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Contents
La gestion des déchets
Le recensement des produits et matières
Les types des déchets L'inventaire exhaustif
Le choix de la filière de traitement
Les définitions du déchet L'information et la formation des agents
Les différentes catégories de déchets et les propriétés Les mesures de prévention
qui les rendent dangereux Le conditionnement des déchets
Les déchets particuliers Les lieux de collecte et de stockage
Les contrats d'enlèvement avec les prestataires de
services
Le contexte réglementaire Les protocoles de sécurité
Les principaux textes et lois relatifs aux déchets : Les ressources humaines nécessaires
o Déchets solides
o Effluents liquides Le transport des déchets
o Polluants atmosphériques Le transport des déchets et des matières dangereuses
o Pollution marine Le conditionnement des marchandises dangereuses
Taxes Les documents de transport
Responsabilités Les consignes de sécurité
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Présentation de Formateur

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Objectifs

 Maitriser les principes généraux de la législation environnementale

 Maîtriser la réglementation applicable aux déchets

 Prévenir les risques liés aux déchets dangereux

 Comprendre le schéma de prise en charge de transport

 et de traitement des déchets et des ou des matières dangereuses


Introduction:
Les industries et activités humaines ont connus ces dernières
décennies un développement spectaculaire.

L’utilisation accrue de matières premières ,et l’introduction de


nouvelles techniques et de nouveaux équipements, la
consommation croissante d’énergie sous les formes les plus
diverses (thermique, électrique, atomique), ainsi que le
développement de la mécanisation et de l’automatisation .

ont exercé une forte influence sur le milieu de travail et


l’environnement en général.
cette pollution a pour effets:

Des impacts environnementaux sur l’air, l’eau, les sols,


la biodiversité ……etc.

Des impacts sur la santé publique .


D'après la conférence de Stockholm de 1972 un tiers des richesses
naturelles a été détruit (écosystèmes marin et d’eau douce et la
couverture forestière).
AU PLAN LOCAL:

Pollution des rivières

Pollution de l’air

Pollution des sols

Sécurité et Santé des riverains


AU PLAN GLOBAL

Déchets: la production a triplée en 20 ans

Eau: Au cours des 20 ans à venir diminution de 1/3 de l’eau disponible

Énergie: les énergies fossiles sont vouées à l’épuisement

Réchauffement climatique: génère des anomalies climatiques


(tempêtes, ouragan, inondations sécheresse, canicule etc.…)

Biodiversité: 20% des espèces de poissons sont menacées de


disparition

Source: novethic.fr
Question d’avenir des générations futures

✓ Les ressources s’amenuisent;


✓ Les climats se modifient;
✓ La pollution s’aggrave;
✓ Les inégalités sociales se creusent;
✓ Au niveau local de nombreux problèmes naissent (chômage, violence, déchets, santé,
éducation,…) .
Qu’est ce que le Développement Durable
Qu’est-ce que le développement durable?
Rapport Bruntland, 1987

« Le Développement Durable est un


développement qui répond aux
besoins du présent sans
compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux
leurs »
Le développement durable

EQUITABLE
SOCIAL ECONOMIQUE
Mode de vie Niveau de vie

DURABLE

VIVABLE VIABLE

ENVIRONNEMENT
Milieu de vie
Les acteurs du développement durable

Les gouvernements et pouvoirs publics

Les collectivités locales

Les entreprises

Le citoyen
Les acteurs du développement durable

Le citoyen contribue à un développement durable en adoptant des gestes


et des initiatives " responsables " : tri des déchets, limitation de la
consommation d'énergie et d'eau, utilisation des transports en commun,
implication dans la vie en société (vie associative, vie de quartier…).
Les acteurs du développement durable

Les associations jouent un rôle moteur dans le développement durable.


➢ Sensibilisation de la population
➢ La participation dans les projets de développement
Les acteurs du développement durable

L’entreprise est l’un des acteurs principaux dans la prise en compte


des enjeux du développement durable dans sa stratégie et son
management.

Réflexion sur les niveaux d’implication des entreprises


En Algérie, la préservation de
l’environnement en milieu de travail est
un droit législatif.
En 1974 il y a eu la création du comité gouvernemental chargé de l’environnement ; cette participation a donné lieu à un coup de
starter pour le démarrage et la conception d’une politique national pour la protection de l’environnement et la promulgation de la
première loi cadre relative à la protection de l’environnement (loi 83-03 du 05 février 1983 ensuite la loi cadre de la protection de
l’environnement dans le cadre du développement durable de 2003 ).
La volonté de la gestion des déchets est
basée en algérie sur le Programme National
de Gestion Intégrée des Déchets Solides
Ménagers (PROGDEM)

 Ce programme a été adopté en 2002 , vise à éradiquer la pratique les


décharges sauvages, organiser la collecte, le transport, et l’élimination des
déchets solides municipaux dans des conditions garantissant la protection de
l’environnement et ce, par l’introduction de nouvelles techniques de gestion,
notamment la réalisation et l’équipement des centres d’enfouissement
technique (CET)
Les instruments d’accompagnement de la politique nationale de
protection de l’environnement

1/Des instruments économiques et financiers ont été mis en place , et des institutions spécialisées de
l’environnement ont vue le jour.

2/Pour mieux prendre en charge la diversité des problèmes écologiques , le ministère de l’aménagement du
territoire et de l’environnement a mis en place des institutions au service de l’environnement et du
développement durable
Principaux instruments de la politique environnementale

Au cours de la période 2000 - 2010, l’arsenal juridique et réglementaire sectoriel


a été considérablement renforcé.

Outre la loi cadre n°03-10 du 19/07/2003 relative à la protection de l’environnement dans

le cadre du développement durable, de nombreuses lois sectorielles ont été adoptées,

renforçant les normes d’émissions polluantes de tous types, établissant des instruments

de protection des ressources en eau, des sols, des forêts, des écosystèmes et

d’amélioration du cadre de vie des citoyens.


Les grands principes du développement durable
La prévention

Précaution

Pollueur-Payeur

Protection de l’environnement

Participation et engagement

Solidarité
La prise de conscience actuelle du problème du
réchauffement climatique a conduit nos politiques à
s’intéresser de près à tout ce qui touche à l’environnement
et, par voie de conséquence, aux déchets.
la plupart des déchets sont des produits qui
peuvent être valorisés et devenir de véritables
matières premières secondaires .
les déchets présente des avantages :
Si la valorisation des déchets présente des
contraintes, elle a aussi des
avantages :
Elle permet souvent de préserver les matières
naturelles et de limiter
les importations de matériaux, et certaines filières
permettent même d’obtenir par recyclage un
matériau moins coûteux que le produit naturel
(exemples du verre et de l’aluminium) ;
enfin l’installation d’une unité de traitement est en règle générale
appréciée pour ce qu’elle signifie souvent en termes d’emplois,
facteurs d’insertion sociale.
elle repose sur 05 principes
 La gestion des déchets, est la collecte,
le transport, le traitement ,
la réutilisation ou l'élimination des déchets,
et cela afin de réduire leurs effets sur la
santé humaine, l'environnement,
l'esthétique ou l'agrément local.
La loi n°01-19 du
12 Décembre
2001 relative à la
gestion, au
contrôle et à
l’élimination des
déchets définit
les classes de
déchets:
INERTES
 Déchets spéciaux :

« Tous déchets issus


des activités
industrielles,
agricoles, de soins,
de services et
toutes autres
activités qui, en
raison de leur
nature et de la
composition des
matières qu’ils
contiennent, ne
peuvent être
collectés,
transportés et
traités dans les
mêmes conditions
que les déchets
ménagers et
assimilés et les
déchets inertes ».
La nomenclature des déchets se présente
sous forme de deux tableaux de quatre
colonnes chacun:
 Premier tableau (annexe 2): Liste des
déchets ménagers et assimilé et des
déchets inertes.
 Deuxième tableau(annexe 3) :liste des
déchets spéciaux y compris les déchets
spéciaux dangereux.
Déchets de matières 7.5.10 Déchets solides SD Dangereuse pour
premières et de produits contenant des l’environnement
finis (solides). substances
dangereuses

7.5.11 S
Déchets solides autres
que ceux visés à la
rubrique 7510
Déchets liquides 7.5.1 Eaux de lavage et SD Irritante
provenant du lavage des liqueurs mères
installations. aqueuses

Déchets de solvants 7.5.2 Solvants, liquides de SD Nocive


chlorés. lavage et liqueurs
mères organiques
halogénés

Déchets de solvants non 7.5.3 Autres Solvants, SD Nocive


chlorés. liquides de lavage et
liqueurs mères
organiques
L’autorisation d’exploitation ou d’activité et
l’étude d’impact

Afin de maitriser la pollution issue des activités industrielles , des


mesures correctives on était introduits suite au renforcement des
valeurs limites des rejets industriels, ainsi que des mesures
incitatives au management environnementale en imposant des
audits environnemental comme forme de régularisation des
entreprises polluantes pour l’environnement .
Des mécanismes financiers nationaux et des mesures fiscales dédiées ont
également été introduits pour financer les politiques environnementales.

le Fonds National de l’Environnement et de Dépollution (FEDEP)


le Fonds National pour la protection du Littoral et des Zones côtières
le Fonds de lutte contre la désertification

Ces fonds sont financés en partie par le produit des taxes écologiques incitant à la
production propre basée sur le principe du « pollueur payeur », qui a été introduit en 2003
dans la législation.

( taxes sur les émissions atmosphériques, les effluents liquides industriels et


les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement)
Texte règlementaire:

Décret exécutif du 06- 138 du15/04/06 réglementant


l’émission dans l’atmosphère de gaz, fumées, vapeurs,
particules liquides ou solides, ainsi que les conditions
dans lesquelles s’exerce le contrôle.
Ce décret a pour objet d’édicter les valeurs limites des
« rejets atmosphériques » :
Gaz, fumées, vapeurs, particules liquides et solides.
Le réseau de surveillance de la qualité de l’air:

Crée par le décret 06-02 définissant les valeurs limites, les


seuils d’alerte et les objectifs de la qualité de l’air en cas de
pollution atmosphérique.
Plan national d’adaptation aux changements climatiques (PNA-
ACC)

suite a l’engagement de l’algérie au protocle de kyoto des mesures


ont été prévus pour limiter le dérèglement climatique à travers la
séquestration du CO2, la promotion des énergies propres, la
diminution de l’empreinte carbone des activités industrielles et
domestiques.
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui
absorbent le Rayonnement Infrarouge émis par la surface de la
terre, contribuant à l’effet de serre.
Ils sont le principal accusé pour le réchauffement climatique.

Principe: Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère de


la terre se comporte en partie comme la vitre d'une serre,
laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais
retenant le rayonnement infrarouge émis par la surface de la
terre.
Effet de serre

L'effet de serre est un phénomène naturel et nécessaire à


la vie sur Terre.
Naturellement présents dans l'atmosphère terrestre avec
principalement de la vapeur d'eau (H2O), du dioxyde de
carbone (CO2) et du méthane (CH4), les Gaz à Effet de
Serre (GES) retiennent une large part du rayonnement
solaire et permettent ainsi le maintien sur Terre d'une
température globale propice à la vie et au développement
des espèces vivantes
Pollution & Impacts environnementales

Effet de serre
Les deux gaz à effet de serre les plus importants sont présents
de longue date dans l’atmosphère : il s’agit de la vapeur d’eau
(H2O) sans cesse renouvelée et du dioxyde de carbone (CO2)
dont la proportion a varié au cours des âges.
Les émissions de CO2 d'origine humaine sont dues à la
combustion d'énergies fossiles comme le charbon, le gaz, le
pétrole (transports, chauffage, etc.) ainsi qu'à la
déforestation, réduisant les puits de carbone stocké dans le sol
Aujourd’hui, les émissions anthropiques sont estimées
entre 6 et 8 milliards de tonnes équivalent carbone par an
et sont responsables de 55% de l’effet de serre
additionnel, dans une proportion croissante.
Il existe aussi d’autres gaz responsables de l’effet de
serre additionnel dû aux activités humaines.
Protocole de Kyoto
Sommets de la terre

Pour stabiliser la concentration des GES dans notre atmosphère, il apparaît que
l’ensemble de la population mondiale devrait viser un objectif annuel de rejet
d’environ 3 milliards de tonnes d’équivalent carbone au lieu des 7 milliards rejetés
actuellement

Nous sommes 6 milliards d’êtres humains sur Terre. En tenant compte du fait que
chaque être humain dispose du même droit à « émettre », chacun dispose donc d’un
droit annuel de 1800 kg de CO2.
Sommets de la terre

Engagement du protocole de Kyoto

La Communauté internationale s'est engagée, en 1992, dans la Convention de Rio,


puis en 1997 par le protocole de Kyoto, à diminuer les émissions de GES.
Le protocole de Kyoto propose un calendrier de réduction des émissions des 6 GES
qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique les
cinquante dernières années.
Pollution & Impacts environnementales
Sommets de la terre

Protocole de Kyoto: bilan

La tendance est restée à la hausse durant les deux décennies du protocole de Kyoto,

La concentration dans l’atmosphère de CO2 a bondi de 10,3%.

Les rejets anthropiques de CO2 sont passés de 22,3 milliards de tonnes par an, en 1990, à 33 milliards
de tonnes en 2012 : +45,37%.
Texte règlementaire:

Décret exécutif du 06- 141 du 19/04/06 définissant les valeurs limites des rejets d’effluents liquides
industriels.

Ce décret a pour objet d’édicter les valeurs limites de rejets d’effluents liquides industriels, c’est-à-dire tout
déversement, écoulement, jet et dépôt direct ou indirect qui provient d’une activité industrielle.
(Fonds de dépollution) qui permet
d’aider les entreprises, notamment
MÉCANISMES FINANCIERS pour financer des projets dans le
domaine de la gestion des déchets.

Une taxe a été instituée sur les déchets


spéciaux dangereux: il s’agit de la
taxe d’incitation au déstockage
Les Mécanismes Financier et
instruments économiques
les taxes de pollution :
Elles ont était introduites dans les lois de finance ,se sont les taxes redistributives et les taxes incitatives, elle
concernent :

1/Les taxes sur les activités polluantes : elle est fixé selon la nature de l’activité et non par volume de polluants.

(DE 09-336 du 20/10 /09 relatif à la taxe sur les activités polluantes et
dangereuses)
2/Les taxes complémentaires sur les pollutions
atmosphériques d’origine industrielle et sur les
eaux industrielles :Elle est basé sur un principe de
calcule ,est nécessitent des capacité de mesure
technique.
3/La taxe sur le carburants polluants :Elle
représente l’essentiel des recette vu le volume des
carburants.
4/Les taxes d’incitation au déstockage des déchets
dangereux et des déchets hospitaliers : Calculé
en fonction du volume.
DEFINITION
Les redevances :

Elle est considérée comme « l’outil d’une fiscalité « verte » le plus rentable
 Les redevance de déversement : Elle concerne le rejets polluants dans
l’environnement principalement le bruit.
 Les redevances pour service rendu :elles sont perçues pour financer le
traitement collectif ou public des rejets (taxe d’enlèvement des ordures
ménagère).
 Gestion des déchets :
« Toute opération relative à la collecte, au tri, au
transport, au stockage, à la valorisation et à
l’élimination des déchets, y compris le contrôle
de ces opérations ».

 Collecte des déchets :


« Le ramassage et/ou le regroupement des déchets
en vue de leur transfert vers un lieu de
traitement ».

 Tri des déchets :


« Toutes les opérations de séparation des déchets
selon leur nature en vue de leur traitement ».
 Traitement écologiquement rationnel des déchets :
« Toute mesure pratique permettant d’assurer que
les déchets sont valorisés, stockés et éliminés
d’une manière garantissant la protection de la
santé publique et/ou de l’environnement contre les
effets nuisibles que peuvent avoir ces déchets ».

 Valorisation des déchets :


« Toutes les opérations de réutilisation, de recyclage
ou de compostage des déchets ».
 Elimination des déchets :

« Toutes les opérations, de traitement thermique,


physico-chimique et biologique, de mise en décharge,
d’enfouissement, d’immersions et de stockage des
déchets, ainsi que toutes autres opérations ne
débouchant pas sur une possibilité de valorisation ou
autre utilisation du déchet ».
 Immersion des déchets :
« Tout rejet de déchets dans le milieu
aquatique ».

 Enfouissement des déchets :


« Tout stockage des déchets en sous-sol ».
 Installation de traitement des déchets :
« Toute installation de valorisation, de
stockage, de transport et d’élimination
des déchets ».
 Mouvement des déchets :
« Toute opération de transport, de transit,
d’importation et d’exportation des
déchets ».
Le dispositif législatif contient des obligations
pour les générateurs et les détenteurs de
déchets, des modalités techniques permettant
de remplir ces obligations, ainsi que les
sanctions applicables en cas d’infraction.
Ces mesures sont plus strictes dans le cas des
déchets spéciaux et des déchets spéciaux
dangereux du fait des risques particuliers
générés par ceux-ci.

Obligations des générateurs et des détenteurs relatives
à la gestion des déchets
Tous déchets confondus

• Limitation à la source des déchets et des risques liés


à ceux-ci
• Adoption de techniques de production plus propres,
• Abstention de mise sur le marché des produits
générant des déchets non biodégradables,
• Abstention d'utilisation de matières susceptibles de
créer des risques pour les personnes, notamment pour
la fabrication des emballages
• Interdiction de réutilisation d'emballages de produits
chimiques pour contenir directement des produits
alimentaires .
 Interdiction d'utilisation de produits recyclés susceptibles de créer des risques
pour les personnes dans la fabrication l'emballages destinés à contenir
directement des produits alimentaires ou des objets destinés à être
manipulés par les enfants .
Déchets spéciaux

 Les générateurs et/ou les détenteurs des déchets


spéciaux dangereux sont tenus de déclarer au
ministre chargé de l'environnement les informations
relatives à la nature, la quantité et aux
caractéristiques des déchets.
 Ils sont également tenus de fournir périodiquement
les informations ayant trait au traitement de ces
déchets, ainsi qu'aux mesures pratiques prises et à
prévoir pour éviter autant que faire se peut la
production de ces déchets ».
 « Les générateurs et/ou les détenteurs des déchets spéciaux sont tenus
d'assurer ou de faire assurer, à leur charge, la gestion de leurs déchets.

 Ils peuvent à cet effet, décider de s'associer dans des groupements agréés
chargés de remplir les obligations qui leur incombent ».
❑ « Le mélange de déchets spéciaux dangereux avec
d'autres déchets est interdit ».

 « Il est interdit à tout générateur et/ou détenteur de


déchets spéciaux dangereux de les remettre ou de les
faire remettre à toute autre personne que l'exploitant
d'une installation autorisée pour le traitement de
cette catégorie de déchets, tout exploitant d'une
installation non autorisée pour le traitement des dits
déchets ».
 « Toute personne qui remet ou fait remettre des déchets spéciaux dangereux
est responsable des dégâts et dommages induits par la violation des
dispositions légales autant que la personne qui a accepté les déchets ».
 « Le dépôt, l'enfouissement et l'immersion des déchets spéciaux dangereux
dans des lieux autres que les sites et les installations qui leur sont réservés
sont interdits ».
 « Au cas où les déchets sont abandonnés, déposés ou traités contrairement
aux prescriptions de la présente loi et de ses textes d'application, la
juridiction compétente peut, après mise en demeure du contrevenant,
ordonner d'assurer d'office l'élimination des dits déchets à la charge de celui-
ci » .
Décret exécutif n° 2005-
315 du 10 septembre 2005
fixant les modalités de Déclaration des déchets spéciaux
déclaration des déchets dangereux :
spéciaux dangereux sur
base d’informations La déclaration des déchets (nature,
relatives à la nature, la quantité, caractéristiques) par les
quantité, les générateurs et/ou les détenteurs des
caractéristiques, le déchets spéciaux dangereux au ministre
traitement des déchets et chargé de l’environnement est rendu
les mesures prises et à obligatoire. En outre, Ils doivent fournir
prévoir pour éviter la périodiquement les informations ayant
production des déchets, qui trait au traitement de ces déchets, ainsi
constituent la déclaration qu’aux mesures pratiques prises et à
des déchets spéciaux prévoir pour réduire la production de ces
dangereux contenues dans déchets.
un formulaire type .
La prise de conscience de la situation, et de ses
conséquences, ainsi que le contexte
international dont les exigences se font de
plus en plus contraignantes l’algérie à ratifier

la convention de Bâle relative aux mouvements


transfrontière des déchets

la Convention de Stockholm sur les produits


organiques persistants ou POP’s),
Décret exécutif
n° 04-409 du 14 Transport / mouvement des déchets :
décembre 2004  Le transport des déchets dangereux est soumis
fixant les à autorisation du ministre chargé de
l’environnement après avis du ministre chargé
modalités de
des transports.
transport des  L’importation des déchets spéciaux dangereux
déchets spéciaux est strictement interdite.
dangereux  L’exportation des déchets spéciaux dangereux
est réglementée par la Convention de Bâle et
soumise à autorisation du Ministère chargé de
l’environnement.
Le transport des déchets spéciaux dangereux est soumis à :
- des conditions générales en matière d'emballage, de moyens de transport
et de consignes de sécurité;
- des conditions particulières en matière d'autorisation de transport des
déchets spéciaux dangereux et de documents de mouvement de cette
catégorie de déchets (autorisation du Ministre chargé de l’environnement).
Les moyens de transport des déchets spéciaux dangereux doivent être conçus et adaptés à
la nature et aux caractéristiques de danger des déchets transportés.
Le transporteur des déchets spéciaux dangereux doit justifier d'un brevet professionnel
délivré conformément à la législation en vigueur et attestant qu'il a suivi une formation en la matière.

Tout transport de déchets spéciaux dangereux doit être accompagné d'un formulaire ci-après dénommé
" le document de mouvement " permettant de vérifier :
❑ - la conformité du transport à la réglementation et à la législation en
vigueur;
❑ - la régularité des interventions de chaque opérateur, et, le cas échéant,
le refus d'un intervenant d'exercer la tâche qui lui est dévolue;
❑ - la conformité des conditions générales du déroulement du transport et
notamment de son itinéraire et de ses délais.
DÉCRET EXÉCUTIF N° 04-410 du 14 DÉCEMBRE

2004 FIXANT LES RÈGLES GÉNÉRALES

D'AMÉNAGEMENT ET D'EXPLOITATION DES

INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DES DÉCHETS

ET LES CONDITIONS D'ADMISSION DE CES

DÉCHETS AU NIVEAU DE CES INSTALLATIONS.


Sont qualifiées d'installations de traitement des déchets toutes
installations destinées à la valorisation, au stockage et à l'élimination
des déchets, notamment :

❑ - les centres d'enfouissement techniques de déchets spéciaux;


❑ - les centres d'enfouissement techniques des déchets ménagers et
assimilés;
❑ - les centres de décharge des déchets inertes;
❑ - les installations d'incinération des déchets ménagers et assimilés;
❑ - les installations d'incinération des déchets spéciaux;
❑ - les installations de co-incinération;
❑ - les installations de traitement physico-chimique des déchets;
❑ - les installations de valorisation des déchets.
Les caractéristiques d'une décharge moderne CET sont des
méthodes de rétention des lixiviats, tels que des couches
d'argile ou des bâches plastiques. Les déchets entreposés
doivent être compactés et recouverts pour éviter d'attirer
les souris et les rats et éviter l'éparpillement. Beaucoup de
décharges sont aussi équipées de systèmes d'extraction des gaz
installés après le recouvrement pour extraire le gaz produit
par la décomposition des déchets. Ce biogaz est souvent brûlé
dans une chaudière pour produire de l'électricité ou de la
chaleur. Il est même préférable pour l'environnement de brûler
ce gaz que de le laisser s'échapper dans l'atmosphère, ce qui
permet de consommer le méthane, un gaz à effet de serre
encore plus nocif que le dioxyde de carbone. Une partie de ce
biogaz peut aussi être utilisé comme carburant.
Toute arrivée sur le site d'une installation de traitement
de déchets spéciaux doit faire l'objet d'une vérification
par l'exploitant de l'installation de traitement des
déchets :
❖ de l'existence du document de mouvement tel que fixé par la
réglementation en vigueur;
❖ de l'existence du certificat d'acceptation préalable en cours de validité;
❖ de l'inspection visuelle des déchets à l'entrée et au point de dépôt, et, le
cas échéant, au prélèvement et à l'analyse d'échantillons représentatifs ou de
tout autre procédé visant à s'assurer de la nature des déchets devant être
admis;
❖ du pesage du chargement;
❖ du contrôle de l'absence de radioactivité.
Le certificat d'acceptation préalable est établi sur la base d'une fiche
technique contenant les éléments d'information suivants :
- la provenance des déchets;

- l'identité et l'adresse exacte du producteur et /ou du détenteur;


- les opérations éventuelles de prétraitement des déchets;
- la composition chimique du déchet ainsi que toute autre information permettant de
déterminer s'il est apte à subir le traitement prévu;

- les modalités de collecte et de transport;


- les risques inhérents aux déchets, les substances avec lesquelles ils ne peuvent pas être
mélangés et les précautions à prendre lors de leur manipulation;
- les résultats des tests et des analyses effectués sur un échantillon représentatif du
déchet permettant de connaître la composition chimique du déchet, son potentiel
polluant, et son comportement à la lixiviation pour les centres d'enfouissement
techniques. Ceux-ci doivent être réalisés aux frais du générateur et/ou du détenteur des
déchets.
2. Règle des trois R :

La hiérarchie des stratégies


Réduire
Réutiliser
Recycler
c’est utiliser au maximum les matériaux et
générer le minimum de rebuts.
Incinération

 L’incinération est le processus de destruction d’un matériau


en le brûlant. L’incinération est souvent appelée « Énergie à
partir des déchets » ou « des déchets vers l’énergie »;
ces appellations sont trompeuses puisqu’il y a d’autres
façons de récupérer de l’énergie à partir de déchets sans
directement les brûler.
Elle est connue pour être une méthode pratique pour
se débarrasser des déchets contaminés, comme
les déchets médicaux biologiques. Beaucoup
d’organisations utilisent aujourd’hui l’exposition des
déchets à haute température pour les traiter
thermiquement. Cette technique inclut la
récupération du métal et de l’énergie des déchets
solides.
 En premier lieu, ce mode d'élimination de déchets a un taux
de valorisation limité. L'incinération détruit les ressources
naturelles contenues dans les déchets et ne permet pas de
récupérer 100 % de leur pouvoir calorifique. L'énergie
récupérée provient du refroidissement des fumées
de combustion dans une chaudière.
 La chaleur récupérée peut être utilisée directement via
notamment un réseau de chaleur ou à son tour entraîner
une turbine pour produire de l'électricité. L'incinération est
cependant identifiée comme la deuxième source d'énergie
renouvelable pour la production d'électricité (après
l'hydraulique) et pour la production de chaleur (après la
biomasse).
Mais il n’y a pas que sa , l’incinération des déchets
solides produit une certaine quantité de polluants
atmosphériques (dioxines et furanes, métaux lourds, gaz
acides,poussières), dont les valeurs limites d'émission
sont fixées par la réglementation.
 L’incinération produit aussi une grande quantité
de résidus solides (mâchefers) qui doivent être
éliminés en décharge ou faire l'objet d'un
traitement .
Compostage et fermentation

 Les déchets organiques, comme les végétaux,


les restes alimentaires ou le papier, sont de
plus en plus valorisés en compost et/ou en
biogaz. Ces déchets sont déposés dans un bac
à compost ou un digesteur pour contrôler le
processus biologique de décomposition des
matières organiques et neutraliser les agents
pathogènes.
C'est un processus biologique aérobie (en présence d'oxygène). Sous
l'action des bactéries et organismes du sols, les biodéchets sont
transformés en compost, utilisable en agriculture et pour le
jardinage. La méthanisation est quant à elle un processus
anaérobie. La dégradation de la matière organique par des
bactéries en absence d'oxygène, produit du biogaz qui peut être
ensuite utilisé pour produire de l'électricité, de la chaleur, du
carburant ou être directement injecté dans le réseau.
Pyrolyse et gazéification

 La pyrolyse et la gazéification sont deux


méthodes liées de traitements thermiques
où les matériaux sont chauffés à très haute
température et avec peu d’oxygène. Ce
processus est typiquement réalisé dans une
cuve étanche sous haute pression.
Transformant les matériaux en énergie cette
méthode est plus efficace que
l’incinération directe, plus d’énergie
pouvant être récupérée et utilisée.
La gazéification est utilisée pour transformer
directement des matières organiques en un gaz
de synthèse appelé syngaz composé
de monoxyde de carbone et d’hydrogène. Ce
gaz est ensuite brûlé pour produire de
l’électricité et de la vapeur. La gazéification
est utilisée dans les centrales produisant de
l’énergie à partir de la biomasse pour produire
de l’énergie renouvelable et de la chaleur.

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