.6cm d3=2.3cm d=4cm


bleu rouge orange

Rf1= D1/ D=0.4/ 4=0.1


Rf2= D2/ D=0.6/ 4=0.15

Rf3= D3/ D=2.3/ 4=0.57

Rf1<Rf2<Rf3

Interprétation :

D’après les valeurs de Rf, on remarque que l’échantillon n’est pas pur

Donc il est constitué de plusieurs constituants.

Le mélange joue le rôle du tampon.

I. Conclusion :

La technique du CCM est une technique fiable et rapide, plus le composé est
polaire plus il sera adsorbé et moins vite il se déplace les composants de
l’échantillon ont des vitesses variables selon leur solubilité, les composants plus
solubles migrent lentement.
SPECTROPHOTOMETRI ULTRAVIOLET -VISIBLE
LE BUT:

Déterminer les densités optiques d’une solution de référence et une solution a


déférentes longueur d’onde pour déterminer la nature de la solution.
INTRODUCTION :

La spectrophotométrie est l’étude quantitative des interactions entre la lumière et


la matière. Lorsque de la lumière Traverse une substance, elle est en partie
transmise et en partie absorbée. Si une substance absorbe dans le domaine visible
(400nm<λ0<800nm)*, alors elle est colorée. Eclairée par de la lumière blanche,
elle prendra la couleur des radiations qui parviennent à traverser, Couleurs
complémentaires des couleurs absorbées .Il s’agit de transitions électroniques.

PARTIE THEORIQUE :

SPECTROPHOTOMETRI ULTRAVIOLET –VISIBLE :

La spectroscopie ultraviolet-visible ou spectrométrie ultraviolet-visible est une


technique de spectroscopie mettant en jeu les photons dont les longueurs d'onde sont
dans le domaine de l'ultraviolet, du visible ou du proche infrarouge. Est une méthode
utilisée en routine pour l’étude quantitative des solutions de métaux de transition et

des composés organiques.

Principe d'une spectroscopie

L'échantillon à analyser est traversé par un rayonnement lumineux de longueur d'onde


allant de 100-800 nm. Les photons issus du rayonnement transfèrent aux composés
analysés une énergie qui excite les molécules, atomes ou ions traversés. Ainsi une partie
du rayonnement incident est absorbé. L'étude du rayonnement après passage à travers
la substance analysée permet d'obtenir des informations sur sa nature.
SPECTROMETRE :

Un spectrophotomètre est un instrument permettant de réaliser une mesure


spectrophotométrique. Un spectromètre, ou spectroscope, est un appareil qui permet
d'effectuer une mesure spectrométrique de l'absorbance d'une solution à une longueur
d'onde donnée ou sur une région donnée du spectre

L'absorbance

Lorsque la solution est placée dans un spectroscope, elle reçoit un rayonnement


d'intensité I0. Comme expliqué précédemment, elle en diffuse une partie et absorbe
l'autre. L'intensité (I) du rayonnement issu de la cuve est donc inférieure à l'intensité du
rayonnement initial (I0).

A partir de ces intensités on définit l’absorbance A : [A=log frac {I_ {0}} {I}]
L'absorbance est une grandeur sans unité qui est d'autant plus grande que le
rayonnement est absorbé. La loi de Beer Lambert L'absorbance A mesurée par

Un spectroscope dépend de plusieurs facteurs :

La largeur L de cuve de spectroscopie,


La concentration C de la substance dissoute,

Le coefficient d'absorption molaire ε, aussi appelé coefficient d'extinction molaire. Il


s'agit d'une grandeur qui dépend de l'espèce dissoute en solution, du solvant utilisé et de
la longueur d'onde du rayonnement. Ces grandeurs sont liées par la loi de Beer-Lambert

: [A=ε. C. L] avec (epsilon en L/mol.cm) (C en mol/l) (L en cm) A sans unité Etant donné
que le coefficient d'absorption molaire dépend de la longueur d'onde du rayonnement,
l'absorbance en dépend également.

Le spectre UV-Visible

Afin d'obtenir un spectre UV-visible, la solution est soumise aux rayonnements dont la
longueur d'onde est comprise dans l'intervalle 200-400 nm (domaine des ultraviolets)
et dans l'intervalle 400-800 nm (domaine de la lumière visible). Pour chaque longueur
d'onde, l'absorbance est mesurée et les données recueillies sont utilisées pour tracer les
variations de l'absorbance (en ordonnées) en fonction de la longueur d'onde (en
abscisse). Le graphique ainsi obtenu constitue un spectre UV-visible.

Partie expérimentale

Protocole

Réaliser des dilutions à partir d’une solution mère de bleu de méthylène et orange de
méthyle
Lors de ce TP nous avons mesuré les densités optiques d’une solution dite de référence à
déférentes longueurs d’onde et nous avons fait le même pour une solution inconnue a
fin de déterminer la nature de cette dernière donc contrairement au TP précédent cette
étude et qualitatif

Pour déterminer la densité optique d’une solution à une longueur d’onde donnée il
faut :

-régler le zéro du spectrophotomètre avec un blanc.

-régler le spectrophotomètre au mode DO.

-fixer la langueur grâces à un monochromateur.

-Remplir la cuve

-on remplit d’abord la cuve de la solution à blanc on la place dans l’appareil on règle le
0 puis on passe a la solution de référence.

-lire les valeurs de la densité optique affichée

- on procéder de la sorte pour déterminer la densité optique pour chaque longueur


d’onde en changeant à chaque mesure le monochromateur

En ce qui concerne la solution x on procéder on déterminer sa densité optique comme


décrit précédemment

RESULTAT :
Le graphe
Conclusion

Courtes longueurs d’ondes pour les excitations les plus énergétiques


- plus grandes longueurs d’ondes pour les transitions les plus aises
- l’absorption augmente en général en intensité lorsqu’on se déplace
Vers les courtes longueurs d’ondes

Distillation
LE BUT :

Séparation de l’éthanol à partir d’un mélange réactionnel (eau, Ethanol).

INTRODUCTION :

La distillation est une méthode de séparation des constituants d’un mélange


liquide. Cette technique permet :
– de purifier un brut réactionnel à la fin d’une synthèse ;
– d’isoler un composé à partir d’une substance naturelle ;
– de déplacer un équilibre par élimination d’un produit de la réaction.
Selon le but de l’opération et la miscibilité des composés à l’état liquide, plusieurs
montages existent et les conditions opératoires doivent être adaptées.
Dans cette fiche, on suppose que le mélange liquide à séparer contient uniquement
deux espèces chimiques notées A et B.
UN PEU D’HISTOIRE :
Le principe de la distillation est connu depuis plusieurs milliers d’années.
D’abord mise à profit par les alchimistes pour purifier les substances
naturelles, elle a ensuite été longtemps utilisée par les bouilleurs de crus pour
obtenir liqueurs et eaux de vie.

PARTIE THEORIQUE :

1. DISTILLATION SIMPLE OU ELEMENTAIRE :


La distillation élémentaire est utilisée pour séparer des composés dont les
températures d’ébullition sont très différentes. Elle permet, par exemple, de
purifier des solvants volatils contenant des impuretés (comme de l’eau ou des
molécules organiques peu volatiles).

DISPOSITIF EXPERIMENTALE :
2. Principe de la distillation
La distillation est basée sur la différence de température d'ébullition des
différents liquides qui composent un mélange. Dans certains cas, mieux qu'une
séparation, il s'agit d'une de méthode de purification.
Si on chauffe un mélange de liquides, c'est, dans les cas les plus simples, le
liquide le plus volatil, celui qui a la température d'ébullition la plus basse qui
s'échappera le premier.
Pour recueillir les vapeurs de ce produit, il faut le condenser. Ceci est fait par
un réfrigérant à eau.

PARTIE EXPERIMENTALE :
1. Mode d’opération :
Dans le ballon, on a introduit 70ml (eau+alcool) dans le ballon, 40ml d’éthanol
puis on le fait (le mélange), chauffer jusqu’à l’ébullition a des certaines
température. Exp de point d’ébullition (100 °C pour l'eau et 79 °C pour
l'éthanol)
2. Fonctionnement :
Apres que le mélange est échauffer, a peu près a (79°C) la 1ere solution passe à
ébullition et se vaporise, cette vapeur passe ensuite dans le réfrigérant, ou elle
se refroidit (grâce à a circulation d’eau). Puis se condense, et s’écoule dans le
bécher. Le liquide limpide obtenu, appelé distillat ; la même chose se passe a
100°C et on obtient une autre solution (sol 2).

CONCLUSION:
Chaque mélange possédant sa propre température d'ébullition
La première solution qui s’évaporite est la plus volatile (éthanol)

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