Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté par :
Melle ALLOUACHE Feriel 171731077929 Grp3 A23
Mr AYACHI Nabil 181831045949 Grp4 A23
1
Table des Matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : LE DEVELOPPEMENT DURABLE
Introduction
1. Définition
2
Introduction
1. Définition des énergies renouvelables
2. Différentes types de l’énergie Renouvelable
2.1 Energie hydraulique
2.2 Energie de la biomasse
2.3 Energie géothermique
2.4 L'énergie solaire
2.4.1 Les différents types d’énergie solaire
a. L’énergie solaire thermique
b. L’énergie solaire photovoltaïque
c. Autres voies de l’énergie solaire
2.5 L’énergie éolienne
3. Les Avantage et Les inconvénients des énergies renouvelables
4. Conclusion
Conclusion Générale
3
LISTE DES FIGURES
4
Introduction Générale
« L’homme se développe actuellement comme un ver de terre : un tuyau qui avale de la terre et qui
laisse derrière lui des petits tas. Si un jour la Terre disparaît parce qu’il aura tout mangé, il ne faudra
pos s’en étonner ». Andrei Tarkovski, cinéaste russe (1932- 1986).
5
Introduction
Le développement durable est, aujourd’hui, au cœur des médias et des débats. Il offre un nouveau
modèle de pensée, économique et de vie ; permettant de concilier économie, social et environnement
à des fins plus justes pour chaque composant de notre écosystème.
L’observation courante de notre environnement écologique et les éléments qui le constituent (air,
eau, terre..), nous invitent à réfléchir sur son avenir et surtout sur le capital naturel que nous léguerons
aux générations futures : Des ressources hydrauliques surexploitées, de l’air pollué, des zones rurales
détruites par l’envahissement de l’urbanisation, des océans et des mers polluées, des ressources
minières et énergétiques maladroitement utilisées, de la faune et de la flore en voie de d’extinction…
C’est malheureusement, le souvenir d’une terre agréable à vivre qui sera décrite par nos historiens et
scientifiques et constituera l’unique richesse de nos générations futures. Après la sensibilisation de
l’homme à tous ces problèmes environnementaux et aux dégâts de ses activités économiques sur son
environnement, le passage aux actions correctives s’est avéré nécessaire. Les actions préventives à
toute éventuelle destruction de notre environnement écologique sont encore plus importantes et
commencent notamment par l’enseignement de l’environnement et des actions socioéconomiques,
dites de développement durable.
1. Définition
Le développement durable est un concept multidisciplinaire qui recouvre plusieurs dimensions à
savoir, la dimension économique, la dimension sociale, la dimension environnementale en plus de la
gouvernance qui sert comme point d’appui et de correction pour les trois dimensions précédentes.
À partir de cette définition, on peut comprendre que le développement durable consiste à maintenir
l’équité entre les générations. Dans ce sens l’équité introduit l’idée d’une solidarité
intergénérationnelle et d’une responsabilité morale qui rappel aux générations actuelles qu’elles ont
une responsabilité dans la préservation du bien être des générations futures.
2.1. Origine
Le concept du développement durable trouve ses origines théoriques dans le milieu du XIXe siècle.
Une vaste littérature a permis de raffiner la définition conceptuelle de cette notion que l’on associe
souvent aux négociations internationales portant sur l’environnement et le développement et surtout
aux travaux de la Commission Brundtland. Le concept a débuté à se forger très tôt, mais ce n’est qu’en
1980, avec la publication de la stratégie mondiale de la conservation (SMC), que le terme
«développement durable » a été employé au sens qu’on lui attribue aujourd’hui.
Depuis les années 1950, la prise de conscience mondiale des dangers que risque la planète n'a cessé
de s'accroître. Le premier rapport sur l’état de l’environnement dans le monde, publié en 1951 par
l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN), fait un constat alarmant de la
détérioration de la nature (Milon & Tschocke,). Ce qui a conduit à concevoir de manière antagoniste
croissance économique et respect de l’environnement. Des conflits d’intérêts ont émergé entre ces
deux exigences qui sont apparues, jusqu’à nos jours, comme contradictoires (Boutaud, Jury, & Harpet,
2009).
C’est en effet entre la publication de la SMC et la déclaration de Rio en passant par le rapport
Brundtland Notre Avenir à tous, que le concept de développement durable a d’une part grandement
évolué et, d’autre part, été le plus largement diffusé. Certains attribuent à la Commission Mondiale
sur l’Environnement et le Développement (CMED) la popularisation du terme « développement
soutenable » ou « durable », c’est selon, et y voient également la définition la plus fiable du concept.
7
D’autres, sans rejeter l’ensemble du rapport de la Commission, n’y perçoivent qu’une définition
diplomatique fort englobant mais imprécise quant à l’application concrète. Il n’en demeure pas moins
que la Commission Brundtland marquait un point tournant dans l’évolution conceptuelle du
développement durable.
Depuis, la notion de durabilité associée au concept de développement durable a été utilisée à tort et
à travers. Le terme est si galvaudé que c’est à croire que les gouvernements du monde ont
reprogrammé leurs ordinateurs pour qu’automatiquement le mot développement durable remplace
partout de leurs discours et politiques, toute référence à la croissance économique (Sachs 1997). La
Commission Brundtland avait même recensé près de 100 conférences ou colloques ayant pour thème
le développement durable en six mois (entre janvier et juin 1990: Brundtland Bulletin n°7, mars 1990).
Dans les années 1970, les accidents écologiques s’accumulent, la production industrielle recule, les
secteurs économiques traditionnels sont directement affectés et le commerce international fléchit.
Cette crise illustre la dépendance des sociétés par rapport aux ressources naturelles, met en avant la
nécessité de conserver un équilibre entre les populations et leurs territoires nationaux que ce soit à
l’échelon local ou à l’échelle internationale. Ces incidents écologiques et économiques vont renforcer
et confirmer l’idée que le développement est étroitement lié à l’environnement et donne naissance à
une série de mesures de conférences et de sommets internationaux qui vont tenter d’apporter des
solutions pour réorganiser le système économique mondial.
Après la conférence de Stockholm de 1972, le programme des Nations Unis pour l’environnement
PNUE et le CNUCED lancent en 1974 une conférence internationale sur l’utilisation des ressources
naturelles et les modes de développement à Coyococ au Mexique, cette conférence dépasse la notion
d’écodéveloppement et opte pour un concept plus général : « Sustainable développement » traduit
en français par « développement durable » ou « soutenable » ou encore « viable ». Les traductions
variant en fonction des auteurs et des époques
« La gestion de l’utilisation par l’homme de la biosphère de manière à ce que les générations actuelles
tirent la maximum en assurant leur pérennité pour pouvoir satisfaire aux besoins et aux aspirations des
générations futures » (P. Jacobs, R.Kasisi, 2002,p98).
8
C’est de cette définition que vont découler les grands concepts de développement durable, avec
l’apparition de nouvelles notions comme celles de « besoins » de « pérennité », ou encore des «
générations futures ».
En 1993, l’assemblée générale des nations unies crée la Commission Mondiale sur l’Environnement
et le Développement (CMED), plus connue sous le nom de commission Brundtland en référence à sa
présidente, madame Gro Harleur Brundtland alors Premier Ministre de la Norvège.
Cette définition, bien que reprise et complétée par la suite, sert aujourd’hui de référence officielle
aux pouvoirs publics et aux acteurs du développement durable dans l’ensemble des pays membres.
Elle reprend les principes environnementaux et place l’homme au centre des préoccupations
politiques et dépasse la notion d’écodéveloppement montrant qu’il s’agit avant tout de penser
l’homme par rapport à sa descendance et donc sa survie.
9
3.1.1. Principe de prévention
Des mesures doivent être prises à chaque fois qu’il y est présence d’un risque connu et identifié. Ces
actions doivent être mises en place en priorité en mettant en œuvre les meilleures techniques
disponibles au coût minimal acceptable.
Des conseils doivent être créés pour convaincre et sensibiliser les citoyens sur l’importance de tels
projets pour la société et l’avenir.
La participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires
pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans
environnemental, social et économique.
Tenir des séances d’information et de consultation publique, mettre sur pied un comité-conseil, etc.;
Faciliter la participation (clarté des règles, transparence et flexibilité des processus, représentativité
de tous les groupes, utilisation des technologies de l’information et de la communication);
Veiller à la participation des parties prenantes dans les processus d’évaluation et d’amélioration (par
exemple les parents, les élèves, les employés, les fournisseurs);
Mettre en place des mesures de reconnaissance et de soutien à l’égard des employés qui font du
bénévolat.
10
générations futures. La solidarité doit exister entre les Etats, notamment entre les pays industrialisés
et les pays en voie de développement, ainsi qu’entre
Les générations. L’économie des matières premières constitue donc une nécessité pour respecter ce
principe.
Les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intra générationnelle
et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales. En éducation, ce principe peut se
traduire par ces actions :
Mettre en place un plan d'action pour contrer l'intimidation dans les établissements scolaires;
Utiliser les services d’une entreprise d’économie sociale lorsque cela est possible.
Un bon exemple est de faire payer des taxes aux grands pollueurs industriels.
Elle s'exerce aux niveaux individuel et collectif. Au niveau international "étant donné la diversité des
rôles joués dans la dégradation de l'environnement mondial, les Etats ont des responsabilités
communes mais différenciées. Les pays développés admettent la responsabilité qui leur incombe dans
l'effort international en faveur du développement durable"
Exemple : les pays riches, principaux responsables du changement climatique global, s'engagent à des
quotas de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. La responsabilité induit d'autres
applications comme le principe de pollueur-payeur, celui de réparation des dommages causés.
En effet, l’éradication de la pauvreté ne peut se faire sans développement économique pour financer
les programmes sociaux. D’un autre côté, il n’est pas possible de répondre aux besoins de la population
mondiale sans croissance économique.
La protection de l’environnement doit accompagner la lutte contre la pauvreté car les populations
pauvres sont obligées d’avoir des actions non écologiques pour survivre, comme la destruction des
forêts, des cours d’eau, ou la pêche intensive.
C’est pour cela que les trois objectifs du développement durable qui sont : l’écologie, la lutte contre
la pauvreté et la protection des ressources de la Terre sont simultanés.
Cet objectif de réduire les émissions du CO2 est très difficile à réaliser à cause de l’origine de ces
émissions qui sont les ressources fossiles comme le pétrole et le charbon. La réalisation de ce but
implique de profonds changements dans le mode de production qu’ont les pays industrialisés
actuellement. Les pays industrialisés ont accepté de réduire leurs émissions en signant le protocole de
Kyoto, mais ont exigé en échange une plus grande flexibilité dans l’utilisation des quotas de CO2. Ceci
se traduit par la possibilité pour un pays de dépasser son quota en achetant le droit d’émission d’un
autre pays. Le plafond global de tous les pays n’est ainsi pas dépassé. Il devient donc intéressant pour
un Etat de réduire ses émissions de gaz à effets de serre afin de pouvoir vendre ses droits d’émettre
excédentaires au marché international.
Le mécanisme pour un développement propre ou MDP est opérationnel depuis 2005.Il permet
d’encourager le transfert de technologie vers les pays en voie de développement.
Les émissions de gaz à effets de serre peuvent être réglementées par deux dispositifs :
12
Figure 3 : les 17 objectifs de développement durable.
En 2002 et 2003, des lois ont été établies pour la création de villes nouvelles respectueuses de
l’environnement.
Plusieurs accords avec différents pays ont été signés dans le cadre de la protection de l’environnement
et des lois sur la régulation de la pêche et sur le tourisme propre ont également été promulguées.
Concernant la production de l’énergie ont des lois ont été également créées récemment, un Plan
National d’Action Environnementale et de Développement Durable a été mis en route par le Ministère
des Ressources en Eau et de l’Environnement.
Les principes fondamentaux du développement durable sont définies dans l’article 3 de la loi n° 03-10
du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable
publié dans journal officiel de la république Algérienne n° 43 du 20 Joumada El Ou la 1424 / 20 juillet
2003, :
13
7. Conclusion
Le développement durable se trouve, aujourd’hui, dans une situation qu’on peut qualifier de difficile,
sans sombrer dans le pessimisme pour la qualifier de crise à l’instar de Theys (2014 : 2). En effet, malgré
les efforts institutionnels et médiatiques qui ont été déployés à ce jour, les objectifs escomptés n’ont
pas été atteints et le bilan reste plutôt négatif : dégradation de la biosphère, réchauffement climatique,
accroissement de la pauvreté dans le monde…etc.
14
Introduction
Les experts scientifiques ont déterminé un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur vu le
risque qu’il présente pour l’humanité. Ce phénomène est celui du changement climatique. Des
vérifications et suivis de l’évolution de plusieurs paramètres climatiques relatifs à la température,
humidité, vent et évaporation ont permis de valider l’hypothèse d’existence et de persistance de ce
phénomène. Pour aller plus loin des observations et des données ont été recueilli² sur des
phénomènes naturels qui commençaient à présenter des risques majeurs pour la société et
l’humanité. Si on parle de sécheresse et des inondations, de la fonte accélérée des neige ceci permet
de se mettre d’accord sur l’existence du changement climatique. Plus personne n’ignore la
problématique du changement climatique, Canicule en été, hiver sans neige, dérèglement du climat,
des inondations et de terribles sécheresses, le changement climatique se manifeste sous des formes
diverses. Ces bouleversements climatiques perturbent la faune et la flore, dont la répartition
géographique tend à se déplacer vers le nord. Ces changements impactent l’agriculture, la santé,
l’économie…
15
1. Définition du changement climatique
Les Changement climatiques concernent des transformations générales du climat, y compris la
température, les précipitations, les vents et d’autres facteurs ; ils peuvent varier d’une région à une
autre. Il est établi par la science que ces changements sont la conséquence du renforcement du
phénomène de l’effet de serre du fait du rejet dans l’atmosphère de gaz à effet de serre par certaines
activités humaines.
Autres que la vapeur d’eau qui se recycle rapidement et en permanence, le gaz à effet de serre est un
élément très important, qui doit être observé avec précision sur plusieurs décennies pour donner lieu
à une interprétation fiable.
Figure 4 : schéma explicatif de l’effet de serra Figure 5 : Emission de Gaz à effet de serra
16
2. Les indicateurs du changement climatique.
2.1. L’augmentation de la température de surface sur la Terre
L’augmentation de la température de surface sur la terre est de 0,8 ± 0,2 °C depuis 1870. Elle reste
notablement différente pour les deux hémisphères : plus forte au Nord et plus forte aux hautes
latitudes. Une variabilité entre continents est également observée. Une forte modulation sur des
périodes annuelles et multi décennales est également constatée, avec deux périodes de plus forte
augmentation (approximativement de 1910 à 1940 et de (1975 à 2000) encadrées par des périodes
de stagnation ou de décroissance.
Mesurée depuis les années 1950 par les bateaux de commerce ou les navires océanographiques
(jusque vers 700 m de profondeur) et plus récemment par le système de bouées profitantes Argo,
montre une augmentation moyenne globale depuis quelques décennies.
La banquise, dont la fonte ne contribue pas à l’élévation du niveau des océans, est un autre
indicateur fort de l’accélération de l’évolution du climat : de 8,5 millions de km2 stable dans la
période 1950‐1975, la surface des glaces de mer a connu une décroissance très rapide jusqu’à 5,5
millions de km2 en 2010.
Le recul des glaciers continentaux est observé de façon quasi généralisée depuis 3 à 4 décennies,
avec une nette augmentation au cours des 20 dernières années.
Les calottes polaires de l’Antarctique et du Groenland ont un bilan total de masse négatif depuis une
dizaine d’années. Si quelques régions élevées de l’intérieur des calottes, en particulier Antarctique,
s’épaississent un peu par suite de précipitations neigeuses accrues, la perte de masse domine. Celle-ci
s’effectue dans les zones côtières du Groenland et de l’Antarctique de l’Ouest par écoulement très
rapide de certains glaciers vers l’océan et décharge d’icebergs. On pense que le réchauffement des
eaux océaniques dans ces régions est la cause majeure des instabilités dynamiques observées.
Le niveau moyen des océans est un autre indicateur qui intègre les effets de plusieurs composantes
du système climatique (océan, glaces continentales, eaux continentales). Avant 1992, le niveau de
la mer était mesuré par des marégraphes le long des côtes continentales et de quelques îles : le
niveau des océans, en moyenne annuelle sur toute la planète, s’est élevé à un rythme de 0,7
mm/an entre 1870 et 1930 et d’environ 1,7 mm/an après 1930. Depuis 1992, les mesures sont
effectuées par satellites : la hausse du niveau moyen global de la mer est de l’ordre de 3,4 mm/an.
Les contributions climatiques à cette élévation sont approximativement dues, pour un tiers à la
dilatation de l’océan consécutive au réchauffement et, pour les deux autres tiers, aux glaces
continentales à parts quasi égales, fonte des calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique
d’une part, et fonte des glaciers continentaux d’autre part.
17
2.7. Les indicateurs biologiques
Les indicateurs biologiques, tels que les déplacements de populations animales terrestres ou
marines et l’évolution des dates d’activités agricoles saisonnières, montrent aussi la survenue d’un
réchauffement climatique
3. Conclusion
La problématique des changements climatiques a été considéré l’un des problèmes majeurs du
développement à l’échelle locale et régionale voire même à l’échelle internationale, les problèmes liés
aux changements climatiques occupent une importante place parmi les préoccupations majeures
contemporaines. Le changement climatique est un phénomène qui fait et qui fait encore largement
parler de lui compte tenu des fluctuations qui touchent le climat terrestre, et leur conséquence sur le
mode de vie de l’humanité. La communauté scientifique internationale s’est beaucoup intéressée à
l’étude de ce cycle. La principale problématique qui en est ressortie réside dans la variabilité climatique
et au changement climatique. Dans plusieurs régions du globe, les événements météorologiques
extrêmes sont devenus de plus en plus fréquents et de plus en plus répandus. Cela a rappelé à la
communauté scientifique internationale une évidence première : le climat de notre planète est très
variable dans le temps et dans l’espace. Dans cette optique, l’organisation météorologique mondiale
(OMM) et le Groupe Intergouvernemental des experts du climat (GIEC) estiment qu’il est nécessaire
actuellement, d’entreprendre des études de diagnostic pour déterminer empiriquement et
statistiquement les caractéristiques du système climatique et sa variabilité pour différentes régions du
globe. La région méditerranéenne fait partie des régions les plus sensibles à cette variabilité
particulièrement sa rive sud qui est considérée comme très vulnérable. En effet, en l’Algérie et dans
d’autres pays du Maghreb, la variabilité de la disponibilité des ressources en eau n’est pas récente.
Mais ces dernières années, la sécheresse s’est manifestée d’une manière préoccupante, sévère,
persistante et avec une intensité remarquable
18
Introduction
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour être
considérée comme inépuisable à l’échelle de l’homme. Les énergies renouvelables sont issues de
phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le Soleil
(photovoltaïque), le vent (éolien), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).
Aujourd'hui, nous assimilons souvent par abus de langage les énergies renouvelables aux énergies
propres.
Les principaux intérêts des énergies renouvelables sont leur non épuisement et leurs émissions très
limitées de gaz à effet de serre (GES) comme en témoigne l'analyse du cycle de vie de leur
exploitation. Évaluation des émissions de GES sur l’ensemble du cycle de vie pour les grandes
catégories de technologies de production d’électricité par :
-Energie géothermique.
- Eolienne (Vent)
19
2.1 Energie hydraulique
L’énergie hydroélectrique, ou hydroélectricité, est une énergie électrique obtenue par conversion de
l’énergie hydraulique des différents flux d’eau.( fleuves ,rivières , chutes d’eau, courants marins…).
Elle comprend les grands barrages, les usines marémotrices, les petites centrales au fil de l’eau et les
moulins à eau.
L’énergie hydroélectrique est une énergie renouvelable. Elle est aussi considérée comme un énergie
propre. (Bien que remis en cause à propos des conséquences sur la faune et plus récemment vis-à-vis
des gaz à effet de serre).
L’eau est retenue par un barrage, puis transportée vers la centrale par des galeries ou canaux
d’amenée et des conduites forcées .Arrivée à la centrale, l’eau actionne la turbine, qui entraine un
arbre, qui fait tourner l’alternateur .Celui-ci transforme cette énergie mécanique en électricité. L’eau
est ensuite rejetée à la rivière par à la canal de fuite.
Le transformateur élève enfin la tension de cette électricité pour permettre don transport via les
lignes à haute tension.
La biomasse est une véritable réserve d’énergie, captée à partir du soleil grâce à la photosynthèse.
Peut produire de l’énergie par combustion dans une chaudière. elle peut aussi produire du biogaz
par méthanisation (fermentation des déchets et récupération du méthane organique), qui sera
converti en énergie . Des procédés permettent aussi la production de biocarburants à partir de colza,
betterave , ou d’autres végétaux ( diester, méthanol…..).
Par la suite ce circuit alimente un circuit secondaire qui peut alimenter une habitation en eau
sanitaire ou en chauffage.
La circulation de l’eau peut se faire par simple phénomène physique, l’eau chaude est moins dense
que l’eau froide. Elle aura donc tendance à rester en surface dans le circuit.
21
Figure 10 : Energie solaire thermique
22
2.5 L’énergie éolienne
Les aérogénérateurs (ou éoliennes) convertissent la force du vent en «électricité .Ils sont constituées
d’un mat (ou tour) sur lequel tourne une hélice composée de 2 ou 3 pales ( de diamètre allant de 40
à 100 mètres pour les plus grandes éoliennes ). Celles-ci captent l’énergie du vent pour faire tourner
une génératrice qui produit du courant électrique.
Il existe des aérogénérateurs de forte puissance (de 1 à 5 MW ; voire en projet, jusqu’à 8 MW)
destinés à alimenter le réseau électrique, mais aussi de plus petites éoliennes susceptibles
d’alimenter en électricité une maison isolée.
Les éoliennes fonctionnent à pleine puissance de 1800 à 3000 heures par an, soit environ 1/3 du
temps.
• Plus les sources sont variées plus l'indépendance énergétique est assurée
Inconvénients:
• Investissement important
23
• Variabilité de la production de l'éolien qui dépend d'un vent aléatoire
• Le stockage de l'électricité
La lutte contre le changement climatique est un défi important pour notre société. Elle passe par une
réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), la production, la transformation et la
consommation d’énergie étant responsables d’une part importante de ces émissions. Les risques
climatiques et environnementaux ainsi que l’épuisement des ressources fossiles exigent une réduction
significative des consommations d’énergie. Les enjeux énergétiques et les réponses à apporter
constituent aujourd’hui un domaine de préoccupation pour les politiques publiques, les acteurs
économiques et les citoyens. Les réponses à identifier et à mettre en œuvre relèvent de plusieurs
approches non exclusives les unes des autres - efficacité énergétique, recours aux énergies
renouvelables et sobriété – et se traduisent par des modifications de comportements, la recherche de
nouveaux modèles économiques, des solutions technologiques, le renouvellement des modalités de
gouvernance, des innovations dans le pilotage des politiques publiques et l’intégration de ces réponses
dans chaque territoire, avec ce que cela peut impliquer en matière de transformation de l’espace.
24
Conclusion Générale
Le développement durable est un modèle permettant de concilier l’ensemble des besoins de chaque
élément de notre écosystème. De nombreux traités internationaux ont vu le jour, depuis les années
70, afin de définir au mieux les principes du développement durable ainsi que son utilité. Une crise
écologique est en train de se produire. Cette crise a des retombées sur l’activité de l’Homme, sur son
quotidien.
L’exécution des objectifs de développement durable passe par des mesures urgentes pour lutter
contre le changement climatique et faire face à ses effets dévastateurs.
Les énergies renouvelable présente à l’heure actuelle une réponse aux problèmes environnementaux
et aux émissions de gaz à effet de serre qui menace la planète entière et une solution durable à la crise
actuelle de l’énergie, ce qui place les énergies renouvelables (hydraulique, éolien, photovoltaïque,
solaire thermique, géothermie, biomasse, biogaz et pile à combustible), au centre des débats portant
sur l’environnement, et plus généralement le développement durable. Dans ce contexte vient le projet
allemand DESERTEC « clean frome de sert ».
25
Références bibliographie
https://www.youtube.com/watch?v=eH2NK5eBNsc
https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable/
https://www.youtube.com/watch?v=o6NWZUn8Nc4
WMO., 2008. Guide to meteorological instruments and methods of observation ; 681p. Organisation
météorologique mondiale, 2012. GUIDE D’UTILISATION DE L’INDICE DE
https://www.novethic.fr/lexique/detail/developpement-durable.html
https://www.novethic.fr/entreprises-responsables/les-objectifs-dedeveloppement-durable-odd.html
https://www.slideserve.com/Mercy/expos
https://www.planete-energies.com/fr/medias/dossiers/energiesrenouvelables-production-et-
consommation
Actu-Environnement 2003 - 2021 COGITERRA - CNIL N°845317 - ISSN N°2107-6677 [En ligne]
https://www.actuenvironnement.com/ae/dictionnaire_environnement/defi
nition/changement_climatique.php4
https://www.ecologie.gouv.fr/404
26
27