Chapitre I : Notion de l’environnement I- introduction Définition : Environnement: L’ensemble des éléments naturels et des établissements humains ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels favorisant l’existence et le développement des organismes vivants et des activités humaines.
Ecologie : « C’est la science des interactions entre espèces
vivantes, ou entre chaque espèce et le milieu où elle vit. » Chapitre I : Notion de l’environnement II. types d’environnement
On distingue trois types d’environnement :
L’environnement physique L’environnement social et culturel L’environnement psychologique Chapitre I : Notion de l’environnement II. types d’environnement II.1. L’environnement physique Il peut comprendre les différentes sphères qui nous entourent : Les espaces clos (environnement résidentiel et professionnel, transports…) où l’homme passe plus de 80% de son temps. L’écosystème urbain et périurbain (ville, communes, quartiers….) L’écosystème rural : espace naturels, zones naturelles (loisirs, promenades, baignades…) L’environnement régional au sens d’un lieu géographique soumis aux mêmes conditions climatiques L’environnement planétaire Chapitre I : Notion de l’environnement II. types d’environnement II.2. L’environnement social et culturel L’environnement social d’un individu comprend ses conditions de vie et de travail, son niveau de revenu, sa formation et les groupes sociaux dont il fait partie, les relations entre individus font partie intégrante de l’environnement de l’homme, il s’agit de : la famille, l’éduction, le travail, la société. L’environnement culturel englobe les médias, les croyances, les courant de presse , les manifestation artistiques…. Chapitre I : Notion de l’environnement II. types d’environnement II.3. L’environnement psychologique Attitudes psychologique des uns et des autres devant des éléments , des phénomènes… III. Composantes de l’environnement - l’air - l’eau - le sol - la faune -la flore - les ressources minières - les ressources énergétiques. Chapitre I : Notion de l’environnement IV. Principaux problèmes de l’environnement Pollution : « la pollution est l’introduction directe ou indirecte d’une substance ou d’un facteur physique chimique ou biologique qui entraine une nuisance ou une altération de l’environnement dans un milieu donné. » Les changements climatiques : « on entend par changements climatiques des changements du climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. » Déforestation, désertification, épuisement des ressources naturelles, problème des pesticides, des déchets dangereux… Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement I. Introduction Le rapport commandé par le Secrétaire général de l'ONU, le Millennium Ecosystem Assessment, conclut que, durant les 50 dernières années, l'homme a modifié les écosystèmes plus fortement que durant n'importe quelle période comparable de l'histoire humaine, essentiellement pour répondre à des besoins croissant rapidement en nourriture, eau, bois et ressources énergétiques comme le pétrole. Il en a résulté une perte substantielle et largement irréversible de biodiversité. Les changements ont certes entraîné des gains substantiels pour le bien-être et le développement économique, mais ces bénéfices sont atteints à des coûts croissants en termes écologiques et sociaux Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.1. Définition • Le Droit de l’environnement est l’ensemble des règles juridiques relatives à la gestion, l’utilisation et la protection de l’environnement, la prévention et la répression des atteintes à l’environnement et l’indemnisation des victimes pour préjudices environnementaux • En terme juridique il constitue une science toute jeune et récente, le droit environnemental englobe des lois, décrets, arrêtés, circulaires, directives et règlements issues d’une législation et qui sont applicables à tout citoyen, ajouter à cela des normes, des lignes directrices et des recommandations édictées aux administrateurs et aux dirigeants. • L’alliance entre les sciences de la nature et les sciences juridiques ont fait ressortir le droit de l’environnement considéré comme la troisième génération des droits de l’homme Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.2. Principales caractéristiques du droit de l’environnement • Le droit de l’environnement se base sur une méthode interdisciplinaire, il prend en considération les lois de la nature, et le juriste s’appuie sur les données scientifiques et en tient compte ; • Le droit de l’environnement est un droit dynamique, il évolue très rapidement, et les lois doivent être flexibles et capables de modifications rapides pour répondre aux nouvelles situations ; • Le dommage écologique étant irréversible, le droit de l’environnement doit privilégier les mesures préventives plutôt que les remèdes juridiques classiques. Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.3. Objectifs du droit environnemental • L’introduction d’une approche judiciaire dans la législation de l’environnement, à pour but le contrôle et le suivit permanent de l’impact de l’action humaine sur la nature, et d’apporter un jugement à l’égard de toutes démarche défaillante pouvant dégrader l’environnement et/ou la nature. Cette protection vise la réalisation d’objectifs bien déterminés, à savoir : Assurer à l’homme un environnement propice à sa santé et son existence. Protéger le sol, l’air, l’eau, la végétation et les animaux contre les effets néfastes de l’activité humaine. Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.3. Objectifs du droit environnemental Réparer les dommages causés par l’activité humaine. Préserver la production et l’amélioration de la qualité de l’environnement. La protection de la santé des personnes. L’utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles. Promouvoir sur le plan international, pour faire face aux problèmes régionaux et planétaires environnementaux. Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.4. Les principes du Droit de l’Environnement • Le principe de prévention : il s’agit de mesures de gestion d’un risque connu. Ainsi il peut intervenir par rapport à la biodiversité, désertification, protection de la couche d’ozone. La Cour internationale de Justice (CIJ) évoque le principe «la cour ne perd pas de vue dans le domaine de protection de l’environnement la vigilance et la prévention s’imposent en raison du caractère souvent irréversible des dommages écologiques. » • Le principe de précaution : c’est une attitude qui consiste à prendre des mesures face à un risque inconnu ou mal connu. La précaution c’est apprendre à penser et à agir à long terme, à éviter l’irréversible. Les droits que nous nous attribuons sur la nature doivent être accompagnés de devoirs ; nous devons apprendre à nous projeter dans le futur, éviter l’irréparable au nom des générations futures Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.4. Les principes du Droit de l’Environnement • Le principe pollueur payeur : Lancé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 1972 le principe est repris par de nombreuses directives des communautés, ensuite en 1992 le principe 16 de la déclaration de Rio affirme : « c’est le pollueur qui doit assumer le coût de la pollution dans le souci de l’intérêt public et sans fausser le jeu du commerce international et de l’investissement.» • La notification immédiate des situations critiques ; • La responsabilité pour dommages causés à l’environnement : il n’y a pas encore de responsabilité internationale objective (sans faute) la déclaration de Stockholm et celle de rio "les Etats doivent élaborer une législation de la pollution et d’autres dommages à l’environnement et l’indemnisation de leurs victimes." Chapitre II : Base juridiques du droit de l’environnement II. Droit de l’environnement II.4. Les principes du Droit de l’Environnement • Le devoir d’assistance écologique : énoncé par le principe 18 de la déclaration de rio « la communauté internationale doit faire tout son possible pour aider les Etats sinistrés. » Ce devoir est compris dans les conventions régionales , par exemple en cas de catastrophe en mer les Etats de la région doivent prêter assistance, exemple : la convention sur l’assistance en cas d’accident nucléaire (vienne 1986), la convention sur les accidents en mer pouvant entrainer une pollution par les hydrocarbures (Bruxelles 1969), dans ces cas les Etats riverains interviennent lorsqu'il y a urgence , elle doit s’imposer à titre préventif ou curatif . Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• 1933 : convention sur la conservation de la faune et de la flore
en Afrique (Londres). • 1946 : Convention internationale pour la régulation de la chasse à la baleine et aux grands cétacés • 1948 : Création de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) regroupe 68 États, 103 organismes publics et des ONG ; objectifs : favoriser : la biodiversité, l’utilisation rationnelle et équitable des ressources naturelles. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• 1954 : Convention internationale pour la prévention de la
pollution des eaux de la mer par les hydrocarbures (OILPOL), qui sera remplacée en 1973 par la Convention MARPOL pour la prévention de la pollution par les navires, plus complète et plus contraignante ; • 1961 : Création du World Wildlife Fund (WWF), devenu en 1986 le Fonds Mondial pour la Nature. • 1968 : le Conseil de l’Europe adopte la Déclaration sur la lutte contre la pollution de l'air et la Charte européenne de l’eau. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• Conférence de Stockholm : premier sommet mondial organisé par l’AG
des Nations Unies en juin 1972 qui a posé les premiers jalons conventionnels : Principaux apports de cette conférence : 1) Reconnaissance du droit à l’environnement en tant que droit humain (principe 21) : « L’Homme a le droit fondamental à la liberté, à l’égalité, et à des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. » 2) Création du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) il a pour rôle la coordination et la catalysation de l'action des autres institutions du système des NU, la contribution à l'évaluation et la gestion de l'environnement et à mettre en œuvre des activités de soutien. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
3) Adoption d’une déclaration : préservation des ressources
naturelles, les Etats doivent empêcher la pollution des mers, une aide financière et technique doit être accordée aux pays sous-développés 4) Adoption d’un plan d’action portant essentiellement sur la formation de spécialistes dans ce domaine, l’information du public, "la nécessité de la coopération entre les Etats par voie d'accords multilatéraux ou bilatéraux ou par d'autres moyens appropriés pour limiter efficacement, prévenir, réduire et éliminer les atteintes à l'environnement résultant d'activités exercées dans tous les domaines, et ce dans le respect de la souveraineté et des intérêts de tous les États". Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• 1983 : La création de la CMED (commission mondiale pour
l’environnement et le développement) qui va adopter le rapport Bruntland (notre avenir à tous) : naissance de la notion de développement durable / soutenable, et ses principes. Ce rapport est rendu à l’ONU en 1987. • Conférence de Rio De Janeiro 1992 (sommet de la terre) : La conférence a adopté une Déclaration sur l'environnement et le développement dont le principe 4 énonce « Pour parvenir à un développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément ». Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international • Enjeu majeur de la conférence : l’aggravation des déséquilibres économiques et sociaux entre le nord et le sud, d’où la protection de l’environnement ne doit pas amener le nord à refuser au sud le droit au développement. • La conférence a fini par l’adoption de deux conventions : sur les changements climatiques et sur la diversité biologique ; et La déclaration de Rio sur l’environnement et le développement. • L’Agenda 21 constitue le document majeur du sommet de Rio, il fixe les objectifs du développement durable à atteindre avant la fin du 21ème siècle, il aborde plus de 100 domaines et les décrit en termes d’actions en précisant les moyens scientifiques techniques et institutionnels nécessaires pour les conduire à leur terme. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• Le sommet de Johannesburg en 2002 sous l'égide des Nations
Unies, officiellement appelé « Sommet mondial sur le développement durable » (SMDD). Ce sommet devait faire le bilan et compléter le programme lancé lors du Sommet de Rio sur le développement durable et inciter les Etats à réitérer leur engagement politique en faveur du développement durable et à favoriser le renforcement d'un partenariat entre le Nord et le Sud Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international Le sommet a adopté un plan d'action sur de nombreux thèmes : L’eau (évolution des ressources en eau, nécessité d'une consommation rationnelle, assainissement de l’eau, répartition...) L’énergie (état et évolution de la consommation, surconsommation, répartition, utilisation des énergies renouvelables, solaires et éoliennes) la production agricole (régression et dégradation des sols...) La biodiversité, la santé …. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• Le Sommet de Rio+20 juin 2012 à Rio de Janeiro (Brésil) ; ce
sommet devait porter sur « l'économie verte » (L’économie verte est l'activité économique « qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources » et « le cadre institutionnel du développement durable ». Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement I. Naissance et développement du droit de l’environnement au niveau international
• Le Sommet de la Terre qui s’est tenu en Suède les 2 et 3 juin
2022 avait pour thème : « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance ». Ce rendez-vous mondial été l’occasion pour la communauté internationale de renforcer la coopération, de déterminer les plans de redressement durable post COVID-19 et d’accélérer la mise en œuvre des actions, telles que définies lors de la Déclaration de Rio il y a déjà 30 ans. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine Introduction Les cadres législatif et juridique marocains se caractérisent par un nombre important de textes (Dahirs, lois, décrets, arrêtés,) dont les premiers remontent à l’année 1914. Les autorités du protectorat avaient adopté plusieurs textes sectoriels, mais le souci de protection de l'environnement était inexistant à cette époque Depuis une vingtaine d'années : adoption de nouveaux textes plus soucieux de protection de l'environnement : Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine Introduction • En 1995 la loi 10-95 sur l'eau a été la première loi de la législation moderne, ensuite en 2003 la loi sur la protection et la mise en valeur de l'environnement (11-03) ; • En 2011 la constitution reconnait le droit à l’environnement, à l'eau et au développement durable • 2012 : la charte nationale de l'environnement et du développement durable ; • 2014 : adoption de la Loi cadre sur l'environnement et le développement durable (loi 99-12) ; Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine Introduction • Plusieurs autres lois ont été adoptées sur : l’air, les déchets, les études d'impact sur l’environnement, les aires protégées, les énergies renouvelables, le littoral, les carrières, les mines ... • Par contre d'autres domaines restent encore non couverts par la loi tels : les substances chimiques, les accidents industriels majeurs, les OGM, la responsabilité environnementale, les nuisances acoustiques olfactives et lumineuses… Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution Plusieurs articles de la constitution mentionnent l'environnement : • L'article 31 dispose : « L’Etat, les établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter l'égal accès des citoyennes et citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit à un environnement sain. » Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution Le droit à l'environnement est ainsi reconnu mais de façon plutôt indirecte, et le constituant aurait pu reconnaitre ce droit à l'individu au lieu d'inciter les collectivités à œuvrer à la mobilisation de tous les moyens, cet article a été interprété comme ayant un objectif assigné aux autorités plutôt qu'une prérogative individuelle. Ce même article reconnait le droit à l'eau et le droit au développement durable, mais avec la même formulation c'est à dire beaucoup plus en tant qu'objectifs assignés aux collectivités. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • Ces droits reconnus ne sont pas accompagnés de devoirs, or ceci est indispensable pour assurer une meilleure protection de l’environnement. La reconnaissance de ces droits par la constitution leur donne une valeur supplémentaire et leur respect devrait s'imposer à tous : aussi bien au législateur qui doit les prendre en considération dans l'élaboration des lois, qu'au gouvernement qui doit les intégrer dans les politiques publiques, et également au juge dont le rôle est primordial puisqu'il doit contrôler la conformité de toutes les lois aux dites dispositions constitutionnelles. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • La constitutionnalisation des instances de promotion et protection des droits de l'homme qui peuvent servir à la mise en application des droits à l’environnement, au développement durable et à l'eau ; ces instances sont : Le CNDH, le médiateur, le conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative qui peut jouer également un rôle dans la sensibilisation et la protection de ces droits. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • L'article 35 : « l'Etat garantit la liberté d'entreprendre et la libre concurrence, il œuvre à la réalisation d'un développement humain et durable, à même de permettre la consolidation de la justice sociale et la préservation des ressources naturelles nationales et des droits des générations futures. » Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • L'Article 71 comporte une nouvelle disposition constitutionnelle et inclut dans le domaine de la loi :"les règles relatives à la gestion de l’environnement, à la protection des ressources naturelles et au développement durable. " Le parlement est ainsi habilité à voter des lois cadres sur les objectifs fondamentaux de l'activité environnementale de l'Etat ; et c'est dans le cadre de cette nouvelle attribution que le parlement a adopté la loi 99-12 (charte nationale); Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • L'article 88 de la constitution : dispose que "Le programme du gouvernement doit dégager les lignes directrices de l'action que le gouvernement se propose de mener dans les divers secteurs de l'activité nationale et notamment dans les domaines intéressant la politique économique, sociale, environnementale, culturelle et extérieure." Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • Les articles 151 et 152 sont relatifs au conseil Economique Social et Environnemental, ce conseil qui avant 2011 portait le nom de conseil économique et social. L'article 152 précise les attributions de ce conseil :"le CESE peut être consulté par le gouvernement, par la chambre des représentants et par la chambre des conseillers sur toutes les questions à caractère économique, social ou environnemental. Il donne son avis sur les orientations générales de l'économie nationale et du développement durable. Le CESE s'est dans ce sens-là prononcé sur les projets de loi sur le littoral, sur les carrières, et la charte nationale de l'environnement et du développement durable. Chapitre III: La reconnaissance législative de l’environnement II. La législation marocaine II.1. L'Environnement dans la constitution • En conclusion la protection de l'environnement et le développement durable ont été spécifiquement reconnus dans la nouvelle Constitution du Maroc de 2011. Préoccupation majeure de la nouvelle Constitution, la protection de l’environnement et le développement durable n’étaient pas mentionnés dans la Constitution de 1996. • L’inscription de ces principes constitutionnels dans le texte de la nouvelle Constitution du 29 juillet 2011 révèle la prise de conscience de l’importance des questions de l’environnement et du développement pour l’État et la société au Maroc. En effet, leur constitutionnalisation (dans le sens de principe constitutionnel) a pour effet majeur de créer des droits fondamentaux au Maroc liés à la protection de l’environnement et au développement durable.
Caractérisation Altérologique Et Géotechniques Des Argiles de La Zone Basse Des Monts Bambouto-Traitement Aux Liants Hydraulique - Thèse MANEFOUET KENTSA - Mai2016