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Master

Dynamique Et
Gestionde
Lenvironnement

Exposè:

Écosystèmes Forestiers Au Maroc

réalisé par:
Khadija Amazal Mohamed Tita
Mohamed Hajjaji Badrchacha Mustapha Mahrouk
PLAN:
Définition de l’écosystème .

L’écosystème est l’unité de base du champ


d’étude scientifique de la nature (l’écologie
scientifique). Selon cette discipline,
l’écosystème est un milieu physiquement
délimité, constitué de ses deux composantes
indissociables :

Le biotope : c’est-à-dire un environnement


physique particulier avec des caractéristiques
physiques spécifiques (température, humidité,
climat)

La biocénose : c’est-à-dire un ensemble


d’êtres vivants (animaux, végétaux, micro-
organismes) en interaction, et donc en
interdépendance.
Définition de l'écosystème forestier

L'écosystème forestier sont des zones dans lesquelles prédominent les arbres où


il existe des communautés biologiquement intégrées d'animaux, de plantes et de
micro-organismes formant la biocénose, ou l'ensemble biotique, et à leur tour ces
communautés interagissent avec les éléments abiotiques présents (sols, climat,
eau...).
Comme nous l'avons dit, dans ce type d'écosystème prédominent les arbres qui
forment des forêts, les forêts de l'écosystème forestier agissent comme un
ensemble de processus de l'écosystème.
Dèfinition 2

Les écosystèmes forestiers sont constitués de formations naturelles de feuillus


(chêne vert, chêne liège, chêne tauzin, arganier, oléastre, .) et de résineux (cèdre, Pin
d'Alep, Pin maritime, Pin noir, thuya,.), répartis entre les différents étages
bioclimatiques, du semi-aride à l'humide.

Les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la cédraie
occupe les zones de montagne dans le Rif et le Moyen Atlas. Les pinèdes climaciques
(Pin maritime et Pin noir) sont localisées dans des régions d'altitude. La seule
sapinère marocaine occupe les hauteurs du Rif occidental dans la région de Chaouen.
Au Sud, l'arganeraie, endémique, occupe des zones semi-arides et arides et constitue,
avec l'acacia, des espèces adaptées à l'aridité.

Le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d'arbustes et


d'herbacées, dont; un grand nombre d'endémiques ou d'intérêt médicinal et
aromatique. La faune des forêts est également très diversifiée et riche en espèces
d'oiseaux, reptiles, mammifères (Passereaux, Singe Magot, Porc épic, Sanglier, ..).
• Caractéristiques de l'écosystème forestier

• Pour que les arbres croissent dans un écosystème forestier, sont


nécessaires des températures supérieures à 10ºC.

• Ils se développent sur des sols riches en nutriments et profonds,


mais ils ne le feront pas sur des sols pierreux et peu profonds.

• Se produit une symbiose positive entre les champignons et


les racines présentes dans le sol de l'écosystème forestier.
Pourquoi préserver les écosystèmes ?

Pourtant, l’être humain dépend des écosystèmes naturels au même titre que tous
les autres êtres vivants. Par exemple, l’agriculture qui fournit notre nourriture
dépend des caractéristiques de l’écosystème. Les céréales ou les légumes ne
poussent que dans certaines conditions de température et d’humidité, sous
certains climats, et à condition que certains processus naturels aient lieu, comme
la pollinisation. Si on modifie trop profondément ces caractéristiques, il y a un
risque que l’on ne puisse plus produire ce que nous produisons aujourd’hui, ou
plus de la même façon. C’est ce qui se passe dès aujourd’hui en France : à force
d’exploiter les sols pour l’agriculture, nous avons réduit la qualité organique de
ces derniers et ils sont moins propices aujourd’hui pour produire certains
aliments. De ce fait, la productivité des céréales baisse depuis plusieurs années.
Un autre exemple connu est celui des abeilles : elles sont un maillon essentiel de
certains écosystèmes, et leur disparition (à cause de l’utilisation de pesticides et
de l’urbanisation) pose d’ores et déjà des problèmes.
Les écosystèmes élargis aux environnements humains

Paradoxalement, c’est par la mise en perspective et la rationalisation de ces


écosystèmes artificiels que l’Homme parviendra peut-être à restaurer une
cohabitation plus harmonieuse et pérenne avec les biotopes naturels et leurs
populations vivantes, dont les services rendus à notre espèce sont vitaux,
notamment dans les domaines suivants :
Approvisionnement : eau, nourriture, matériaux, ressources énergétiques,
pharmacopée…
Régulation : climat, cycle de l’eau, cycles bio-écologiques, stabilité
atmosphérique (production d’oxygène) et géologique…
Comment fonctionne un écosystème naturel
On dit souvent que les écosystèmes naturels sont des systèmes « équilibrés ». Cela
signifie que les interactions entre les différents organismes qui constituent
l’écosystème contribue à une certaine stabilité. Par exemple, dans les écosystèmes
des plaines herbeuses, les herbivores consomment de l’herbe, mais nourissent aussi
le sol avec leurs déjections, ce qui permet à l’herbe de repousser et permet une sorte
d’équilibre. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’un écosystème, même sain,
soit statique. En réalité, un écosystème évolue en permanence, son fonctionnement
reposant sur des processus dynamiques en constante mutation.
Par exemple, la biocénose, les organismes vivants, interagissent avec leur milieu et
le transforment sans cesse : les animaux tassent le sol, les végétaux créent de
l’humidité ou régulent la température, parfois certaines espèces deviennent
envahissantes et d’autres disparaissent. Un écosystème évolue aussi lorsqu’un
événement ou une contrainte extérieurs ou imprévus tendent à le modifier : un
phénomène climatique ou naturel par exemple peuvent entraîner des
transformations dans le milieu, mais aussi obliger les organismes vivants à s’adapter
à de nouvelles contraintes.
LA DÉCOUVERTE DES DIVERSES ESSENCE D'ARBRES AU MAROC !

Le Maroc, pays où l’arboriculture occupe un rôle important, qui compte de


nombreuses essences d’arbres.
Le Maroc, pays de passage, a connu et connaît encore, des introductions d’espèces
végétales. Que ce soit de manière volontaire (introduction) ou accidentelle (graines
apportées en mélange avec des semences économiques, par les courants
océaniques, les vents, les oiseaux ou les voyageurs), ces arbres qui ont depuis «
colonisé » le Maroc, ont pu s’adapter aux conditions climatiques et terrestres, et
sont devenus bien intégrés dans le paysage naturel du Royaume.
Les cèdres :

Sur 134.000 hectares, Le Maroc possède la principale cédraie du bassin


méditerranéen. Le "Cedrusatlantica" est peu connu comparé à son cousin
libanais, le "Cedruslibani", 2.000 hectares au Liban, le "pays du Cèdre".
Au Maroc, le cèdre est considéré comme un "trésor national", parce qu'il est à la
fois atout touristique et un arbre dont le bois est très prisé des ébénistes. Une
demande de classement en "réserve de biosphère" et "patrimoine mondial" est à
l'étude.
Près d'Azrou, au cœur du massif du Moyen-Atlas, où sont recensées les plus
vastes étendues, le "cèdre Gouraud", 42 m de haut et 900 ans d'âge, symbolise
aussi bien la majesté que la fragilité de l'espèce: ce spécimen rare, qui porte le
nom d'un officier français du temps du protectorat.
Les palmiers :
le palmier est un élément irrémédiablement lié à la végétation qui décore les
jardins marocains. Il suffit de faire un tour dans les luxueuses résidences de
particuliers ou certains palaces hôteliers pour se rendre compte de la place
prépondérante que prend cet arbre dans les espaces verts marocains.
Dans le sud du pays, les oasis qui longent la vallée du Drâa étaient
historiquement les premières traces de civilisation dans lesquelles arrivaient, à
l'époque, les caravaniers en provenance du désert. En plus d'être des espaces de
commerce, les oasis étaient également des lieux d'échanges culturels.
Les palmiers ont en effet une place essentielle dans l'équilibre naturel des
palmeraies. Ils permettent d'apporter de l'ombre et de la fraîcheur aux arbres
fruitiers qui eux-mêmes abritent les plantes basses.
Face à la désertification, le travail dans les oasis est devenu compliqué et la
situation des habitants s'est peu à peu détériorée. Les palmiers ne sont plus
suffisamment rentables pour ses dattes, ils occupent aujourd’hui une placede
décoration dans les jardins.
Les thuyas :

Ils poussent à des hauteurs qui oscillent du niveau de


la mer jusqu’à 1800 m d’altitude dans un climat
méditerranéen en zone semi aride. On le trouve au
Maroc, en Algérie, en Tunisie et plus rarement en
Espagne et sur l’île de Malte.
Au niveau de l’Afrique du Nord, les forêts de thuya
de Berbérie couvrent une superficie totale de 1
million d’hectares, parmi lesquels 600 000 ha sont
au Maroc.
On trouve aussi des petites superficies bien denses
dans la zone de Debbouz à des altitudes au-delà de
500 mètres, ainsi que dans la zone d’Adouz. Les
marabouts sont d’autres endroits où cet arbre est
protégé. Il est travaillé en artisanat à Essaouira et
dégage une odeur agréable dans l’air !
L’amandiers:

​L'Amandier au Maroc constitue la seconde spéculation arboricole après


I'olivier. Il occupe 73p. cent de la superficie totale des rosacées. La moitié de la
population d'Amandier (six millions) est issue de semis.
Elle est localisée essentiellement long des vallées des principaux oueds- du sud
du pays et dans certaines zones de montagne.
Des prospections ont été revitalisés dans ces populations et ont permis la
sélection d'un ensemble d'individus. L'autre moitié est cultivée en intensif et
semi-intensif selon des plantations régulières, et dans le cadre de la défense et
restauration des sols.
Les figuiers :

Le figuier occupe une superficie totale de 46.000 hectares (ha), soit 5%


du patrimoine arboricole marocain. La production nationale est estimée à
57.000 tonnes et atteint un rendement moyen de 1,2 tonnes/ha.
La culture est principalement localisée dans les zones montagneuses, sur des
sols pauvres, schisteux-marneux (dans le Rif et à Chefchaouen) ou calcaires.
Mais aussi, dans des terrains souvent accidentés et bénéficiant de très peu de
soins. Les cinq grandes zones de production sont: Taounate (22.230 ha), 
Chefchaouen (7.050 ha), Al Hoceima (5.000 ha), Ouazzane (3.150 ha), Tétouan
 (2.000 ha).
Les autres plantations sont réparties entre Taza, Nador, Essaouira, El Jadida et 
Safi. Cependant, la culture du figuier est en régression et elle souvent remplacée
par des céréales. 3 espèces peuvent être reconnues par la couleur de leurs fruits
et leur précocités ou leurs récoltes plus tardive.
L'olivier :

L’Olivier occupe une surface de 560.000 ha dont 220.000 ha en zone irriguée (


Haouz, Tadla, Souss-Massa, Moulouya, Nador, Boulemane, Oujda, El Kelaâ,
Marrakech, Chichaoua, Bénimellal, Ouarzazate, Tafilalet. Figuig, Essaouira),
200.000 ha en zone de montagne (Chefchaouen, Taounate,Taza,
Tanger,Tétouan, Azilal, Khénifra, Al Hoceima), 100.000 ha en zone bour
favorable (Sefrou, El Hajeb, Fès, Meknès, Sidi Kacem, Gharb, Loukkos,
Benslimane) et 40.000 ha dispersés entre Safi, Settat, Khémisset et
Khouribga.
L’Olivier contribue à l’emploi en milieu rural avec 11 millions de journées de
travail annuellement. La production d’olive se situe autour de 560.000 T et
permet de générer 50.000 T d’huiles d’olives et 90.000 T d’olives de table .
Le chêne vert :
Au Maroc, le chêne vert est la première essence forestière par sa surface
(1.415.201 ha) et par sa production en bois de feu. Par ailleurs, ses rôles
écologique et socio-économique sont partout très importants. Présent dans
toutes les régions non arides du pays, il est qualifié de « ciment vivant qui relie
les massifs forestiers ».
Sa tranche altitudinale se situe entre 300 m et 2.700 m. Normalement, il
occupe une place intermédiaire entre le thuya de Berbérie à la base et le cèdre
ou le genévrier thurifère au sommet; mais il peut parfois former la limite
supérieure de la végétation forestière comme c’est le cas dans le Haut-
Atlas (Seksaoua) où le thurifère est absent.
Le chêne vert est répandu dans les bioclimats humide et subhumide,
localement semi-aride, tempérés, frais et froids, sur tous les types de substrats.
Ses peuplements sont très hétérogènes, mais les Chênaies vertes pures ne sont
pas rares. 
De par sa plasticité écologique, sa résistance aux mutilations et son grand
dynamisme, il est très présent dans le quotidien des forestiers, des exploitants
et des populations rurales.
 
Les pinus :
Le genre Pinus est représenté au Maroc par trois espèces : le Pin d’Alep, le Pin maritime
avec deux sous-espèces –moghrebiana qui est endémique du Maroc et iberica qui se trouve
surtout en Espagne et le Pin noir du Maroc.

l'eucalyptus :

Les Eucalyptus appartiennent à la famille des Myrtacées qui est représentée en Afrique du Nord par le
Myrte (Myrtuscommunis), un arbrisseau très répandu. Leur aire naturelle est spécifique au continent
australien où ils forment un genre extrêmement important puisqu’il renferme près de six cents espèces
ou variétés.
Les Eucalyptus ont fait l’objet d’introductions dans tous les autres continents et en particulier en
Afrique du Nord où il font partie du paysage floristique au même titre que les essences naturelles
principales.
Des plantations ont été réalisées sur l’ensemble du territoire national et plus particulièrement, sur la
côte atlantique et dans les plaines. Les plus importantes plantations ont été entreprises dans le Gharb et
dans les vides de la Mamora, qui ont débouché sur «l’opération cellulose » avec l’installation de l’usine
de cellulose de Sidi Yahia du Gharb.
L'arganier :

L'arganier est un petit arbre endémique du


Maroc, surtout présent dans la plaine du Souss
dans le sud-ouest aride du pays. L'arganier
tient son nom du berbère "argân", mais est
aussi parfois appelé l'olivier du Maroc, l'arbre
de fer ou même l'arbre à chèvres.
En effet, ces dernières sont particulièrement
friandes de ses feuilles et fruits et n'hésitent pas
à y grimper, malgré les épines qui se trouvent
sur ses rameaux.
 

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