UNIVERSITÉ D'ETAT D'HAITI

ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE

DEPARTEMENT DES SCIENCES SOCIALES

NOM: JEAN CHARLES

PRÉNOM: ANNE DARLA

NIVEAU: 1 ère ANNÉE

COURS: HOMME ET ENVIRONNEMENT

PROFESSEUR: MIBSAM JEANIS

SUJET: Présentation et analyse......................

1- Présenter et analyser dans une perspective géographique les différents accords, conférence,
déclaration internationaux liés à la problématique de l'environnement.

A) La déclaration de Stockholm

B) conférence de Rio sur l'environnement et le developpement

C) la convention de bâle sur l'environnement

D) le livre vert de L'UE

E) la convention de Rotterdam

F) la convention de Minamata

G) les principaux accords sur le climat

2- L'environnement et la problématique des inégalités sociales et territoriales

A) la question du chlordecone en Martinique et la Guadeloupe

B) les impactes des OGM sur l'environnement et la santé

3- Dynamiques environnementales

Présenter et analyser

A) la typologie et la gestion des aires protégés en Haiti

B) la problématique du tourisme de l'environnement et des aires protegés dans le monde et dans la

caraïbe.
1-

A) la déclaration de Stockholm

La conférence des nations unies sur l'environnement aussi connu sous le nom de conférence de
Stockholm est une conférence internationale sur le thème de l'environnement qui s'est tenue sous
l'egide des nations unies à Stockholm en Suède du 5 au 16 join 1972.

Cette déclaration fut la première à faire de l'environnement une question majeure.

De cette conférence les résultats ont aboutis à une déclaration de 26 principes, un plan d'action de 109
recommandations, des objectifs spécifiques et la création du programme des nations unies pour
l'environnement (PNUE).

Cette conférence a été préparée par de nombreux rapports selon lesquels les participants adoptent une
série de principe pour une gestion écologiquement rationnelle de l'environnement. Elle place les
questions écologiques au rang de préoccupations internationales et marque le début d'un dialogue
entre pays industrialisés et pays en developpement concernant le lien qui existe entre la croissance
économique, la pollution de l'indivis mondiale( l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le
monde.

Si l'on se fie à cette déclaration et à ses resolutions, le premier principe stipule que l'homme a le devoir
solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les générations présentes et futures celle-ci
semble cadrer avec l'idée de la qualité de la vie.

Les principes 2 à 7 se tend beaucoup plus vers une action visant à la préservation et à la sage gestion des
patrimoines constituées par le Flore et la Faune sauvage ce qui parait être une Bonne intitiative.

Le principe 8 à 25 ont trait à la mise en oeuvre de la protection de l'environnement et le dernier dont le

contenu est nettement plus politique déclare qu'il faut épargner à l'homme et à son environnement les
effets des armes nucléaires et de tous autres moyens de destructions massive. Les recommandations
quand à elles englobe des mesures tendant à l'analyse, à la recherche, à la surveillance et aux échanges
d'informations en matière d'environnement.

Certains spécialiste ont vus en ce projet un moyen de mettre en lumière certains problèmes qui se
refèrent à l'environnement d'autres prévoit avec certitude que petit à petit grâce à une collaboration
internationale qui ira s'intensifiant, les panaches de fumée comme les champignons atomiques vont
disparaitre de nos cieux et les eaux des mers comme celles des rivières redeviendront limpides ce serait
méconnaitre les réalités fondamentales de la vie internationale dans lequel tombe si souvent l'opinion
publique. Ce que l'on peut affirmer c'est que le mouvement d'opinion publique qui a conduit à
Stockholm a franchi grace à cette rencontre une nouvelle étape qu'il a recu une consécration officielle
sur le plan mondial.
B) Conférence de Rio sur l'environnement et le developpement

La CNUDE ou conférence des nations unies sur le développement et l'environnement se déroula en juin
1992 à Rio de Janeiro. Elle est aussi communément nommée de façon érronée" premier sommet de la
terre" puisqu'un tel sommet avait déjà eu lieu à Stockholm en 1972.

Elle fut l'occasion pour la première fois d'une rencontre entre un grand nombre d'états (175) pour
débattre de l'avenir de la planète. Elle alerta l'opinion publique sur les changements climatiques et les
atteintes à la biodiversité et elle s'efforca de donner un sens à la notion de developpement durable
préalablement défini par L'ONU( rapport Brundtland de 1987):" le developpement durable est un
developpement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures à répondre à leurs propres besoins".

En même temps ce sommet intergouvernemental sera entouré par de nombreuses manifestations

parallèles dont une exposition sur la technologie des equipements de protection de l'environnement et
un cycle d'étude sur la science et la technologie.

Les principaux thèmes abordés de cette conférence sont les suivants:

a) problème de developpement en relation avec l'environnement (question intersectorielles)

. Relation entre la pauvreté et la dégradation de l'environnement

.Relation entre les pressions demographiques, les modes de consommation, l'abscence de croissance et
la dégradation de l'environnement

.Economie internationale et environnementale

. Transfert de technologie.......... .....................................

b) problèmes écologique globaux

- Protection de l'atmosphère ( changement climatique, appauvrissement de la couches d'ozone,

pollution atmosphérique)

- Protection des sols( déboisement, pertes en terres, desertification et sécheresse)

- Conservation et developpement des forêts, préservation de la diversité biologique

- Gestion écologiquement rationnelle des biotechnologies, aspect mondiaux de la pollution marrine........

La CNUED a pour objectif de trouver des reponses aux problèmes planètaires de l'environnement et du
developpement. Si l'on prend en compte des écrits de Monsieur Maurice Strong, secrétaire générale de
la CNUED dans bientôt pas mal de temps les efforts entamés par ladite conférence seront couronnés de
succès, partout nous pouvons éspérer une tout nouvelle vision dont les proportions risquent de
surprendre même le plus avertis d'entre nous
Si lui pense de cette manière, on arrive même à douter de cette conférence, sera-t-elle l'echo d'une
impasse ou au contraire le moment historique marquant la rupture avec un ordre économique et
politique international produisant misère et dégradation de la biosphère? sont les questions que se
posent pas mal d'analystes.

Mais ce qui est bon à savoir et c'est la que reside le principale défi, ce n'est autre que sa crédibilité.

Les citoyens du monde doivent être juge et partie, ils doivent scruter la volonté et la sincérité des
diplomates, ministres, experts et fonctionnaires qui construisent les institutioms du monde de demain.
L'enjeu international est de taille. IL transcende les états-nations, dépasse les capacités novatrices des
admnistrations, bouscule l'ordre établi.

Mais avant même que puissent se poser les problèmes de mise en oeuvre des résolutions qui seront
adoptés au moment de finaliser cette analyse, des tensions sont en train d'emerger et à ce jour: le refus
d'ingérence de certains gouvernements dans leur politique en matière d'environnement par exemple, il
n'en reste moins que la CNUED est en train de faire progresser fortement la prise de conscience
internationale de la dimension écologique du développement.

C) La convention de Bâle sur l'environnement

La convention de Bâle est une convention adopté en 1989 et entrée en vigueur en 1992. Elle assure le
contrôle des mouvements transfontaliers des déchets dangereux et d'autres déchets en prévoyant
l'obligation de respecter sa procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PCC) avant
de permettre toute expédition de déchets. Cette convention compte 131 parties et 3 signataites qui ne
l'ont pas encore ratifiée.

Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial qui affecte les pays et les personnes
de plusieurs manières. C'est dans cet objectif que la convention de Bâle s'est vue naître. Le problème de
déchets plastiques entraine une myriade de conséquences negatives qui pertubent à la fois les moyens
de subsistances et les économies nuisant gravement à la vie des citoyens ordinaires, en particulieres les
plus vulnérable. Par exemple une elimination inappopriée du plastique entraine des morceaux de plus
en plus dangereux de déchets marins notamment des plastiques et microplastiques qui nuisent à la vie
marine et se retrouvent dans la chaine alimentaire mondiale.

C'est dans cette perspective que rentre en jeu le role joué par la convention de bâle dans la lutte contre
les niveaux élevés et en augmentation rapide des déchets plastiques et de microplastiques marins.
L'objectif générale de cette convention n'est autre que de protéger la santé humain et l'environnement
contre les réactions indésirables de la production des mouvements transfonttières et de la gestion des
déchets dangereux et d'autres déchets.
Il sera intéressant, Fait constaté par certains analystes, de voir si le remarquable résultat de cette
conférence finira par devenir une véritable règle de droit international et si elle sera dûment observée. Il
sera également intéressant de voir s'il déclenchera une orientation nouvelle ou constituera seulement
une erreur de parcours. Et nous connaissons tous les statistiques selon lesquelles les pays développés
compte seulement 25% de la population mondiale et consomment 80 à 90% des ressources et de
l'energie mondiale. Ils produisent 98% des déchets toxiques et 86% des gaz à effet de serre et utilisent
environ 70% des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.

D) le livre vert de L'UE

Le livre vert de L'UE étudie en particulier des pistes eventuelles pour l'avenir en ce qui concerne la
directive sur la fiscalité de l'énergie afin de la rendre plus à même de soutenir les politiques
environnementales et de l'energie de L'UE.

Le livre vert aborde également des questions plus vastes telles que la réforme de la fiscalité
environnementale ainsi que le rôle des la taxation et des instruments fiscaux en générale dans le
programme intégré de L'UE sur les changngements climatiques et de l'énergie.

En Europe, la population est essentiellement urbaine(80%). Les villes sont des centres importants de la
vie économique, sociale et culturelle. Il faut trouver des solutions aux grands problèmes
environnementaux auxquels elles sont confrontés afin de garantir la qualité de vie pour la majorité des
européens qui vit dans la ville. C'est dans cette perspective que les communautés européennes
s'interessent aux problèmes des villes et de leur environnement, led actions prioritaires du livre vert
s'adressent par conséquent à des causes telles que: transport urbain et planification, gestion des
déchets et de l'eau......

Le livre vert semble porter une attention particulière envers l'environnement dans les zones urbaines.
Ce présent livre vert est destiné à ouvrir le débat et à susciter la reflexion en vue d'identifier
d'éventuelle ligne d'action qui contribuera à l 'avenir à résoudre les problèmes environnementaux
globaux les plus urgent, notamment l'effet de serre et les pluies acides.

E) la convention de Rotterdam
Le texte de la convention de Rotterdam a été adopté lors d'une réunion de plénipotentiaires à
Rotterdam aux Pays bas le 10 septembre 1998 et entrée en vigueur le 24 fevrier 2004.

Cette présente convention s'applique :

- Aux produits chimiques interdits ou strictement reglementés

- Aux preparations pesticides extremement dangereux et sont exclus du champs d'application de cette
présente convention: les stupéfiants et les substances psychotropes, les matières radioactives, les
déchets, les armes chimiques, les produits pharmaceutiques y compris les médicaments déstinés au soin
de l'homme ou des animaux, les produits chimiques utilisés comme additif alimentaires, les produits
alimentaires.......

L'objectif est d'améliorer la règlementation internationale du commerce de certains produits chimiques

et pesticides dangereux en vue de protéger la santé des personnes et l'environnement, ainsi que de
favoriser l'utilisation écologiquement rationnelle de ces produits.

Ce traité de droit international devrait permettre de limiter les risques pour l'environnement et pour la
santé provoqués par certains produits chimiques dangereux. Il protégera particulièrement les
utilisateurs agricoles et industriels que ceux des pays en developpement ou en transition et il réduira les
risques environnementales.

F) La convention de Minamata

La convention de Minamata a été adopté le 10 octobre 2013 à Kumamoto au Japon à l'occasion de la

conférence de plénipotentiaires sur la convention de Minamata sur le mercure qui a eu lieu du 7 au 11
octobre 2013.

L'exposition des populations au mercure est généralement liée à l'alimentation, l'exemple le plus criant
est la maladie dite de Minamata qui a des conséquences sanitaires très importantes sur les populations.
Minamata est un petit Port sur la côte ouest de l'île de Kyushu au Japon, qui a subi de 1932 à 1968 des
déversement de méthyl mercure dans sa baie, on a pu dénombrer selon les statistiques officielles du
gouvernement japonais 2265 victimes dont 1784 sont décédés. La maladie de Minamata est une
encéphalopathie, elle a pour cause l'ingestion d'une alimentation chargée en Mercure. Les symptômes
sont des troubles mentaux, ataxie, paralysie, convulsion, difficulté de l'audition qui peuvent dégénerer
en coma convulsif suivi du décès du malade.

L'objectif principal de la convention de Minamata est de protéger la santé humaine et l'environnement

des émissions et des rejets anthropiques du mercure et de composés du mercure car aujourd'hui le
mercure est accusé de porter atteinte à l'intégrité physique et psychique des êtres humains ainsi qu'à la
nature. Comme la convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, la convention de
Minamata sur le mercure s'ouvre par un long préambule qui égrène des référence sur les menaces
sanitaires qui fait peser le mercure aux populations vulnérables dans les pays en developpement et
environnementale sur les écosystèmes fragiles. On peut se satisfaire de la convention en tant
qu'instrument juridiquement contraignant ce qui en droit reste une prouesse.

On peut être satisfait également sur l'objectif assigné à la convention qui est de protéger la santé
humaine et de l'environnement, mais on peut regretter tout de même l'abscence de la référence à la
santé animale, alors que le mercure et ses composés se concentrent par bio accumulation le long de la
chaîne alimentaire.

La convention est indéniablement une avancée du droit international de l'environnement et de la santé.

Il s'agit d'une première étape dans la lutte contre la presence de métaux lourds dans notre
environnement.

G) Les principaux accords sur le climat

En raison des phénomènes qui touchent le climat, il faut donc trouver des solutions mondiale pour y
faire face. Pour ce faire les états ont enterpris il y a plusieurs décennies de négociations internationales
sur les changements climatiques. Grâce à ces négociations, il existe maintenant plusieurs accords
internationaux applicables à ce problème qui continue pourtant de s'aggraver.

- Historique des accords internationaux sur les changements climatiques

. Première conférence mondiale sur le climat(1979) et création du GIEC ( groupe d'expert

intergouvernemental sur l'évolution du climat)

Plusieurs évènements marquent l'histoire des discussions internationales portant sur les changements
climatiques depuis la conférence la première conférence mondiale sur le clima de 1979. Cette
conférence s'est tenue à Genève et fut tenue par l'organisation météorologique mondiale(OMM) et le
programme des nations unies pour l'environnement

(PNUE).

. Protocole de Montreal sur la protection de la couche d'ozone (1987)

Le protocole de Montréal donne suite à la convention de vienne sur la protection de la couche d'ozone
par élimination graduelle à l'échelle mondiale des substances l'appauvrissant comme par exemple les
chlorofluorocarbures, il est signé en 1987 à Montréal par 24 pays dont le Canada. C'est in accord
environnemental historique et un modèle pour les futures négociations sur le climat.

. Le sommet de Rio 1992: Naissanc de la convention cadre des nations unies

Des sommets de la terre ont eu lieu en 1972 et en 1982 et c'est dans le cadre du troisième sommet de la
terre à Rio en 1992 que nait la convention des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Cette convention reconnait pour la première fois l'existence des changements climatiques ainsi que la
responsabilité humaine de diminuer les concentrations de gaz à effet de serre( GES) dans l'atmosphère.
Aujourd'hui elles est ratifiée par 197 états et l'union européenne et chaque année on a des conventions
ou conférence des parties(COP).

- Protocole de Kyoto (1997): premier accord international contraignant

En 1997, le protocole de Kyoto est adopté lors de la COP3 et est le premier accord international
contenant des cibles de réduction des émissions contraigantes. Quand il rentre en vigueur en 2005, 55
pays l'ont ratifiés et avant la fin des de la seconde période d'application en 2020 il avait 193 parties.

L'objectif est de réduire les émissions moyennes globales de GES de 5,2% entre 2008 et 2012 par
rapport aux niveaux de 1990. Le protocole précise qu'il est important de prendre en compte les
capacités et les niveaux d'industrialisation de chaque pays.

- COP15(2009)

La COP15 a eu lieu en 2009 et aboutii à un accord politique affirmant certains objectifs tel que: limiter la
hausse des températures moyenne mondiale à 2°c par rapport aux niveaux préindustriels.et de vide

- COP21(2015)

La COP21 a eu lieu à Paris. Au cours de cette rencontre un accord mondial juridiquement contraignant
est adopté: l'accord de Paris. L'accord tient en ce moment 193 pays incluant l'Union européenne et est
entrée en vigueur en 2016.

L'objectif est de garder les températures globales sous la barre des 2°c et de viser une augmentation ne
dépassant pas 1,5°c.

- COP26(2021

La COP26 a eu lieu en novembre 2021.

Les principaux objectifs de la COP 26 étaient les suivants:

. S 'engager à atteindre des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
d'ici 2030.

. Débattre des mesures d'adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques.

Les principaux accords sur le climat ont tous pour objectif de limiter les effets du réchauffement
climatiques sur le climat. Pour limiter le réchauffement climatique à 1, 5°c, on prévoit une diminution
des émissions de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030.

2-

A) - La question du Chlordecone

La Chlordecone est une molécule organochlorée qui a été utilisé dans le passé comme insecticide afin de
lutter entre autres contre le charançon du bananier dans les antilles françaises. En Martinique et en
Guadeloupe l'utilisation préparation à base de Chlordecone est interdite depuis 1933 mais il n'en reste
pas moins qu'il est toujours présent dans les sols et eaux.

On observe que les effets du Chlordecone sur la santé sont très néfastes. Des études menées par
LINSERM en Guadeloupe montre des effets cancérogènes potentiels du Chlordecone chez l'homme en
population générale et peut êtrre même que l'exposition de cette substance pourrait avoir un impact
pré et péri-natal sur le développement de l'enfant au cours de finalisation.

Dans les antilles la population est exposée au Chlordecone par l'alimentation car les produits
contaminés sont les légumes et certains fruits( melon, pastèques.....) et par l'eau de boisson si celui-ci
provient d'une source contaminée non traitée. Aujourd'hui afin de limiter son exposition alimentaire en
particulier pour les personnes consommant les produits de leurs jardins ou issus de la pêche de loisir ou
de subsistance, une première étude fut réalisée en 2005, elle avait recommandée sur la base de
données disponibles, la fixation de limites maximales de contamination des aliments pour certains
aliments identifiés comme les plus contributeurs sur la base des données disponibles( patate douce,
igname..). De ces mesures viendront s'ajouter grâce à des expertises complémentaires réalisées en 2007
puis en 2010 de nouvelles mesures comme:

- Pour les familles exploitant un jardin sur un sol contaminé, dans l'attente d'um diagnostic personnalisé
réalisé dans le cadre de JAFA, limiter la consommation de légumes des racines provenant du jardin à
deux fois par semaine.
- Respecter les arrêtes d'interdiction de la pêche en vigueur en Martinique et en Guadeloupe et limiter
la consommation des produits issus de la pêche de loisir ou de subsistances à un jour sur deux.

La Chlordecone fait suite a pas mal d'intervention dans la communauté antillaise mais ce qui reste à
savoir c'est qu'il n'est pas possible d'éliminer la Chlordecone des aliments , il est donc important de
controler la mise sur le marché des denrés alimentaires et de soustraire de la consommation ceux qui
depasseraient les limites maximales fixées.

B) Les impactes des OGM sur l'environnement et la Santé

Les impactes sur l'environnement des plantes génétiquement modifiées créées pour résister à un
insecte ravageur ou à un herbicide total ont été largement prouvés.

1) les cultures transgéniques dites résistantes aux insectes ont pour fonction de tuer les nuisibles
spécifiques qui attaquent les cultures. Outre leur nocivité ciblée, elles sont aussi:

- Toxique pour des animaux non ciblés comme les papillons.

- Toxique pour des insectes bénéfiques comme les chrysopes vertes qui souffrent de la toxicité des
cultures à travers les proies dont elles se nourrissant.

- Une menace pour les écosystèmes du sol

De nombreuses cultures Bt secrètent leur toxine de la racine vers le sol. Les résidus restant dans le
champ contient de la Toxine Bt active.

2) La culture de plantes tolérante à un herbicide (TH) est associée:

. Aux effets toxiques des herbicides sur les écosystèmes

. À une tolérance accrue des mauvaises herbes aux herbicides

. À la disparition de mauvaises herbes mais auusi à la diminution de la biodiversité

. À la réduction du nombre de bactérie du sol

- Impact sur la Santé

Des études indépendante démontrant l'innocuité des cultures OGM sur la santé humaine ou animale
sont cruellement absente de la littérature scientifique. Quasiment tous les OGM commercialisés Dan's le
monde produisent ou sont tolérent à des pesticides. Pourtant alors que les pesticides doivent être testés
pendant une période minimale de deux ans avant d'être autorisés en Europe. Les tests de sécurité
effectués sur les OGM n'ont jamais duré plus de 90 jours même poupour les plantes OGM pesticides.

En fait on ignore si les cultures OGM sont sans danger pour la consommation animale ou humaine car
trop peu d'étude à ce sujet ont été menés sur le long terme.

Cela transparait dans la controverse actuelle concernant l'évaluation de l'innocuité des OGM. Il est
infondé et trompeur d'affirmer que consommer des OGM est sans danger pour la santé sous prétexte
que les Américains en consomment depuis 10 ans sans qu'on aiit observé des conséquences visibles. Il
n'existe tout simplement aucune étude sur cette question.

En revanche, ce qui ne fait pas de doute c'est que les cultures OGM peuvent potentiellement provoquer
bien plus de réactions allergiques que3les cultures issues de croisement conventionnnelle. Ainsi lors
d'une expérimentation à long terme menée en Australie, il a été constaté que des petits pois OGM
causaient des réactions allergiques chez les souris. Cela les rendait plus sensible à d'autres allergies
alimentaires.

3-

A) La typologie et la gestion des aires protegés en Haiti

Une aire protégée est selon la définition de l'union internationale pour la conservation de la nature
(UICN, un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré part tout moyen efficace,
juridique ou autre afin d'assurer à long terme la conservation de la nature des services écosystémiques
et des valeurs culturelles qui lui sont associés.

En Haiti la Dynamique des ressources naturelles a de graves conséquences sur les conditions de vie des
habitants. Bien souvant, Ceux-ci dépendent de l'exploitation des ressources naturelles comme par
exemple de la production du charbon pour générer in revenu. De ce fait de nombreuses organisations
sont fondées afin de lutter contre la déforestation, à travers le projet de consolidation de la
gouvernance des aires protégées, une organisation prénommée Helvetas et ses partenaires
accompagnament le ministère de l'environnement, led autorités locales et la communauté locale vers
une meilleure gouvernance des parcs nationaux. Ensemble ils élaborent la mise en oeuvre d'un plan de
gestion durable. Ce plan de gestion doit permettre de concilier protection de l'environnement et
amélioration des conditions de vie de la population locale. Dans la même optique, Helvetas et ses
partenaires sensibilisent la population à la protection des écosystèmes et à l'importance de la
biodiversité. Ils les incitent par exemple au reboisement de la mangrove qui assure des fonctions de
protection, d'habitat pour la Faune et d'alimentation tout en proposant des alternatives économiques
pour la diversification et l'amélioration des revenus des habitants de la zone.
- les différents types d'aires protégés en Haiti sont les suivants:

- les parcs nationaux

. Parc national de Macaya

. Île à vache

. Parc national naturel de Grande colline

. Parc national historique des Matheux

. Parc national naturnaturel de Grand-Bois ( racheté et géré par la fondation Haiti national trust depuis
2019)

- les parcs marins

. Abacou

. Complexe cap-camp louis

. Côte belle anse et grand gosier

. Dame marie

. La Navase

. Parc marin Baradères

. Parc marin de la baie de l'acul

. Parcs des arcadins, de la Gonâve, des Arcadins........

- Zones importantes pour la conservation des oiseaux

. Aux bec-croisés

. Aux cornichons

. Bois musicien

. Citadelle- Grottes Dondon

. Lac Azuéï

. Lagon aux Boeuf, les Grottes, Trou caiman.......

B) La problématique du tourisme de l'environnement et des aires protégés dans le monde et dans la
caraibe

Le tourisme est souvent présenté comme l'un des instrumennts d'un développement durable même s'il
connait une expansion difficilement maitrisable au détriment du patrimoine environmental, insulaire et
littoral.

Le constat des impacts du tourisme sur l'environnement et notamment sur les composants patrimoniale
de celui-ci est devenu récurrent à travers ses effets multiples et diverses, cullturels et sociaux en
particulier souvent pervers et négatif. La recherche d'un équilibre optimum inhérent à la problématique
essentielle de l'écotourisme, suppose à la fois la conciliation des préparations économiques et
écologiques souvent exclusives, la mise en valeur qui n'est paradoxale qu!en apparence, de
l'environnement par le tourisme et la dynamisation du patrimoine environmental à son profit.
L'écotouriste pose des problèmes insidieux et moins visibles. Cette industrie s'attache en effet à
redefinir l'environnement pour satisfaire aux goûts de ses clients. Les écotouristes ont souvent sous
leurs yeux des environnements artificiels et non pas le paysage sauvage et intact qu'ils imaginaient. On
construit des plages, on supprime des mangroves, on creuse des points d'eau, on déplace des
populations et on rase des forets pour faire de la place aux infrastructures touristiques. La production de
ces nouveaux paysages a bien des conséquences écologiques et sociales. Afin que certaines zones
naturelles deviennent visitables les communautés locales sont souvent chassées parfois avec une
extrême violence: on pense notamment aux exemple du parcs national kruger et à celui du serengeti.
Plus récemment refugees international estimait que 2000 familles ont été chassées du parc national de
Nechisar en Ethiopie lorsque la fondation des parcs africains a Fourni les fonds pour cloturer le parc et
installer des infrastructures pour les touristes, elle a cependant battu en retraite en 2007 devant
l'opposition de groupe de défense des droits de l'homme. Les évictions ne constituent cependant qu'une
partie du problème.

Les zones touristiques on en effet été créees au moyen d'un arsenal très compliqué de lois et de
règlementatioms permettant de controler l'utilisation des ressources par les communautés locales sur
les lieux des visites des touriste. Certaines formes d'agricultures et de pâturage ont aussi été interdites,
tout comme la chase de subsistance, la collecte de fruit et celle de bois comme combustible.

L'écotourisme ne représente pas plus un solution pour la protection des espèces. Selon le WWF 80% des
éléphants se situent en dehors des parcs nationaux dans des zones qu'ils partagent avec des
communautés humaines et dans lesquelles ils sont peu nombreux.

Une article parmis les nombreuses articles sur l'écotourisme écrit que ce dernier n'est pas une solution
ni, à coup sûr le scénario gagnant- gagnant cher à ses partisans. Il faut que nous restions vigilants
disent-ils afin de ne pas croire bêtement le marketing et le battage qu'il y a autour et que nous
admettions que, comme toute autre forme de tourisme, il n'est pas sans poser de problème . Car pour
résumer, l'idée selon laquelle l'écotourisme permettrait le développement économique soutenable et
protégerait la nature est d'une déspérante naiveté.