SANTÉ

SÉCURITÉ
AU
TRAVAIL
CAS D'USINE DES CHAISES DE BOIS

Élaboré par:
BOUTALEB OUALID MOHAMED SAID ABDALLAH BAKOUCH MEHDI

A retourner le :
17 FÉVRIER 2023

M. BROUZI

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2022-2023

 INTRODUCTION
Selon l'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail; dans cette période
de crise économique, il est important de rappeler que de mauvaises pratiques en
matière de sécurité et de santé au travail coûtent cher. Qui plus est, des études de
cas révèlent qu'une bonne gestion de la SST au sein d'une entreprise s'accompagne
d'une augmentation de ses performances et de sa rentabilité.

Un risque industriel résulte en général du déficit de mesures sécuritaires dans un

local industriel, selon les facteurs de causes, nous pouvons classifier les risques
industriels dans les usines en deux catégories bien distinctes. Tout d’abord, il y a les
risques relatifs aux activités humaines au sein d’un site industriel. Ensuite, il y a les
risques majeurs induits par l’usage des produits industriels dangereux.

L'usine de fabrication de chaises est en face au plusieurs dangers, comme d'autres

industries, Les travailleurs du bois sont exposés à de nombreux risques, notamment
ceux qui sont liés aux équipements de travail comme risques mécaniques et des
risques liés aux émissions (de poussières, de bruit ou de vibrations), aussi que le
risque d'incendie et explosion associés à l’empoussièrement, au manque d’entretien
des équipements ou à l’installation électrique et Chutes de hauteur.

A travers ce sujet on va traiter la problématique suivante :

Quelles sont les risques probables dans un usine des chaise de bois?
Comment ces risques peuvent être mesurer et évaluer?
Comment ces risques impactent la santé des travailleurs?
Quels sont les mesures et les solutions pour éviter ces risques?

Notre plan pour disserter notre sujet et le suivant :

Partie 1 : Identification Evaluations des risques

Partie 2 : L'impact des risques sur la sante et les Mesures a prendre

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

// CAS D'USINE DES CHAISES DE BOIS
 I. IDENTIFICATION DES RISQUES LES PLUS CRITIQUES DANS LA MENUISERIE

1. Blessures causées par des machines à travailler le bois

Des risques sérieux sont liés à l’utilisation des machines à

bois, fixes (atelier) ou portatives (essentiellement utilisées
sur chantier à domicile), qui sont des machines coupantes,
tranchantes, vibrantes et bruyantes.

Les différentes techniques de façonnage, d’assemblage et de

finition du bois (sciage, rabotage, fraisage, perçage...) font
appel à des machines à lames pour couper ou entailler du
bois,

à couteau ou fraise pour usiner le bois, à bandes abrasives...

qui exposent les menuisiers à un contact dangereux avec
une lame ou des parties en rotation (courroies, arbre porte-
outils, ...) ou un traumatisme par projection brutale de la
pièce de bois ou à un risque d’être entraîné par un outil de
machine et à des vibrations transmises aux membres
supérieurs.

Les blessures concernent surtout les mains et

particulièrement les doigts et vont des coupures,
déchirures, échardes, perforations jusqu’à l’arrachement ou
sections des doigts. Il faut noter que l’origine de ce risque
est :

Absence ou dysfonctionnement des moyens de

protection,
Zones de circulation piétonne au voisinage des
machines et outils de coupe,
Manque de formation à l’utilisation de ces équipements
et aux réglages techniques,
Absence de procédures de consignation et
déconsignation des énergies pour les opérations de
maintenance, entretien et nettoyage,
Absence d’équipement de protection individuelle

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2. Blessures lors du transport manuel de marchandises

Presque toutes les entreprises sont concernées par les manutentions mais les accidents du
travail sont particulièrement fréquents dans certains secteurs industriels (Exemples :
menuiserie industrielle de bois…) La manutention manuelle est à l'origine de fréquents
accidents du dos souvent dus à des postures incorrectes. Elle peut engendrer, tout comme la
manutention mécanique, des contusions, des écrasements, des chutes.

De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les chutes d'objets et les objets projetés sont
parmi les principales causes de blessures, de lacérations ou de contusions pendant le travail de
manutention manuelle.

Le travailleur peut également subir ces blessures s'il tombe ou s'il entre en collision avec des
objets. Il faut noter que l’origine de ce risque est :

Absence d’aide à la manutention de charges lourdes (ponts roulants, palonniers, tables

élévatrices, transpalettes électriques, etc.)
Reprises manuelles non assistées par des moyens mécaniques.
Gestes répétitifs.
Absence de formation des salariés.

3. Trébuchements et chutes en général

Partout en Afrique, les chutes sur le lieu de travail sont une préoccupation réelle. Il n’y a pas que
les entorses et les contusions. Une chute peut entraîner trop souvent des fractures osseuses ou
des blessures internes d’une sorte ou d’une autre. Dans les cas les plus extrêmes, les chutes
peuvent entraîner le décès.

Glisser est particulièrement dangereux si la personne tombe sur un objet pointu ou en

mouvement, chute d’une hauteur ou chutes sur des surfaces chaudes ou des produits
chimiques. Les contaminants sur les surfaces des sols sont très souvent à l’origine (Cela peut
être de l’eau, de la glace, de l’huile, de la graisse…). Mais ce n’est pas seulement des liquides
renversés qui rendent les surfaces des sols dangereux. Copeaux, poudres et autres débris secs
peuvent agir comme des billes sur la surface du sol. Les surfaces des sols inégales et mal
entretenues peuvent aussi entraîner et des glissades et des trébuchements.

Il faut retenir que les causes de ce risque sont :

Sols, allées de circulation et escaliers encombrés, dégradés ou glissants

Absence de protections collectives permanentes fiables (garde-corps, etc.) dans les lieux de
circulation en hauteur
Éclairage insuffisant
Absence d’équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité)

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 4. Poussières de bois

Travailler le bois n’est pas sans risque. Outre les risques liés
à l’utilisation de machines coupantes, les poussières de bois
peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé ; elles
peuvent provoquer des irritations des voies respiratoires et
de la peau. En outre, une inhalation régulière et prolongée
peut aussi être à plus long terme à l’origine de cancers.

Pour limiter les risques, il est nécessaire de réduire

l’empoussièrement à la source, en particulier par un
système d’aspiration.

Les poussières de bois sont produites dès qu’un outil ou

une machine est utilisé pour scier, couper, poncer, etc., du
bois que les travaux soient réalisés dans un atelier ou sur un
chantier. C’est donc au moment de ces travaux que des
poussières de bois sont produites.

L’encoffrement des machines ou leur capotage et leur

raccordement à un système d’aspiration efficace et
entretenu permet de réduire les émissions de poussières de
bois. En outre, l’encoffrement ou le capotage de ces
machines permettent également de limiter le contact entre
la main de l’opérateur et l’outil tranchant.

Les travaux de ponçage, de découpe ou de sciage peuvent

produire des poussières de bois. Ces poussières en
suspension peuvent être inhalées et pénétrer dans les voies
respiratoires. Elles peuvent provoquer des irritations, des
allergies ou encore de l’asthme. Elles peuvent également
provoquer des affections de la peau en cas de contact
cutané.

L’inhalation régulière et répétée de poussières de bois peut

aussi favoriser l’apparition de cancers naso-sinusiens et de
l’ethmoïde. L’émission de poussières de bois, ou leur
diffusion dans l’air, se retrouve surtout lors de 2 phases : les
opérations de travail du bois ainsi que certaines opérations
de nettoyage.

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 II.EVALUATIONS DES RISQUES
Le risque est une fonction de la probabilité (p) de l’événement et l’ampleur des
dommages (g) en cas de survenance de l’événement. La probabilité de la survenance
de l’événement est déterminée par : la fréquence de l’exposition, la probabilité de la
survenance et la possibilité d’éviter l’événement. Dans les tableaux suivants,
l’évaluation des risques est effectuée après avoir concrétisé les mesures notées.

Gravité des dommages (g)

I Décès

II Atteinte grave à la santé (invalidité)

Blessure grave requérant un séjour hospitalier (ou

III période thérapeutique prolongée)

IV Blessure avec arrêt de travail (visite médicale)

V Blessure sans arrêt de travail (soins prodigués soi-même)

Probabilité de l'événement (p)

A Fréquent 1 x par semaine

B Occasionnel 1 x par mois

C Rare 1 x par trimestre

D Improbable 1 x par an

E Quasi impossible 1 x en 10 ans

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 0 1 . Blessures causées par des machines à travailler le bois

(p) B Occasionnel 1 x par mois

(g) II Atteinte grave à la santé (invalidité)

0 2 . Blessures lors du transport manuel de marchandises

(p) B Occasionnel 1 x par mois

(g) III
Blessure grave requérant un séjour hospitalier (ou
période thérapeutique prolongée)

0 3 . Trébuchements et chutes en général

(p) C Rare 1 x par trimestre

(g) II Atteinte grave à la santé (invalidité)

0 4 . Poussière de bois

(p) C Rare 1 x par trimestre

(g) II Atteinte grave à la santé (invalidité)

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 STATISTIQUE
La totalité des risques possibles rencontrés dans les établissements industriels de bois

III. L'IMPACT DES RISQUES SUR LA SANTE

1. L'impact des Blessures causées par des machines à travailler le bois

Bien évidemment, plusieurs effets peuvent se produire lors des blessures causées par des machines a
travailler le bois qui peuvent meme être dangereuses si on a agit pas rapidement et pour bien
apprécier la gravité de la plaie, il est également important de mesurer son impact sur le blessé.
Les différents impacts peuvent être :

Présence de gonflements et de rougeurs ;

Présence de pus et de fluides ;
Présence d'une infection dans le système lymphatique ;
Fracture déplacée, le doigt peut être anormalement plié, tordu ou raccourci
Le pouce du skieur correspond à une entorse ou une déchirure des ligaments au niveau de la base
du pouce ;
Les coupures peuvent causer de vives douleurs, entraîner une sensation de brûlure
Provocation d’un malaise, accompagné ou non d’une perte de connaissance, lorsque le
saignement est important.

Chez certaines personnes, ce type de blessures peut, par ailleurs, être plus grave qu’il n’y paraît et
demander des soins spécifiques et il est vraiment important d’en prendre conscience.
2. L'impact des Blessures lors du transport manuel de marchandise
De nombreux risques ergonomiques lors de la manutention des matériaux ou
marchandises sont dus à une manipulation manuelle lourde ou mal exécutée. Donc,
soulever des objets lourds provoquent plusieurs effets qui sont :

Une tension et un épuisement qui peuvent entraîner des maux de dos ;

Les mouvements de torsion et traumatismes lors du levage ;
La fatigue ;
Troubles Musculo Squelettiques ;
Douleurs musculaires et/ou articulaires, lumbago, sciatique ;
De nombreux risques de fractures ;
La souffrance rachidienne (lombalgies et dorsalgies).

Il est important de mesurer tous ces impacts qui peuvent causes plusieurs types des
douleurs et de mettre en place des solutions proactive a tous les risques.

3. L'impact des Trébuchements et chutes en général sur la santé

Les accidents reliés aux chutes, glissades et trébuchements sont fréquents dans
plusieurs secteurs d'activités, dont le milieu municipal. L’encombrement des lieux, des
planchers glissants, des marches et sols inégaux, des marchepieds dangereux, de la
glace à l’extérieur des bâtiments, des chaussures de travail usées sont autant de causes
possibles à ce type d’événements.
Les impacts peuvent être :

Les fractures osseuses ;

Blessures internes d’une sorte ou d’une autre ;
Les ecchymoses ;
Les blessures au tronc, à l’abdomen, au colonne vertébrale ;
Les traumatismes crâniens ;
Les lésions multiples ;
Les décès.

Certaines de ces lésions requièrent plusieurs mois, voire des années, de rétablissement
et de réadaptation alors que des travailleurs moins chanceux sont victimes de
dommages plus graves et irréversibles (paralysies diverses, amputations, etc.).

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4. L'impact de la Poussières de bois sur la santé

En effet, dès que l’on transforme le bois par sciage, rabotage ou sablage par exemple,
des poussières de bois seront dégagées dans l’air. Si elles ne sont pas captées à leur
source même, elles peuvent avoir plusieurs effets sur la santé. Une exposition aux
poussières peut causer plusieurs plusieurs symptômes :

Irritation aux yeux, au nez ou à la gorge ;

Essoufflement ou encore le mal de gorge ;
Asthme chez les travailleurs exposés ;
Le développement de la pneumonie d’hypersensibilité.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et plusieurs autres

organisations reconnaissent que la poussière de bois est un cancérigène pour l’homme.
Ce ne sont pas les poussières de toutes les espèces qui sont cancérigènes, mais plutôt
les poussières provenant de bois francs comme le chêne et le hêtre.

Les cancers causés par ces types de poussières sont le cancer du nez, des sinus para
nasaux et du nasopharynx (partie supérieure de la gorge derrière le nez). Il est donc
évident que des moyens de prévention rigoureux doivent être mis en place dans les
milieux de travail pour éviter ces maladies professionnelles.

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IV. LES MESURES DE PRÉVENTION DES RISQUES
La prévention collective indispensable concerne la conception des locaux, la
ventilation et l’aération, ensuite un captage efficace des vapeurs et poussières et un
stockage correct des produits dangereux, et une bonne utilisation et entretien des
machines. La limitation de la propagation des COV et des poussières de bois dans l’air
et par suite l’exposition des menuisiers à leur inhalation nécessite d’assurer une
concentration dans l’atmosphère de l’atelier la plus basse possible par une aération
satisfaisante générale et localisée, et travail en système clos pour les activités de
vernissage.

La prévention individuelle concerne le port de protections individuelles (gants,

masques, lunettes, chaussures, vêtements de travail ...) adaptées aux produits utilisés et
aux taches effectuées.

L’organisation des espaces de travail

Un bon éclairage de manière à éviter les zones d’obscurité ou d’éblouissement sur les
postes de travail et la séparation des différentes zones de travail est indispensable
pour isoler les risques les uns des autres comme le bruit des machines à bois ne doit
pas affecter l’atelier de montage.

La ventilation des cabines de vernissage

Les cabines de vernissage en menuiserie sont des installations en matériaux

ininflammables où une ventilation suffisante, asservie à l’utilisation du pistolet,
empêche la formation d'une atmosphère explosive et respecte les Valeurs Limites
d’Emissions de COV.

Les équipements de protection individuelle du menuisier

Tout d’abord, le risque d’être entraîné par un outil de machine implique de prohiber le
port de vêtements mal ajustés, d’accessoires flottants (écharpes, colliers...) et les
cheveux longs non attachés, qui peuvent se prendre dans les pièces en mouvement.
Casque antibruit ou des bouchons d’oreille moulés pendant toute la durée de
l’exposition à une forte intensité sonore.
Gants lors de l’utilisation de produits chimiques, de changement d’outils
Masque anti-poussières de type FFP3, pour l’utilisation de machines portatives qui
ne pourraient être raccordés au réseau d'aspiration.
Pour les opérations de vernissage ou de traitement des bois, port d’une
combinaison totale, de gants et un masque à cartouche adapté.
Lunettes de protection en cas de risques de projections,
Chaussures de sécurité, avec embout protecteur et semelle anti-perforation.
 CONCLUSION
Les collaborateurs de la menuiserie sont exposés à de multiples risques d’accidents
et de santé. Les blessures lors de l'utilisation de machines représentent le risque
d’invalidité le plus élevé. Le risque de décès le plus élevé sont les maladies
professionnelles (maladies cancérogènes à la suite du contact avec l’amiante,
poussière de bois et substances chimiques).

Il faut encourager la sensibilisation des collaborateurs envers les substances nocives

avec instruction/directives de travail et appliquer de façon conséquente les
équipements de protection individuelle en tant que mesure nécessaire pour
promouvoir la santé des collaborateurs dans la menuiserie. L'utilisation de manière
inappropriée des machines à travailler le bois entraîne de grands dangers
mécaniques. Les équipements de travail en parfait état et entretenus correctement et
utilisés selon le mode d’emploi sont la condition indispensable pour un travail sans
accidents. Il faut porter la plus grande attention à la formation et à l'aptitude du
personnel chargé du travail. A part les risques d’accidents mécaniques, il existe aussi
le risque de troubles dû au levage et port de charges lourdes et aux activités très
répétitives ou de longue durée.

Ces risques peuvent être diminués considérablement grâce à une organisation de

travail appropriée et si possible l'automatisation ainsi que l’utilisation d’aides
auxiliaires et des postes de travail aménagés correctement du point de vue
ergonomique. Sur la base de ces exigences, des examens d’aptitude de la médecine du
travail ainsi que le recours à temps à un médecin du travail (offre de consultation de
médecine du travail) en cas de problèmes de santé en relation avec le travail chez
l’apprenti et à l’embauche pourraient diminuer le risque de troubles de l’appareil
locomoteur, de la peau et des organes respiratoires mais aussi le risque d’accident
médical.

En tant que processus continu, il faut établir des déterminations des dangers
réguliers et le potentiel d’amélioration constaté est à améliorer avec des mesures
ciblées pour la protection des collaborateurs. Les employeurs et les supérieurs sont
responsables de la mise en œuvre des mesures de sécurité et de protection de la
santé ordonnées.