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Risques liés aux déplacements sur le chantier Les déplacements sont fréquents sur le chantier
sur un sol inégal, encombré, mal éclairé, comportant des vides (regards, tranchées,
excavations…) et/ou glissant, induisent de nombreux risques physiques : plaies, hématomes,
fractures et entorses dues aux chutes de plain-pied, coups sur les pieds, traumatismes crâniens et
écrasements des membres en raison de la chute d'objets ou de matériaux des échafaudages ou
des étages supérieurs, …
Risques chimiques
Les agressions chimiques liées aux produits utilisés par les artisans du bâtiment sont souvent à
l'origine de lésions cutanées ou d'irritations respiratoires. Parmi les risques communs les plus
courants, on note :
- Le ciment induit de nombreux problèmes dermatologiques : dermites d'irritation dues à la forte
alcalinité, dermites allergiques (eczéma de contact, la "gale du ciment").
Les poussières de ciment peuvent être aussi responsables d'affections oculaires : conjonctivite,
blépharoconiose ou blépharite (lésions de follicules pileux des cils de paupières).
- Les laines d'isolation provoquent aussi des irritations cutanées à leur contact qui se traduisent
par des lésions plus ou moins importantes telles des rougeurs, des démangeaisons (prurit). Une
dermite d'irritation, due à des contacts excessifs avec ces produits irritants, peut créer une
prédisposition à l'urticaire et à l'eczéma.
- Toutes les poussières du chantier émises par le brassage d'air et le piétinement soulevant les
particules tombées au sol, sont nocives par inhalation : les poussières de plâtre (carbonate et
sulfate de calcium), de polystyrène, les fibres des laines d'isolation minérales de verre, de roche,
les poussières de ciment, bois, silice, amiante… sont responsables d'atteintes des voies
respiratoires et lorsqu'une quantité importante de ces particules de poussière irritantes se logent
dans le nez, elles peuvent causer une rhinite allergique ou une inflammation de la muqueuse
nasale. Certaines particules très fines réussissent à traverser la cavité nasale et à s'attaquer à la
trachée et aux poumons, ou elles engendrent une inflammation des muqueuses de la trachée ou
des bronches. L'inhalation constante dans les poumons de poussières et de fibres peut causer une
pneumopathie chronique et de l'asthme.
L'exposition aux poussières de silice, d'amiante génère des risques de lésions pleurales, fibroses
pulmonaires, cancer broncho-pulmonaire. Le risque d'exposition à l'amiante existe dans les
travaux de rénovation ou l'amiante se trouvent dans des produits d'isolation ou de couverture
dans les constructions datant d'avant 1978.
L'exposition au plomb des artisans dans les bâtiments anciens (monuments historiques en
particulier), entraine des risques lors de découpage de tôles ou autres pièces métalliques
recouvertes de minium antirouille (tétraoxyde de plomb), de grattages de charpentes ou autres
boiseries recouvertes de peintures au plomb anciennes, de dépose des vieilles couvertures au
plomb. Les effets néfastes du plomb résident dans sa toxicité sanguine, neurologique et rénale
(anémies, neurasthénies, insuffisances d'élimination urinaire...)
- L'application ou pulvérisation de mastics, colles, de peintures en solution dans un solvant
organique (colle PVC…) ou à deux composants (résines époxy…), le décapage et le dégraissage de
surfaces, matériels ou matériaux, l'usage d'adhésifs, impliquent l'utilisation de nombreux
composés organiques volatils (COV). Du fait de leur volatilité, les vapeurs de ces COV se
retrouvent en concentration variable mais élevée dans des milieux confinés (caves, combles…),
induisant une exposition respiratoire et parfois cutanée : lors de l'inhalation de COV
(particulièrement les solvants organiques), ceux-ci pénètrent dans les poumons et passent
directement dans le sang, puis dans le cœur et le cerveau, induisant des irritations des yeux et de
la gorge, des organes respiratoires, des troubles cardiaques et digestifs (nausées…), des maux de
tête.
Risques organisationnels
L'intervention de plusieurs corps de métier simultanément (ex. : couvreur et maçon qui
travaillent ensemble sur un ravalement) génère des risques démultipliés de « co-activité » dues
aux interactions, aux malentendus, aux incompréhensions entre entreprises, ce qui nuit à la
sécurité (ex. : le maçon ne doit pas démolir un mur lorsque le plombier est dessous) …) et les
responsabilités en matière de sécurité peuvent devenir floues.
La formalisation des relations est d'autant plus complexe lorsque certains travaux sont effectués
par une entreprise nouvelle, des intérimaires qui interviennent occasionnellement, ce qui est
fréquent : difficultés de transmission des informations, indisponibilité de l'encadrement ….
Risques routiers
Les déplacements plus ou moins longs et nombreux par route au moyen d'un véhicule utilitaire
léger (VUL : poids maximal inférieur ou égal à 3,5 tonnes, permis B) sont exposés aux accidents
routiers. Les causes sont diverses : mauvais état du véhicule, faute de conduite du conducteur ou
d'un tiers, mauvais état des routes, météo défavorable... Le risque routier a souvent des origines
multifactorielles :
- Environnement (mauvaise connaissance et état des itinéraires, travaux, météo, entrée de site,
parking,..)
- Véhicules (mal adaptés, aménagés, équipés, entretenus, surchargés, sous-gonflés ...)
- Organisation (horaire, préparation du voyage, utilisation du téléphone au volant, ...)
- Conducteur (respect des règles, fatigue, vigilance, capacités à la conduite, consommation
d'alcool ou d'autres psychotropes ...).
Les facteurs qui altèrent la vigilance, en entraînant une diminution des capacités de perception et
d'analyse, une augmentation de la somnolence diurne, ceux qui diminuent les capacités de
concentration, d'attention sont parmi les plus déterminants. Les exigences d'efficacité et de
ponctualité peuvent interférer avec les contraintes de la circulation routière (embouteillages,
Code de la Route..) et générer des situations stressantes et des accidents de la route : le
comportement au volant est lié à des adaptations, des arbitrages, qui peuvent être difficiles, que
doit réaliser le conducteur entre les éléments émanant de la situation de travail et la situation de
conduite.
L'usage professionnel par l'artisan d'un VUL comporte d'autres risques lors du chargement ou du
déchargement : des calages et arrimages des outils et des équipements mal assurés ou
défectueux, une mauvaise confection ou répartition du chargement, entrainent une chute et des
traumatismes lors du basculement de la charge manutentionnée, comme l'écrasement ou la
fracture des membres, les coincements des pieds et des mains, des contusions et hématomes, …
Risques psychologiques
Les conditions de travail des artisans du bâtiment sont souvent stressantes : rythmes de travail
élevé, difficultés de conciliation entre vie professionnelle et vie privée, délais tendus, urgences et
imprévus fréquents, difficultés relationnelles avec la clientèle, multiples contraintes
administratives, réglementaires, fiscales et économiques forment un ensemble conduisant
aisément au surmenage. De plus, si l'artisan se sent dégager de contraintes hiérarchiques, il ne
dispose pas par contre de soutien qui l'aiderait à supporter un excès de charge mentale et il peut
souffrir d'un sentiment d'isolement.
L'impact sur la santé au travail se manifeste lorsqu'il y a une surcharge mentale qui se manifeste
par ses effets a posteriori : baisse de la performance, apparition de symptômes de fatigue, hausse
des incidents (oublis...) ou d'accidents (notamment routiers), agressivité envers son entourage
professionnel ou familial, consommation de psychotropes dont l'alcool ...
Le stress permanent a des effets destructeurs et pathogènes sur les individus qui y sont soumis :
des enquêtes (baromètre ARTI Santé BTP de la Confédération de l'artisanat et des petites
entreprises du bâtiment CAPEB) confirment chez les artisans du bâtiment la réalité croissante
des atteintes à la santé psychique et de ses effets somatiques par le stress (maladies cardio-
vasculaires, troubles musculo-squelettiques, troubles gastro-intestinaux, états d'anxiété et
dépressifs…).
Autres risques
Les chantiers ou travaillent les artisans du bâtiment présentent d'autres risques moins
spécifiques : risques électriques (causés par des installations temporaires précaires, avec des
câbles, des prises ou des outils portatifs défectueux), risques sonores (bruit environnant du
chantier, des outils et des engins de levage ou de manutention).
L'organisation du chantier
La première des mesures de prévention passe par une réflexion en amont sur l'organisation et
l'installation du chantier : implantation, organisation des flux, circulation des opérateurs, des
engins et des approvisionnements.
La plupart des chutes de plain-pied et d'objets trouvent leur origine sur un chantier mal organisé
et mal rangé.
A ce titre, le balisage, l'éclairage et la sécurisation des voies de circulation et des zones de
stockage sont essentielles ainsi que le rangement en permanence du chantier (palettes, câbles,
tuyauteries, matériaux et outils divers…).
Une bonne organisation du chantier permet aussi d'éviter des ports de charge et des
mouvements répétés inutiles et d'avoir les matériaux à disposition et à la bonne hauteur, donc de
réduire les risques physiques liés à la manutention. Il faut éviter les gestes répétitifs exécutés
trop longtemps et changer de positions et de tâches souvent pour limiter les contraintes
musculaires et articulaires. Il faut aussi porter les charges à deux le plus possible.
Un nettoyage régulier permet de réduire les niveaux de poussières. Il convient de réaliser un
nettoyage du chantier avec les outils appropriés (aspirateur à filtre absolu) ou à l'humide, avec
des précautions pour éviter la dispersion des poussières lors du vidage des aspirateurs ou des
conteneurs à déchets, du changement des filtres. Les zones de travail ne doivent jamais être
nettoyées avec une soufflette ou un balai à sec, ni avec de l'air comprimé pour éliminer les
poussières adhérentes.
Les installations de travail en hauteur
Chaque fois que cela est possible, il est nécessaire de prévoir un maximum d'opérations au sol
pour diminuer la charge de travail réalisé en hauteur.
La prévention des chutes de hauteur est assurée en premier lieu par des accès sécurisés
(passerelle, dispositif antichute) grâce à des garde-corps intégrés ou fixés de manière sûre,
rigides et résistants. La circulation en hauteur doit s'effectuer en sécurité sans créer de risque de
chute lors du passage entre un moyen d'accès et des plateformes, planchers ou passerelles. - Des
échafaudages conformes à la réglementation et régulièrement contrôlés.
Les échafaudages doivent être montés et utilisés conformément aux dispositions prévues par le
fabricant et maintenus dans cette configuration. Ceci concerne aussi les dispositions en matière
de stabilisation de l'échafaudage.
L'accès aux planchers de travail doit être réalisé par l'intérieur, grâce à des planchers équipés de
trappes et d'échelles d'accès, de préférence inclinées. Un garde-corps supplémentaire doit être
prévu au niveau de la travée d'accès pour éviter le risque de chute de hauteur depuis l'échelle.
Il convient de vérifier que les planchers d'échafaudage, les passerelles, ne sont pas surchargés et
encombrés.
Les surfaces d'appuis au sol sont à déterminer en fonction des charges de l'échafaudage, poids
propre et charges d'exploitation. Ces charges permettent de déterminer la pression au sol en
fonction de la surface d'appui.
La gamme de sécurité et protection pour échafaudages comporte notamment :
le garde-corps de montage et de sécurité
les liens pour bâche pour la sécurisation des bâches d'échafaudages sur les échafaudages,
les filets à débris et les systèmes de filets de sécurité pour le captage des chutes de débris,
les plaques pour pieds d'échafaudage pour la stabilité des échafaudages,
les capes pour extrémités de tubes et le ruban adhésif de sécurité.
la Barrière Ecluse qui protège toutes les personnes travaillant sur un échafaudage en
sécurisant le chargement ou le déchargement sur l'échafaudage et protège l'opérateur à tous les
stades de l'approvisionnement.
Les échafaudages sur taquets d'échelle sont interdits, les plates-formes sur tréteaux vivement
déconseillés (manque de protection et risque de chavirement) et ne doivent être utilisés que pour
des travaux à des petites hauteurs. Les échafaudages sur roues sont les plus utilisés lors de la
phase de finition d'un ouvrage par la plupart des utilisateurs du secteur du second œuvre
(peintres, plâtriers…). Les échafaudages roulants sont vite mis en place, polyvalents et
avantageux en cout.
Les roues d'un échafaudage roulant doivent toujours être bloquées pendant le travail.
L'échafaudage doit être équipé de chaque côté ouvert d'une protection antichute (constituée
d'une lisse supérieure, d'une lisse intermédiaire et d'une plinthe). Le plancher de travail d'un
échafaudage roulant ne doit jamais être utilisé comme lieu de stockage. Ne jamais accéder à un
échafaudage roulant par l'extérieur. S'assurer qu'aucun objet ou qu'aucune personne ne puisse
tomber de l'échafaudage lorsque celui-ci est déplacé. Déplacer uniquement un échafaudage
roulant dans le sens longitudinal ou en diagonale mais jamais dans le sens de la largeur.
- Une bonne utilisation des échelles, escabeaux et marchepieds.
Les échelles portables sont des outils exclusivement utilisés pour accéder à un niveau supérieur à
défaut d'escalier ou d'échelle fixe ; c'est avant tout un moyen d'accès. Ce n'est
qu'occasionnellement que les échelles portables, escabeaux et marchepieds peuvent être utilisées
comme poste de travail, s'il s'agit de travaux de courte durée ne présentant pas de caractère
répétitif ou risqué. Dans tous les cas, des mesures particulières de sécurité doivent être prises :
l'échelle doit reposer sur des supports stables et résistants, leurs échelons ou marches doivent
être horizontaux. Pour ne pas qu'elle glisse ou bascule, l'échelle est soit fixée dans la partie
supérieure ou inférieure de ses montants, soit maintenue en place au moyen de tout dispositif
antidérapant. Il ne faut jamais travailler à deux sur une échelle même si elle est double. L'échelle
doit dépasser d'au moins un mètre le niveau d'accès. L'isolation des échelles sur le plan
électrique doit être vérifiée.
Exemples :
- Les huiles de décoffrage sans solvant doivent être privilégiées : huiles 100% végétales sans
solvant (à base de soja ou colza) ou huiles minérales de synthèse sans solvant hydrocarboné.
- Choix du mortier ou du béton : retrait ou réduction du taux d'allergènes dans les ciments, soit
par adjonction de sulfate ferreux qui diminue la nocivité du chrome, soit par augmentation de la
part de laitier par rapport au clinker.
- Des matériaux de construction plus légers : conditionnement en sacs de ciment, de plâtre de
30kg maximum, coffrages et poutrelles allégés, matériaux de cloisonnement les moins
encombrants et les plus légers.
- Substituer les enduits standards par des produits “sans poussière”.
- Privilégier les peintures aqueuses à la place des peintures à solvants organiques.
- Favoriser les matériaux prédécoupés et utiliser des laines minérales isolantes non friables et
entourées d'une enveloppe cellulosique protectrice.
- Les outils doivent être dotés d'un manche ergonomique, les machines munies de poignées anti-
vibratiles ; il convient de privilégier les outils portatifs légers et sans fil, et de les utiliser à vitesse
lente pour éviter les projections.
- Pour effectuer les découpes, la prévention des coupures consiste à choisir exclusivement des
cutters de sécurité avec dispositif de retrait automatique de lame, ce qui protège les mains et le
corps d'un faux mouvement de la lame.
- Etc.
Mais la recherche de substituts peut être difficile dans certains cas et alors, la connaissance des
risques induits par les produits permet de mettre en œuvre des mesures de prévention
individuelle adaptées.
- Management du véhicule
1. Equiper le véhicules des équipements de sécurité et des systèmes d'assistance à la conduite :
ABS, airbags conducteur et passagers, climatisation, direction assistée, systèmes d'assistance
électronique à la conduite (anti patinage, contrôle de stabilité…), système d'aide à la navigation,
indicateur de gabarit, témoin de surcharge du véhicule, matériel de sécurité (extincteur, gilet de
signalisation haute visibilité, triangle de signalisation…), pneus neige en montagne.
2. Il apparaît que certains équipements de sécurité sont plus faiblement présents sur les VUL que
sur les véhicules de tourisme, alors qu'ils sont exposés à des risques potentiellement plus élevés
(surcharge, arrimage des colis…). S'assurer que les charges transportées ne constituent pas un
facteur de risque supplémentaire : arrimage, immobilisation et séparation des charges de
l'habitacle, respect des limites de charge, système de pesée, témoin de surcharge, aménagement
d'armoires et d'étagères à rebord.
3. Maintenir le véhicule dans un bon état de fonctionnement (carnet de maintenance), planifier
les contrôles périodiques.
- Management des déplacements
La priorité est de réduire le nombre, la fréquence et la durée des déplacements pour diminuer
l'exposition au risque. Il faut pour cela :
1. préparer le travail afin d'éviter des allers et retours inutiles.
2. anticiper les éventuelles difficultés de circulation.
3. Prendre en compte l'état des routes et les conditions météorologiques.
- Management des communications
1. prohiber le recours au téléphone portable au volant (y compris le kit mains libres, du fait du
défaut d'attention qu'il provoque), les communications doivent se faire à l'arrêt.
2. En cas de changement d'itinéraire, reprogrammation du GPS à l'arrêt sur un lieu de
stationnement.
3. Pendant la conduite, uniquement usage des fonctions audio du GPS.
La protection individuelle
Elle passe d'abord par le respect des règles d'hygiène personnelle : ne pas fumer, se laver les
mains fréquemment pour ne pas avoir les mains sales afin de ne pas ingérer par inadvertance un
produit toxique, ne pas manger sur le lieu de travail, tenues de ville et tenues de travail distinctes
et rangées séparément, boire de l'eau régulièrement et abondamment lors de fortes chaleurs,
utiliser des crèmes protectrices des mains et des écrans solaires, ne pas travailler le torse nu et
les bras et jambes découvertes.
Les conditions de travail dans les chantiers du bâtiment font qu'il est impossible d'éliminer tous
les risques par la mise en place des protections collectives. Il faut donc recourir impérativement
aux équipements de protection individuelle suivants, selon les cas :
- Casque de chantier pour se protéger des chutes d'objets, qui doivent être remplacés
régulièrement, et en tout cas, s'il y a eu un choc ;
- Chaussures ou bottes de sécurité ;
- Lunettes de protection (notamment en cas d'utilisation des meuleuses, disqueuses…) et anti UV
;
- Gants imperméables en nitrile ou néoprène, avec un revêtement intérieur et des manchettes
remontant haut sur les avants bras, en évitant le port prolongé afin d'éviter le risque de
macération et de sudation, pour la manipulation de produits chimiques. Gants épais et renforcés
pour la manutention, anti-coupures pour la découpe ;
- Protections auditives antibruit (bouchons moulés…) lors de l'utilisation d'outils bruyants ;
- Masques anti poussières de type FFP2 lors des travaux de démolition, du travail du plâtre sec,
de la découpe du placoplâtre, de la manipulation des laines isolantes, du tronçonnage de
matériaux de construction ;
- Genouillères ou un pantalon à genouillère type « hygrovet » pour les travaux agenouillés au sol
;
- Vêtements adaptés aux travaux du bâtiment et aux conditions climatiques ;
- Vêtement de signalisation à haute visibilité si travail près d'une voie publique.
- La présence de plomb ou d'amiante lors d'interventions sur peinture ancienne ou sur plaques
amiante-ciment implique la mise en œuvre de mesures de prévention et des protections
spécifiques et réglementées.
- Une trousse contenant un matériel de premiers secours non périmé (solutions antiseptiques,
pansements,…), aisément et rapidement accessible, permet de désinfecter et panser
immédiatement toute blessure cutanée ou d'effectuer un lavage oculaire en cas de poussière dans
l'œil.
Mai 2015