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Département : Sciences et Techniques de Gestion (STG)

Filière : Gestion Logistique et Transport (GLT)

Thème : Logistique des Entreprises Industrielles et Commerciales.

Réalisé par : Encadrant académique :


Mohamed Said Abdallah Pr Zakia ERRABIH

Année universitaire : 2020/2021

1
SOMMAIRE
Remerciement…………………………………………………………………….. 3
Dédicace………………………………………………………………………….. 4
Introduction………………………………………………………………………. 5
Chapitre1 : Présentation générale de la logistique……………………………….. 6
Section n°1 : Concepts et définition de la logistique…………………………….. 6
Section n°2 : Les enjeux de la chaine de la logistique…………………………… 9
Section n°3 : Relation entre chaine logistique et Supply Chain…………………..16
Chapitre 2 : Les stratégies logistiques dans l’industrie……………………………19
Section n°1 : Les stratégies logistiques dans l’entreprise…………………………19
Section n°2 : L’évolution de la grande distribution……………………………….23
Section n°3 : La logistique dans l’affrontement commerce et industrie…………..26
Conclusion…………………………………………………………………………32
Bibliographie………………………………………………………………………33

2
Remerciement

Je tiens tout d’abord à remercier Allah le tout puissant et miséricordieux, qui m’a donnée la
force et la patience d’accomplir ce travail. J’exprime mes profondes gratitudes et
respectueuses reconnaissance à mon encadrante Mme Zakia Errabih pour son encadrement
qui ne s’est pas attardé à m’orienter afin de donner le meilleur de moi-même.
Je tiens à remercier aussi tous mes professeurs qui œuvrent pour que nous réussissions notre
année scolaire. Je le remercie pour leur formation, leur accompagnement, leur conseille et
leur patience.
Je tiens également à remercier du fond de mon cœur mes chers parents qui m’ont aidé
financièrement et qui sont toujours à mes côtés pour me soutenir.

3
Dédicace

Je dédie mon modeste travail à mes chers parents, mais aucune dédicace ne serait témoin de
mon profond amour, mon immense gratitude et mon grand respect, car je ne pourrais jamais
oublier la tendresse et l’amour dévoue par lesquels ils m’ont toujours entouré depuis mon
enfance et j’espère que leur bénédiction m’accompagne toujours.

Je dédie aussi ce modeste travail a tous ma famille, mes amis et a toutes les personnes qui
m’ont prodigué des encouragements et se sont données la peine de me soutenir durant mon
année.

A mes chers professeurs et formateurs, sans aucune exception.

4
Introduction

D’une manière générale, la logistique est l’ensemble de des méthodes et moyens relatifs à
l’organisation d’une entreprise comprenant les manutentions, les transports, les
conditionnements et les approvisionnements.
Elle se donne un ensemble de techniques et de méthodes que l’on peut utiliser afin de rendre
la gestion de plus en plus rentable mais dans le respect de la qualité et la satisfaction des
consommateurs.
La gestion de la logistique s’effectue désormais grâce au système d’information de
l’entreprise.
C’est l’ensemble des méthodes et moyens relatifs à l’organisation d’une entreprise
comprenant les manutentions des transports, les conditionnements et les
approvisionnements.1
La logistique a longtemps été considérée comme un centre de cout compte tenu de
l’importance des activités qui la composent, comme le transport et la gestion des stocks. En
fait, ces activités représentent environ 10% du produit intérieur brut (P.I.B) des pays
développés et jusqu’à 17% du P.I.B des pays en émergence comme la chine. Cependant, il
est de plus en plus reconnu que la gestion de la chaine logistique constitue aujourd’hui une
importante source d’avantage concurrentiel pour les organisations qui sont excellent dans
leur secteur d’activité. On pourra donc forcément se demander quelles sont les enjeux de la
logistique dans la relation industrielle et commerciale ?
Dans une première partie introductive, nous présenteront succinctement l’évolution des
définitions et des approches de la logistique. Cette rétrospective de la logistique permettra de
mieux comprendre les changements de la logistique chez les industriels et les distributeurs (et
leur poids dans la relation). Dans un second temps, nous développerons les stratégies
logistiques des industriels et leur impact sur la relation avec les distributeurs, puis nous
évoquerons l’historique de la logistique de la Grande distribution. Cette présentation mettra
en avant l’influence de la logistique dans le rapport des forces entre industriels et
distributeurs.

1
Abdelkebir Charkaoui, définition de la logistique, consulté en ligne le 18/08/2021 sur http://www.acharkaoui.com/la-
logistique/bienvenu/

5
Chapitre 1 : Présentation générale de la logistique

La logistique est à l’origine la « science du calcul ». La logistique débute avec l’armée. Elle
provient de l’officier en charge du « logis », celui qui s’occupe lors et en dehors du combat.
Les guerres mettent en pratique la logistique en termes de réflexion stratégique. Ainsi la
logistique devient un élément déterminant pour organiser une action militaire. L’objectif
étant d’être au bon endroit, au bon moment et le plus rapidement possible tout en évitant les
contraintes qui peuvent également se présenter.2
La logistique est la gestion efficace des flux physiques et d’informations d’une entreprise de
façon à satisfaire le client c’est-à-dire lui livrer le bon produit, à l’endroit voulu, au moment
voulu, a prix voulu.
Cela veut dire que la logistique même si elle est représentée par une direction ou des
fonctions disséminées dans l’entreprise, c’est l’affaire de tous. Satisfaire les clients ; c’est le
but de l’entreprise.3
La logistique est importante pour tous les acteurs de l’entreprise car elle influence son
activité. C’est dans la plupart des entreprises, une fonction transversale qui concerne
l’ensemble des services et permet de les lier le plus efficacement possible. Elle fait partie de
chaine de valeur.
Elle s’est ensuite développée dans l’industrie automobile. Elle servait le plus particulièrement
à gérer le stockage de l’entreposage.
Dans l’année 80-90, la logistique est dans une phase de croissance et elle devient un élément
central en entreprise. Elle commence à assister à un décloisonnement et la notion de la
transversalité commence à apparaitre.
Aujourd’hui, la logistique se réclame fonction stratégique comme des nombreuses autres.

Section n°1 : Concepts et activités de la logistique


1. Contexte historique
L’organisation de la production a toujours existe, mais elle s’est améliorée au fil de
l’année et notamment très rapidement en cette fin de siècle pour suivre l’environnement
socio-économique de l’entreprise.

2
Yann Nabusset, publié le 11/11/2020, logistique : qu’est-ce que la logistique, consulté en ligne le 18/08/2021 sur
https://www.amalo-recrutement.fr/blog/logistique-definition-qu-est-ce-que-c-est/
3
Pierre Facon, publié le 21/04/2021, la logistique en entreprise : définition, intérêt, gestion, consulté en ligne le
18/08/2021 sur https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/logistique-entreprise/

6
Jusque dans les années 60, le rôle de la production était de mettre à disposition du marché
des produits prêts à être livrés. L’important était de produire vite en grande quantité car la
demande était importante, et les marges confortables. L’offre de biens était largement
inférieure à la demande. Il fallait donc produire pour vendre. La propriété était donnée
aux ressources et la production organisée par fonctions avec un découpage des taches. Les
grandes fonctions de l’entreprise sont techniques et industrielles. La gestion est manuelle.
Les principales caractéristiques de la production sont alors :
 Quantités économiques de production,
 Stocks tampons entre les postes de travail,
 Fabrication en série,
 Délais de commerciaux fixes par le cycle de production,

Par la suite, l’offre s’est accrue, le client a alors le choix du fournisseur, il a fallu repenser
l’organisation et envisager de ne produire que ce qui sera vendu. La production était alors
calquée sur les prévisions commerciales avec pour effet de stabiliser la production et de fixer
les échéances de production. On commence à parler alors de maitrise de la production, de
détermination des besoins, de synchronisation des stocks et de contrôle de l’activité. C’est à
ce moment qu’apparait le MRP : Matériel Rééquipement Planning dont les principales
fonctions sont :
 La demande du marché exprimée à travers le plan directeur de production,
 Le calcul des besoins par explosion des nomenclatures,
 La proposition d’ordres de fabrication et d’achat,
 La mesure de la charge induite sur les ressources de production,

Très vite est apparue la troisième phase : l’apparition du service client. Dans ce contexte, il
faut produire et vendre en cohérence car les exigences des clients se sont accrues.
L’entreprise doit maintenant produire ce qui est vendu. Les clients exigent une
personnalisation croissante des produits, et à cela s’ajoute une concurrence acharnée.
L’entreprise est de plus en plus considérés comme un système avec une approché
décisionnelle structurée. Apparait la notion de pilotage intégré informatisé (GPAO) basée sur
l’IVIRP2 : Manufacturing Ressources Planning
(Management des ressources de production.)

7
C’est une logique MRP avec différents niveaux de pilotage, prise en compte permanente des
écarts et valorisation financière. Avec en plus un impératif de stratégie industrielle et de
maitrise des couts qui induit au sein même de l’entreprise des contradictions (prix/quantité,
prix/petites séries, délai court/personnalisation…) qui nécessitent des prises de décisions
cohérentes pour l’avenir de l’organisation.

2. Les activités de la logistique


La logistique recouvre ainsi tout ou partie des activités liées à la localisation.
Des entrepôts, l’approvisionnement, la réception, la manutention, le stockage, la
préparation de commande, la distribution et le suivi des marchandises.
On constate différents type de logistique selon le marché de la marque, qu’elle soit prêt-à-
porter ou des cosmétiques et accessoires :
 Logistique de distribution
 Logistique textile ou logistique prêt-à-porter
 Logistique maroquinerie
 Logistique cosmétique

Les flux logistiques se différencient selon des notions d’amont et d’aval.


 Amont avec l’organisation de l’approvisionnement, le pilotage de stocks,
l’entreposage et l’optimisation des flux du fournisseur jusqu’à un stock central
 Aval avec la préparation des commandes, l’expédition, le SAV, la gestion des retours
et l’optimisation de ces flux

L’optimisation des couts et des délais est la base d’une logistique maitrisée. Elle concerne
l’optimisation du stock sans atteindre la rupture et les couts transport par exemple, afin
d’améliorer la qualité de service et de garantir une forte satisfaction client. Elle doit
permettre d’améliorer la productivité des opérateurs, passant également par une
communication transversale.
La logistique regroupe plusieurs services qui composent la chaine logistique :
 Transport amont : organisation du flux allant du fournisseur a l’entrepôt, opérations
douanières
 Réception : réception des marchandises à quai, tri puis envoi vers les racks
 Entreposage : rangement de stock vers un emplacement déterminé à l’aide d’outils de
gestion d’intelligents

8
 Préparation : picking dans le stock de l’entrepôt puis préparation B2B ou B2C selon
un processus spécifique à chaque marque et type de produit
 Expéditions : commandes confiées au transporteur en charge d’assurer la mise à
disposition de la commande vers le client final, qu’il s’agisse d’un magasin ou d’un
client physique
 Transport aval : mise à disposition du produit du produit au client final à l’aide
d’outils de pilotage transport
 SAV transport : assistance une fois à la commande prise en charge par le transporteur
en cas d’anomalie ou de retard de livraison4

Section n°2 : Les enjeux de la chaine logistique


1. Définition
La chaine logistique correspond à l’ensemble des entreprises appelés aussi maillons
coordonnant a la gestion des marchandises durant tout leur cycle de vie (achats,
relations avec les fournisseurs, gestion des stocks, transport, manutention…). Cette
chaine est divisée en 3 flux : flux physique, flux d’informations, flux financier.5

Les besoins des clients changent, ils attendent de plus en plus un service comprenant
un mode particulier de livraison, de réapprovisionnement, de délai, de fiabilité, de
sécurité d’approvisionnement, de transfert de données, d’après-vente.
4
Le blog, publié le 09/07/2019, qu’est-ce-que la logistique, consulté en ligne le 19/08/2021 sur
https://www.clog.fr/definition-logistique/
5
La french logistique, publié le 19/04/2016, gestion de la chaine logistique : définition et explications, consulté en ligne
le 19/08/2021 sur https://www.kls-group.fr/gestion-de-la-chaine-logistique-definition-explications/

9
Dans la grande distribution, l’ECR (Efficient Consumer Response) amène tous les
producteurs à s’intégrer de plus en plus directement à l’acte de vente du
consommateur final, en ce qui concerne les modes de conditionnement, de
réapprovisionnement, des prévisions par le biais de techniques de captation de
données et de transfert direct.
Dans ce contexte, nous allons appeler la « chaine logistique » la prise en compte d’un
maximum de facteurs pour rationaliser les flux de produits et d’informations et gagner
en productivité. Le domaine de la logistique est vaste puisqu’il s’étend de la
conception du produit à sa destruction.

Nous pouvons toutefois distinguer les activités logistiques concernant les flux :

 La conception
 L’approvisionnement
 La fabrication
 Le conditionnement
 L’emballage
 Le groupage/dégroupage
 La conservation
 Le stockage
 Le déplacement

Bien sûr, en fonction de l’activité de l’entreprise, la chaine logistique sera


différente. La logistique de soutien par exemple aura beaucoup plus d’importance dans une
entreprise qui fabrique des biens d’équipements (électroménager, voiture, ascenseurs) que
dans une entreprise de distribution.
Comme nous l’avons vu dans la première partie les activités de flux logistiques sont
également divisibles selon qu’il s’agit des flux en amont de la production, des flux de
production ou en aval de celle-ci.
Le responsable logistique est garant de l’organisation opérationnelle de l’approvisionnement
et de la distribution. Il doit assurer la meilleure qualité de service au client en optimisant les
couts logistiques. Le responsable logistique organise et gère donc les flux physiques (du
fournisseur au client) et d’information (commandes, facturation, programme de production,
ordre d’approvisionnement) selon la politique industrielle. Sur la base des prévisions
commerciales et en collaboration avec la direction des ventes, il supervise le service clients.
Puis il contrôle que le plan de production puis le conditionnement, le stockage et enfin la
distribution s’enchainent sans rupture de stock et dans le respect de règle. Avec les

10
responsables clients, il cherche à optimiser la gestion des stocks, les couts d’acheminement et
de la collecte d’informations sur la qualité du service rendu. Sous forme de tableaux de bord,
il mesure par exemple les taux de rupture, la ponctualité des livraisons, etc. Dans son
environnement de travail, le responsable logistique est en contact permanent avec les
responsables des services situés à l’interface : achats et production, financier, marketing,
commercial, recherche et développement, qualité, informatique. L’organisation transversale
de la logistique tend à se substituer au schéma traditionnel des approvisionnements
chapeautés par le service achats, et de la distribution physique couverte par la direction de
production, ou une direction logistique uniquement axée sur la livraison.

2. Les différents avantages de la chaine logistique


Les modelés traditionnels de stratégie se sont complexifies avec le développement de la
concurrence mondiale. D’une approche dichotomique de l’avantage concurrentiel :
domination par les prix ou différenciations, nous sommes entrés dans l’ère de prix et de la
différenciation.
Il faut maintenant être « bon partout », dans tous les domaines prix, qualité, délai, flexibilité,
niveau de service.

 Les prix/les couts

La pression permanente sur les prix oblige les producteurs à améliorer régulièrement leur
productivité et à revoir leur organisation industrielle. Cette tendance les a amenés à agir sur
tous les couts qu’ils soient directs usine (main d’œuvre, machines…), indirects usine ou frais
généraux siège.

 La qualité de produit

La quantité n’est plus vraiment un objectif dans la mesure où elle se présente comme un
prérequis pour pouvoir être compétitif. L’unité de mesure utilisée reflète bien les progrès
réalisés dans ce domaine : du pour-cent, le niveau d qualité est passé au « pour mille » puis
plus récemment au PPM (pièces défectueuses par million). La question ne se pose plus sous
la forme du niveau de qualité à attendre mais plutôt du cout pour y parvenir.

11
 Le délai

Le délai se définit comme le temps s’écoulant entre la demande du client et la réception du


produit commandé. Dans l’entreprise, industrielle ou non, pour l’utilisateur, il est plus
souvent perçu comme le temps entre la constatation du besoin et le moment où il peut
commencer à l’utiliser. Cet écart intègre des opérations réalisées par le fournisseur
(préparation de la commande, expédition, etc.) mais également des taches internes
(constatation du besoin, contact avec le service achats, passation de la commande, puis
réception et contrôle).

 La flexibilité

La flexibilité, ou capacité à régir à des variations de la demande, se présente sous deux


aspects : volume ou mix-produits.
Le premier indique la capacité de l’entreprise à s’adapter aux variations de la demande en
quantité. Par exemple a un contrat de 10 000 pièces par semaine correspondant des livraisons
moyennes journalières de 2 000 pièces +/- 15% selon le souhait du client.
Le seconde précise le délai nécessaire, lorsque l’on a prévu de fabriquer un produit donné (ou
une séquence de produits différents), pour modifier son plan de fabrication, réorganiser son
processus et passer à un autre article.

 Le niveau de service

Nous entendons par niveau de service la probabilité de satisfaire la demande dans un délai
donnée. Si le concept se comprend aisément, son application pose quelques difficultés, en
particulier dans le choix des variables. Faut-il en effet comparer les livraisons effectués au
nombre total de livraisons, ou plutôt choisir le nombre de lignes de commandes, les tonnes
ou encore le chiffre d’affaire ? Naturellement, 95% sur les tonnes n’est pas identique à 95%
sur le nombre des lignes de commande.

Aux critères traditionnels, prix, qualité, délai, flexibilité et niveau de service, sont venu
s’adjoindre plus récemment les risques et le potentiel du progrès.

12
 Les risques

A l’heure ou la technologie permet tout ou presque, on ne supporte plus la moindre risque : le


retard, l’erreur, la panne, la faillite du fournisseur, etc. Le fonctionnement en juste-à-temps
de bon nombre d’entreprises n’a fait qu’accroitre cette peur de l’aléa.
Le niveau ou coefficient de risque est alors devenu un des indicateurs a suivre, pour
l’entreprise elle-même mais aussi pour la société cliente, dans le cadre de la sélection et de
l’audit de ses fournisseurs.
On analyse ainsi successivement les risques potentiels externes provenant du marché, de la
concurrence, des charges, de la légalisation, etc…, et les risques internes liés à l’organisation,
la technologie utilisée, le niveau de la main-d’œuvre, la gamme de produits et son
renouvellement.

 Potentiel des progrès

Le potentiel reprend des éléments subjectifs et objectifs, permettant de juger des possibilités
d’amélioration de la performance de l’entreprise : climat social, âge, moyen du personnel,
ancienneté, organisation en ateliers technologiques, communication dans l’entreprise,
existence de groupes de travail, etc.
Apres avoir optimise leur différentes fonctions séparément production puis distribution et
plus récemment achats), les entreprises ont pris conscience que l’amélioration de leurs
performances passait nécessairement par l’intégration et la vision globale de leurs processus.
Le concept de logistique puis plus récemment de Supply Chain a permis d’atteindre cet
objectif.6

3. Les différents moyens de transport


Le transport, maillon indispensable de la chaine logistique, assure la liaison entre différents
étages du système logistiques, de l’approvisionnement à la distribution (fournisseurs-usines,
inter-usines, usines-entrepôts et entrepôts-client).
Selon les origines et les destinations, les caractéristiques du produit et les quantités en jeux,
différents moyens de transport peuvent être utilisées : route, fer, voie navigables, mer, air.

6
Manager logistique, publié le 03/05/2012, Enjeux de la chaine logistique, consulté en ligne le 20/08/2021 sur
http://manager-log.blogspot.com/2012/05/enjeux-de-la-chaine-logistique.html

13
3.1 Transport routier

Le transport routier est un mode de transport utilisant les véhicules suivants : les véhicules
utilitaires (légers et lourds) et les deux-roues.
Dans le domaine des secteurs d’activité, le transport routier est une activité règlementée de
transport terrestre, qui s’exerce sur la route. Elle englobe à la fois le transport routier de
personnes, le transport routier de marchandises et le déménagement.

Comme toute chose à des avantages et inconvénients, voici ceux du transport routier :
Avantages Inconvénients

Souplesse grâce au porte à porte Sécurité et délai dépendant des pays


parcourus et des conditions climatiques
Rapport vitesse/prix avantageux Pollution locale
Délai relativement courts Bruit accidents de circulation

3.2 Transport ferroviaire

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Le chemin de fer est un mode de transport guidé servant au déplacement de personnes et de
marchandises. Il est généralement caractérisé par une infrastructure spécialisée composée de
deux rails parallèles permettant la circulation de trains motorisés. Il constitue, avec les modes
routiers, fluvial et aérien, l’un des principaux moyens de transport modernes.
Voici quelques avantages et inconvénients du transport ferroviaire :
Avantages Inconvénients

Adaptation aux longues distances et au Inadapté aux distances courtes


tonnage important
Fluidité du trafic et respect des délais Limité par le réseau ferroviaire
Sécurité élevée de transport Insuffisance des infrastructures

3.3 Transport aérien

Le transport aérien désigne l’activité de transport de passagers ou de fret effectuée par la voie
des airs, ainsi que le secteur économique regroupant les activités principales ou annexes
concernant ce mode de transport.
Le transport aérien est essentiellement réalisé par des compagnies aériennes exploitant des
avions de ligne circulant dans la haute troposphère, entre aéroports constituant un réseau de
destinations.
Avantages et inconvénients du transport aérien :
Avantages Inconvénients
Rapidité, sécurité pour la marchandise Interdit à certains produits dangereux
Des nombreuses zones géographiques Prix élevés qui exclut l’envoi de
peuvent être desservies marchandises volumineux
Emballage peu couteux Rupture de charge

15
3.4 Transport maritime

Le transport maritime est le mode de transport le plus important pour le transport de


marchandises.
Le transport maritime est par nature international, sauf parfois dans ses fonctions de cabotage
le long des côtes d’un pays ou au travers d’archipels

Avantages Inconvénients

Taux de fret avantageux Délai important


Le mieux adopté pour le transport lourd Certaines lignes ne transportent pas de
et volumineux conteneurs
Nombreuses zones desservies Douanes et accises

Section n° 3 : Relation entre chaine logistique et Supply Chain.


1. La démarche Supply Chain
1.1 Définition
Depuis le début de l’année 1996, en France, s’est répandu de la manière très rigoureuse le
nom supply chain management.
Pour promouvoir leurs outils de gestion apportant une potentialité forte en matière de gestion
coordonnée d’acteurs d’un canal de distribution ou de fonctions d’une même entreprise, ils
ont promu l’idée d’une logistique étendue, intégrée, appelée supply chain.
Littéralement supply chain signifie chaine de l’approvisionnement, chaine du service.

16
Fondamentalement, la supply chain représente les étapes d’approvisionnement, du processus
productif et de distribution de la marchandise.7
Mais cette chaine est très entendue car d’un côté les fournisseurs ont presque toujours des
fournisseurs et de l’autre nous pouvons aller aussi loin si nous prenons en compte le flux de
recyclage.
Le grand intérêt du concept de chaine logistique est de faire prendre conscience à chaque
entité qu’elle s’inscrit dans un flux qui la dépasse. L’environnement de chaque entité est
constitué de trois pôles :
 Ses clients
 Les conditions de ses opérations internes
 Ses fournisseurs

La Supply Chain regroupe 4 domaines :


 La gestion des demandes/prévisions, commandes, collecte de données aux points de
vente,
 Le planning de distribution : stocks, entrepôts, transport, expéditions,
 Le planning de production
 Le planning des fournisseurs, contrats flexibilité/délai, livraison, sous-traitance.
Il s’agit donc de traiter ces éléments non plus individuellement mais conjointement.

1.2 Objectifs de la démarche


L’objectif est d’apprécier les choses le plus largement possible afin de trouver les solutions le
plus optimales du point de vue de l’ensemble de la chaine logistique : meilleurs couts,
flexibilité, délai, qualité de service. En effet les meilleures améliorations sont généralement
réalisées lorsque l’on prend en compte les possibilités, les problèmes et les connaissances de
chacun.

Comment augmenter la réactivité vis-à-vis des clients sans pour autant augmenter
exagérément le stock, les entrepôts, les couts de transport ou encore la capacité de
production ?
Des entreprises voient la solution dans une meilleure coordination du planning de l’ensemble
de la chaine logistique.

7
Yann Nabusset, publié le 17/012/2019, supply chain – qu’est-ce-que la supply chain ? Définition, consulté en ligne le
21/08/2021 sur https://www.amalo-recrutement.fr/blog/qu-est-ce-que-la-supply-chain-definition/

17
Les entreprises qui avancent dans ce sens se posent des questions en particulier à propos des
responsabilités à attribuer, entre une gestion centralisée et une gestion locale, entre clients et
fournisseurs.

 L’extension hors frontière de l’entreprise. Les entreprises communiquent avec un


accès direct aux données pour le fournisseur qui peut réagir directement aux variations
de la demande et adapter les ressources en conséquence.

2. La Supply Chain.
L’intégration s’est poursuivie en intégrant encore plus l’amont et l’aval de l’entreprise pour
couvrir « l’ensemble des flux physiques (des produits), d’informations et financiers depuis
les clients des clients jusqu’aux fournisseurs des fournisseurs », formant ainsi la chaine
logistique globale ou Supply Chain. Elle recouvre un champ d’activités très large allant de la
conception, l’achat, l’approvisionnement, la production, la distribution jusqu’au soutien
logistique et au recyclage.

2.1 Le cout de la Supplier Chain


La gestion de cette chaine se traduit par un cout non négligeable, d’environ 10% du
chiffre d’affaire, variable selon les secteurs et se décompensent comme suit :
La gestion des stocks 2,9%
L’administration et Informatique 1,9%
L’entreposage 2,3%
Le transport 3,0%

2.2 Les concepts de la Supply Chain


Le concept de base de la Supply Chain repose sur une vision globale et non plus partielle de
l’entreprise, afin d’obtenir une optimisation globale de l’ensemble de la chaine.
Initialement, le stocka permis à chaque boucle de la chaine de fonctionner indépendamment.
L’apparition de juste-à-temps et la réduction des stocks qui en a découlé ont rendu les
différents maillons dépendants les uns des autres. Le développement des systèmes
d’informations intégrés a permis une connaissance plus fine des mouvements.

18
Chapitre 2 : Les stratégies logistiques dans l’industrie.

Section n°1 : Les stratégies logistiques dans l’entreprise.

Sachant que les entreprises sont classées en deux catégories soit les entreprises industrielles
qui achètent la matière première pour la transformation et les entreprises commerciales qui
achètent pour revendre en l’état, il ressort que les deux catégories ne pratiquent pas le même
politique logistique. C’est donc la première catégorie qui va nous intéresser dans ce travail.
1. Spécificités de la logistique industrielle.
La logistique industrielle, c’est la pratique des méthodes de la logistique traditionnelle pour
une gestion optimisée des flux de la production. Son périmètre d’action est donc composé
des infrastructures dédiées à la fabrication des produits (usines, ateliers, sites…), auxquelles
il convient d’associer les entrepôts amonts (qui contiennent les matières premières et
consommable de production), les entrepôts intermédiaires et ateliers (qui contiennent les
encours de production) et les entrepôts avals (dans lesquels sont stockés les produits finis).
La logistique de production gère le flux des matières pour les besoins de la fabrication et la
planification des ressources de production (ressources humaines, ateliers de fabrication,
moyens matériels de l’usine)
La gestion des flux de la production se traduit par différentes activités de logistique : la
gestion de la demande, le calcul des besoins en matières et composants, la gestion
d’approvisionnement des stocks de matières et consommables, la gestion de stocks
intermédiaires et gestion de stocks des produits finis.
Pour se faire différentes méthodes de planification sont alors utilisées : planification à
capacité fini, planification a capacité infinie, ordonnancement des opérations en référence à
un horizon d’ouverture (date de lancement) ou un horizon de fermeture (date de livraison
réelle) : utilisation du MRP pour le calcul des besoins en composants … selon la politique
générale de production et les produits fabriqués, la production peut être organisée par flux
tendu, par flux tirés ou par flux poussés et en combinant les méthodes.

2. Chaine de valeur
La chaine de valeur est l’ensemble des activités qui vont modifier un produit ou service et le
transformer en un produit final ou service ayant une grande valeur ajoutée pour le client.

19
Ces étapes correspondent aux services de l’entreprise ou, de manière arbitraire, aux activités
complexes imbriquées qui constituent l’organisation.8

Activités principales ou activités de base de la chaine de valeur de PORTER


 La logistique interne : les activités de réception de matières premières, de stockage et
de manutention ;
 La production : toutes les activités de transformation des matières et sous-produits en
produits finis ;
 La logistique externe : les activités de stockage et manutention de produits finis ainsi
que la livraison des biens et services au client ;
 La commercialisation et la vente : toutes les activités et méthodes pour faire connaitre
l’entreprise et son offre de produits à des fins de la vente ;
 Les services : les activités de garantie au client, maintenance, support, formation etc…

Activités de soutien
 Les approvisionnements : toute activité liée aux achats de matière, des matières
premières, de marchandises, de fournitures et de moyen de production (machines,
électricité, vapeur etc…)

8
Wikipédia, publié le 20/05/2021, chaine de valeur, consulté en ligne 21/08/2021 sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_de_valeur#Strat%C3%A9gie_de_valeur_de_l'entreprise

20
 La technologie : les systèmes d’information, la recherche et développement, la gestion
des connaissances, les medias, la digitalisation…
 La gestion des ressources humaines : les activités de recrutement, rémunération,
formation, gestion de carrière etc…
 L’infrastructure d’entreprise : toutes les fonctions de gestion et d’administration
comme la comptabilité, le juridique et autres

Il est à noter que la chaine de valeur de Porter s’appelle aussi le 5 forces de Porter.9

2.1 Stratégie de la chaine de valeur


La valeur est la somme que les clients sont prêts a payer pour obtenir le produit ou service.
Elle résulte des différentes activités réalisées à la suite par les fournisseurs, la firme et les
circuits de distribution.
La chaine de valeur doit permettre à une entreprise de construire son avantage concurrentiel
offrant une supériorité sur ses concurrents immédiats.
Cette supériorité est une supériorité relative établie par référence aux concurrents les mieux
placés sur le segment.
Chaque entreprise cherchera à obtenir dans la filière la position qui correspond aux activités
lui permettant de maximiser sa valeur contributive, et en parallèle à s’organiser pour
maximiser la chaine de valeur interne de ses activités.
Types principaux de stratégie de valeur :
 Une offre a des couts inférieurs aux concurrents
 Ou une offre possédant des caractéristiques uniques que les clients sont prêts a payé
plus cher
 Une offre s’adressant à un segment de marché spécifique très réduit dans le but de ne
pas attirer la concurrence

2.2 Chaine de valeur et activités de l’entreprise


La chaine de valeur peut se définir comme l’étude précise des activités de l’entreprise afin de
mettre en évidence ses activités clés, c’est-à-dire celles qui ont un impact réel en termes de
coût ou de qualité et qui lui donneront un avantage concurrentiel.

9
Blog gestion de projet, la chaine de valeur pour plus de profit, consulté en ligne le 21/08/2021 sur https://blog-
gestion-de-projet.com/chaine-de-valeur/

21
Pour Michael Porter, on peut distinguer parmi les activités impliquées dans la chaine de
valeur :
 Les activités principales : celles qui concourent directement à la création matérielle et
à la vente du produit
 Les activités de soutien ou support : elles viennent en appui de l’activité principale et
forment l’infrastructure de la firme.

Concernant sa chaine de valeur, l’entreprise doit :

 D’abord faire un diagnostic de l’avantage concurrentiel en identifiant la chaine de


valeur permettant d’être compétitif dans le secteur
 Cerner les ajouts que la firme possède sur chaque activité et déterminer celles qui
permettent de créer le plus de valeur pour le client. Cela doit également permettre
d’affecter à chaque activité des couts spécifiques
 Et aussi tenir compte du fait que la performance globale dépend de la performance
de chaque activité, mais aussi de la performance des liaisons qui existent entre les
activités.
La chaine de valeur est un outil d’optimisation et d’analyse valeur/cout. C’est une méthode
ouverte et qualitative laissant une grande place à l’interprétation, mais qui est lourde, longue
à mettre en place et peu précise. Elle doit être cohérente avec les choix de structure,
d’organisation, ou d’animation des hommes.

3. Enjeux d’une chaîne de valeur.


La chaine de valeur permet de prendre conscience de l’importance de la coordination dans
une organisation, car chaque maillon de l’entreprise apporte une valeur à optimiser.
De manière générale, plus qu’une désindustrialisation, les pays occidentaux vivent
actuellement aussi un renouvellement industriel. Celui-ci est nécessaire au vu de l’évolution
des technologies et des conditions de la concurrence internationale.
Il se traduit à l’échelle de la planète par une évolution des géographies économiques :
rétraction des activités en crise, concentration des lieux de pouvoir (qu’il s’agisse des lieux
de décision ou d’innovation) et diffusion des nouvelles activités. Mais la diffusion est
uniquement basée sur la desserte de marchés locaux alors que les segments à maitriser,
l’innovation et les circuits de distribution, sont eux concentrés. Si une région économique les
laisse partir, le pouvoir d’achat associé à ces activités finira par s’effriter et l’effet de taille de

22
marché disparaitra à terme : les effets cumulatifs propres à l’économie contemporaine
peuvent aussi bien être vertueux que vicieux.
Une approche par filières chamboule donc les relations hiérarchique que l’on est tenté se
poser entre centre et périphérique. On observe dans l’ensemble des grandes régions
économiques une répartition fonctionnelle apparente centre-périphérique, mais où les liens
organiques dépassent le cadre régional. Ces liens se passent au niveau de l’entreprise
multinationale et un établissement de fabrication localisé en périphérique ne dépend pas
nécessairement du centre géographiquement le plus proche. Des spécialisations locales
peuvent naitre d’un district local ou de l’implantation d’un grand groupe extérieur à la région
économique considérée. Cela a deux conséquences :
 Un grand groupe est souvent la condition sine qua non du développement et du
renouvellement des savoirs locaux, car cela leur fournit une assise et une ouverture au
monde dont les districts locaux sont incapables seuls.
 Des activités peuvent alors être présentes en périphérie sans l’être au centre. Le centre,
lui, dispose généralement de possibilités de financement, de réseaux d’affaires ou de
capacités de recherche de plus grande ampleur. Il s’agit donc de construire des réseaux
d’échange régionaux émancipés de la relation hiérarchique et de repérer les
possibilités d’interaction et d’intégration des activités.
Ces deux points peuvent permettre de doter des territoires des moyens pour capter ou générer
de l’activité économique : l’aménagement du territoire, qui passe de plus en plus par
l’emploi, demande donc d’intégrer les logiques de l’entreprise dans la réflexion. Mais cette
orientation doit être prise en conservant à l’esprit que l’objectif reste le territoire et les
Hommes : il s’agit donc de ne pas confondre les fins et les moyens du développement
économique local.

Section n°2 : L’évolution de la grande distribution

La grande distribution est un secteur d’activité qui entre dans le cadre du commerce de détail
au sein des surfaces de vente plus ou moins grandes. Les biens de consommation sont vente
en libre-service, ils se déclinent en biens alimentaires et non-alimentaires. Les entreprises de
grande distribution peuvent être généralistes ou spécialisées.

1. Histoire de la grande distribution


La grande distribution trouve son origine au XVIIIème siècle en Europe grâce aux
expérimentations d’un ancien avocat. Il a insufflé le principe d’une vente à prix fixe d’un
produit.
23
Ce n’est qu’à partir du XXème siècle que ce secteur se développe à travers le monde. En
1916, le premier magasin libre-service est ouvert à Memphis (Etats-Unis) sous l’enseigne
Piggly Wiggly. L’année 1930 est marquée par l’ouverture du premier supermarché King
Kullen à New York. Depuis, le monde de la distribution n’a cessé de grandir et d’évoluer.

2. Evolution de la grande distribution


La grande distribution s’est adaptée aux changements du monde et des attentes des clients.
Les entreprises de grande distribution s’est sont lancée sur la scène internationale. Les grands
distributeurs étrangers se sont implantés dans plusieurs pays et la concurrence s’est élargie.
Ce qui a bouleversé le marché de la grande distribution.
De nouveaux comportements de consommation se sont créés suite à l’apparition de la
conscience écologique et la prise en compte de l’environnement économique. Les grandes
enseignes ont changé leur stratégie marketing en introduisant le concept de fidélisation des
clients et en créant de nouveaux concepts commerciaux comme la diversification.
La révolution technologie a profondément changé le secteur. Les technologies de
l’information et de la communication ont participé à la naissance d’un nouveau circuit de
vente : le commerce électronique (e-commerce). 10

3. La grande distribution au Maroc


Au Maroc, la grande distribution est principalement représentée par les 4 acteurs suivants :

 Marjane Holding : Filiale du groupe ONA crée en 1990, cette enseigne agit sur 3
secteurs de la distribution : les hypermarchés sous le nom Marjane, les supermarchés
sous le nom Acima, et Electro Planet pour l’électroménager. Marjane holding est
considéré comme étant le leader de la grande distribution au Maroc avec 22 grandes
surfaces étalées sur tout le royaume et 18 millions de clients par an. Marjane holding
emploie 5500 personnes et a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 7,73 milliards de
MAD.
 Acima : Apparue en 2002, et appartenant au groupe ONA, Acima a été créée en
partenariat avec Auchan. En deux ans, Acima a pu ouvrir 11 supermarchés en
maintenant un rythme de croissance de 6 grandes surfaces par an. Aujourd’hui, Acima
est présente sur 14 villes marocaines avec plus de 30 magasins. Acima emploie plus
de 1200 salariés et a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de de 1,88 milliards de
MAD.

10
Jeunes Adultes des entreprises, Historique et évolution de la grande distribution, consulté en ligne le 22/03/2021 sur
https://jade-edu.org/historique-et-evolutions-de-la-grande-distribution/

24
 Carrefour Market : Plus connue sous le nom Label ‘Vue, Carrefour Market a été
fondée en 1985 et a ouvert son premier point de vente en 1986 a Rabat. En 2008,
Hyper S.A fait son entrée en bourse et devient Label ‘Vue S.A. Elle est aujourd’hui
présenté sur 12v villes marocaines, notamment sur l’axe Casablanca-Rabat, avec
environ 30 magasins. Carrefour Market emploie plus de 2800 personnes et a réalisé en
2010 un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de MAD.
 Aswak Assalam : enseigne marocaine appartenant au groupe Yunna Holding, qui est
plus connu sous le nom groupe Chaabi. Aswak Assalam présente sur 8 villes
marocaines avec 9 hypermarchés dont la surface varie entre 1600 m^2 et 6200 m^2.
Aswak Assalam emploie 1800 personnes.

En addition aux enseignes citées, d’autres petits acteurs agissent sur le marché de la
grande distribution mais ne détiennent qu’une faible part de marché. On peut notamment
citer : Hanouty (une enseigne marocaine) et BIM (une enseigne turque).

4. Les métiers de la grande distribution.


Dans la grande distribution les métiers du commerce sont multiples, à côté des autres métiers
de gestion (contrôle de gestion, finance, informatique, technique, marketing…) il y’a d’autres
métiers : L’acheteur : l’acheteur recherche, choisit, négocie les produits selon des critères
définis en collaboration avec le service vente ou le service de production : qualité, coût,
marge, délai de livraison. Il sélectionne les meilleurs fournisseurs et négocie les conditions
d’achat et d’approvisionnement en liaison avec les services logistiques.

5. Caractéristique des entreprises de distribution au Maroc


Pour caractériser les entreprises de distribution au Maroc, nous allons recourir une
identification qui se base sur les critères suivants : Les critères d’identification. La topologie
des formes de distribution se base sur trois principaux critères : La technologie de vente les
caractéristiques techniques de la relation entre les détaillant et l’acheteur final. Dans le but
d’établir une nomenclature des formes de vente au détail fondée sur leur spécificité, de
nombreux critères ont été proposés dont : L’existence ou non du point de vente c’est
notamment le cas de la vente à domicile, de la vente par correspondance et de la vente
électronique. La présence ou non des vendeurs : on distingue ainsi, les magasins traditionnels
par rapport aux magasins de libre-service.

25
Section n°3 : La logistique dans l’affrontement commerce et industrie
1. Logistique industrielle.
Aussi appelée logistique de production, la logistique industrielle définit une pratique des
méthodes de la logistique traditionnelle dans le but d’optimiser les flux de production. Du
point de vue de l’entreprise consiste à externaliser son activité logistique afin de mieux
organiser sa supply chain.11 Son périmètre d’action est donc composé des infrastructures
dédiées à la fabrication des produits (usines, ateliers, sites…), auxquelles il convient
d’associer les entrepôts amonts, les entrepôts intermédiaires et ateliers et les entrepôts aval.12

1.1 Les caractéristiques de la logistique industrielle.


La logistique de production gère les flux des matières pour les besoins de la fabrication et la
planification des ressources de production (ressources humaines, ateliers de fabrication,
moyens et matériels de l’usine)
La gestion des flux de la production se traduit par différentes activités de logistique : la
gestion e la demande, le calcul des besoins en matières et composants, la gestion des
approvisionnements des stocks de matières et consommables, la gestion des stocks
intermédiaires et gestion des stocks des produits finis.
Pour se faire, différentes méthodes de planification sont alors utilisées : planification a
capacité fini, planification à capacité infinie, ordonnancement des opérations en référence à
un horizon d’ouverture (date de lancement) ou un horizon de fermeture (date de livraison
réelle) ; utilisation MRP pour le calcul des besoins en composants... selon la politique
générale de production et les produits fabriqués, la production peut être organisée par flux
tendus, par flux tirés ou par flux poussés et en combinant les méthodes.
La planification des ressources de la production ou tout simplement l’emploi de ces
ressources, second volets de la logistique industrielle, consiste à gérer dans un planning, les
temps d’utilisation des ressources et les temps de non utilisation.
Parmi ces ressources, le logisticien industriel est concerné par les matériels de production
(outillages, machines…), les contenants (emballage, unités de stockage…), les moyens de
manutention, les aires et bâtiments de stockage…

11
Gefco, logistique industrielle, consulté en ligne le 23/082021 sur
https://www.gefco.net/fr/glossaire/definition/logistique-
industrielle/#:~:text=Aussi%20appel%C3%A9e%20logistique%20de%20production,optimiser%20les%20flux%20de%20p
roduction.&text=La%20logistique%20industrielle%20a%20pour,la%20production%20d'une%20entreprise

12
Logistique conseil, logistique industrielle, consulté en ligne le 23/08/2021 sur
http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Logistique-industrielle.htm

26
1.2 Les contraintes de la logistique industrielle

o Contraintes de marchés. Elles se traduisent par la fluctuation de la demande en cours


d’exercice qui peux pousseur a la révision des plans de production ; le traitement des
retours (défauts de fabrication, erreurs de commandes…) qui engendrent des
investissements nouveaux…
o Contraintes techniques. Il s’agit de contraintes liées aux limites des ressources
logistiques. Il convient de bien opérer le dimensionnement des infrastructures (de
stockage par exemple) qui ne doivent être ni trop petites, ni trop grandes. Tenir
compte des ressources a capacité limitée dans le processus de fabrication… ;
o Contraintes réglementaires. Elles sont liées à l’impact des activités de production sur
l’environnement : diffusion de gaz toxique qui polluent l’air ; risques de déversement
des déchets de production dans la nature. Il faut donc prévoir leur traitement ou
recyclage.

2. Les missions du logisticien industriel


Le logisticien industriel, professionnel de logistique et transport, à la maitrise de la chaine de
fabrication industrielle. Il organise le flux des matières et composants dans la chaine de
fabrication, participe au calcul des besoins en matières et composants, ordonnance les
opérations dans les ateliers de production et gère les stocks et planifie les
approvisionnements, gère l’emploi des ressources de production.

Le logisticien industriel opère en support au travail des techniciens et ingénieurs de la


production (agents de production, techniciens de maintenance, qualiticiens, opérateurs
machines…) qu’il décharge des soucis matériels ou administratifs. Il est chargé :

 De la gestion des données de base pour la fabrication (fiches articles, fiches des
équipements, fiche des postes techniques, nomenclatures, gammes de fabrication…)
 De la gestion de la demande (prévisions des consommations, enregistrement des
commandes clients fermes)
 Du calcul des besoins en matières et composants nécessaires pour la fabrication des
produits commandés par les entrepôts de distribution
 De suivi des processus de production avec le souci d’identifier les goulets, et autres
formes de dysfonctionnement et d’y apporter des solutions durables.
 De la gestion des stocks (matières, consommables, emballages, pièces de recharge) et
la planification des approvisionnements (quantités et dates de commandes, suivi des
commande…)

27
 De l’ordonnancement des commandes pour la production compte tenu des cahiers des
charges clients
 De la gestion planning des livraisons des produits fabriqués (gestion des quais de
chargement)
 De la gestion des outils, et autres matériels de production installés dans l’usine
 De la gestion des engins des manutentions, du parc automobile et des parkings
 De l’optimisation des couts de la production par l’utilisation des techniques de
recherche opérationnelle (algorithmes d’optimisation)

Le logisticien industriel doit disposer de bonnes connaissances sur la nature des produits
fabriqués, les sources d’approvisionnement des matières et consommables, les conditions de
transport et de stockage des matières, consommable, encours de production, produits finis,
emballages et retours. Le logisticien industriel à travers ses méthodes de planification et
l’organisation des processus de fabrication (agencement et succession des taches) optimise
l’emploi des ressources et réduits les non qualités.

3. La logistique commerciale.
La logistique commerciale rassemble toutes les activités mises en œuvre pour gérer, de façon
rentable, les flux de produits et de marchandises depuis leur point d’origine jusqu’à leur lieu
de destination, en fonction des besoins exprimés par le marché.

Objet de la logistique commerciale :


La fonction logistique s’est structurée pendant des années en fonction autonome. Initialement
assurée par la direction générale, industrielle voire financière, elle était principalement
centrée sur des préoccupations de transports et de gestion de stocks. Depuis l’architecture des
réseaux d’approvisionnement et de distribution, de production, des systèmes d’information,
des relations avec les partenaires de l’entreprise qui est maintenant l’objet de la logistique.

L’objet de la logistique se complexifie et s’étend car, d’une part, les interactions des divers
opérateurs : transporteurs, sous-traitants, consommateurs, sont modélisées et coordonnées.
D’autre part, les critères de qualité de service, d’adaptabilité et de robustesse face aux
évolutions des environnements.
Le principal carburant de cette évolution est le développement des systèmes de base de
données et de traitement des informations.

28
Les axes d’évolution qui seront exploités par la logistique sont :

 Le développement du temps réel, du suivi et de la localisation des vecteurs de


transport et des produits ;
 L’intégration des systèmes d’information par l’accès de plus en plus étendu aux bases
de données et par la standardisation, la cohérence des informations et la facilité de
communiquer
 L’usage d’outils d’optimisation dont les capacités croissantes permettent de
construire des modèles plus généraux et plus adaptés ;
En conséquence, les compétences du logisticien doivent porter non seulement sur la
connaissance de l’environnement, de la circulation des flux physiques, mais aussi sur la
compréhension des possibilités des systèmes d’information, sur la capacité à repérer les
facteurs et leviers fondamentaux avec les partenaire internes des autres fonctions de
l’entreprise, et externes intervenant en amont et en aval.

Les décisions de la logistique commerciale :


Les éléments les plus importants d’un système de logique commerciale sont les suivants :

 Le traitement des commandes :

La commande du client constitue le point de départ du système. Le service de facturation


prépare les factures en plusieurs exemplaires et les transmet aux services concernés. Les
articles en rupture de stock sont rassortis et les expéditions notifiées.

L’entreprise et sa clientèle cherchent à ce que le traitement des commandes soit rapide et


fiable. On s’est beaucoup préoccupé de savoir comment améliorer ce traitement.

L’approche constitue a décompenser le processus de facturation en ses différents éléments et


étudier chacun d’eux : comment les commandes parviennent-elles jusqu’à l’entreprise ?
Combien de temps faut-il pour vérifier la solvabilité du client ? Comment s’assure-t-on que
les stocks sont disponibles ? Quand la production est-elle alertée d’un stock insuffisant ?

 L’entreposage

29
Toute entreprise a besoin des stocker la marchandise en attente d’être vendue. Le stockage
est rendu nécessaire du fait que la production et la consommation s’harmonisent rarement
dans le temps.

L’entreprise doit décider du nombre et de la localisation de ses entrepôts. Plus les points
d’entreposage sont nombreux et mieux ils sont répartis, plus le service de livraison est rapide
mais plus son coût est élevé. Le nombre d’entrepôts doit donc représenter un juste équilibre
entre le niveau de service rendu à la clientèle et son coût.

 La gestion des stocks :

La politique de stockage constitue un autre élément affectant la satisfaction de la demande.


S’il le pouvait, le responsable marketing promettrait à ses clients une exécution et une
livraison immédiates des commandes. Il est hélas économiquement irréalisé de maintenir un
niveau de stock qui éliminerait complètement les ruptures. En effet, le coût de stockage
augmente à un rythme exponentiel à mesure que le risque de rupture s’approche de zéro. Il
faut donc choisir un niveau de stock qui optimise le bénéfice global.

 Le transport

Le responsable marketing doit enfin s’intéresser à la façon dont la marchandise est


transportée. Le transport a un impact sur le prix de vent, les délais de livraison et le bon état
de la marchandise livrée, autant de facteurs affectant la satisfaction de la clientèle.
Les décisions liées au transport sont en général complexes de par leur impact sur
l’entreposage et le stockage. Aussi l’entreprise doit –elle réexaminer régulièrement ses
options en matière de logistique.

 L’organisation de la logistique commerciale :

A ce stade de l’analyse, il devrait être clair que les décisions relatives à l’entreposage, au
transport et aux niveaux de stocks nécessitent une excellente coordination. Pourtant, dans
l’entreprise, les responsabilités de logistique tendant à être partagées de façon incohérente et

30
souvent arbitraire entre plusieurs départements (transport, stock, vente,…). En fait, chaque
département se soucie avant tout de ses propres objectifs.
Lorsqu’une entreprise, crée un département chargé de la logistique commerciale, la difficulté
qu’elle rencontre est de savoir si elle doit lui accorder un statut autonome ou le rattacher à
l’un des départements existants.
Toutefois, la position ou même la création d’un tel département est une question relativement
secondaire. L’important est que l’entreprise se rend compte que, si elle ne coordonne pas la
planification et l’exécution des différentes activités de logistique commerciale, elle perd
l’occasion de réaliser des économies souvent substantielles et d’améliorer les prestations de
service. Une fois que cette prise de conscience a eu lieu, chaque société peut décider du
système de coordination qu’elle juge le plus approprié.

31
Conclusion

Durant cette recherche, nous avons démontré comment la logistique s’est développée
au fur des années et elle est devenue une composante des sciences de gestion des
entreprises avec comme seul objectif la satisfaction des clients avec rationalité. C’est-
à-dire que lorsque nous sommes dans une vision logistique, nous aurons une volonté
de réaliser la rentabilité mais a moindre charge sachant exactement que la rentabilité
dépend de la fidélisation des clients. Dans cette même logique de la recherche, nous
avons démontré comment la logistique industrielle présente ses spécificités et
comment elle fait sa complémentarité avec celle des grandes distributions. C’est en ce
moment que nous arrivons à la conclusion que la logistique industrielle influence les
actions de la logistique de distribution car une moindre rupture des stocks des
productions va engendrer l’arrêt complet des productions au sein des grandes
entreprises de distribution.

Dans une cadre bien organisé, la fonction logistique des industries doit être en étroite
collaboration avec les distributions qui écoulent la marchandise.

Actuellement, nous assistons à une dématérialisation de la chaine logistique et cela


démontre que les nouvelles technologies se sont invitées dans l’activité logistique.
C’est cette problématique qui pourra constituer cette recherche à l’avenir.

32
Bibliographie

http://www.acharkaoui.com/la-logistique/bienvenu/
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/logistique-entreprise/
https://www.amalo-recrutement.fr/blog/logistique-definition-qu-est-ce-que-c-est/
https://www.clog.fr/definition-logistique/
https://abas-erp.com/fr/faq-erp-software/quest-ce-quune-cha%C3%AEne-logistique
https://www.kls-group.fr/gestion-de-la-chaine-logistique-definition-explications/
http://manager-log.blogspot.com/2012/05/enjeux-de-la-chaine-logistique.html
https://www.amalo-recrutement.fr/blog/qu-est-ce-que-la-supply-chain-definition/
https://blog-gestion-de-projet.com/chaine-de-valeur/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_de_valeur#Strat%C3%A9gie_de_valeur
_de_l'entreprise
https://jade-edu.org/historique-et-evolutions-de-la-grande-distribution/
https://www.gefco.net/fr/glossaire/definition/logistique-
industrielle/#:~:text=Aussi%20appel%C3%A9e%20logistique%20de%20production,o
ptimiser%20les%20flux%20de%20production.&text=La%20logistique%20industrielle
%20a%20pour,la%20production%20d'une%20entreprise
http://www.logistiqueconseil.org/Articles/Logistique/Logistique-industrielle.htm

33
TABLE DES MATIERES
Remerciement………………………………………………………………….…… 3
Dédicace…………………………………………………………………………...... 4
Introduction………………………………………………………………………… 5
Chapitre 1 : Présentation générale de la logistique……………………………… 6
Section n°1 : Concepts et définition de la logistique……………………………... 6
1. Contexte historique…………………………………………………………….. 6
2. Les activités de la logistique…………………………………………………… 8
Section n°2 : Les enjeux de la chaine logistique………………………………...... 9
1. Définition………………………………………………………………………... 9
2. Les différents avantages de la chaine logistique……………………………... 11
3. Les différents moyens de transport…………………………………………... 13
3.1 Transport routier……………………………………………………………… 14
3.2 Transport ferroviaire …………………………………………………………. 14
3.3 Transport aérien…………………………………………………...................... 15
3.4 Transport maritime………………………………………………..................... 16
Section n° 3 : Relation entre chaine logistique et Supply Chain………………... 16
1. La démarche Supply Chain………………………………………………........ 16
1.1 Définition…………………………………………………………….................. 16
1.2 Objectifs de la démarche………………………………………………………. 17
2. La Supply Chain……………………………………………………………........ 18
2.1 Le cout de la Supplier Chain…………………………………………………... 18
2.2 Les concepts de la Supply Chain………………………………………………. 18
Chapitre 2 : Les stratégies logistiques dans l’industrie………………………….. 19
Section n°1 : Les stratégies logistiques dans l’entreprise……………………....... 19
1. Spécificités de la logistique industrielle……………………………………….. 19
2. Chaine de valeur……………………………………………………………......... 19
2.1 Stratégie de la chaine de valeur………………………………………………... 21
2.2 Chaine de valeur et activités de l’entreprise……………………………......... 21
3. Enjeux d’une chaîne de valeur…………………………………………............ 22
Section n°2 : L’évolution de la grande distribution……………………………… 23
1. Histoire de la grande distribution……………………………………………… 23
34
2. Evolution de la grande distribution…………………………………………… 24
3. La grande distribution au Maroc……………………………………………… 24
4. Les métiers de la grande distribution…………………………………………. 25
5. Caractéristique des entreprises de distribution au Maroc…………............... 25
Section n°3 : La logistique dans l’affrontement commerce et industrie……........26
1. Logistique industrielle………………………………………………………….. 26
1.1 Les caractéristiques de la logistique industrielle…………………................... 26
1.2 Les contraintes de la logistique industrielle………………………................... 27
2. Les missions du logisticien industriel…………………………………………. 27
3. La logistique commerciale…………………………………………………….. 28
Conclusion…………………………………………………………………………. 32
Bibliographie……………………………………………………………………..... 33

35

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