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Kehila Y., 1Mezouari F., Bouhadiba Brahim2., 3Matejka G.


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LAE, ENSA, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture –
ENSA (Ex. EPAU), El Harrach, Alger (Algérie)
2
LPCMCE, Faculté des Sciences, Université des Sciences et de la Technologie
M-B, Oran (Algérie)
3
GRESE, ENSIL, Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs.
Université de Limoges, (France)
E-Mail: kehilayoucef@yahoo.fr

Impact des décharges publiques sur l'environnement en Algérie :


Quelles perspectives pour une gestion efficiente des lixiviats?

Résumé
L’augmentation de la production de déchets et leur prolifération dans l’espace urbain en
Algérie, constituent un véritable défi pour les responsables locaux. La conjonction de
plusieurs facteurs, tel l’accroissement démographique, l’expansion urbanistique, le
développement des activités socio-économiques et les mutations des modes de vie et
de consommation, engendrent un gisement de déchets de plus en plus grandissant.
Aujourd’hui, on estime la production des ménages à plus de 10 millions de tonnes de
déchets; ordures ménagères et encombrants, qui dégradent la propreté des villes et la
beauté des paysages.
Il faut noter que la principale filière d’élimination des déchets reste à ce jour, la mise en
décharge. Les services du Ministère de l'Aménagement du Territoire et du Tourisme
(MATET) ont recensé plus de 3000 décharges sur le territoire national dont 350 au
niveau des 40 grandes villes du pays. Ces décharges, exploitées de manière confuse et
non appropriée constituent des menaces sérieuses pour l'environnement et à la santé
publique. En effet, la décomposition des déchets et l'apport d'eau en présence de l’air,
produit un lixiviat chargé de substances organiques et minérales générant ainsi, une
pollution de type organique, azotée ou métallique. Le volume peut atteindre des
proportions considérables.
Depuis quelques années, le stockage des déchets solides urbains a fait l’objet d’une
évolution réglementaire remarquable. La loi 01-19 du 12 décembre 2001 exige en effet,
une élimination saine et écologiquement rationnelle des déchets. Ainsi, le traitement de
ces énormes quantités de lixiviats générés par les déchets enfouis est devenu une
urgence.
Cette communication présente la gestion des déchets urbains en Algérie et les effets de
percolation des lixiviats issus des déchets stockés sur le sol et la nappe aquifère. Un
aperçu sur la conception des Centres d'Enfouissement Technique (CET) en cours de
réception sera dressé.

Mots clés : gestion des villes, déchets solides urbains, environnement, décharges,
lixiviats.

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INTRODUCTION
La gestion rationnelle, saine et pérenne des déchets est l’un des défis majeurs que
l’humanité est appelée à relever aujourd’hui et dans le futur. Avec une tendance de
consommation toujours plus grande et plus diversifiée, la production de déchets ne
cesse d’augmenter en quantité et en qualité engendrant ainsi d’énormes risques sur la
santé publique et l’environnement. On estime la production mondiale à plus de 3 millions
de tonnes déchets ménagers et encombrants par jour.
Cette situation est beaucoup plus préoccupante dans les pays en développement à
cause de leur manque de moyens et de leur difficulté d’aborder la question avec une
approche adaptée à leur contexte. En effet, lorsqu’on parle de problèmes
environnementaux dans ces pays, l’accent est mis généralement sur la dégradation des
sols, des forêts, la perte de la biodiversité et la désertification. De ce fait, les problèmes
urbains sont réduits à l’explosion démographique et dimensionnelle des grandes villes, à
la délinquance et à l’insécurité. Pourtant, l’augmentation de la production des déchets
et leur prolifération dans l’espace urbain sont un dilemme pour les responsables locaux
confrontés de plus en plus à des demandes croissantes de construction, d’équipement
de base et d’assainissement.

I-GESTION DES DECHETS URBAINS EN ALGERIE


La quantité de déchets municipaux produite en Algérie est estimée à 10 millions de
tonnes par an, dont environ 1,5 millions de tonnes de déchets industriels assimilables
aux déchets ménagers. Un algérien produit quotidiennement en moyenne 0,5 kg de
déchets solides par jour. Dans les grandes villes, un citoyen génère environ 0,75 kg/j.
Au niveau de la capitale, cette production avoisine 1 kg par habitant et par jour. Pour
l’élimination de ces déchets, la mise en décharge reste la méthode la plus privilégiée.
Plus de 90% des déchets sont destinés aux décharges publiques. L’enquête réalisée
par les services du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du
Tourisme (MATET) fait ressortir plus de 3000 décharges sauvages implantées à travers
le territoire national, occupant une superficie de plus de 150 000 hectares. Ces
dernières sont situées le plus souvent sur des terres agricoles dans un état d’insalubrité
très prononcée et constituent de ce fait, un danger permanent pour l’environnement et la
santé publique.

I-1- Composition des déchets


La composition des déchets est variable selon les régions, en raison de la structure de
la population, du niveau de vie, de l’offre de marchandises, du degré d’urbanisation et
des conditions climatiques. Néanmoins, on constate que dans l'ensemble, la part des
putrescibles (nourriture, déchets de jardin...) est dominante. Le choix du mode
d’élimination ou de traitement des déchets est ainsi, conditionné par une bonne
connaissance de leur composition afin d’en distinguer : - les parts pouvant être

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recyclées ; - les parts appropriées au compostage ; - les types et quantités appropriés à
une valorisation ; - les quantités de déchets destinées à l’incinération ou à la décharge.
Les études menées durant les deux dernières années sur deux sites (Alger et Biskra)
ont montré une similitude des déchets produits par les ménages tant du point de vue de
la taille que du point de vue composition (fig.1). Les fermentescibles représentent la
fraction la plus importante dans les deux zones d'études avec une légère différence
entre les deux villes (57% pour Biskra et 66% pour Alger). La proportion des déchets
d’emballages (plastiques, papiers et carton) et les textiles est comparable. Leur
progression est de plus en plus perceptible dans les deux sites.

Caractérisation des dechets entrants

70
60
Moy/ Biskra Moy/Ouled Fayet
50
40
%

30
20
10
0

x
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Figure 1: Composition des DSU (Alger et Biskra)

I-2- Impact d’une décharge brute sur l’environnement


L’image d’une décharge brute et non contrôlée (fig.2) est caractérisée par l’entreposage
des déchets de toute nature n’obéissant à aucun schéma d’aménagement précis. Les
réactions biologiques et chimiques entre les différents constituants des déchets en
présence de l’air génèrent des nuisances de plusieurs ordres. On peut citer : -
l’émanation d’odeurs nauséabondes et dégagement de poussières, - l’envol des
éléments légers (papiers, matières plastiques), - la prolifération des insectes, rongeurs
et agents propagateurs de maladies, - des maladies respiratoires et le développement
d’allergies, etc.

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Figure 2: Décharges brutes
La production de lixiviat est aussi, un des principaux problèmes environnementaux
associés à l'exploitation d'un site d'enfouissement car le lixiviat qui percole à travers la
couche de protection au fond du site peut contaminer l'eau souterraine et le sol sous-
jacent au site. Il faut noter que l'eau est un vecteur déterminant dans l'évolution d'une
décharge. Une percolation accrue dilue le lixiviat et rend son traitement plus difficile et
plus coûteux.

I-3- Production des lixiviats dans une décharge


Sur une décharge, les lixiviats sont générés par les apports d’eau mis en contact avec
les déchets. Il s’agit principalement des eaux météoriques qui percolent à travers les
masses des déchets. La composition du lixiviat est une photographie de l’état de
l’évolution des déchets (Wagner et Vasel, 1998). Cette composition est essentiellement
liée à la nature et à la taille des déchets, à leur état de décomposition, à leur humidité, à
la température ambiante et au pH.
Le volume des lixiviats produits dans une décharge peut atteindre des proportions
considérables. La figure 3 montre la production moyenne mensuelle des lixiviats du
Centre d'Enfouissement Technique de Ouled Fayet-Alger (casier N°5). Pour l'estimation
des quantités des lixiviats, des mesures de débits ont été effectuées entre septembre
2007 et août 2008 avec une fréquence d'environ deux mesures par semaine. Ces
dernières ont montré une production moyenne d'environ 37.920 m3/an soit 104 m3/j. On
constate une fluctuation en fonction des saisons, mais aussi en relation avec la quantité
de déchets déversée. Le pic est atteint au mois de décembre avec un débit de plus de
120 litres/minutes.

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Débit Mensuel de Lixiviat - Ouled Fayet. Alger

6000
5000
4000
m3

3000
2000
1000
0

08
8
8

08
7

07

07

8
7

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Figure 3: Production mensuelle de lixiviat C5 – Ouled Fayet

Le calcul théorique (modèle) montre aussi que les débits de lixiviat générés en relation
avec les déchets stockés sont assez importants c'est à dire entre 80 et 160 l/mn (fig.4).
Une différence entre les mesures expérimentales et le calcul théorique a été constatée
notamment entre février et juin 2008, ce qui peut s'expliquer par trois raisons
essentielles:
1-des problèmes de drainage (colmatage des drains);
2-une fréquence des mesures expérimentales insuffisante (deux fois par semaine);
3-des approximations du modèle théorique du bilan hydrique.

Débits mesurés (m3) Débits calculés (m3) Quantité de déchets (m3)

7000 6,E+05
Volume déchets (m3)
Débit lixiviats (m3)

6000 5,E+05
5000
4,E+05
4000
3,E+05
3000
2,E+05
2000
1000 1,E+05
0 0,E+00
ju 8
8

ao 08
08
no 7

m 8

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jan 7
08

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07
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Figure 4: Production de lixiviat en relation avec la quantité de déchets


Casier 5. Ouled Fayet. Alger

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En fait, le CET de Ouled Fayet (Alger) est conçu pour recevoir un volume de déchets
d'environ 3000.000 m3 (≈ 1,8 M T) avec un bassin de récupération de lixiviats d'un
volume de 370 m3. Ce dernier s'est avéré trop insuffisant dès sa mise en fonction. Des
quantités considérables de lixiviats (> 100.m3) sont rejetées chaque jour dans le milieu
naturel sans aucun traitement préalable (figure 5). Ceci peut engendrer des pollutions et
des dysfonctionnements dans les écosystèmes voisins (notamment en intégrant la
chaîne alimentaire par leur accumulation dans les végétaux).

Figure 5: Rejet des lixiviats dans le milieu naturel sans traitement

D'après Bagchi (1994), même en absence d'infiltrations d'eau, un petit volume de lixiviat
sera toujours généré à cause des réactions biochimiques de dégradation de la masse
de déchets. Cette situation est constaté au niveau du CET de Biskra (fig.6).

débit lixiviat mesuré (m3) Débit lixiviat calculé (m3)


Volume déchets (m3)
500 6,E+04
volume déchets (m3)
Débit lixiviat (m3)

450
400 5,E+04
350 4,E+04
300
250 3,E+04
200
150 2,E+04
100 1,E+04
50
0 0,E+00
8

8
8

8
8

8
08

08
-0

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m
m

Figure 6: Production de lixiviat en relation avec le volume de déchets


Casier 2. Biskra.

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Cette courbe montre en effet, une production de lixiviat durant la période juin – août,
(environ 20 m3/mois), malgré une pluviométrie quasiment nul durant cette période. Par
contre, la production est beaucoup plus importante durant le mois d'octobre (400m3) où
la pluviométrie était plus importante (40 mm), les deux bassins de rétention sont
complètement remplis (fig.6).

Figure 6: Bassins de rétention des lixiviats - CET Biskra

II-ROLE DES CENTRES D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE DANS L'ELIMINATION


DES DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES
Conformément aux nouvelles dispositions réglementaires, notamment la loi 01.19/2001,
les pouvoirs publics ont opté pour l'utilisation des Centres d'Enfouissement Technique
(CET) pour l'élimination des déchets ménagers et assimilés vu la simplicité de mise en
place de cette technique comparativement aux autres procédés comme l'incinération ou
le compostage (fig.7). Un programme ambitieux de réalisation de CET a ainsi été lancé
depuis 2002. A ce jour, pas moins de 79 centres sont déjà réceptionnés ou en cours
d'achèvement.

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Figure 7: Casiers 2 et 3 du CET Ouled Fayet (Alger)

Un centre d’enfouissement technique « CET» est un vaste réacteur biochimique dont la


disposition a fait l’objet d’études d’ingénieries particulièrement développées, avec une
construction soignée et une exploitation contrôlée. Il permet la disposition finale des
déchets solides de façon sécuritaire en minimisant les impacts sur l'environnement.
Un CET est composé de plusieurs casiers, qui sont des unités hydrauliquement
indépendantes. En pratique, les casiers ont en général, des surfaces allant de 5000 m2
à 1,5 ha. Le confinement des déchets et des lixiviats formés est assuré par l’étanchéité
du site réalisée par une structure multicouche constituée d’une barrière de sécurité
passive et d’une barrière de sécurité active (fig.8):
- la barrière de sécurité passive est destinée à garantir l’étanchéité des casiers en cas
de défaillance de la barrière de sécurité active sous laquelle elle se trouve. Pour un CET
recevant les déchets ménagers et assimilés (CET de classe II), il est constitué au
minimum, de bas en haut par 5 mètres de matériaux présentant une perméabilité
inférieure à 10-6 m/s, ou 1 mètre de matériaux présentant une perméabilité inférieure à
10-9 m/s.
- la barrière de sécurité active, constituée d’une géomembrane, ou tout dispositif
équivalent et d’une couche de drainage, assure l’étanchéité du casier et son
indépendance hydraulique ; elle permet d’éviter la sollicitation de la barrière de sécurité
passive. Au delà de sa fonction d’étanchéité, la barrière de sécurité active assure le
drainage et la collecte des lixiviats en vue de leur traitement ; aussi, pour éviter la
stagnation des eaux, un ensemble drainant de 50 cm d’épaisseur d’une perméabilité de
10-4 m/s, constitué de granulats siliceux roulés à l’intérieur desquels est disposé un
réseau de drains, est mis en place sur la géomembrane.

La maîtrise des flux de lixiviats consiste d’abord à confiner les déchets dans les casiers
pour éviter la pollution des eaux souterraines, puis collecter les lixiviats, les stocker et
les traiter. L'efficacité du système de drainage est essentielle pour garantir une meilleure
étanchéité du site. Les bassins de stockage des lixiviats sont dimensionnés pour
recevoir toute la quantité des lixiviats avant traitement. Les lixiviats ne doivent être
rejetés dans le milieu naturel qu’après traitement et sous réserve que leur composition
respecte les valeurs réglementaires de rejets.

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Captage du biogaz
Couverture étanche

Géomembrane
ou équivalent
5m à 10-6 m/s

1m à 10-9 m/s
Couche de drainage
Drains Géotextile de protection

Figure 8. CET pour déchets ménagers et Assimilés

CONCLUSION
L’Algérie fait face à des problèmes sérieux de dégradation de l’environnement et de
perte de ressources naturelles. Parmi les principales causes recensées, la mauvaise
prise en charge des déchets urbains et leur élimination. L’image d’une décharge brute
et non contrôlée caractérisée par l’entreposage des déchets de toutes natures génère
des nuisances de plusieurs ordres et posent de graves problèmes d’hygiène et de
salubrité.
Le rejet direct des lixiviats constitue un grand risque sur toutes les composantes du
milieu naturel, par la charge organique polluante et par les teneurs importantes en
métaux lourd qui dépassent les normes de rejet. Un plus grand soin doit donc être
apporté afin que les pollutions susceptibles d'être générées dans le milieu environnant
soient évitées. Ce soin s'obtient par une conception adaptée: redondance des
étanchéités, drainage efficace et contrôle permanent durant les périodes d'exploitation et
post exploitation.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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PED : contributions à l’élaboration d’un guide méthodologique et à sa validation sur
sites. Thèse de doctorat- Université de Limoges.
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du CET de Ouled Fayet, Alger. Mémoire de Magister, Alger 2006, 220p.
- Bagchi, Amalendu (1994). "Design, Construction, and Monitoring of Landfills." John
Wiley &
Sons, Inc., New York, N.Y.
- Damien A., Guide de traitement des déchets, 3ème édition Dunod2004, 431p.

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perspectives, Bulletin international de l’eau et l’environnement N°8, Alger, septembre
1995, 18p
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- Kehila Y. Matejka G., Gourc J.P, Aliouche S. “ the controlled public landfill of ouled
fayet in Algiers, Algeria: dianosis after three years exploitation” Conférence International
sur Ingénierie de l’environnement 09 au 11 Avril 2005, Université de Ain Shams,le
Caire. Egypte.
- KehilaY., Mezouari.F., Aina.M., Matejka.G.,Mama.D. « Quelles perspectives pour
l’enfouissement technique et le stockage éco-compatible des résidus solides dans les
PED vis-à-vis des impacts sur l’hydrosphère urbaine »? Journées scientifiques inter-
reseaux de Hanoi AUF, 5-9 Novembre.2007
- Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE), « guide des
études d’impact sur l’environnement », première édition, Alger, avril 2001, 496p.
-MATE. Manuel d’information sur la gestion des déchets solides urbains, février 2003,
240p.
- Matejka G., RinkeE M. et Lagier T.(1999) –Ground contamination of four municipal
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Management and Landfill Symposium, Cagliari (Italy) 4-8 octobre 1999.
- Rinke M., Mejbri R., Brul H. et Matejka G. (1993) -Pollution engendrée par un lixiviat de
décharge d'ordures ménagères: bilan hydrique et caractérisation- Environmental.
Technology., 15, 313-322.
- Thonart P., Lardinois M., Diabaté S. et Hiligsmann S. : Guide pratique sur la gestion
des déchets ménagers et des sites d’enfouissement technique dans les pays du Sud.
Collection Points de repère. Les publications de l'IEPF – 2005. ISBN 2-89481-030-X
- Wagner, G., Vasel, J-L.,1997, Tests de lixiviation/percolation en colonnes sur ordures
ménagères en vue de la caractérisation des lixiviats d'un C.E.T. - Tribune de l'eau, N°6,
pp 35-48.
- Zahrani F. (2006) "Méthodologies de conception et d’exploitation des décharges de
déchets urbains dans les pays en développement (PED)", thèse de doctorat de l’INSA
de Lyon (soutenance prévue le 13 novembre 2006)

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