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NADIR Bouchra
INTRODUCTION
La protection de l’environnement, thème récurrent, incontournable, thème
de société est devenu majeur. Désormais, le développement d’un pays est
tributaire de la conservation des ressources naturelles et de l’environnement en
général. En 1985, la commission Mondiale pour l’Environnement et le
développement publie le fameux rapport de Brandt Land dénommé « Notre
avenir à tous ». Ce rapport a proposé une nouvelle orientation de réconciliation
de l’Homme avec son environnement en explicitant dans les termes suivants :
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les plus effectifs pour former et renforcer les consensus dans la communauté
mondiale en vue de faire face aux problèmes mondiaux les plus aigus.
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Dans les années 50, la pollution des mers est prise en compte. La
convention la plus importante dans ce domaine est celle adoptée le 12 mai 1954
dans un but de prévention de la pollution des eaux de mer par les hydrocarbures :
c’est la convention de Londres dite OILOPOL remplacée en 1973 par la
convention MARPOL.
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2- Les traités :
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C’est une règle générale qui guide la conduite. D’un point de vue du
droit, il s’agit soit d’une règle juridique générale formulée dans un texte de droit
positif soit d’une règle générale non juridique qui peut donner lieu à un certain
nombre de règles juridiques. Du point de vue de D.I.E on constate que le terme
est employé de plusieurs façons : dans la Déclaration de Stockholm ce sont « des
principes communs qui inspireront et guideront les efforts des peuples du monde
en vue de préserver et d’améliorer l’environnement, dans la déclaration du Rio
la conférence « proclame ce qui suit » et sont énumérés les « principes ».
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1- La souveraineté étatique :
2- Le principe de coopération :
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tient compte des intérêts des générations futures et veille au respect de l’intégrité
des ressources naturelles. La conservation a une portée plus étroite, elle vise
essentiellement le maintien des conditions nécessaires à la vie des ressources.
2- Le principe de prévention :
3- Le principe de précaution :
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l’environnement :
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On cite les organes les plus importants des N.U car il existe d’autres
organes des N.U qui jouent un rôle direct ou indirect dans la protection de
l’environnement, comme le conseil économique et social des N.U (C.E.S), le
secrétariat général des N.U, la cour internationale de justice de La Haye, a déjà
rendu des arrêts relatifs à l’environnement et qu’elle a crée en 1993 une chambre
de sept juges pour connaître des différends qui concernent les questions
d’environnement.
1- Le P.N.U.E
Il a trois fonctions :
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institutions. Les quatre domaines sont toujours les mêmes, mais s’y ajoutent la
désertification et la déforestation liées aux quatre domaines précédents.
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Ce sont les ONG, les entreprises et l’opinion publique, on peut les classer
en acteurs structurés, notamment les ONG et les entreprises et en acteurs non
structurés à savoir les populations.
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Cependant l’action des ONG ne peut être effective que si elle repose sur
un large accès à l’information, sur l’établissement des procédures permettant la
réelle prise en considération des avis et opinions formulées et sur un accès à la
justice environnementale. C’est la convention internationale d’Aarhus de 1998
sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel
et l’accès à la justice en matière d’environnement qui constitue le premier
instrument international à consacrer le principe de la participation publique en
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2- Les entreprises :
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1- Les populations :
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protection de l’environnement
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C- Le choix d’identification :
Le choix des zones humides à inscrire sur la liste devrait être fondé sur
leur importance internationale du point de vue écologique, botanique,
zoologique, limnologique (art 1 ali. 2). Pratiquement ce sont souvent des marais,
des tourbières riches non seulement en oiseaux aquatiques mais aussi en
poissons.
D- Le processus d’inscription :
E- Les institutions :
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D’abord c’est l’UICN qui a mis en avant cette idée d’une convention
cadre. La convention comprendre 42 articles et deux annexes. Les positions
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étatiques étaient les suivantes : les pays du sud ne voulaient pas se voir imposer
des territoires mis en réserves, ce qui aurait constitué une entrave à leur
souveraineté. Les pays du nord dont les firmes exploitent les ressources
naturelles du monde entier, ne voulaient pas voir s’ériger des barrières
empêchant l’accès à ces ressources. Les Etats-Unis au départ refuseront de
signer le texte qui selon eux mettait en danger leur industrie biotechnologique.
A- Définition :
B- Objectif de la convention :
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1- L’obligation de conservation :
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Les parties examinent qu’il convient de prendre des mesures (…) dans
le domaine du transfert, de la manutention et de l’utilisation de toute sécurité de
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L’article n’est pas très contraignant et pourtant les Etats- Unis n’ont pas
voulu accepter cette possibilité d’un contrôle sur les aliments obtenus par génie
génétique.
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Notification ;
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OVM portent des risques pour la santé humaine, la partie importatrice dispose
de trente jours comme délai pour informer la partie exportatrice avant le
transfert de l’OVM en question. Elle est également tenue d’informer le Centre
d’Echange pour la Prévention des risques Biotechnologiques.
Parfois, le mouvement transfrontière des OVM peut être effectué par des
simples consommateurs et non pas seulement par une autorité officielle. Ça peut
se produire suite à la mise en marché du produit OVM ou suite à une utilisation
sur le territoire national d’un Etat. Ce dernier est tenu s’il a pris une telle
décision d’informer les autres parties du Protocole par l’intermédiaire du Centre
d’Echange pour la prévention des risques biotechnologiques et ce dans un délai
de 15 jours. La partie est tenue de fournir les informations suivantes :
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Elle a été signée à Paris le 17 juin 1994 et elle est entrée en vigueur le 26
décembre 1996. Le Maroc a ratifié la convention le 2-10-96, entré en vigueur le
5-2-1997 et publiée au B.O n° 4514 du 4-9-1997.
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Les obligations « des pays parties développés » font que ces pays
s’engagent à appuyer les actions précédentes, à fournir des ressources
financières importantes et d’autres formes d’appui, à favoriser la
mobilisation de fonds nouveaux et additionnels ;
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Les programmes d’action nationaux (art 10) ont pour but d’identifier les
facteurs contribuant à la désertification et les mesures concrètes pour lutter
contre le phénomène. Ils précisent le rôle revenant à l’Etat, aux collectivités,
aux exploitants des terres, ils prévoient des mesures pour prévenir et atténuer
les effets de la sécheresse (système d’alerte précoce, plans d’intervention
d’urgence, systèmes de sécurité alimentaire, programme d’irrigation durables
pour les cultures et l’élevage…). Les pays touchés parties coopèrent pour
élaborer des programmes d’action sous-régionaux et régionaux (art 11).
- Les institutions :
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Définition :
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3- Les engagements :
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Sont crées :
Un secrétariat de la convention ;
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Doit être ratifié par 55 Etats et par les Parties de l’Annexe I dont
le total des émissions de dioxyde de carbone représentait en 1990. De plus
des objectifs chiffrés spécifiques ont été prévus par groupe de pays de
l’annexe 1. Trois pays pourront même augmenter leurs émissions. Il s’agit
de l’Australie, de l’Islande et de la Norvège. La nouvelle Zélande, la Russie
et l’Ukraine doivent stabiliser leurs émissions.
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Allemagne 92 Japon 94
Autriche 92 Lichtenstein 92
Belgique 92 Lituanie 92
Bulgarie 92 Luxembourg 92
Canada 94 Monaco 92
Européenne
Espagne 92 Pologne 94
Estonie 92 Portugal 92
Etats-Unis 93 République 92
d’Amérique Tchèque *
Russie
Finlande 92 Royaume-Uni 92
France 92 Slovaquie * 92
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Grène 92 Slovénie * 92
Gongrie * 94 Suède 92
Hongrie 94 Suède 92
Irlande 92 Suisse 92
Italie 92
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Les articles 10-11 concernent les PVD. Ceux-ci sont invités à établir des
programmes nationaux ou régionaux pour améliorer leur situation par rapport aux
émissions de gaz à effet de serre. Le coût des engagements qui seront pris devant
être couvert par les pays industrialisés.
Les Etats Parties doivent ainsi faire une évaluation de leur capacité d’une
part à produire des GES, d’autre part à compenser lesdites émissions. Ils mettent
en place un système national d’estimation tant pour leurs émissions anthropiques
par sources que pour l’absorption par les puits de tous les gaz à effet de serre non
réglementés par le protocole de Montréal, et ce, au plus tard un an avant la
première période d’engagement (2008-2012). A partir de ce bilan, ils fixent des
objectifs de réduction d’émission de GES. Les Etats peuvent alors développer
entre eux des mécanismes de coopération.
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Une certaine latitude est laissée dans la mise en œuvre de ces moyens ; ils
sont ainsi présentés comme des mécanismes « flexibles », ce que ne pourrait faire
une réglementation administrative classique. Trois grands mécanismes ont été
suggérés :
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2 Voir Anne-Sophie Martin « Sommet de Cancun sur le climat : dix jours de discussion pour
rien » in la Vie Eco 10 décembre 2010
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3 Voir Dictionnaire de la terminologie du droit international, « paris Sirey, 1960, p 47, Cité
par Maurice Kamto, « Rapport introductif général » in La mise en œuvre nationale du droit
international de l’environnement dans les pays francophones » sous la direction de Michet
Prieur, Pulim, CRIDEAU (en ligne)
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4Voir Kamto M « les conventions régionales sur la conservation des ressources naturelles
en Afrique et leur mise en œuvre », Revue juridique de l’environnement, N 4, 1991, P 439.
Voir aussi Tazi Sadeq H « Eau droit développement durable »
A cet égard, nombre d’avis ont été émis se fondant soit sur des
textes juridiques soit sur la jurisprudence. Néanmoins l’idée générale
est la suprématie des règles conventionnelles par rapport aux règles
internes8. Cette suprématie peut être exploitée positivement dans le
cadre de la protection de la flore et de la faune9.
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B- La procédure de « non-conformité »
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11Ce sont les paroles de P.M Dupuy Voir Colloque à l’UNESCO sur une meilleure
application du droit international de l’environnement, (en ligne)
SOMMAIRE
INTRODUCTION
.......................................................................................................................
1
(D.I.E)
.......................................................................................................................
6
1- Les conventions
internationales
.......................................................................................................................
6
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2- Les
traités
.......................................................................................................................
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A- Signification juridique du
principe
.......................................................................................................................
11
1- La souveraineté
étatique
.......................................................................................................................
12
2- Le principe de
coopération
.......................................................................................................................
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1- La préservation et la protection de
l’environnement
.......................................................................................................................
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2- Le principe de
prévention
.......................................................................................................................
14
3- Le principe de
précaution
.......................................................................................................................
15
de
l’environnement
.......................................................................................................................
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A- Les Nations-Unies et
l’environnement
.......................................................................................................................
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1- Le
P.N.U.E
.......................................................................................................................
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.......................................................................................................................
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C- Les programmes
internationaux
.......................................................................................................................
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A- Les acteurs
structurés
............................................................................................................
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2- Les
entreprises :
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......................................................................................................
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B- acteurs non
structurés :
..........................................................................................................
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1- Les
populations :
......................................................................................................
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2- Les générations
futures :
......................................................................................................
27
A- Les objectifs de la
convention :
............................................................................................................
28
C- Le choix
d’identification :
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............................................................................................................
29
D- Le processus
d’inscription :
............................................................................................................
29
E- Les
institutions :
............................................................................................................
29
A-
Définition :
31
B-Objectif de la
convention :
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1- L’obligation de
conservation :
......................................................................................................
......................................................................................................
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A- Définitions, objectifs et
principes :
...............................................................................................................
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A- Les obstacles
juridiques :
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la
responsabilité :
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