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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique

Université – Belhadj Bouchaib – Ain-Temouchent

Institut des Sciences et Technologie

Département de génie mécanique

Spécialité : Génie des procédés

Thème : Introduction à l’évaluation et à la


maitrise des risques, analyse des accidents

Présenté par :

- BAKAR Fatima Achouak


- BEGOUG Amina

Année universitaire : 2021/2022

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Tableau de matières :

1- Introduction………………………………………………………....…03
2- La difference entre un danger et risque Leur definisions……...…...04
3- Les types de risques …………………………………………………..05
4- Les principes base de la prévention……………………………….….08
5- Les acteurs de la prévention……………………………………….….08
6- Conclusion……………………………………………….…………….12
7- Références bibliographiques……………………………….…………13

Tableau de figure :

Figure 1 : Risque de chute ………………………………………………..…..05

Figure 2 : Risque lié à la manutention ………………………………………05

Figure 3 : Risque lié aux circulations et aux déplacements………………....06

Figure 4 : Risque lié aux effondrements et chutes d’objets …………….......06

Figure 5 : Risque lié aux machines et aux outils…………………………..…06

Figure 6 : Risque lié aux produits, aux émissions de déchet …………...…..07

Figure 7 : Risque d’incendie ou d’explosion ……………………………...…07

Figure 8 : Risque lié à l’électricité…………………………………………….07

Figure 9 : Risque lié à l’éclairage……………………………………………..07

Figure 10 : Risque lié à l’utilisation d’écran…………………………………08

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Introduction

Chaque année sont déclarés des milliers et milliers d’accidents de travail auprès de
l’association de sécurité d’assurance en Algérie. Il s’agit en particulier de chutes de
personnes, d’accidents qui surviennent lors de l’utilisation de machines et outils ou
accidents causés par des substances dangereuses.

La sécurité et la santé au travail (SST) sont avant tout l’affaire du chef de


l’entreprise, il décide ce qui va être produit et comment la production se déroulera. Il
décide au sujet de l’acquisition de nouvelles machines de travail et au sujet de
l’introduction de nouvelles méthodes de travail.

Les travailleurs ont également des obligations à respecter, ceci c’est pour leurs
sécurités et santés au travail.

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Développement

1/ La différence entre un danger et un risque :

Les termes de danger et de risque sont liés, mais ne sont pas synonymes. Comme les
termes de chaleur et de température, si vous voulez.

Le danger pour commencer, c’est une qualité inhérente à un objet ou une situation :
c’est sa qualité de pouvoir provoquer un dommage. Le danger fait partie de l’objet :
si un objet dangereux est présent, alors le danger est présent aussi.

Ceci est l’inverse du risque : le risque d’incendie est nul avec une allumette au milieu
de l’océan. En revanche, il est très important avec la même allumette dans une
station essence.

Le risque intègre la probabilité que le danger se manifeste dans une situation donnée.

Un danger ne devient un risque que lorsqu’il y’a une exposition.

Exemple :

Un couteau est un danger, lors de son utilisation, il y’a un risque de coupure (de se
faire une blessure). Pour diminuer le facteur de risque c’est le fait de porter des gants.
Ce n’est pas l’absence des gants qui blesse, mais le couteau qui blesse. Le fait
d’utiliser le couteau sans gants augmente le risque.

Danger Risque Diminution du facteur


de risque

Danger : Couteau. Risque : lié à l’utilisation Dommage :La coupure,


du couteau. pour diminuer le
dommage, il faut porter
des gants .

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Définitions :

Danger : Un danger est une propriété ou une capacité d’un objet, d’une personne,
d’un Processus, pouvant entraîner des conséquences néfastes, aussi appelés
dommages. Un danger est donc une source possible d’accident.

Risque : Le risque est la probabilité que les conséquences néfastes, les dommages, se
Matérialisent effectivement. Un danger ne devient un risque que lorsqu’il y a
exposition et donc, possibilité de Conséquences néfastes.

2 / les type de risques :

Risque de chute de plain-pied : c’est un risque de blessure causé par la chute de


plain-pied d’une personne. La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du
heurt d’un objet, d’une partie de machine ou de mobilier.

Risque de chute de hauteur : c’est un risque de blessure causé par la chute d’une
personne avec différence de niveau. La blessure peut résulter de la chute elle-même
ou du heurt d’une partie de machine, d’installation. Elle est d’autant plus grave que
la hauteur de la chute est grande.

_Figure-1_

Risque lié à la manutention manuelle : c’est un risque de blessure et, dans


certaines conditions, de maladie professionnelle, consécutives à des efforts
physiques, des écrasements, des chocs, des gestes répétitifs, de mauvaises postures....

Risque lié à la manutention mécanique : c’est un risque de blessure qui peut être
lié à la circulation des engins mobiles (collision, dérapage, écrasement), à la charge
manutentionnée (chute, heurt, renversement), au moyen de manutention (rupture,
défaillance).

_Figure-2_

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Risque lié aux circulations et aux déplacements : c’est un risque de blessure
résultant du heurt d’une personne par un véhicule (motocyclette, voiture, camion), de
la collision de véhicules ou contre un obstacle, au sein de l’entreprise mais aussi, et
principalement, à l’extérieur.

_Figure-3_

Risque lié aux effondrements et chutes d’objets : c’est un risque de blessure qui
résulte de la chute d’objets provenant de stockage, d’un étage supérieur.... ou de
l’effondrement de matériaux.

_Figure-4_

Risque lié aux machines et aux outils : c’est un risque de blessure par l’action
mécanique (coupure, perforation, écrasement, entraînement…) d’une machine, d’un
outil portatif à main.

_Figure-5_

Risque et nuisance liés au bruit : le bruit est une source d’inconfort : il entrave la
communication orale, gêne l’exécution des tâches délicates. Dans le cas d’exposition
sur une longue période, il peut provoquer une surdité irréversible.

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Risque lié aux produits, aux émissions de déchets : c’est un risque d’infection,
d’intoxication, d’allergie, de brûlure... par inhalation, ingestion ou contact cutané de
produits mis en œuvre ou émis sous forme de gaz, de particules solides ou liquides.
Dans certaines conditions, il peut en résulter des maladies professionnelles.

_Figure-6_

Risque d’incendie ou d’explosion : c’est un risque de brûlure ou de blessure de


personnes consécutives à un incendie ou à une explosion. Il peut entraîner des dégâts
matériels importants.

_Figure-7_

Risque lié à l’électricité : c’est un risque de brûlure ou d’électrocution consécutive à


un contact avec un conducteur électrique ou une partie métallique sous tension (le
retour se faisant par le sol ou par un élément relié au sol) ou avec deux conducteurs à
des potentiels différents.

_Figure-8_

Risque lié à l’éclairage : c’est un risque de fatigue et de gêne si l’éclairage est


inadapté. C’est aussi un facteur relativement fréquent de risque d’accident (chute,
heurt...) ou d’erreur.

_Figure-9_
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Risque lié à l’utilisation d’écran : c’est un risque de fatigue visuelle et de stress. Ce
dernier est susceptible par ailleurs de provoquer des erreurs. Dans certaines
configurations de poste de travail, il peut y avoir un risque lié aux postures.

_figure-10_

Risque lié aux ambiances climatiques : c’est un risque d’inconfort qui peut, dans
certains cas, être une source supplémentaire de fatigue, voire provoquer des atteintes
susceptibles d’affecter la santé (malaises par exemple) et la sécurité.

3/ Les principes de base de la prévention des risques professionnels :

• Éviter les risques ;


• Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
• Combattre les risques à la source ;
• Adapter le travail à l'homme, pour la conception des postes de travail ainsi
que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de
production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail
cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
• Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
• Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui
est moins dangereux ;
• Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la
technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations
sociales et l'influence des facteurs ambiants ;
• Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur
les mesures de protection individuelle ;
• Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

4 / Les acteurs de la prévention :

a) Les acteurs de la prévention dans l’entreprise

➢ L’employeur :

L’employeur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité
et protéger la santé des travailleurs de l’établissement y compris celle des travailleurs
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temporaires, sur la base d’une évaluation des risques existants dans son entreprise. Il
veille personnellement au respect des dispositions légales et réglementaires qui
engagent sa responsabilité.

Afin d’assurer ses obligations, il doit s’entourer de toutes les compétences techniques
et obtenir tous les conseils nécessaires.

➢ Les travailleurs :

Chaque travailleur doit prendre soin de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles
des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail
conformément aux instructions de l'employeur en fonction de sa formation et selon
ses possibilités.

Droit d’alerte et de retrait

- Alerte immédiate de l’employeur sur toute situation de travail dont le


travailleur a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave
et imminent pour sa vie ou sa santé.
- Le travailleur peut se retirer d’une telle situation et ne pas reprendre son
activité si le danger est grave et imminent persiste ; il ne doit pas faire l’objet
d’une sanction et conserve sa rémunération.

➢ Les services de santé au travail

Les services médicaux du travail emploient des médecins spécialisés avec une
mission exclusivement préventive qui a pour objet d’éviter toute altération de la
santé physique et mentale de tous les salariés du fait de leur travail, quelle que soit la
taille de leur entreprise, en surveillant :

- L’état de santé des salariés


- Les conditions d’hygiène du travail et les risques de contagion en conseillant
employeur et salariés sur l’adaptation des postes de travail aux contraintes
physiologiques et psychologiques rencontrées
- Mais aussi en contribuant à la connaissance et à l’évaluation des risques
professionnels dans le cadre d’une veille et d’une alerte permanente en milieu
de travail.

Pour remplir cette mission, le médecin du travail conduit des actions sur le milieu de
travail pendant le tiers de son temps :

- Participation aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail


(CHSCT) ;
- Etude des postes de travail, des aménagements souhaitables en fonction des
dangers et des expositions des salariés ;
- Réalisation d’une fiche d’entreprise, remise à l’employeur ;
- Plan(s) d’activité et rapport annuels …

➢ Les instances représentatives du personnel :

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Les instances représentatives du personnel concourent, par leurs propositions, à
l’amélioration de la santé, de la sécurité et des conditions de travail.

-Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT)

Cette instance représentative du personnel réunit l’employeur et des délégués


représentant les salariés. C’est une instance spécialisée en matière de prévention des
risques professionnels. Le CHSCT est non seulement associé à l’évaluation des
risques, à la recherche de solutions pour l’amélioration des conditions de travail mais
il est également force de propositions auprès de l’employeur. Le CHSCT devient
obligatoire dans tous les établissements d’au moins 50 salariés.

-Les délégués du personnel

Dans les établissements dépourvus de Comité d’hygiène, de sécurité et des


conditions de travail (en principe, les établissements de 10 à 50 salariés), les délégués
du personnel exercent toutes les compétences de ce comité.

b) Les acteurs de la prévention hors de l’entreprise

Chaque entreprise agit dans un cadre fixé par les pouvoirs publics, et plus
particulièrement par le ministère chargé du travail qui élabore et met en œuvre la
politique publique de prévention de la santé et de la sécurité au travail. Cependant,
hors de l’entreprise, bien d’autres acteurs participent au système de prévention des
risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail. En Algérie, la
prévention des risques professionnels est placée sous la responsabilité du :

➢ Ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité Sociale

Prend en charge :

- L’élaboration de la politique nationale de prévention des risques


professionnels.
- La préparation et l’initiation des textes législatifs et réglementaires
- L’évaluation et le contrôle de l’exécution des programmes de prévention des
risques professionnels.

Ce ministère est assisté par un organe consultatif qui est : le Conseil National
d’Hygiène, Sécurité et Médecine du Travail (CNHS/MT). C’est une composante
tripartite (représentants des employeurs, représentants des travailleurs, pouvoirs
publics). Il participe par des recommandations et des avis à la réalisation de
programmes en matière de prévention des risques professionnels.

Les Structures Centrales du Ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité


Sociale :

- DRT (Direction des Relations de Travail) est chargée de la coordination, du


suivi et de l’évaluation des programmes de P.R.P, l’animation des organismes
de prévention et l’élaboration de textes législatifs et réglementaires.
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- CNAS (la Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleurs salariés)
est l’appui de la DGSS (Direction Générale de la Sécurité Sociale) qui règle
les tarifications et les modalités de réparation des accidents du travail et des
maladies professionnelles. Elle participe, à l’élaboration de la politique de
prévention.
- IGT (l’Inspection Générale du Travail) : l’organe spécialisé du ministère du
travail, doit assurer la surveillance et le contrôle, ainsi que l’information et le
conseil, pour tout ce qui concerne l’application des dispositions législatives et
réglementaires relatives aux conditions de travail, à la santé et la sécurité en
milieu de travail, sont principalement assurées par l’inspection du travail.
- INPRP (Institut National de la Prévention des Risques Professionnels) : Il est
sous tutelle du Ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité Sociale et
exerce ses activités au profit des salariés et des entreprises. Il apporte une
aide technique aux entreprises en général : études et recherches, formation en
matière de prévention, assistance technique et documentaire, information
(journaux, affiches, brochures, audiovisuels, site web). Les laboratoires qui
aident l’INPRP pour accomplir ses missions sont : Laboratoire de Métrologie
et des Ambiances, Laboratoire d’Analyse des Polluants, Laboratoire
d’ergonomie, Laboratoire de biologie, et l’OPREBATPH (L’Organisme de
prévention des risques professionnels dans les activités du bâtiment, des
travaux publics et de l'hydraulique).

➢ Ministère de la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière.

Collabore par :

- La sous-direction de la santé au travail

A pour missions : normalisation des services et des activités de médecine du travail,


évaluation des programmes et contrôle des activités médicales de santé au travail par
le biais des médecins du travail inspecteurs répartis à travers toutes les directions de
la santé et de la population.

- INSP (Institut National de Santé Publique) :

Il veille sur la réalisation des travaux d’études et de recherches en santé publique,


permettant de fournir au ministère de tutelle, les instruments scientifiques et
techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire.

- Médecin de travail

Accompagne et conseille l’employeur et les salariés pour la mise en œuvre des


mesures de prévention des risques.

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Conclusion

Protéger la santé physique et mentale des salariés est une obligation pour
l'employeur. Cela suppose de connaître tant les risques psychosociaux (stress,
violence interne dont harcèlement, violence externe, etc.) que leurs effets potentiels
sur la santé (stress chronique, maladies cardio-vasculaires, troubles
musculosquelettiques, pathologie anxiodépressive, etc.).

Évaluer ces risques et organiser un plan de prévention nécessitent une démarche de


type projet et des méthodes et outils adaptés à ces problématiques. Ces activités
doivent être intégrées dans la démarche globale de prévention des risques
professionnels.

Certaines étapes de cette démarche nécessitent des compétences spécifiques ;


l'employeur peut les trouver auprès des institutions, des consultants ou des cabinets
de conseils privés, à condition que ces derniers privilégient une démarche de
prévention primaire, rigoureuse, orientée vers le repérage et l'action sur les
différentes sources de stress et/ou de violences et/ou de mal-être.

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Référence bibliographique

https://elearning.univ-
bejaia.dz/pluginfile.php/348484/mod_resource/content/0/Cours_AOUDIA%20Kahin
a_HSE%20Installations%20Industrielles.pdf

https://www.cig929394.fr/archives/diagnostics/prevention.pdf

https://drive.google.com/file/d/1W61sXJTCbDK_sp1oP62oFkWWu1_zdpe5/view?t
hs=true

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