Vous êtes sur la page 1sur 52

Droit de l’environnement

Présenté par

Abdessamad El Harchiche

2022
Cours
• Le module s’articule autour de quatre
séquences :
• Histoire et définition du droit de l’environnement,
• Spécificités du droit de l’environnement,

• Sources du droit de l’environnement,

• Grands principes du droit de l’environnement.


Thèmes

• Changement climatique,
• Déchets et ressources naturelles.
Définition
• Nous pouvons définir le droit de
l’environnement comme l’ensemble de règles
juridiques ayant pour objectif d’assurer la
préservation de l’environnement mondial.
• Usuellement, le terme « environnement » est
utilisé comme synonyme pour d’autres notions
dont il se distingue pourtant, telles que
l’écologie, les écosystèmes ou le cadre de vie.
Definition
• L’environnement comme notion commune est
l’ensemble de l’air, l’eau, le sol, les ressources
naturelles, la faune et la flore, le paysage. Cela
revient à considérer que le droit de
l’environnement regroupe l’ensemble de
règles intéressant la totalité de ces éléments
qui nous entoure.
Definition

• Le terme environnement connaît une pluralité


de définitions dépendant du domaine. Par
conséquent, le champ d’application auquel
cette notion renvoie est trop vaste.
Éléments d’histoire

• Le droit de l’environnement n’a véritablement


pris son essor qu’en 1960, en réaction à un
certain nombre de catastrophes liées aux
marées noires ou autres pollutions des mers, à
la production d’énergie nucléaire et à
l’industrie chimique.
Éléments d’histoire
• Concernant les marées noires, même si des
marées noires avaient déjà eu lieu lors des
deux conflits mondiaux, le naufrage du
pétrolier libérien Torrey Canyon, qui inaugure
au large de la Grande-Bretagne la série des
marées noires le 18 mars 1967, avec plus de
77 000 tonnes d'hydrocarbures déversées
dans la Manche, allait frapper l'opinion
publique.
Éléments d’histoire
• S’agissant de l’industrie chimique, l'explosion
de plusieurs centaines de tonnes de nitrate
d'ammonium dans l'usine pétrochimique AZF,
le 21 septembre 2001 à Toulouse, a tué 31
personnes et blessé 2500 autres. Les dégâts
matériels ont été estimés à environ deux
milliards d'euros.
Éléments d’histoire
• Enfin, en ce qui concerne la production
nucléaire, le 11 mars 2011, un tsunami
ravageait la partie nord-ouest de l'île
d'Honshū, au Japon, faisant un nombre
considérable de victimes, 18 079 morts et
disparus, des blessés et des destructions
considérables. Situées en bord de mer, deux
centrales nucléaires ont été touchées et celle
de Fukushima-Daiichi complètement détruite.
Les spécificités du droit de l’environnement

• Qualifiant le droit de l’environnement d’un


droit original, le Professeur Raphaël Romi,
dans un de ses ouvrages sur le droit de
l’environnement dit plutôt que c’est un « droit
contre » : le développement industriel
incontrôlé, les catastrophes naturelles,
technologiques et l’effet de serre.
Les spécificités du droit de l’environnement

• C’est un droit qui a une dimension


universaliste : marqué par le phénomène de
mondialisation et de globalisation.
• C’est un droit transversal mais autonome : il
est au croisement de plusieurs disciplines
juridiques. Il est en interaction avec d’autres
branches de droit. Il a un champ d’application
vaste parce qu’il couvre une pluralité de
secteurs ou d’activités.
Les spécificités du droit de l’environnement

• C’est un droit technique et complexe : il est


profondément marqué par sa dépendance
étroite à la science et à la technologie.
• C’est un droit à vocation finaliste : l’objectif
majeur du droit de l’environnement est de
contribuer à la meilleure protection possible
de l’environnement.
Les spécificités du droit de l’environnement

• C’est un droit qui présente la particularité


d’être à la fois préventif et curatif :
naturellement préventif, il est tourné vers
l’avenir et mu par la volonté d’anticiper
l’événement. En mettant en oeuvre son rôle
curatif, le droit de l’environnement est animé
par la nécessité de réparer les erreurs du
passé à travers ses fonctions répartitrices et
répressives.
Les spécificités du droit de l’environnement

• Le droit de l’environnement est également


porteur de concepts qu’il développe et qui
sont adaptés aux défis nouveaux que connaît
la société.
• A titre d’exemple :
• le concept de développement durable,
• le concept d’irréversibilité, etc.
Les sources du droit de l’environnement

• Il existe une multitude de conventions


internationale. Et c’est principalement grâce à
elles que petit à petit, secteur par secteur, le
droit de l’environnement s’est développé. Il ne
s’agira pas d’en faire une présentation
exhaustive, ni même d’en considérer les
principales, chacune ayant une signification
particulière.
Les sources du droit de l’environnement

• 1. Les conventions à portée universelle : elles


sont souvent adoptées lors de grandes
conférences et signées dans le cadre des
Nations unies et de ses institutions
spécialisées. Exemple : La convention sur la
diversité biologique et la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements
climatiques de 1992.
Les sources du droit de l’environnement

• 2. Les traités régionaux : ils sont également


nombreux et diversifiés
• Europe : la Convention d’Aarhus sur l’accès à
l’information, la participation du public au
processus décisionnel et l’accès à la justice en
matière d’environnement en 1998.
Les sources du droit de l’environnement

• Afrique : la Convention africaine de Maputo


du 11 juillet 2003 sur la conservation de la
nature et des ressources naturelles remplace
la Convention d’Alger de 1968. La Convention
de Maputo « modifie, substantiellement, la
convention d’Alger afin de l’adapter aux
nouvelles conceptions comme le
développement durable ».
Les sources du droit de l’environnement

• Amérique : la Convention de Washington de


1940 pour la protection de la flore, de la faune
et des beautés panoramiques naturelles des
pays de l’Amérique
• Asie : la Convention régionale de Koweït sur la
coopération pour la protection de
l’environnement marin contre la pollution de
1978.
Les sources du droit de l’environnement
• Antarctique : il fait l’objet d’une protection particulière avec la
Convention de Londres sur la protection des phoques de
l’Antarctique de 1972, le Protocole au traité sur l’Antarctique
sur la protection de l’environnement, signé à Madrid en 1991.
• Les accords internationaux en matière d'environnement sont
importants, puisqu'ils permettent à différents pays de
travailler ensemble pour trouver des solutions aux enjeux
environnementaux cruciaux ayant un caractère transnational
ou mondial, notamment la pollution atmosphérique, les
changements climatiques, la protection de la couche d'ozone
et la pollution des océans.
Les sources du droit de l’environnement
B. LES SOURCES INTERNES
• Le droit de l’environnement trouve aussi ses
fondations au sein des ordres juridiques internes.
• Les lois et les règlements : ce sont des sources
importantes du droit de l’environnement car les
questions liées à l’environnement y sont traitées de
façon bien spécifique. Pour mieux cadrer avec les
réalités actuelles en matière de défis
environnementaux, ces textes de lois font l’objet d’un
encadrement juridique progressif.
Les sources du droit de l’environnement
• La constitutionnalisation du droit de l’environnement :
depuis la conférence de Stockholm en 1972, La
constitutionnalisation du droit de l’environnement est
désormais réalisée dans la plupart des pays.
• Cette constitutionnalisation engendre de nombreuses
conséquences importantes : par exemple, la clause
constitutionnelle reconnaissant le droit à
l’environnement est considérée, par plusieurs auteurs,
comme une clause de non régression.
Les sources du droit de l’environnement

• C. LES AUTRES SOURCES DE DROIT


• La coutume : elle ne semblait pas être une norme permettant la
consécration de la norme environnementale. Elle a dû s’adapter
dans son mode de formation pour devenir créatrice de normes
environnementales.
• Dans l’affaire Fonderie du Trail (Canada c États-Unis) de 1941,
par exemple, la juridiction arbitrale développe le principe d’abus
de droit, qui sera repris de façon générale par la Cour en 1949
dans l’affaire Détroit de Corfou, « aucun État ne peut utiliser son
territoire aux fins d’actes contraires aux droits des autres États ».
Les sources du droit de l’environnement
• Détroit de Corfou, en posant le principe fondamental
d’interdiction d’utilisation par un État de son territoire à des
fins d’actes contraires aux droits des autres États.
• Pour le juge national, le droit environnemental international est
surtout pertinent quand il s’ajoute au corpus de lois nationales,
par le biais de la ratification, l’incorporation ou la transposition.
• Pour résoudre un problème environnemental particulier, les
juges doivent prendre en considération toutes les lois
nationales et locales pertinentes. Leur rôle est fondamental, car
il existe de nombreuses nuances subtiles des situations
particulières qu’ils rencontrent dans des affaires individuelles.
Les sources du droit de l’environnement
• La doctrine : elle ne crée pas directement le droit
mais y contribue. Elle aide à la réflexion des juges .
• Les actes unilatéraux des États : un acte unilatéral est
une manifestation unilatérale de volonté imputable à
l’État, produisant volontairement des effets de droit.
L’État, auteur d’une déclaration unilatérale, ne peut
se rétracter arbitrairement dès lors que cette
déclaration crée une obligation juridique. Exemple :
C.I.J, Affaire Essais nucléaires, Australie c. France, 20
décembre 1974 §§ 51 et 53
Les sources du droit de l’environnement
• Les actes unilatéraux des organisations internationales : ils ne
sont pas identiques aux actes des États. Un acte unilatéral
d’une organisation internationale devra respecter la charte
constitutive de l’organisation internationale
• Les traditions religieuses : les traditions religieuses du monde
entier constituent une base pour le droit de l’environnement.
• Les communautés traditionnelles : ces communautés
traditionnelles ont développé des savoirs pertinents pour la
protection de leur environnement et de leurs ressources.
• Les principes de droit de l’environnement : ils constituent une
catégorie de normes spécifiques .
Introduction

LES GRANDS PRINCIPES DU DROIT DE


L’ENVIRONNEMENT
Introduction

• 1 Le principe de précaution, selon lequel l'absence de

certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et

techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de

mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un

risque de dommages graves et irréversibles à

l'environnement à un coût économiquement acceptable ;


Introduction
• 2° Le principe d'action préventive et de correction,
par priorité à la source, des atteintes à
l'environnement, en utilisant les meilleures techniques
disponibles à un coût économiquement acceptable.
• Ce principe implique d'éviter les atteintes à la
biodiversité et aux services qu'elle fournit ; à défaut,
d'en réduire la portée ; enfin, en dernier lieu, de
compenser les atteintes qui n'ont pu être évitées ni
réduites, en tenant compte des espèces, des habitats
naturels et des fonctions écologiques affectées ;
Introduction
3: Le principe pollueur-payeur, selon lequel
les frais résultant des mesures de prévention,
de réduction de la pollution et de lutte contre
celle-ci doivent être supportés par le pollueur.
4: Le principe selon lequel toute personne a le
droit d'accéder aux informations relatives à
l'environnement détenues par les autorités
publiques.
Introduction
• 5° Le principe de participation en vertu duquel toute
personne est informée des projets de décisions publiques
ayant une incidence sur l'environnement dans des
conditions lui permettant de formuler ses observations,
qui sont prises en considération par l'autorité compétente.
• 6° Le principe de solidarité écologique, qui appelle à
prendre en compte, dans toute prise de décision publique
ayant une incidence notable sur l'environnement des
territoires concernés, les interactions des écosystèmes,
des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés.
Introduction
• 7: Le principe de l'utilisation durable, selon
lequel la pratique des usages peut être un
instrument qui contribue à la biodiversité ;
Introduction
8° Le principe de complémentarité entre l'environnement,
l'agriculture, l'aquaculture et la gestion durable des
forêts, selon lequel les surfaces agricoles, et forestières
sont porteuses d'une biodiversité spécifique et variée et
les activités agricoles, aquacoles et forestières peuvent
être vecteurs d'interactions éco-systémiques garantissant:
• d'une part, la préservation des continuités écologiques et,
d'autre part, des services environnementaux qui utilisent
les fonctions écologiques d'un écosystème pour restaurer,
maintenir ou créer de la biodiversité ;
Introduction
 9° Le principe de non-régression, selon lequel
la protection de l'environnement, assurée par
les dispositions législatives et réglementaires
relatives à l'environnement, ne peut faire
l'objet que d'une amélioration constante,
compte tenu des connaissances scientifiques
et techniques du moment.
La gestion des ressources naturelles

• L’économie mondiale dépend d’un apport


continu de ressources naturelles et de
matériaux, notamment l’eau, les récoltes, le
bois, les métaux, les minéraux et les vecteurs
d’énergie, dont l’approvisionnement est
assuré pour une grande part par les
importations.
La gestion des ressources naturelles
• Eu égard à l’intensification de la concurrence pour
les ressources naturelles au niveau mondial, le
risque de voir cette dépendance se transformer en
vulnérabilité est de plus en plus grand.
• Ces dernières années, les problèmes de
l’utilisation, de la production, de la consommation
et du gaspillage des ressources ont été abordés au
plus haut niveau dans le cadre du concept de
l’économie circulaire et des politiques connexes.
La gestion des ressources naturelles

• L’objectif est de boucler les circuits de


matériaux en permettant aux produits,
matériaux et ressources de conserver leur
valeur aussi longtemps que possible dans
l’économie.
• En effet, la production de déchets et
l’utilisation de matières vierges s’en trouvent
ainsi réduites, ce qui permet de diminuer
également les pressions associées.
La gestion des ressources naturelles
• L’utilisation des ressources et la production et le
traitement de déchets engendrent des pressions
environnementales significatives lors des phases
d’extraction, de production, d’utilisation et de fin de cycle.
• En tant que tels, les objectifs de la politique
environnementale consistent notamment à réduire la
quantité de matières utilisées dans l’économie, à rendre
l’utilisation des ressources plus efficace, à diminuer la
production de déchets et à transformer ceux-ci en
ressources. 
La gestion des ressources naturelles

• L’utilisation des ressources a diminué ces dix


dernières années en Europe, phénomène en
grande partie lié aux tendances observées en
matière de croissance économique et de
changements structurels au sein de
l’économie au lendemain de la crise
financière.
La gestion des ressources naturelles

• À l’heure actuelle, les pays utilisent les


ressources de manière très différente les uns
des autres et avec une efficacité très variable.
Par ailleurs, certaines des pressions associées
à ces tendances sont observées au-delà des
frontières européennes en raison de la
mondialisation du commerce.
Développement durable
• C’est en 1980 que l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN) a pose, dans la
Stratégie mondiale de la conservation, les premiers
jalons du concept de developpement durable en le
présentant en ces termes :
C’est un type de developpement qui prévoit des
améliorations réelles de la qualité de la vie des
hommes et en même temps conserve la vitalité et la
diversité de la Terre. Le but est un developpement
qui soit durable.
Développement durable
• En 1987, le developpement durable a reçu cette
définition historique dans le rapport Brundtland, qui le
considère comme le developpement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre les capacités des
générations futures a répondre aux leurs.
• La déclaration de Rio de 1992 sur l’environnement et le
developpement précise que le droit au developpement
doit être réalisé de façon a satisfaire équitablement les
besoins relatifs au developpement et a l’environnement
des générations présentes et futures.
Développement durable
• L’intéret pour le developpement durable trouve son
fondement dans le droit de chacun de vivre dans un
environnement sain.
• A cet égard, la déclaration de Rio sur
l’environnement et le developpement de 1992
énonce dans son principe 1er que les êtres humains
sont au centre des préoccupations relatives au
développement durable. Ils ont droit a une vie saine
et productive en harmonie avec la nature .
Développement durable
• Le droit a un environnement sain a été également
consacre par la Constitution du Royaume du Maroc de
2011.
• Ce droit est repris sans équivoque par la loi-cadre portant
Charte nationale de l’environnement et le developpement
durable qui dispose que toute personne a le droit de vivre
et d’evoluer dans un environnement sain et de qualité qui
favorise la préservation de la sante, l’epanouissement
culturel et l’utilisation durable du patrimoine et des
ressources qui y sont disponibles (article 3).
Développement durable
• La Constitution du Maroc n’a pas manque d’aborder le
developpement durable a plusieurs reprises. Nous en
soulèverons les plus significatives. En premier lieu, la
Constitution reconnait le developpement durable en tant
que droit.
• A cet égard, son article 31 l’apprehende en mettant a la
charge de l’Etat, des établissements publics et des
collectivités territoriales l’obligation d’oeuvrer a la
mobilisation de tous les moyens pour faciliter l’egal accès
des citoyennes et des citoyens aux conditions leur
permettant de jouir du droit : - au developpement durable.
Développement durable
• La reconnaissance constitutionnelle du droit au
developpement durable témoigne indéniablement de
l’interet porte a celui-ci au Maroc et de la place qui lui est
réservé.
• D’ailleurs, la Constitution confirme cette place en
énonçant, en son article 35, alinéa 2, que l’Etat garantit la
liberté d’entreprendre et la libre concurrence. Il œuvre a la
réalisation d’un developpement humain et durable, a
même de permettre la consolidation de la justice sociale
et la préservation des ressources naturelles nationales et
des droits des générations futures.
Développement durable
• Il est clair, a travers cet article, que l’association de la
liberté d’entreprendre dans un marche concurrentiel a
la notion de developpement durable, témoigne de
l’importance que lui accorde la Constitution.
• Il en ressort comme une évidence que la garantie de la
liberté d’entreprendre et de la libre concurrence dans
le marche economique ne doit pas se faire au
détriment de la justice sociale intergénérationnelle et
de la préservation de l’environnement.
Développement durable
• Autrement dit, le developpement dans son
volet economique devra être considère par
l’Etat dans le cadre plus large d’un
developpement humain et durable tenant
compte aussi des volets sociaux et
environnementaux.
• En outre, la place du developpement durable
se trouve confortée, une fois de plus, par les
regles le régissant.
Développement durable
• A cet égard, la Constitution énumère, dans son
article 71, les regles relatives a la gestion de
l’environnement, a la protection des ressources
naturelles et au developpement durable parmi
les matières relevant du domaine de la loi.
• Ainsi, outre la valeur constitutionnelle du
developpement durable, sa mise en oeuvre
relève d’un niveau élevé dans la hiérarchie des
normes.
Développement durable
• Par ailleurs, la Constitution marque clairement que
le developpement durable est l’affaire de tous et
nullement une compétence exclusive. Ainsi, son
article 136 prescrit, dans le cadre de l’organisation
territoriale, de favoriser la contribution des
populations concernées au developpement humain
intègre et durable .
• On pourrait y voir une démocratisation du
developpement durable par une volonte
d’implication la plus large des citoyens.
Développement durable
• La Constitution de 2011 a élargi les
prérogatives du CESE en y ajoutant le volet
environnemental.
• En ce sens, la Constitution le charge, en vertu
de son article 152, de donner son avis sur les
orientations generales de l’économie
nationale et du développement durable .

Vous aimerez peut-être aussi