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CLASSE DE : 2nde S
THEME : LA SAVANE
Rédigé par :
Sous la supervision de :
M.Mounodji Elysée
INTRODUCTION ............................................................................................. 1
I- ORGANISATION D’UNE SAVANE ............................................................ 1
II- ORIGINE DES SAVANES ........................................................................... 2
III- LES DIFFERENTS TYPES DES SAVANES .............................................. 2
IV- IMPORTANTE BIODIVERSITE DE LA SAVANE ................................... 4
V- FORTE RICHESSE FLORISTIQUE DE LA SAVANE ............................... 6
VI- L’HOMME ET LA SAVANE ..................................................................... 6
VII- CONSEQUENCES SUR LA SAVANE ................................................... 11
VIII- SAVANES ET CHANGEMENT CLIMATIQUE ................................... 13
IX- RECOMMANDATIONS........................................................................... 13
CONCLUSION ................................................................................................ 14
Les savanes constituent l’un des biomes les plus vastes du monde
Mosaïque forêt-savane
Il existe également des savanes incluses dans le domaine forestier et des savanes
littorales
Cet écosystème unique au monde est riche d’une biodiversité que l’on ne trouve nulle
part ailleurs sur la planète. Il accueille un grand nombre d’espèces d’animaux, et
notamment de mammifères brouteurs, en raison des grandes quantités d’herbe
disponibles. La savane est également importante pour l’homme puisque ses vastes
prairies lui permettent de pratiquer l’élevage.
Cependant les activités humaines, si elles n’en sont pas à l’origine, ont, au fil du temps,
profondément impactées les régimes de feu et l’herbivorie et de fait la distribution des
savanes. Aujourd’hui encore beaucoup de populations vivent au cœur de ces écosystèmes et
dépendent des services qu’ils fournissent, entre autres le contrôle de la qualité de l’eau, la
possibilité de pâturage, la présence de gibier.
Agriculture
Elevage
L’élevage transhumant (pastoralisme), dans les régions à pluviométrie <600 mm, est
indissociable de l’écosystème de savane. La vie des pasteurs (nomades) repose sur le bétail et
les ressources qu’ils en retirent: viande, lait et peaux
Les savanes africaines supportent des millions de têtes de bétail qui dépendent de l’abondance
et de la qualité des pâturages et des ressources en eau disponibles
Au Zimbabwe, le bois des savanes fournit 96% des ustensiles de cuisine et 98%
des outils agricoles
Au Tchad, 90% des ménages utilisent le bois comme énergie domestique
Aires protégées
Feux de brousse
Ce processus de dégradation du Sahel s’est accéléré à partir des années 60. Les populations
sahéliennes, de plus en plus nombreuses, entrent dans une logique d’augmentation de la
production et de la consommation, mais sans abandonner leurs techniques ancestrales
d’agriculture extensive. Cela s’est donc fait au détriment du milieu naturel par des pratiques
dites minières :
Il en résulte de grands dommages pour l’environnement et par voie de conséquence pour les
hommes, dommages tels que :
La pénurie d’eau, perdue par ruissellement et par assèchement des nappes phréatiques,
La disparition de la biodiversité (flore et faune),
Les famines et la paupérisation du monde rural,
Dans les régions où une réduction des précipitations est prévue, il existe un risque de
désertification. Parce que les deux types de végétation qui structurent les savanes
réagissent différemment aux mêmes contrôles environnementaux, les réactions des
savanes aux sécheresses peuvent donc être différentes de celles des forêts et des
prairies. De plus, une augmentation des sécheresses peut limiter la présence des arbres
tout en favorisant les incendies dans des écosystèmes, comme les forêts, non adaptés
au feu.
Dans d’autres régions, une augmentation des précipitations est attendue ce qui
engendrerait une densification du couvert arboré et arbustif (embroussaillement) au
détriment des savanes. Ce processus est déjà en cours dû à l’augmentation du CO 2
atmosphérique. Dans certaines régions, une réduction de la végétation herbacée peut
avoir des conséquences graves sur l’économie locale si celle-ci dépend de l’élevage et
du pâturage par exemple.
IX- RECOMMANDATIONS
L’objectif ultime de toute recherche étant de faire des recommandations permettant de
prendre des décisions rationnelles ; les recommandations formulées s’inscrivent dans
une logique de réponse aux différents problèmes rencontrés dans les savanes. A la lumière de
ce qui précède nous recommandons :
La restauration des forêts dégradées, notamment en replantant des arbres, est essentielle,
mais la plantation d’arbres ne doit pas compromettre la conservation et la restauration
d’autres écosystèmes.
CONCLUSION
Les savanes sont des écosystèmes sous contraintes et constituent les habitats de prédilection
des herbivores qui représentent des biomasses parfois considérables, liées à la richesse des
habitats et aux disponibilités alimentaires. Elles sont caractérisées comme des zones reliant les
forêts tropicales et les déserts équateurs, avec un large éventail de la végétation dans les
prairies, les déserts et les zones boisées. Lorsqu’on évoque la savane, chacun pense aux vastes
paysages africains où déambulent éléphants, gnous, girafes ou lions. Au gré des saisons et des
pluies, la végétation des herbes hautes plus ou moins parsemées d’arbres et d’arbustes passe
du vert au jaune. Ces écosystèmes herbacés couvrent environ 20 % de la surface terrestre et
sont présents sur toute la ceinture tropicale du globe, en Afrique bien sûr, mais aussi en
Amérique ou encore en Asie. Les feux récurrents ou les herbivores, eux-mêmes contrôlés par
les prédateurs, permettent de maintenir ces milieux ouverts en limitant la présence d’arbres et
d’arbustes. En raison de la complexité de la dynamique de la végétation des savanes, les
impacts du changement climatique et de l’utilisation des terres sur les savanes sont très
incertains. Mais dès à présent, les savanes sont largement menacées par les activités
humaines : conversion des terres pour l’agriculture, urbanisation, etc. Elles le sont aussi par la
plantation massive d’arbres souvent réalisée dans le cadre de compensation carbone. La
résilience naturelle de ces écosystèmes face aux dégradations d’origine anthropique est faible
et des actions de restauration sont souvent nécessaires, mais restent un défi permanent.