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TYPOLOGIE DES FORÊTS

ÉTUDIANT : LOKOSSOU RONALD G. RIT 3

PLAN

INTRODUCTION

I-CARACTÉRISTIQUES DES FORÊTS


II- LES GRANDS TYPES DE FORÊTS
III- FONCTION DES FORÊTS
IV- CAS DU BÉNIN
CONCLUSION
INTRODUCTION
Une forêt ou un massif forestier est une étendue boisée, relativement dense,
constituée d’un ou plusieurs peuplements d’arbres et d’espèces associées. Un
boisement de faible étendue est dit bois, boqueteau ou bosquet selon son
importance. Une large typologie de forêts existe ; des forêts dites primaires,
aux forêts dites urbaines, en passant par de nombreux types de sylvicultures et
d’agrosylvicultures.
La forêt est aussi un milieu de vie et une source de revenus pour l’homme : au
début du XXe siècle, plus de 500 millions de personnes, dont 150 millions
d’autochtones vivent encore en forêt ou à ses abords.

I- LES GRANDS TYPES DE FORÊTS


Classement biogéographique
Les forêts naturelles sont comme toutes les formations végétales
conditionnées par un certain nombre de facteurs : la latitude, l’altitude, la
nature du sol, le climat, les habitats forestiers et « espèces typiques » qu’elles
abritent, l’action des animaux, etc.
La latitude influence fortement la biodiversité dans les forêts. Celle-ci
augmente d’autant plus que l’on s’éloigne des pôles et que l’on se rapproche
de l’équateur.
Selon les latitudes on distingue :
Forêt boréale ou taïga (forêt de conifères, au nord du 60 e parallèle). Pour le
Canada, la taïga ne représente qu’une des nombreuses écozones de la forêt
boréale et que celle-ci s’étend en dessous du 60e parallèle ;
Forêt tempérée :
Forêt tempérée sempervirente ;
Forêt tempérée décidue (formée d’arbres à feuilles caduques) ;
Forêt tempérée de résineux ;
Forêt tempérée mixte ;
Forêt méditerranéenne (formée de conifères et de feuillus à feuilles
persistantes, un arbre caractéristique : le chêne vert) ;
Forêt tropicale :
Forêt tropicale humide (ou pluvieuse) sempervirente (toujours verte) ou semi-
décidue (une partie des arbres sont à feuilles caduques) ;
Forêt galerie (le long des fleuves) ;
Forêt inondée (Cf. la mangrove formée de palétuviers) ;
Forêt tropicale sèche décidue ou semi-décidue ;
Forêt tropicale de résineux.

II- FONCTION DES FORÊTS


La forêt remplit trois fonctions essentielles : écologique, économique et sociale.
Le fait de conduire ces trois fonctions simultanément se nomme la «
multifonctionnalité » qui est une des caractéristiques majeures voulue par la
politique forestière française[62]. Cependant cette position officielle ne fait pas
consensus au sein des professionnels et propriétaires privés de la forêt,
certains voulant une spécialisation des territoires, c’est-à-dire une «
monofonctionnalité » orientée par exemple sur certaines zones vers la
production optimisée de bois (fonction économique exclusive) et sur d’autres
zones vers une libre évolution naturelle de la forêt sans exploitation de bois
(fonction écologique exclusive).
•Fonction écologique
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La ripisylve d’une forêt équilibrée et non fragmentée protège l’eau, l’air et le
sol. Les castors peuvent contribuer à entretenir des linéaires de berges plus
ensoleillés.
La forêt abrite une grande part de la biodiversité des continents, participe au
contrôle naturel du climat et des micro-climats.
« Partout où les arbres ont disparu, l’homme a été puni de son imprévoyance »
Réservoir de biodiversité et d’habitats, ainsi que de ressources génétiques et
phytopharmaceutiques, elles sont pour cette raison étudiées et parfois classées
en réserves biologiques, naturelles, parcs nationaux, Espace boisé classé dans
le PLU (Plan local d’urbanisme), etc.).
Fonctions écopaysagères : « noyaux » ou « nœuds » du réseau écologique, et
parfois corridor biologique pour la forêt galerie, les forêts linéaires, les
mangroves, et les haies vives qui peuvent s’y rattacher.
Protection contre certains risques naturels[65] (avalanches, inondations,
sécheresse, désertification et éléments de résilience écologique…).
Qualité de l’air : outre que la forêt produit une partie significative de l’oxygène
de l’air sur les continents, elle a une capacité extraordinaire à fixer les
poussières (comme certains polluants non dégradables), grâce notamment aux
mousses, aux lichens, à la rosée et aux sols.
Protection des sols (lutte contre l’érosion) : la forêt est un lieu de restauration
du sol si elle n’est pas surexploitée.
Fonction macro et micro climatique, grâce à l’évapotranspiration et à la
protection de la canopée qui atténuent considérablement les chocs
thermiques, et la déshydratation due au vent.
Puits de carbone, par fixation du gaz carbonique dans le bois et le sol, au moins
pour les forêts tempérées[67] non soumises aux incendies et pour les forêts
tropicales en phase de croissance.
Fonction aménitaire.
Les lisières forestières naturelles, éminemment complexes, ont des fonctions
écotoniales importantes, notamment pour les forêts rivulaires et les
mangroves.

III-CARACTÉRISTIQUES DES FORÊTS


La forêt est caractérisée par sa grande diversité en habitats et niches
écologiques. Verticalement, elle possède grossièrement quatre « étages » de
végétation qui sont les strates muscinales (mousses), herbacées, arbustives et
arborescentes, auxquels il faudrait ajouter les étages souterrains des systèmes
racinaires, symbiosés aux mycéliums fongiques ;
Horizontalement, elle comporte de nombreux micro-milieux ou microstations
(écosystèmes boisés distincts, au sein d’un même massif forestier) dépendant
de facteur abiotiques différents. Le bois mort étant lui-même un habitat
essentiel et irremplaçable pour de nombreuses espèces qui contribuent au
recyclage de la nécromasse, et à la fertilité des forêts ;
Les ressources alimentaires sont également abondantes : feuilles, sève
élaborée, bois vivant ou mort, fleurs, fruits et graines, déchets végétaux et
animaux…
Forêt primaire et forêt secondaire
Il est courant de distinguer la forêt primaire (forêt naturelle) de la forêt
secondaire ou forêt plantée (forêt entièrement ou fortement façonnée par
l’homme). La première est considérée comme n’ayant pas fait l’objet
d’intervention humaine y ayant laissé des séquelles importantes ou
observables, elle correspond à la végétation naturelle potentielle ; la dernière
étant modifiée suite au travail des forestiers ou sylviculteurs. Moins de 10 % de
la planète est encore couverte de forêts primaires, qui abritent cependant
encore l’essentiel de la biodiversité terrestre. Ces forêts sont en forte
régression, en raison des coupes faites pour l’élevage ou les cultures destinées
à nourrir les animaux d’élevages et/ou pour gagner des terres agricoles ou pour
l’exploitation commerciale du bois.

VI-CAS DU BÉNIN
Plusieurs formations forestières, naturelles et artificielles ont fait l’objet de
plans d’aménagement. C’est le cas notamment des forêts de Djigbé, Toffo,
Ouèdo, Pahou, Sèmè (sud-Bénin), Agrimey, Tchaourou-Toui-Kilibo (centre et
nord-Bénin), Pénéssoulou, Sota (nord-Bénin)… Les planifications sylvicoles
prévues dans ces plans d’aménagement ne reposent sur peu de connaissances
concrètes faute de recherche d’accompagnement et les traitements sylvicoles
prévus ne sont guère adaptés à la dynamique des peuplements.
Un programme cohérent de recherche forestière n’est pas en cours au Bénin,
les travaux ayant évolué en dents de scie. En dehors des ceux entamés par le
Centre Technique Forestier Tropical (CTFT) dans les années 1960 et au début
des années 1970, c’est souvent à l’occasion des mémoires et des thèses que les
recherches sont faites mais sans continuité. Des contraintes importantes se
posent donc pour la gestion durable des ressources, notamment :
Absence de caractérisation phyto-sociologique de la plupart des forêts et de
leurs facteurs écologiques (sols, topographie, climat) ;Non identification des
potentialités effectives des forêts ;
Connaissance insuffisante de la dynamique des forêts naturelles et artificielle et
de leur potentiel productif ;
Et donc, absence de plans d’aménagement fondés sur les résultats de
recherche.
Principale (plus de 50 % de la couverture forestière) de la végétation alors que
les galeries forestières représentent à peine 4 % et les forêts denses, deux fois
moins. Cependant, une analyse de la diversité floristique des différentes
formations végétales rencontrées au Bénin révèle que malgré leur petitesse en
termes de superficie, les galeries forestières recèlent une importante diversité
floristique (plus du 1/3 de la diversité floristique totale). Par exemple, dans le
Parc National de la Pendjari, 217 espèces ont été recensées dans les galeries
forestières (Oumorou et al., 2011). En dehors des forêts classées et de diverses
autres aires protégées, représentant environ 20 % de la superficie totale du
pays, l’on dénombre aussi environ 3000 forêts sacrées qui sont des reliques de
forêts concentrées dans le sud et qui sont de grands réservoirs de Biodiversité.
Elles abritent la plupart des espèces menacées : Afzelia africana, Triplochyton
scleroxylon, Khaya senegalensis, Milicia excelsa, etc. Elles couvrent 18 360
hectares, soit 0,16 % du territoire national et jouent diverses fonctions au
nombre desquelles : fonctions écologiques (8,1 %), fonction religieuse (61,14
%), fonction socio-culturelle (29,45 %) (Sokpon & Agbo, 2010). Leur importance
a été récemment reconnue et le processus de leur intégration dans le système
des aires protégées du Bénin est en cours.

CONCLUSION
Les forêts sont comme toutes les formations végétales conditionnées par un
certain nombre de facteurs : le climat, la formation du sol, la latitude, l’altitude,
la nature du sol, et aussi (et cela a son importance) l’action des animaux.
La forêt est indispensable à l’échelle planétaire. Mieux connaître les forêts et
les protéger, c’est garantir un équilibre et agir pour l’environnement.

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