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Document Unique

d'Evaluation des Risques


§2 – Risques*

Vocabulaire

Analyse des Principaux Risques

* italien risco, du latin populaire resecum, « ce qui coupe »

D.U.E.R : Document Unique d'Evaluation des Risques


Danger Vocabulaire
Source susceptible de causer des traumatismes et
pathologies (ISO 45001 – 3§19)

Les dangers peuvent inclure les sources susceptibles de


causer un dommage, des situations dangereuses et des
circonstances d’exposition potentielle conduisant à des
traumatismes ou pathologies.

Traumatisme et pathologies
Effets négatifs sur l’état physique, mental ou cognitif d’une
personne. (ISO 45001 – 3§18)

Ces effets négatifs incluent maladie professionnelle,


affection, décès

D.U.E.R §2
Risque Vocabulaire
Effet de l’incertitude
Un effet est un écart, positif ou négatif, par rapport à une
attente. (ISO 45001 – 3§21)

Risque pour la santé et la sécurité au travail


Combinaison de la probabilité d’occurrence d’un
événement ou d’(une) exposition(s) dangereux liés au travail,
et de la gravité des traumatismes et/ou pathologies pouvant
être causés par l’(les) événement(s) ou la(les) exposition(s).

(ISO 45001 – 3§21)

D.U.E.R §2
Risque pour la santé et la sécurité au travail
Combinaison de la probabilité d’occurrence d’un
événement liés au travail, et de la gravité des traumatismes
pouvant être causés par l’(les) événement(s).
(ISO 45001 – 3§21)

Risque Accidentel
Soudain et imprévisible, Positionnable dans le temps et
dont les effets s’observent immédiatement.

Accident

D.U.E.R §2
Risque pour la santé et la sécurité au travail
Combinaison de la probabilité d’(une) exposition(s)
dangereux liés au travail, et de la gravité des pathologies
pouvant être causés par la(les) exposition(s).
(ISO 45001 – 3§21)

Risque Chronique
Apparition dans le temps suite à une exposition répétée et
dont les effets s’observent à plus ou moins long terme.

Maladie Professionnelle

D.U.E.R §2
Vocabulaire

Risque pour la santé et la sécurité au travail

Risque = Probabilité x Gravité

R=PxG

D.U.E.R §2
Evènement Indésirable Vocabulaire

Événement provoqué par le travail ou se produisant


pendant le travail et qui conduit ou peut conduire à
des traumatismes et/ou pathologies
(ISO 45001 – 3§35)

D.U.E.R §2
Evènement Indésirable Vocabulaire
Note 1 à l’article : Un événement indésirable induisant des
traumatismes et pathologies est parfois appelé « accident ».
Note 2 à l’article : Un événement indésirable n’induisant
aucun traumatisme ni aucune pathologie, mais ayant le
potentiel de le faire, peut-être appelé « incident », « presque
accident » ou « situation dangereuse ».
Note 3 à l’article : Bien qu’une ou plusieurs non-conformités
(3.34) puissent être liées à un événement indésirable, un
événement indésirable peut également se produire en
l’absence de non-conformité.
(ISO 45001 – 3§35)

D.U.E.R §2
Danger : Source ou situation susceptible de causer des traumatismes et
pathologies.
Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou
d'effet nocif à l'égard d'une chose ou d'une personne dans certaines
conditions dans le milieu de travail
(Electricité, Couteau, Plancher glissant, ..)
Risque : italien risco, du latin populaire resecum, « ce qui coupe »
Combinaison de la probabilité d’un événement et de la gravité pouvant être
causés par l’événement ou les expositions.
Possibilité, probabilité d'un fait, d'un événement considéré comme un mal
ou un dommage

D.U.E.R §2
Situation Evénement
Dangereuse Déclencheur

Phénomène Une ou plusieurs


dangereux Personnes
« Cible(s) »

Dommage

D.U.E.R §2
Travail en milieu Défaillance
confiné Ventilation

Produits
dangereux Salarié

Intoxication

D.U.E.R §2
Déplacement Perte
sur sol glissant d’Equilibre

Sol mouillé Salariée

Fracture

D.U.E.R §2
Analyse des Principaux Risques
Circulation : Thermique (Froid &
Interne Chaleur)
Circulation Déplacement : Psycho-Sociaux
Externe Poussières
Routier Atmosphères Hyperbares
Incendie Electromagnétique
Explosion Rayonnements Optiques
Electrique Rayonnements Ionisants
Agents Chimiques Nanoparticules
CMR Travail sur écran
Biologiques Eclairage
Machine Ventilation
Aménagements des
Mécanique Outil Travail répétitif
postes
Chute d’Objets Postures Pénibles
Travail en Hauteur Travail isolé
Bruit Intervention des
Manutention Manuelle Entreprises Extérieures
Vibrations

D.U.E.R §2 __/23
Un petit survol de chaque risque ..

D.U.E.R §2 __/23
Circulation – A
D.U.E.R §2 01/23
Circulation – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque de chute de plain-pied : c’est un risque de


blessure causé par la chute de plain-pied d’une personne. La
blessure peut résulter de la chute elle-même ou du heurt d’un
objet, d’une partie de machine ou de mobilier.

Risque lié aux circulations et aux déplacements :


c’est un risque de blessure résultant du heurt d’une personne
par un véhicule (motocyclette, voiture, camion, chariots), de
la collision de véhicules ou contre un obstacle, au sein de
l’entreprise.

Risque routier : Idem mais à l'extérieur de l'entreprise

D.U.E.R §2 01/23
Circulation – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Densité de circulation : Type de flux (piétons, équipements mobiles de


travail, voitures, camions, vélos…), Flux, ..
- Stationnement : Places de parking ou stationnement sauvage
- Allées de circulation : Matérialisation, Etat du sol, Absence d’obstacles sur
la chaussée, Séparation des flux, ..
- Croisement et interférences de flux : Croisement dangereux (visibilité,
largeur, dénivellation…), Signalisation adaptée ,porte (hauteur, largeur,
protection)
- Livraisons : Zone d’attente et parking (existence, dimensionnement et
revêtement adapté), Zones de (dé)chargement (signalisation, espace
adapté), ..
- Véhicules : Vitesse adaptée aux configurations des lieux, aux véhicules
(limitation de vitesse, respect des limitations), Entretien des véhicules
- Conducteurs : Connaissance de l’entreprise, Permis, formation
- Autres facteurs : Eclairage, Entreprise extérieure (Notion de coactivité, ..)

D.U.E.R §2 01/23
Circulation – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Interne
- Organisation de la circulation des personnes dans l’entreprise
- Libérer les zones de circulation
- Mise en place de protections antichute : main courante,
garde-corps, marche antidérapante
- Nettoyage immédiatement des sols sales
- Entretien des revêtements, suppression des inégalités des sols
- Dégagement et éclairage suffisant des passages
- Suppression les zones avec des différences de niveau
- Utilisation des protections individuelles ou collectives : harnais, lignes de
vie, garde-corps, chaussures antidérapantes

D.U.E.R §2 01/23
Circulation – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Externe
- Mise en place d’un plan de circulation
- Eclairage et signalisation des voies de circulation
- Utilisation d’engins conformes à la réglementation
- Respect de la vitesse et de la signalisation
- Déneigement l’hiver
- Entretien des voies de circulation, des zones de manœuvre
- Conduite des engins exclusivement par des salariés formés, habilités et
aptes médicalement
- Entretien régulier du matériel de manutention - Vérifications
périodiques obligatoires

D.U.E.R §2 01/23
Circulation – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Routier
- Entretien régulier et réparation des véhicules
- Conduite des véhicules par des salariés formés, habilités
et aptes médicalement
- Organisation du travail limitant les déplacements
- Utiliser des moyens sûrs (train, autoroutes …)
- Laisser un temps suffisant pour les déplacements
- Respect du code de la route
- Formation à la conduite en sécurité

D.U.E.R §2 01/23
Incendie / Explosion – A
D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque d’incendie ou d’explosion :


C’est un risque de brûlure ou de blessure de personnes consécutives
à un incendie ou à une explosion.
Il peut entraîner des dégâts matériels importants.

Explication du phénomène :
La combustion est une réaction chimique d’oxydation
particulièrement exothermique
L’oxydation est un échange d’électrons entre un combustible et un
comburant

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Triangle du feu

Combustible Comburant
C’est un corps, C’est l’agent
une substance qui oxydant en général
a la propriété de l’oxygéné
brûler. (Taux minimum
requis = 15%)

Energie d’activation
Chocs, frottements, étincelles, point chaud, flamme, … C’est l’apport qui
peut être faible pour démarrer la combustion.

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Propagation de l’incendie
- Le rayonnement : C’est une onde qui transporte l’énergie sans support
matériel et transmet le feu à distance.
- La conduction : Le transfert de chaleur se fait par contact direct entre
différents matériaux
- La convection : Elle résulte d’un mouvement ascendant d’air réchauffé
au contact d’une source chaude.
En cas d’incendie, il concerne les fumées et gaz brulés, produits au
niveau de la combustion.
Les flammèches : Projection d’éléments incandescents

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

L’explosion, la déflagration, la détonation

- Déflagration : vitesse de combustion de quelques mètres/seconde

- Détonation : vitesse de combustion de quelques kilomètres/seconde


(Nitroglycérine = 7,4 km/s)

Ces combustions rapides vont former une compression locale très


importante

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

L’explosion, la déflagration, la détonation


- Types d’explosions :
Thermique : Lorsqu’une matière chaude se décompose en produisant
plus de chaleur qu’elle n’arrive à en évacuer

Pneumatique : Lors d’une rupture d’un réservoir et de la libération d’un


volume de gaz sous pression

Explosifs : Matières susceptibles de fournir une réaction chimique


exothermique très rapide

Poussières : Un nuage de produits inflammables, à une certaine


concentration et en présence de comburant

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

L’explosion, la déflagration, la détonation


- Seuils de limites d’explosivité et d’inflammabilité

LII Limite Inferieure LSI Limite Supérieure


d’Inflammabilité d’Inflammabilité

Domaine d’Explosivité

Exemples LII et LSI en % en présence avec l’air


Butane : 1,4 % - 8,4 % Acétylène : 2,5 % - 81 %
Acétone : 2,6 % - 13 % Propane : 2,2 % - 10 %
Gaz naturel : 5 % - 15 %

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Conséquences
- Liées aux fumées : asphyxie, irritation ou intoxication par les
produits de combustion, blessures lors de l’évacuation dues à
l’opacité

- Liées à la chaleur et aux flammes : brûlures cutanées et


respiratoires, atteintes oculaires

- Liées au stress et à la panique : contusions dus à contact


avec des objets mal visibles, coups et blessures pour sortir,
défenestration, crise d’angoisse…

- Liées au souffle d’une explosion : atteinte des tympans, des


poumons, lésions internes ou externes

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Produits utilisés
- Natures, dangers associés : liquides (essence, solvant…), solides
(papiers, cartons, palettes…), gaz (propane, acétylène…) inflammables
- Lieux d’utilisation, quantité stockés à ces endroits, quantité nécessaire
- Lieux de stockage, quantité stockés, ventilation
- Utilisation de produits explosifs (pyrotechnie…)
- Risque d’accumulation de vapeurs, gaz ?
- Poussières explosives (poussières de bois, farine, aluminium…)

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Source d’inflammation
- Travaux par points chauds : Soudage, meulage…
- Electricité : Respect des capacités du réseau électrique, Etat des
installations électriques, Chargeurs de batterie
- Risque lié à l’électricité statique ?
- Chauffage : Source de chaleur, Nature et état des radiateurs,
chaudières, Equipements de travail dégageant de la chaleur
- Autres appareils : cafetière, bouilloire…

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Locaux
- Type de locaux : ERP, IGH, ICPE
- Caractéristiques des personnes présentes dans les locaux : âge, mobilité,
connaissance du bâtiment, densité

Environnement
- Voisinage : activité, type et taille de bâtiment (résistant au feu ou non, les
bâtiments hauts permettent des feux plus intenses et les bâtiments larges
peuvent rendre difficiles l’atteinte par les pompier à l’incendie,
rayonnement), distance
- Environnement socio-économique : criminalité (vandales, bandes…),
conflits sociaux, réputation de l’entreprise/collectivité

D.U.E.R §2 02/23
Incendie / Explosion – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Installation et vérification de moyens de détection, d’alarme


- Stockage des produits dangereux hors secteur de production
- Remplacer les produits inflammables ou explosifs par des moins
dangereux
- Installation de protection mur et porte coupe-feu …
- Eloignement des sources d’inflammation : soudure, flamme …
- Signalisation des zones d’interdiction de fumer
- Installation de matériel électrique antidéflagrant, mise à la terre…
- Formation et entraînement d’évacuation des salariés

D.U.E.R §2 02/23
Electricité – A
D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’électricité :


C’est un risque de brûlure ou d’électrisation consécutive à un contact
avec un conducteur électrique ou une partie métallique sous tension,
le retour se faisant par le sol ou par un élément relié au sol ou avec
deux conducteurs à des potentiels différents.

Explication du phénomène :
L’électricité est dangereuse car c’est une source d’énergie très
largement répandue mais aussi un des seuls risques invisibles.
Les accidents d’origine électrique, s’ils sont rares, sont souvent graves,
voire mortels.

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Domaines de tension NF - C 18-510


Tension Tension
Domaine Abréviation
Alternative (V.) Continue (V.)
Très Basse Tension TBT Un ! 50 Un ! 120

Basse Tension BT 50 < Un ! 1 000 120 < Un ! 1 500

HTA 1 000 < Un ! 50 000 1 500 < Un ! 75 000


Haute Tension
HTB Un > 50 000 Un > 75 000

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Principaux risques
Electrisation : Dénomination des différentes manifestations
physiologiques et physiopathologiques dues au passage du courant
électrique à travers le corps humain

Il faut différencier l’électrisation de l’électrocution qui est la mort


produite par le passage d’un courant électrique dans l’organisme

Incendie ou Explosion : L’électricité intervient en produisant


l’énergie nécessaire par production de chaleur (suite à des
échauffements), et d’étincelles ou d’arcs électriques

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Mécanisme de l’électrisation
L’électrisation n’a lieu que s’il existe un contact entre l’homme et un
circuit électrique sous tension. Deux parties du corps humain doivent
être soumises à une différence de potentiel.

On distingue deux types de contacts :


- Le contact direct : Contact d’une personne avec des conducteurs
actifs normalement affectés à la transmission de l’énergie électrique ou
avec des pièces conductrices habituellement sous-tension

- Le contact indirect : Contact d’une personne avec des masses


mises accidentellement sous tension suite à un défaut interne ou externe

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme


- Effets musculaires : Secousse électrique, Contraction musculaire,
Tétanisation des muscles respiratoires, Fibrillations ventriculaire

- Effets nerveux :
- Effets thermiques : Brulures par arc, Brulures électrothermiques
- Effets secondaires : Complications cardio-vasculaires,
Complications neurologiques, Complications rénales, Séquelles
sensorielles, Séquelles cutanées, Chutes, Intoxication par électrolyse,
Brûlure par inflammation des vêtements

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Facteurs influents
- Le Trajet du passage du courant (Traversé d'organes importants) :
Le courant passera d'autant plus facilement par les zones à résistances
faible (vaisseaux sanguins)
- L'Intensité (Ampères) : Non connue au moment du contact. Le
danger vient de l'intensité et de la durée
- La Tension (Volts): Connue lors d'une électrisation. La tension est un
facteur prépondérant dans les brûlures électrotechniques
- La résistance du corps humain : Très variable d'un individu à un autre
- La fréquence du courant : Le courant alternatif est à tension égale
plus dangereux que le courant continu
- Le délai d'intervention des secours : 90% de chances de succès si
intervention dans les 2 minutes et 0,5% si dans les 8 minutes

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Notions de limite d'exposition


Courant continu : Un seuil de 300 mA va permettre de définir un seuil de
non lâcher. Intensité traversant le corps humain Effets sur le corps humain
1 mA Perception cutanée
Courant 5 mA Secousse électrique
Alternatif 10 mA – 25 mA Seuil de non-lâcher
40 mA – 5 secondes Fibrillation ventriculaire
50-60 Hz
80 mA – 1 seconde
2 000 mA Inhibition des centres nerveux

Conditions Résistance du corps Tension de sécurité


Loi d'Ohm : U = R x I
Tension : Sèches et humides 5 000 Ohms 50 Volts
Mouillées 2 500 Ohms 25 Volts
Immersion 1 250 Ohms 12 Volts

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Installations électriques : Etat général, Respect des normes,


Conducteurs mal protégés, Installations temporaires mal réalisées,
Modifications par des personnes non compétentes, Interventions sur les
installations
- Appareils électriques : Défaut d’isolement, Câbles d’alimentation
défectueux, Adaptation des appareils aux conditions (humidité, zones
ATEX)

- Travaux à proximité des installations : Travaux (nettoyage,


peinture…) au voisinage d’installations électrique, Interventions d’engins
à proximité des lignes aériennes
- Autres facteurs : Présence d’eau, lieu humide, Exposition à des
conditions particulières (intempéries, corrosion…)

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

L'électricité statique
C'est un phénomène d'électrification par contact
La charge électrique ainsi formée n'est pas dissipée à la terre (comme
pour les métaux) mais maintenue là où elle se forme

Il y a des risques de libération d'étincelles (cas des matières plastiques, des


textiles, du papier et d'autres isolants)
Cette étincelle risque de provoquer un incendie ou une explosion

La prévention consistera à éviter l'accumulation et la formation de


charges dans des ambiances explosibles ou inflammables)

D.U.E.R §2 04/23
Electricité – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Installation et maintenance électrique par des professionnels habilités


- Contrôle régulier des installations électriques
- Habilitation des salariés devant intervenir sur des installations
électriques
- Traitement immédiat de toute anomalie électrique
- Fermeture des armoires électriques
- Information des salariés du risque électrique
- Respecter les règles de consignation lors de la mise à l'arrêt des
équipements

D.U.E.R §2 04/23
Chimique – A – Ch
D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux produits chimiques :


C’est un risque d’infection, d’intoxication, d’allergie, de brûlure… par
inhalation, ingestion ou contact cutané de produits mis en œuvre ou émis
sous forme de gaz, de particules solides ou liquides
Les produits C.M.R. (Cancérogènes Mutagènes Repro-toxiques) entrent
dans cette catégorie

Quelques chiffres :
2 salariés sur 3 sont exposés à un produit chimique.
1 sur 2 dans l’agriculture et l’industrie.
2,3 millions de salariés auraient été exposés à au moins un agent
cancérogène sur le lieu de travail lors d’une semaine de référence
(Enquête SUMER 2003)

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l’homme : 3 voies de pénétration


- Voie Digestive : Rare dans le domaine professionnel mais fumer ou
manger sur les lieux de travail et sans nettoyage des mains peut occasionner
une contamination orale
- Voie Pulmonaire : Le poumon est la principale voie de pénétration des
toxiques en milieu professionnel.
De très nombreux produits sont volatils. La surface d’échange est très
importante et la barrière alvéolaire entre l’air et le sang
- Voie Cutanée : La peau joue un rôle protecteur vis-à-vis des diverses
agressions mais elle peut parfois être traversée.
Le produit peut induire des effets locaux (brûlures, irritations, allergies, ..) mais
aussi passer dans le sang, en cas de blessure, et se répandre dans
l’organisme

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l’homme : 3 voies de pénétration

- Effets immédiats possibles : Irritation, brûlure, maux de tête,


malaise, intoxication grave, empoisonnement

- Effets différés : Allergie cutanée ou respiratoire si exposition


récidivante, insuffisance respiratoire, cancers, anomalies génétiques,
troubles de la reproduction, …

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Toxicité aiguë : Effet immédiat de l’absorption, en une


seule fois ou en plusieurs fois très rapprochées, d’une dose suffisamment
importante. (Par ingestion ou inhalation ..)
- Toxicité chronique : Toxicité plus ou moins long terme par
absorptions répétées (doses pouvant être minimes)
- Effets cumulatifs : C’est le produit qui s’accumule dans certains
tissus réservoirs (ex : tissu graisseux, os, ..)
- Effets de sommation : La toxicité de certains produits est fonction
de la dose totale reçue, quelles que soient les fréquences
d’exposition et les capacités d’élimination de l’organisme
- Toxicité retardée : Toxicité à plus ou moins long terme à la
suite d’une exposition unique. Phase de latente plus ou moins prolongée
suivant l’absorption d’une dose unique.
C’est le cas des cancérogènes

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Fiche de Données de Sécurité


Les fabricants, importateurs ou vendeurs, portent à la connaissance des
utilisateurs les renseignements nécessaires à la prévention et à la sécurité
par une fiche de données de sécurité
Ces fiches doivent être transmises par l’employeur au médecin du travail
Les fiches de données de sécurité comportent 16 chapitres

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Etiquetage

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes de diagnostic ou d’évaluation


L’évaluation du risque chimique passe, en particulier, par les étapes
suivantes :
1. Inventaire de tous les Agents Chimiques Dangereux présents sur le
poste de travail
2. Identification de leurs dangers en utilisant notamment
l’étiquetage et les fiches de données de sécurité (FDS)
3. Evaluation des quantités utilisées ou produites, des
conditions d’utilisation et modes opératoires, de la durée et
de la fréquence d’exposition, des moyens de prévention
existants
4. Si nécessaire, faire faire des prélèvements d’atmosphère,
surfaciques ou surveillance biologique (sang ou urine) du travailleur
5. Estimation du niveau de risque

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Le produit utilisé avec ses caractéristiques


- L’individu (son âge, son état de santé, prise de certains
médicaments, ..)
- Les volumes mis en œuvre
- Les conditions d’utilisation (Air libre, Sorbonnes, ..)

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions techniques
- Suppression de l’Agent Chimique Dangereux (s’interroger sur la
nécessité d’une opération, où un Agent Chimique Dangereux est
employé ou apparaît)
- Substitution de l’Agent Chimique Dangereux par un produit ou un
procédé non dangereux ou moins dangereux
- Mise en œuvre de l’Agent Chimique Dangereux en système clos
- Encoffrement et automatisation de l’opération
- Dispositif de captage des polluants à la source
- Ventilation générale

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions techniques
- Parallèlement à ces mesures, un nettoyage régulier des installations
avec des outils adaptés (aspirateurs munis de filtres à haute efficacité,
interdiction des « soufflettes ») est indispensable
- Le port d’équipements de protection individuelle (vêtements de
protection, gants, appareils de protection respiratoire…) constitue le
dernier recours, lorsque l’exposition ne peut plus être réduite par d’autres
moyens pour des opérations ponctuelles et de courte durée

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions organisationnelles
- Restriction d’accès aux locaux à risque
- Séparation/isolement des activités à risque (par exemple : Séparation
des bureaux et des laboratoires, ..)
- Rédaction de procédures d’utilisation des produits
- Contrôle et maintenance des installations et contrôle de l’efficacité
des mesures de prévention mises en place
- Formation et information des salariés sur les dangers et les mesures de
prévention
- Respect de règles d’hygiène stricte, telles que le lavage des mains,
vestiaires séparés pour les vêtements de ville et les vêtements de travail,
l’interdiction d’apporter et de consommer des aliments ou assimilés au
poste de travail…
- Suivi de l’exposition des travailleurs
- Suivi des consommations d’Agents Chimiques Dangereux

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions médicales
- Le médecin du travail doit disposer pour cela des Fiches de Données
de Sécurité (FDS) des produits utilisés dans l’entreprise
- Intervention dans l’information et la formation du personnel de
l’entreprise sur les risques pour la santé et l’importance des mesures de
prévention
- Mise en place du suivi de l’exposition des travailleurs par des examens
urinaires ou sanguins (biométrologie) et dépistage des effets sur la santé
(examen clinique, analyses de sang ou des radiographies…), afin de
détecter une éventuelle maladie à un stade précoce et réversible

D.U.E.R §2 05/23
Chimique – A – Ch C.M.R. SGH 08

Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Cancérogène :
Agent capable de provoquer le cancer ou
d'augmenter la dégénérescence cellulaire

Mutagène :
Agent qui modifie le code génétique de
l'individu et du fœtus

Reprotoxique :
Agent qui altère les fonctions de reproduction
chez l'homme ou la femme ou qui induit des
effets néfastes non héréditaires sur le fœtus
Ces produits peuvent provoquer le cancer,
modifier l’ADN et nuisent à la fertilité ou au fœtus.
Ils peuvent également altérer le fonctionnement
d’organes, être mortels en cas d’ingestion puis
de pénétration dans les voies respiratoires et
provoquer des allergies respiratoires

D.U.E.R §2 06/23
Agent Biologique – A – Ch
D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risques liés à l’inhalation, ingestion, contact cutané d’agents


pathogènes (bactéries, virus, moisissures…).

Exemples : Déchets, eaux usées, moisissures, produits agroalimentaires


(levures,…), bactéries.

D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Classement des agents biologiques en fonction de


l'importance du risque d'infection
le groupe 1 : non susceptibles de provoquer une maladie chez l'homme
le groupe 2 : pouvant provoquer une maladie chez l'homme et constituer
un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est
peu probable ; il existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficaces
le groupe 3 : pouvant provoquer une maladie grave chez l'homme et
constituer un danger sérieux pour les travailleurs ; leur propagation dans la
collectivité est possible mais il existe généralement une prophylaxie ou un
traitement efficaces
le groupe 4 : provoquant des maladies graves chez l'homme et
constituent un danger sérieux pour les travailleurs ; le risque de
propagation dans la collectivité est élevé ; il n'existe généralement ni
prophylaxie ni traitement efficaces

D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Conséquences

Affections respiratoires non infectieuses


La pneumopathie d'hypersensibilité, le syndrome toxique des poussières
organiques, l'asthme et les syndromes asthmatiformes, les symptômes
de bronchite chronique et la bronchite chronique obstructive.

Infections bactériennes
(tuberculose…), infections parasitaires (gales…), allergies, cancers,
décès.

D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Nature des activités


- Utilisation délibérée d’agents biologiques (laboratoire, industrie
agroalimentaire, dépollution des sols et des eaux…)
- Travail au contact de produits humains (service à la personne, petite
enfance, personnel soignant, soins funéraires, agents de nettoyage…)
- Travail au contact de produits animaliers (élevage, animalerie, parc
animalier, jardiniers, techniciens de surface…)
- Travail agricole (agriculteurs, maraichers, viticulteurs, jardiniers…)
- Travail agroalimentaire (transport, stockage, transformation de
produits animaliers ou végétaux...)
- Traitement des déchets (éboueurs, déchets de soins, centre de tri,
égoutier, station d’épuration…)

D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Agents pathogènes
- Source (partie d’un être vivant, eau, sol, objet contaminé)
- Nature des agents pathogène et dangerosité
- Quantité
Mode d’exposition
- Inhalation : gouttelettes, aérosols, poussières…
- Contact : projections, objets contaminés…
- Inoculation : piqûre, coupure avec seringue usagée, scalpel, morsure
de tique…
- Ingestion : présence sur le lieu de travail de nourriture, boisson,
cosmétiques, tabac, briquets, mouchoirs en papier…
- Durée et fréquence d’exposition

D.U.E.R §2 07/23
Agent Biologiques – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Respect des précautions d’hygiène - Confinement des zones à risque


Organisation de la manipulation, du transport des produits contaminants
- Procédure d’élimination des déchets réalisée et suivie
- Ventilation correcte des locaux
- Protocole de la conduite à tenir en cas d’accident
- Port effectif des équipements de protection adaptés : gants, lunettes,
blouse
- Matériel à usage unique privilégié
- Vaccination des salariés exposés en règle
- Information et formation des salariés

D.U.E.R §2 07/23
Mécanique – Outil –
Machine – A

D.U.E.R §2 08/23
Mécanique / Outil / Machine – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Chocs, heurts, Poinçonnement, Ecrasement, Arrachement, Abrasion,


Brûlure
Risque Mécanique lié aux machines et aux outils :
- C’est le risque de blessure par l’action mécanique
- C'est le risque dû à l'instabilité des équipements
- C'est le risque de rupture ou d'éclatement dangereux (Insuffisance de
résistance mécanique)
- C'est le risque dû aux éléments mobiles, dû aux projections d'objets
- C'est le risque dû aux surfaces, arêtes et angles vifs, éléments coupants, ..
- C'est le risque dû aux variations de vitesse de rotation des outils

D.U.E.R §2 08/23
Mécanique / Outil / Machine – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Conformité des équipements, Carters de protection, Arrêts


d’Urgence,
- Nature et cadences de production.
- Caractéristiques des personnes présentes dans les locaux : âge,
mobilité, connaissance des équipements,
- Sols glissants et zones de travail encombrées
- Bruit environnant

D.U.E.R §2 08/23
Mécanique / Outil / Machine – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Utilisation des machines selon les recommandations du fabriquant


- Mise en conformité des machines à la réglementation
- Vérification de l’utilisation, du bon état et du bon fonctionnement
- Contrôle régulier des arrêts d’urgence
- Information et formation des salariés
- Contrôle régulier des équipements sous pression
- Contrôle régulier des machines dangereuses
- Utiliser des commandes bi-manuelle à action maintenue
- Port des équipements de protection individuelle : lunettes, gants
- Consigner parfaitement les machines mises à l'arrêt

D.U.E.R §2 08/23
Chutes d’Objets – A

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risques résultants de la chute d'objets (stockés en hauteur, situés à un


niveau supérieur...) ou de l'effondrement de matériau

Exemples Objet situé sur une armoire, objets stockés en équilibre,


effondrement d’étagères, de souterrains...
Les chutes d’objets peuvent survenir :
- Lors de la manutention d’objets
- Lors de la manutention d’une autre charge qui déséquilibre un objet
- Lors de l’effondrement d’un système de stockage, de travaux en
tranchée, … ; Par ouverture, rupture d’un arrimage mal réalisé

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Conséquences

De la contusion simple à l’amputation, mais aussi écrasement,


entorses, luxations, fractures, lumbagos, noyades…

Les lésions peuvent toucher la tête, les yeux, les membres supérieurs,
les mains, le tronc, les membres inférieurs, les pieds, internes. Le plus
souvent les lésions sont cutanées et/ou ostéoarticulaires

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Implantation et agencement des installations de stockage


- Espace pour les manœuvres
- Organisation de la circulation interne et des zones de travail
- Largeur et encombrement des allées
- Planéité du sol, horizontalité, calage, affaissement
- Eclairage adapté

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Conception et construction des installations de stockage


- Dimensionnement, stabilité, résistance mécanique des rayonnages
- Mention de la charge maximale
- Protection contre les chocs avec des engins de manutention (ex :
protection au niveau des pieds)

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Exploitation des installations de stockage


- Confection et arrimage des charges corrects
- Emballages, palettes, containers : état, dimensionnement…
- Dispositifs de rétention sur la face arrière des rayonnages (filet…)
- Surcharges localisées ou générales
- Mode de préhension des charges supérieures (marche pied,
escabeaux aménagés…)

D.U.E.R §2 09/23
Chutes d’Objets – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Rangement et Propreté
- Installation de protections pouvant retenir les objets en cas de chute
- Eclairage des zones de travail
- Utilisation de matériel de stockage adapté aux charges.
- Port effectif des équipements de protection adaptés : gants,
chaussures de sécurité
- Limitation des hauteurs de stockage
- Information et formation des salariés

D.U.E.R §2 09/23
Travail en hauteur - A
D.U.E.R §2 10/23
Travail en hauteur – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque de chute de hauteur :


C’est un risque de blessure causé par la chute d’une personne avec
différence de niveau
La blessure peut résulter de la chute elle-même ou du heurt d’une partie
de machine, d’installation.
Elle est d’autant plus grave que la hauteur de la chute est grande
(travail en toiture, ..)
Exemples :
En 2008, les chutes de hauteur ont provoqué environ 22 000 accidents
du travail avec arrêt
En 2009, les chutes de hauteur sont la cause de 71 décès
Le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics reste celui où les accidents
sont les plus fréquents

D.U.E.R §2 10/23
Travail en hauteur – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Implantation et agencement des installations de travail


- Espace pour les manœuvres
- Planéité du sol, horizontalité, calage, affaissement
- Eclairage adapté

Le type de travail
- Travail bras levée ou à hauteur d’homme
- Travail sur installation électrique
- Travail avec du matériel et des charges (Poste de soudure, ..)

D.U.E.R §2 10/23
Travail en hauteur – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Nettoyage immédiatement des sols sales


- Entretien des revêtements, suppression des inégalités des sols
- Mise en place de protections antichute : main courante, garde-corps,
marche antidérapante
- Utilisation des protections individuelles ou collectives : harnais, lignes de
vie, garde-corps, chaussures antidérapantes
- Utilisation de matériel conforme
- Information et formation des salariés
- Travail à plusieurs dont une vigie au sol

D.U.E.R §2 10/23
Bruit – A - Ch

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Atteinte de l’acuité auditive maladie (professionnelle n° 42 du Régime


Général).
- Difficultés de concentration pour l’exécution de travaux précis.
- Gêne à la compréhension de certains ordres pouvant rendre
dangereuses certaines tâches.

Explication du phénomène : Le son est une vibration acoustique


créée par des variations de pression d'air.
Les variations de pression reçues par le tympan sont transformées en
signaux électriques et transmises au cerveau qui les interprète.

Caractéristiques : Vitesse / Pression / Fréquence

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Facteur de gravité d'une agression sonore


- Intensité en dB, le risque s'accroit rapidement
- Pureté du son : Un son est d'autant plus dangereux qu'il se rapproche
d'un son pur
- Fréquence : Les fréquences moyennes et hautes sont plus
dangereuses que les basses fréquences à intensité égale
- Durée d'exposition : Les effets traumatiques augmentent avec le
temps d'exposition
- Soudaineté d'apparition : Les bruits soudains sont plus nocifs que les
bruits prévisibles
- Rythme : Un bruit discontinu est plus nocif qu'un bruit continu
- L'individu : Son âge, la personnalité, la charge de travail,
l'accoutumance, les maladies préexistantes, ..

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Etapes de l'effet auditif


- Effet de masque : Les bruits industriels peuvent être gênants,
dangereux, car ils perturbent les communications verbales et la
perception des signaux de sécurité
(Le fort couvre le faible et le plus grave couvre le plus aigu)
- Fatigue et récupération auditive : La récupération du seuil normal
d'audition est rapide pour des bruits inférieurs à 50 dBA et peut nécessiter
plusieurs jours pour ceux supérieurs à 60 dBA
- Réduction de l'intelligibilité du message verbal
- Surdité : Perte d'abord des fréquences entre 3 000 et 6 000 Hz, puis aux
aigu et enfin aux fréquences graves.
- Effets extra-auditifs (Cardio-vasculaires, performance motrice,
psychologiques, ..)

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Seuils limites d'exposition


Niveau d'exposition Niveau d'exposition Obligation de l'employeur
quotidienne au bruit quotidienne de crête
Valeurs d'exposition 80 dB (A) 135 dB (C) - Mise à disposition des EPI
déclenchant l'action de - Information et Formation des salariées
prévention (Niveau 1) - Examen audiométriques préventifs
Valeurs d'exposition 85 dB (A) 137 dB (C) - Programme de réduction de l'exposition au
déclenchant l'action de bruit
prévention (Niveau 2) - Signalisations appropriées
- Vérification du port des EPI
- Surveillance médicale renforcée des salariés
exposés
Valeurs limites tenant 87 dB (A) 140 dB (C) - Adoption immédiate des mesures de
compte de l'atténuation réduction du niveau d'exposition
assurée par les - Identification des causes de l'exposition
protecteurs auditifs excessive et adoption des mesures de
individuels portés par les protection
salariés

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Durées limites d'exposition :


NF S 31-084 – Variation logarithmique

Niveau de pression
acoustique continu 85 dB(A) 88 dB(A) 91 dB(A) 94 dB(A) 97 dB(A) 100 dB(A) 103 dB(A)

Durée journalière
7 mn
d'exposition 8h 4h 2h 1h 30 mn 15 mn
30 sec.
équivalente

Principes des mesures :


- Mesures de bruits – Sonomètre NF S 31-084
- Mesures d'Exposition – Dosimètre NF S 31-013
(Intégration sur 8 heures)

D.U.E.R §2 11/23
Bruit – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Mesure du niveau sonore reçu par les salariés.

- Réduction du bruit des machines : contrôle et entretien régulier.

- Mise en place de protection collective : capotage, traitement


acoustique des locaux.

- Limitation du temps d’exposition des salariés.

- Eloignement des salariés des sources de bruit.

- Mise à disposition et port des équipements de protection


individuelle.

- Information et formation des salariés.

- Surveillance médicale

D.U.E.R §2 11/23
Manutention
Manuelle – A – Ch
D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque d’atteinte musculaire, tendineuse, vertébrale suite à des


traumatismes, efforts physiques, posture incorrecte, gestes répétitifs.
La manutention manuelle de charges correspond à toute activité
nécessitant de recourir à la force humaine pour soulever, abaisser,
transporter, déplacer ou retenir un objet ou une personne de quelque
façon que ce soit.
Réglementairement, on entend par manutention manuelle « toute
opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la
pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, qui exige l’effort
physique d’un ou de plusieurs travailleurs. » (Art. R.4541-2 du code du
travail).

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Article R4541-9

Lorsque le recours à la manutention manuelle est inévitable et que les


aides mécaniques prévues au 2º de l'article R. 4541-5 ne peuvent pas
être mises en œuvre, un travailleur ne peut être admis à porter d'une
façon habituelle des charges supérieures à 55 kilogrammes qu'à
condition d'y avoir été reconnu apte par le médecin du travail, sans
que ces charges puissent être supérieures à 105 kilogrammes.
Toutefois, les femmes ne sont pas autorisées à porter des charges
supérieures à 25 kilogrammes ou à transporter des charges à l'aide
d'une brouette supérieures à 40 kilogrammes, brouette comprise.

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l’homme


- la fatigue, les douleurs et pathologies de l’appareil locomoteur
- les affections du bas du dos et des épaules et, plus accessoirement
des membres
- les accidents du travail (environ 1/4 d’entre eux, tous secteurs
confondus)
- des accidents cardio-vasculaires si la manutention est très intense
- la monotonie et la démotivation des travailleurs si l’activité se limite à
la manutention
- un risque accru d’accident ou d’altérations de la santé en cas
d’exposition conjointe aux manutentions, à des contraintes de temps, à
une charge mentale ou aux vibrations (chauffeurs livreurs …)

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Caractérisation
Une caractérisation normalisée des manutentions manuelles existe.
Les limites indiquées ci-dessous sont tirées de la norme française (NF X35-
109) annexe A et des normes européennes et internationales (NF EN
1005-3,4 et NF ISO 11228-2) pour des conditions de manutention
« optimales ».

Le principe de non discrimination interdit toute considération de genre,


d’âge,… dans les critères d’emploi en général et de manutention
manuelle en particulier

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes de diagnostic ou d’évaluation


Pour identifier les contraintes liées aux manutentions manuelles, on peut
proposer 3 méthodes :

- Technique basée sur les flux, les poids des matières et leurs modes de
déplacements
- Socio-économique sur les mobilités des personnes (turn-
over/absentéisme), les changements d’affectation dans l’entreprise,
les indicateurs de santé fournis par le service de santé au travail et
l’analyse des accidents du travail et des maladies professionnelles
- Participative permettant la remontée d’information par les salariés,
les instances représentatives du personnel, les services techniques de
l’entreprise

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions techniques
- Supprimer ou diminuer les manutentions manuelles au poste.
- Diminuer le poids des charges, les déplacements, la répétitivité des
déplacements
- Mise des charges à niveau : table élévatrice, quai de chargement,
hayon…
- Utilisation de transpalette, chariots roulants…
- Mise à disposition et port d’équipements de protection individuelle :
gants, chaussures.
- Automatiser complètement ou mécaniser les manutentions manuelles
ou les flux de matières
- Optimiser le conditionnement des produits et les containers de
transports (poids, forme, moyens de préhension, …)

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions organisationnelles
- Prendre en compte la constitution des contraintes de temps depuis la
prise de commande jusqu’à la préparation de commande et son
expédition
- Mettre en commun les moyens de chantier (grue, échafaudages,
ascenseur, …)
- Prendre en compte le risques d’aléas techniques (pannes…) ou
organisationnels (retard de livraison…) nécessitant un recours accru à la
manutention (renforcement temporaire de l’équipe, mise à disposition
de matériel d’appoint supplémentaire…)
- Introduire des pauses pour permettre aux travailleurs de récupérer
(prévoir des salles de repos)
- Formation du personnel à la manutention

D.U.E.R §2 12/23
Manutention Manuelle – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Actions médicales
- La surveillance médicale devra être particulièrement attentive à
l’apparition de plaintes ou de pathologies.

- L’action "médicale" sera favorisée par la création d’outils d’alerte


précoce pour suivre des groupes et des individus et proposer
précocement une démarche de formation/adaptation et/ou de
changement de poste

- Encourager les visites de pré-reprise permettant d’anticiper sur les


conditions de reprise d’activité

D.U.E.R §2 12/23
Vibration – Ch

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque de Vibrations
Risque de lésion tendineuse, musculaire, neurologique ou vasculaire suite
à l’utilisation d’outils vibrants, à la conduite d’engins

Explication du phénomène
- Le corps est en vibration s'il est animé, e tout ou partie, d'un
mouvement oscillatoire autour d'une position d'équilibre
- Beaucoup de phénomènes vibratoires ne sont pas sinusoïdaux. Leurs
divers paramètres évoluent dans le temps de façon aléatoire mais
oscillent autour d'une valeur moyenne que l'on peut calculer

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Source du phénomène
- Conduite de véhicule (Vibration de l'ensemble du corps)
- Utilisation d'outils portatifs (Vibrations transmises aux mains et par les
mains)
- Utilisation des machines

Effets sur l'homme


Limite d'exposition quotidienne aux vibrations transmises aux membres
(Normes NF E 90-402)

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Eléments de physiologie

Le corps humain est un ensemble hétérogène d'organes, de tissus de


soutien et de structures osseuses qui transmettent, comme tout système
physique, les variations extérieures de force qui leurs sont appliquées
Ces tissus et organes se comportent comme des filtres qui atténuent ou
amplifient les vibrations en fonction de leur fréquence
Il faut imaginer le corps comme un certain nombre de masses reliées
entre-elles par des ressorts et des amortisseurs

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Effets physiologiques

Vibrations de très basses fréquences (< 2 Hz) : Pas de


déplacement relatif des masses corporelles.
Mal des transports Cinetose : C'est la difficulté d'intégrer des
informations visuelles au niveau des centres nerveux.

- Ces troubles sont provoqués par les voitures (0,8 à


2 Hz), les navires (0,1 à 0,3 Hz): Des engins dont les
oscillations sont de fréquences inférieure à 1 Hz et
qui présentent des accélérations variables.
- La durée de stimulation est variable (10 % des
personnes sont malades après 40 minutes)

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Effets physiologiques

Vibrations de basse fréquence


- Rencontrées dans des situations industrielles
- Les sujets qui y sont soumis peuvent au bout d'un temps variable
ressentir certains troubles :
- Des douleurs au niveau du dos
- Des douleurs abdominales
- Des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, ..)
- Des troubles urinaires

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Effets physiologiques


Vibrations d'une fréquence supérieure à 20 Hz
Ce type de vibration peut varier en fonction de l'utilisation des outils
suivants :
- Marteaux piqueurs du bâtiment et des travaux publics
- Tailleurs de haies (12-15 Hz)
- Sableurs à main (15-30 Hz)
- Forêts rotatifs (30-40Hz)
- Outils pneumatiques (15-50Hz)
Ils provoquent des gênes locales (douleurs cutanées) des contractions
musculaires et parfois des lésions au niveau des os et des articulations qui
subissent de trop lourdes contraintes

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Effets physiologiques


Outil de fréquence dominante située entre 40 et 300 Hz
Ce type de vibration peut varier en fonction de l'utilisation des outils
suivants :
- Marteaux piqueurs de mines de fer
- Scies à main (50-200 Hz)
- Tronçonneuses
- Marteaux ébarbeurs

Ils provoquent un trouble caractéristique : le doigt mort professionnel qui


atteint surtout l'auriculaire, l'annulaire et le médius. Le doigt est blanc,
froid, insensible puis quand la crise se termine, il est bleu et douloureux

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Effets sur l'homme : Effets physiologiques

Outil de fréquence dominante > 300 Hz


Ce type de vibration peut varier en fonction de l'utilisation des outils
suivants :
- Polisseuses et meules à main (200-800 Hz)
- Ebardeuses de l'industrie métallurgique
- Forets dentaires à air (1 500-2 000 Hz)

Ils provoquent des troubles de la calcification des os avec fragilisation et


douleurs invalidantes des articulations

D.U.E.R §2 13/23
Vibration – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Choisir des outils antivibratoires.


- Diminuer la durée d’exposition au risque : alternance des tâches,
pauses, …
- Diminuer l’intensité des vibrations : vitesse, état des sols, ...
- Installation de sièges confortables, suspendus dans les engins de
chantier ou PL.
- Diminution des vibrations sur outils par mise en place de protection
mousse
- Assurer la maintenance et le remplacement des équipements
- Information des salariés.

D.U.E.R §2 13/23
Thermique – A – Ch
D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Tout être vivant à sang chaud doit être en équilibre thermique avec son
environnement.

- Un environnement froid est celui qui entraine des pertes thermiques


supérieures à celles habituellement observées
- Le flux convectifs et radiatifs fait perdre plus de chaleur que n'en produit
le métabolisme énergétique
- Pour des températures < 5°C et négatives, il existe un risque immédiat

- En cas de chaleur, lorsque les flux convectifs et radiatifs sont insuffisants


pour évacuer le métabolisme énergétique, l'organisme met en route
l'évaporation de la sueur

D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Astreintes physiologiques
- Température interne : habituellement autour de 37°. Elle varie quand
l'enveloppe ne joue plus son rôle ou quand la quantité de chaleur
absorbée par le corps dépasse les possibilités de rejet de calories
- Température cutanée : habituellement à 28-36°. C'est l'enveloppe
corporelle qui sert de tampon

- Astreinte circulaire : Lorsque la T° centrale passe de 37 à 39°, la


température cutanée augmente en moins d'une heure jusqu'à 40°. Le
débit sanguin augmente de 8 litres par minute et le pouls passe de 60 à
100 par rapport à une situation neutre
- Astreinte sudorale : Réduite à 1 litre par 24 heures chez un homme au
repos, elle peut atteindre pour un homme travaillant à des températures
élevées 1 litre par heure et 8 litres par jour

D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Troubles occasionnés par le froid


- Localement : Diminution de la sudation, Engourdissement avec perte de
dextérité, gelures et engelures, ...
- Général : hypothermie (température < 3°C avec trouble de la
conscience, comas, décès)
- Engelures, Gelures, Phénomène de Reynaud, Troubles indirect
Troubles occasionnés par le chaud
- Œdème de chaleur (Pieds, chevilles, ..)
- Déshydratation (Langue sèche, effets sur l'œil, baisse des capacités
intellectuelles, convulsions, coma, délires, décès)
- Crampes de chaleur, Coup de chaleur, Insolation, Epuisement par la
chaleur

D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Conditions de confort : Norme X-35-203

T° de l'air Vitesse de l'air Taux HR


Activité physique peu 20 à 22° De l'ordre de 0,1 m/s 50%
développée
Activité physique moyenne 16 à 18° De l'ordre de 0,1 m/s 50%
Activité physique soutenue 14 à 16° De l'ordre de 0,2 m/s 50%
(Manutention manuelle)

D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Seuils ou limites d'exposition au chaud


- T° centrale : 40° = Coup de chaleur
- Seuil de douleur : 45°
- Brûlure : 55°

Seuils ou limites d'exposition au froid


- Pas de limite si T° > -17°
- Entre -17° et-34° : Séjour total < 4 heures avec alternance 1heure sur 2 en
chambre froide
- Entre -34° et-56° : Séjour total de 2 x 30 minutes toutes les 4 heures
- Au-delà de -56° : 5 minutes par période de 8 heures

D.U.E.R §2 14/23
Thermique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Limiter la durée de l’exposition en continu au froid


- Armoires chauffées pour les vêtements de rechange
- Vêtements et gants adaptés au froid avec isolement thermique suffisant
Isoler les surfaces métalliques froides pour éviter le contact direct avec la
peau
- Pauses de récupération en atmosphère chauffée
- Diminuer les cadences élevées ou le travail physique intense générant de
la transpiration
- Information des salariés sur les facteurs de risque individuels (alcool,
médicaments, fatigue, alimentation, …)
- Surveillance médicale particulière (Travail en chambre froide, verrerie,
traitement des métaux, ..)

D.U.E.R §2 14/23
Psychosocial – A – Ch

D.U.E.R §2 15/23
Psychosocial – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risques psycho-sociaux :
Liés à des situations de stress, conflit, violence, harcèlement, pratiques
addictives, ..., qui peuvent avoir des conséquences sanitaires (maladies
cardio-vasculaires, troubles musculo-squelettiques, angoisses, troubles
dépressifs, accidents, suicides) et organisationnelles (arrêts de travail,
diminution de l'activité individuelle et collective, perte de vigilance)

Stress :
Exigences élevées combinées à un faible niveau d’initiative et une
absence de participation à la finalité du travail

D.U.E.R §2 15/23
Psychosocial – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Organisation du Travail
Les risques lié à l’organisation du travail ou Risques Psychosociaux (RPS) au
travail sont des risques qui sont susceptibles de porter atteinte à l’intégrité
physique et à la santé mentale des salariés (stress, harcèlement,
épuisement professionnel, violences au travail) et peuvent entrainer des
problèmes de sommeil, des maladies psychosomatiques, des dépressions,
mais aussi favoriser des troubles musculo-squelettiques et des maladies
cardio-vasculaires
Ils peuvent être déclarés en accident du travail
Mise en évidence d’un danger :
Concernant les contextes en cause dans l’apparition de RPS, aucun «
danger » ne peut être associé en tant que tel. Les causes sont multiples et
peuvent se combiner à l’infini

D.U.E.R §2 15/23
Psychosocial – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Syndrome d'épuisement professionnel.


Il se traduise comme une situation de mal être physique et mental lié au quotidien
professionnel.

Burn Out Bore Out

D.U.E.R §2 15/23
Psychosocial – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Identifier des indicateurs (absentéisme, accidentologie, turn-over…) et


les suivre qualitativement
- Elaborer des outils de structuration et de positionnement des personnes :
fiches de poste, organigramme…
- Former l’encadrement aux techniques de communication et de
résolution des conflits
- Définir une politique d’intégration des nouveaux salariés : livret d’accueil,
tutorat, visite d’entreprise…
- Préparer le retour à l’emploi d’un salarié absent sur une longue période
(entretien, information à son entourage professionnel…)
- Elaborer une procédure en cas d’évènement grave (agression,
suicide…)
Réagir rapidement en cas de tension entre salariés

D.U.E.R §2 15/23
Poussières – Ch

D.U.E.R §2 16/23
Poussières – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les poussières sont de très fines particules


solides qui restent en suspension dans l’air et
dont le niveau de pénétration dans
l’organisme, par voie pulmonaire, dépend
de leur taille

TAILLE DES POUSSIERES EFFETS

De 10 à 100 microns Aussi appelées « poussières totales », ces poussières sont retenues au niveau des fosses nasales.

Poussières qui pénètrent dans la trachée, les bronches puis les bronchioles. Elles peuvent être
De 5 à 10 microns crachées ou avalées dans l’œsophage ; mais si l’empoussiérage est trop élevé, elles iront jusqu’aux
alvéoles.

Poussières très fines qui se déposent sur les alvéoles pulmonaires. En dessous de 0,5 micron les
0.5 micron
poussières se comportent comme un gaz dans l’organisme et suivent donc la ventilation pulmonaire.

D.U.E.R §2 16/23
Poussières – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risques pour la santé


Les poussières sont gênantes ou dangereuses pour la santé. Leurs effets :
- Une gêne respiratoire (poussières dites inertes, c’est-à-dire sans toxicité
particulière
- Des effets allergènes (asthme causé par la farine)
- Des effets toxiques sur l’organisme (neurotoxicité des poussières de
mercure, effets immunologiques du béryllium…).
- Des lésions au niveau du nez (rhinites, perforations de la cloison nasale,
cancer de l’ethmoïde)
- Des effets fibrogènes (prolifération de tissus conjonctifs au niveau des
poumons (silicose, sidérose…).
- Des effets cancérigènes (au niveau pulmonaire pour l’amiante, nasal
pour le bois…)

D.U.E.R §2 16/23
Poussières – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Sources réglementaires - Les poussières et la loi


Article R. 4222-3 : Une poussière est une particule solide d’un diamètre
aérodynamique d’au plus de 100 micromètres ou dont la vitesse limite de
chute, dans des conditions normales de température est au plus égale à
0,25 mètre par seconde
Article R4222-10 : Dans les locaux à pollution spécifique,
les concentrations moyennes en poussières totales et
alvéolaires de l'atmosphère inhalée par un travailleur,
évaluées sur une période de huit heures, ne doivent pas
dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par
mètre cube d'air.
Valeurs limites d’exposition professionnelle
Concentration moyenne sur une période de 8 heures
- Poussières totales : = 10 mg/m3 d’air
- Poussières alvéolaires = 5 mg/m3 d’air

D.U.E.R §2 16/23
Poussières – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Pour limiter l’émission de poussières, il faut :

- Travailler par voie humide (arrosage, humidification)


- Travailler en vase clos (appareils hermétiques, boites à gant)
- Recourir à des procédures d’ouverture des sacs ou de déchargement
des véhicules évitant la dissémination
- Utiliser un aspirateur industriel équipé d’un filtre
de haute efficacité (interdire le recours à la
soufflette pour chasser la poussière)

D.U.E.R §2 16/23
Milieu Hyperbare - A
D.U.E.R §2 17/23
Milieu Hyperbare – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Il s'agit de tous les travaux exposant les travailleurs à une pression


supérieure à la pression atmosphérique locale.

Exemple :
Plongée en apnée
Plongée sous-marine
Travaux public sous-marins
Percement de tunnels en milieu hyperbare
Travaux médical en milieu hyperbare

D.U.E.R §2 17/23
Milieu Hyperbare – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les conséquences

- Accidents spécifiques à l’hyperbarie : barotraumatisme dus aux


variations de pression et volume dans les cavités de l’organisme (maladie
professionnelle n° 29 du Régime Général)
- Accidents toxiques dus aux gaz employés
- Accidents de décompression – désaturation aéroembolique
- Accidents dus au milieu dans lequel le salarié évolue (noyade,
hypothermie,…)
- Activité Hyperbares avec immersion

D.U.E.R §2 17/23
Milieu Hyperbare – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Respect de la réglementation (Décret n° 2011-45 du 11 janvier 2011)


dans le domaine de la formation à l’hyperbarie et de la surveillance
médicale spéciale
- Contrôle des équipements (pas de combinaison trop serrée, détenteurs
bien réglés, …)
- Bonne hygiène alimentaire (pas de boissons gazeuse, éviter les féculents
avant la plongée)
- Contrôles des gaz respiratoires = production, transfert, stockage,
distribution
- Moyens de secours à disposition : incendie et réanimation
- Habilitation du personnel
- Formation particulière du personnel

D.U.E.R §2 17/23
Electromagnétisme – Ch

D.U.E.R §2 20/23
Electromagnétisme – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Domaines

D.U.E.R §2 20/23
Electromagnétisme – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Huits applications industrielles susceptible d'émettre des


champs électromagnétiques importants :
1. Appareils utilisant le principe de l'induction (Soudage, fusion,
chauffage, traitement de surface)
2. Les magnétiseurs / démagnétiseurs
3. Les appareils de magnétoscopie
4. Les appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM, RMN, ..)
5. Les cuves à électrolyse
6. Les machines de soudage par résistance
7. Les machines de chauffage, soudage par pertes diélectriques
8. Les fours micro-ondes

D.U.E.R §2 02/23
Electromagnétisme – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Type d'effets Effets en fonction des fréquences


Direct Vertiges, nausées, goût métallique
Indirect Déplacement ou descellement des implants passifs
magnétiques
Projection d'objets ferromagnétiques
Dysfonctionnement et dérèglement des dispositifs
médicaux implantables actifs
Grandeurs
Intensité de champ électrique E en Volt par mètre (V.m-1)
Intensité de champ magnétique H en Ampère par mètre (A.m-1)
Induction magnétique B en Testa (T)
Densité de puissance S en Watt par mètre carré (W.m-2)

D.U.E.R §2 02/23
Electromagnétisme – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Evaluation du risque en fonction du type d'équipements et des


VDA (Valeurs Déclenchant l'Action)
- Notion de champ réactif, de champ proche et de champ lointain
- Conformité à la Directive 2013/35/UE (Ex 2004/40/CE)
- Campagne de mesures par société extérieure
- Blindage électromagnétique, éloignement
et signalisation
- Information et formation des salariés.
- Surveillance médicale (Porteurs d'implants, ..)

D.U.E.R §2 11/23
Rayonnement
Optique – A – Ch

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les rayonnements optiques auxquels peuvent être exposés les travailleurs


sont parfois nocifs pour les yeux et pour la peau.

Les rayonnements optiques


Le soleil :
Principale source de rayonnement optique naturelle.
Les sources artificielles :
- Eclairage spécifiques
Projecteurs de scène, les salles d’opération…
- Rayonnement ultraviolet ou Laser
Volontaires : Séchage, polymérisation des colles, stérilisation,
désinfection bactérienne, marquage
Indésirables : Fusion de l'acier ou du verre, soudage à l'arc

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Leurs effets
Exposition bénéfique si de courte durée à des rayonnements optiques de
faible intensité (Exemple : synthèse de la vitamine D pour l’ultraviolet, ..)

A forte intensité : Effet sur la peau et les yeux en fonction de la longueur


d’onde, de l’intensité du rayonnement et à la durée d’exposition

- Les atteintes de la peau peuvent se manifester sous forme d’érythème


(coup de soleil), de vieillissement de la peau et de cancer.

- Les atteintes pour l'œil peuvent se traduisent par des lésions de la


cornée, de la conjonctive, voire de la rétine
A long terme l'exposition chronique peut entraîner une opacification du
cristallin (cataracte)

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Rayonnement solaire
L’exposition aux rayonnements solaires des salariés travaillant à l’extérieur
peut avoir des effets suivants : coups de soleil, éruptions cutanées, voire à
long terme cancers de la peau
La présence de certaines substances présentes sur les lieux de travail peut
également provoquer des cas de photosensibilisation

Les professions exerçant en plein air telles que les agriculteurs, les jardiniers,
les éleveurs, les travailleurs du BTP, les personnels de stations balnéaires ou
de sports sont particulièrement concernés

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Classement des Rayonnements solaires

5 % UV - 39 % Visible - 56 % IR

0 % UVC - 2 % UVB - 98 % UVA + 10% tous les 700 m. d’altitude

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Classement des Rayonnements solaires


Les rayonnements solaires UV-C :
Longueurs d’onde les plus courtes, donc les plus énergétiques
Ils sont pour l’essentiel arrêtés par la couche d’ozone
Les rayonnements UV-B :
Longueurs d’onde moyennes, plus puissants que les UV-A, peuvent être la
source de brûlures graves ou d’érythèmes
Ils pénètrent plus profondément l’épiderme et le derme et ont une action
directe sur l’ADN
Le rayonnement est 100 fois plus intense en juillet qu'en décembre.
Ils sont arrêtés par une vitre et par les nuages

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Classement des Rayonnements solaires


Les rayonnements UV-A :
Longueurs d’onde longues, les plus nombreux à atteindre la terre
Ils ont moins d’énergie mais ont le plus grand pouvoir de pénétration dans
la peau, une partie atteignant le derme
Ils ont une toxicité indirecte et peuvent avoir des effets cancérogènes
Ils traversent le verre d’une vitre ou d’une baie vitrée

Pour information : Outre le soleil, les principales autres sources d’émission


d’ultraviolets dans le cadre professionnel sont le soudage à l’arc, les
lampes germicides (émettant des UV-C) utilisées dans le cadre médical,
dans le secteur pharmaceutique ou agroalimentaire, les tubes à lumière
noire pour le contrôle de qualité, les appareils de photothérapie ou les
lampes à bronzer…

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Sources de photosensibilisation
Sous l’influence des UV (solaires ou autres), certaines substances peuvent
provoquer des réactions de photosensibilisation.
- Végétaux (céleri, persil, fenouil, aneth, carotte, coriandre, citron, figues…)
: Risque pour les maraîchers, jardiniers, épiciers, ramasseurs, fleuristes, ..
- Goudrons et dérivés : Risque pour les couvreurs, les ouvriers des travaux
publics en charge de l’asphaltage, du goudronnage, ..

Certains produits sont susceptibles de provoquer des réactions


allergiques au contact des UV
Produits antibactériens (savons, produits et détergents vétérinaires…),
Parfums, Médicaments, Pesticides et insecticides, …

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Rayonnements solaires
- Limitation de l’exposition solaire par des mesures d’organisation
- Mesures techniques : Baies vitrées, filtres sur les vitres de la voiture,
utilisation d’écrans de stores sur les baies vitrées… (L’utilisation d’écrans
solaires se révèle moins efficace que le port de vêtements protecteurs)
- Protection individuelle grâce au port de vêtements protecteurs
(vêtements à manche longue, à mailles serrées, secs), ainsi que le port de
lunettes filtrantes et de chapeau à larges bords.
- Information des salariés aux dangers du soleil, des UV et des substances
photo sensibilisantes au travail.
- Vigilance aux réactions de photosensibilisation

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Rayonnement Laser
(Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation)
Le laser produit et amplifie une onde lumineuse
La lumière qu’il produit est monochromatique, c’est-à dire d’une couleur
correspondant à une seule longueur d’onde définie, qui peut être dans
l’infrarouge, le visible ou l’ultraviolet

Les lasers sont utilisés dans des secteurs d’activité aussi variés que l’industrie,
le BTP, les arts du spectacle, le domaine médical et hospitalier, la
recherche, l’enseignement ou la défense nationale

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Dangerosité des lasers : Apposer sur les appareils


Classe 1 : laser considéré comme sans danger
Classe 1M : laser émettant un rayonnement dans la gamme de longueurs
d’onde comprise entre 302,5 et 4 000 nm et sans danger
Classe 2 : laser émettant un rayonnement visible dans la gamme de
longueurs d’onde comprise entre 400 et 700 nm
Classe 2M : laser dont la vision à la sortie du faisceau peut être dangereuse
en cas d’utilisation d’instruments d’optique
Classe 3R : laser émettant un rayonnement dans la gamme de longueurs
d’onde comprise entre 302,5 et 106 nm.
La vision dans le faisceau peut être dangereuse
Classe 3B : La vision directe du faisceau est toujours dangereuse
Classe 4 : laser capable de produire des réflexions diffuses dangereuses

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Optique – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les lasers :
- Respecter l'intégrité de l'équipement (Capot, confinement, marquage, ..)
- Définition une zone d’exclusion ( Interdite, condamnés, balisés, ...)
- Eviter toutes réflexions du faisceau primaire vers l’opérateur
- Maîtriser la commande par une seule personne autorisée
- Porter des lunettes de protection adaptées à la longueur d’onde émise
- Porter des gants de protection ininflammables (Si passage dans le
parcours)
- Information des opérateur (Si Laser supérieur à classe 1)
- Analyse de la documentation obligatoire, conforme à la norme NF EN ISO
11252 (machines à laser) ou NF EN 60825-1 (appareils à lasers)

D.U.E.R §2 19/23
Rayonnement Ionisant
– A – Ch

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Tous les rayonnements sont porteurs d'énergie.


En pénétrant plus ou moins dans la matière, ils libèrent leur énergie en
partie ou en totalité. Cette énergie provoque une dissociation de certains
atomes, libérant des ions.
Dans la matière vivante, la formation et la présence d'ions altèrent le
fonctionnement des cellules irradiées

Caractéristiques des différents rayonnements


Rayonnement corpusculaires Rayonnements électromagnétiques
Rayonnement Alpha - ! (très faible pénétration) Rayonnement Gamma - "
Rayonnement Béta - # (faible pénétration) Rayonnement X
Rayonnement neutronique

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Sources de rayonnement
Des produits radioactifs, regroupés, concentrés forment ce que l'on a
coutume d'appeler une source

• Les sources scellées


solidement
La source est constituée par des substances radioactives
incorporées dans des matières solides inactives.
La source est utilisée uniquement comme une production de rayonnement
sans que le radioélément soit lui-même manipulé

• Les sources non-scellées


La source ne permet pas de prévenir toute dispersion de substance
radioactive
Ce peut être un produit liquide, solide, pulvérulent ou gazeux, utilisé
directement après avoir été prélevé de son contenant

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les effets
Conséquences au niveau des cellules, des tissus et des organes par
transfert d'énergie
• Interactions physiques
Elles sont dues aux collisions entre les rayonnements et les électrons des
atomes constituant la matière vivante
• Réactions radiochimiques
L'ionisation ou l'excitation d'un atome à l'intérieur d'une molécule entraine
généralement la rupture de celle-ci
• Lésions moléculaires
De nombreuses molécules biologiques peuvent être altérées, mais les
principales lésions moléculaires ayant des conséquences sont celles de
l'ADN (Chromosome) porteuses des informations de nos cellules

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les effets
Effets cellulaires et tissulaires
Les rayonnements faiblement ionisants (gamma, beta et X par exemple)
sont moins "efficaces" que les rayonnements fortement ionisants (Alpha et
neutrons)
La mort cellulaire ne s'observe que lorsqu'un nombre suffisant de lésions à
été provoqué dans le matériel génétique de la cellule et qu'en raison de
leur accumulation, elles deviennent irréparables
Avec les rayonnements fortement ionisants, une seule
particule traversant la cellule suffit à entrainer des lésions
irréparables, alors qu'avec les rayonnements faiblement
ionisants, il faut, en général un effet cumulatif

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les conséquences
- Conséquence au niveau de la cellule
Mutation / Altération
Perte de viabilité, ou incapacité d'une cellule à se diviser ou à donner
naissance à des cellules viables.
Mort de la cellule
- Conséquence au niveau des tissus
Effets immédiats ou précoces
Effets tardifs (Cancer)
Effets génétiques
Effets tératogènes : Atteinte de l'embryon ou du fœtus

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les rayonnements
1 Gray (Gy) - Système d'Unité International : C'est la dose absorbée dans une masse de 1 Kg
de matière à laquelle les rayonnements ionisants communiquent une énergie de 1 joule.

Effets déterministes recensés Dose d'irradiation


Diminution temporaire des spermatozoïdes A partir de 0,15 Gy
Diminution temporaire des leucocytes (famille de globules blancs) De 0,2 à 1 Gy
Atteinte oculaire : Opacités détectables A partir de 0,5 Gy
Nausée, asthénie, modification de la formule sanguine, effets De 1 à 2 Gy
immunodépresseur (Risques d'infections)
Risque de stérilité féminine A partir de 2,5 Gy
Erythème 3 Gy
Stérilité masculine définitive De 3,5 à 6 Gy
Aplasie (Arrêt ou insuffisance du développement d'un tissu ou d'un organe) A partir de 4,5 Gy
Atteinte gastro-intestinale 6 Gy
Atteinte pulmonaire 8 Gy
Coma, mort cérébrale Au-delà de 10 Gy
Mort inévitable

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les seuils ou limites d'exposition : Milli Sievert (mSv)


Base : Relations dose-effets sur probabilité d'apparition de cancers.
Un travailleur est considéré comme exposé s'il reçoit une dose efficace
supérieure à 1 mSv/an (limite pour le public)
Les travailleurs exposés sont classés par l'employeur en deux catégories :

• Catégorie A : Ceux susceptible d'être exposés à une dose efficace


supérieure à 6mSv/an ou à une dose équivalente supérieure aux
3/10eme d'une des limites annuelles d'exposition
Dose efficace Doses équivalente Dose équivalente sur Dose équivalente au
Corps entier Avant bras, pieds, cheville tous les cm² de peau cristallin

Travailleurs 20 mSv sur 12 mois 500 mSv 500 mSv 150 mSv
consécutifs

Femmes enceintes Inferieur à 1mSv de dose équivalente au fœtus, de la déclaration de grossesse à l'accouchement

• Catégorie B : Les autres travailleurs exposés

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les seuils ou limites d'exposition : Milli Sievert (mSv)


Base : Relations dose-effets sur probabilité d'apparition de cancers.
Un travailleur est considéré comme exposé s'il reçoit une dose efficace
supérieure à 1 mSv/an (limite pour le public)
Exemples de valeurs d'exposition
Niveau Nature de l'exposition
d'exposition
0,02 mSv Radiographie pulmonaire de face (Exposition du patient)
0,04 mSv Trajet Paris – New-York en avion
1 mSv Irradiation médicale moyenne de la population générale en France
(Dose estimée par an et par personne)
2 mSv Irradiation cosmique du personnel navigant de l'aviation
(Dose estimée par an et par personne)
2,4 mSv Irradiation naturelle moyenne de la population générale en France
(Dose estimée par an et par personne)

D.U.E.R §2 18/23
Rayonnement Ionisant – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Conception des installations


- Protection collectives (écrans, ..)
- Protections individuelles (tenue de travail, appareils respiratoires, ..)
- Habilitation du personnel directement affecté aux travaux sous
rayonnement
- Surveillance médicales
- Diminution des temps d'exposition

D.U.E.R §2 18/23
Nanoparticules – Ch

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

L’unité de référence du nanomonde est le nanomètre


(noté en abrégé nm).
Le préfixe nano vient du grec nanos qui signifie nain.
Un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre
nm = 10-9 m = 0,000000001 m) soit approximativement 1/50 000 de
l'épaisseur d'un cheveu humain.

35 atomes de Xenon (1989)


Fullerènes C60

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Il existe deux familles de nanomatériaux


- Les matériaux nanostructurés qui possèdent une structure
interne ou de surface à l’échelle nanométrique

- Les nano-objets qui sont des matériaux dont une, deux ou trois
dimensions externes se situent à l’échelle nanométrique, entre 1 et 100 nm.
Parmi les nano-objets, il est possible de distinguer trois catégories :
- les nanoparticules dont les 3 dimensions externes se situent à l’échelle
nanométrique : Nanoparticules d’oxyde de zinc, de fer, de cérium,
d’alumine, de dioxyde de titane, de carbonate de calcium, etc.
- les nanofibres, nanotubes, nanofilaments ou nanobâtonnets qui se
rapportent à des nano-objets dont 2 dimensions externes sont à l’échelle
nanométrique : Nanotubes de carbone, de polyester, de bore, etc.
- les nano-feuillets, nano-plats ou nano-plaquettes qui définissent des
nano-objets dont une 1 dimension externe se situe à l’échelle
nanométrique : Nano-feuillets d’argile, de séléniure, de cadmium, etc.

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Parmi ces nanomatériaux manufacturés, certains sont produits depuis de


nombreuses années dans des tonnages importants tels que le dioxyde de
titane, le noir de carbone, l’alumine, le carbonate de calcium ou la silice
amorphe. D’autres plus récents sont fabriqués dans des quantités moindres
tels que les nanotubes de carbone, les quantum dots ou les dendrimères.

Il existe également des nanomatériaux produits par l’homme de façon non


intentionnelle, appelés parfois particules ultra-fines, issus de certains
procédés thermiques et mécaniques tels que les fumées de soudage ou
de projection thermique, les émissions de moteurs à combustion, etc.

Enfin, des particules ultra-fines naturelles sont présentes dans notre


environnement, à l’image des fumées volcaniques ou des virus.

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Applications
Le passage de la matière à des dimensions nanométriques fait apparaître
des propriétés inattendues et souvent totalement différentes de celles des
mêmes matériaux à l’échelle micro ou macroscopique, notamment en
terme de résistance mécanique, de réactivité chimique, de conductivité
électrique et de fluorescence.

Toutes les grandes familles de matériaux sont concernées : les métaux, les
céramiques, les diélectriques, les oxydes magnétiques, les polymères, les
carbones, etc.

Les nanotechnologies ouvrent de multiples perspectives variées et souvent


inédites et permettent une rupture dans de nombreux secteurs d’activité.

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Dangers potentiels pour la santé


L’appareil respiratoire constitue la voie principale de pénétration des
nano-objets dans l’organisme humain.
Ils peuvent également se retrouver dans le système gastro-intestinal après
avoir été ingérés.
La pénétration à travers la peau des nano-objets est une hypothèse
encore à l’étude.
Compte tenu de leur taille, les nano-objets inhalés ou ingérés
seraient capables de franchir les barrières biologiques
(nasale, bronchique, alvéolaire…) et de migrer vers différents
sites de l’organisme via le sang et la lymphe (processus de
translocation)
La plupart des données toxicologiques proviennent d’études
réalisées sur des cellules ou chez l’animal difficilement
extrapolables à l’homme. Passage dans la circulation sanguine de NP
de carbone (60 nm) marquées au 99mTe

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Les valeurs limites d’exposition professionnelle


A l’heure actuelle, il n’a pas été défini dans les réglementations française
et européenne de valeurs limites d’exposition professionnelle pour les
nanomatériaux.
En France, il existe des valeurs limites d’exposition relatives à différentes
catégories de poussières : poussières réputées sans effet spécifique,
dioxyde de titane, graphite sous forme non fibreuse, certains oxydes et sels
métalliques, etc.
Cependant, ces valeurs limites ne sont pas pertinentes, en l’état, aux
substances sous forme nanométrique.

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Principe de précaution
Compte tenu des nombreuses inconnues, il importe d’instaurer dans tous
les environnements professionnels mettant en œuvre des nanomatériaux
(entreprises, laboratoires de recherche, universités…) et tout au long du
cycle de vie des produits, des procédures spécifiques de prévention des
risques.
Ces mesures visent à éviter, ou tout au moins à réduire au minimum, les
expositions professionnelles.
Les nanomatériaux étant des produits chimiques, les règles générales de
prévention du risque chimique définies dans le Code du travail
s'appliquent

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence
- Identifier les dangers présentés par le ou les nanomatériaux
- Eviter les risques, si possible, en les supprimant (Modifier le procédé ou
l’activité de façon à ne plus utiliser les nanomatériaux)
- Evaluer les risques pour la santé et la sécurité au travail, qui ne peuvent
être évités, en fonction des procédés appliqués et des modes de travail
- Optimiser le procédé pour obtenir un niveau d’empoussièrement aussi
faible que possible. Privilégier les systèmes clos, les procédés mécanisés et
les opérations automatisées
- Capter les polluants à la source (Sorbonne de laboratoire, boîte à gants,
anneau aspirant…) et filtrer l’air avant rejet à l’extérieur des locaux (filtres à
haute efficacité : H13 ou plus)
- Employer un équipement de protection individuelle si les mesures de
protection collective s’avèrent insuffisantes
- Former et informer les salariés exposés sur les risques potentiels et les
informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches dans des conditions
de sécurité optimales

D.U.E.R §2 20/23
Nanoparticules – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- Mettre en place un suivi médical des travailleurs potentiellement exposés


- Assurer une traçabilité des expositions des opérateurs : Types de
nanomatériaux manipulés, quantités mises en œuvre, opérations et tâches
effectuées, moyens de prévention mis en place, etc..
- Analyser et exploiter les incidents et accidents survenus
- Manipuler les nano-objets sous forme de suspension liquide ou de gel
plutôt qu’à l’état de poudre
- Délimiter, et restreindre la zone de travail aux seuls salariés directement
concernés par la manipulation de nano-objets
- Apposer dans les locaux des panneaux d’avertissement et de
signalisation.
- Porter un appareil de protection respiratoire filtrant (filtre de classe 3) ou
isolant, une combinaison jetable contre le risque chimique (type 5), des
gants et des lunettes
- Nettoyer régulièrement les sols et les surfaces de travail

D.U.E.R §2 20/23
Travail sur écran – Ch
D.U.E.R §2 21/23
Travail sur écran – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

- L'écran doit être mat.


- L'écran doit être de taille adaptée au travail à effectuer mais aussi au
niveau de résolution (ou définition) envisagé.
- Pour bénéficier confortablement de la haute résolution, l’écran doit être
de grande taille, sinon les caractères apparaissent trop petits.
- L'écran doit être orientable et inclinable facilement

D.U.E.R §2 21/23
Travail sur écran – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Hauteur de l'écran
- Le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux.
- Toutefois, si le salarié porte des verres progressif, l’écran doit si possible
être à moitié encastré dans la table.

Distance œil - écran


- Avec de l'affichage alphanumérique, la distance optimale œil-écran est
égale à 170 fois la taille des caractères majuscules ou des chiffres.
- Lorsque l'affichage est uniquement iconographique (surveillance
vidéo…), la distance optimale œil-écran est égale à 4,5 fois la diagonale
de l'image.

D.U.E.R §2 21/23
Travail sur écran – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Aménagement du poste de travail


- Choisir un mobilier respectant les normes et si possible réglable.
- Il faut aussi veiller à offrir assez d'espace aux salariés pour qu'ils puissent
bouger, changer de position, étendre leurs jambes, …

- Les pieds reposent à plat sur le sol de


préférence ou sur un repose-pied
- L'angle du coude est droit ou
légèrement obtus
- Les avant-bras sont proches du corps,
- La main est dans le prolongement de
l'avant-bras,
- Le dos est droit ou légèrement en
arrière, et soutenu par le dossier

D.U.E.R §2 21/23
Travail sur écran – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Fauteuil
- Dossier et assise réglables
- Accoudoirs réglables en hauteur ou par défaut,
courbés vers l'avant
- Profondeur permettant au salarié d'appuyer le bas
de son dos sans que le bord avant n'exerce de
pression derrière les genoux
- Tissu de revêtement poreux permettant une
circulation de l'air
- Si le salarié surveille des écrans haut placés, un
appuie-nuque est nécessaire.

D.U.E.R §2 21/23
Aménagement
de Poste – A – Ch

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’éclairage


C’est un risque de fatigue et de gêne si l’éclairage est inadapté. C’est
aussi un facteur relativement fréquent de risque d’accident (chute,
heurt…) ou d’erreur
Lieux Valeurs mini d'éclairement
Locaux affectés Voies de circulation intérieure 40 lux
au travail et Escaliers et entrepôts 60 lux
leurs Locaux de travail, vestiaires, sanitaires 120 lux
dépendances Locaux aveugles affectés à un travail permanent 200 lux
Espaces Zones et voies de circulation extérieures 10 lux
extérieurs Espaces extérieures où sont effectués des travaux à 40 lux
caractère permanent
Zones de travail Mécanique moyenne, dactylographie, travaux de bureau 200 lux
Travail de petites piéces, bureau de dessin 300 lux
Mécanique fine, gravure, .. 400 lux
Mécanique de précision, électronique fine 400 lux
Contrôles divers 600 lux
Tâches très difficiles dans l'industrie ou les laboratoires 800 lux

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’Assainissement de l’air


Ventilation naturelle ou forcée insuffisante pour assainir l’air, travail dans
un espace confiné dégradent les conditions de travail

Article R4222-1
Dans les locaux fermés où les travailleurs sont appelés à séjourner, l'air est
renouvelé de façon à :
1º Maintenir un état de pureté de l'atmosphère propre à préserver la
santé des travailleurs
2º Eviter les élévations exagérées de température, les odeurs
désagréables et les condensations

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’Assainissement de l’air

Article R4222-3
Pour l'application du présent chapitre, on entend par :
1° Air neuf, l'air pris à l'air libre hors des sources de pollution
2° Air recyclé, l'air pris et réintroduit dans un local ou un groupe de locaux
3° Locaux à pollution non spécifique, les locaux dans lesquels la pollution
est liée à la seule présence humaine, à l'exception des locaux sanitaires
4° Locaux à pollution spécifique, les locaux dans lesquels des substances
dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de gaz, vapeurs,
aérosols solides ou liquides autres que celles qui sont liées à la seule
présence humaine ainsi que locaux pouvant contenir des sources de
micro-organismes potentiellement pathogènes et locaux sanitaires

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’Assainissement de l’air


Article R4222-3

5° Ventilation mécanique, la ventilation assurée par une installation


mécanique
6° Ventilation naturelle permanente, la ventilation assurée naturellement
par le vent ou par l'écart de température entre l'extérieur et l'intérieur
7° Poussière totale, toute particule solide dont le diamètre
aérodynamique est au plus égal à 100 micromètres ou dont la vitesse
limite de chute, dans les conditions normales de température, est au plus
égale à 0,25 mètre par seconde
8° Poussière alvéolaire, toute poussière susceptible d'atteindre les
alvéoles pulmonaires

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié à l’Assainissement de l’air


Article R4222-5
L'aération par ventilation naturelle, assurée exclusivement par ouverture
de fenêtres ou autres ouvrants donnant directement sur l'extérieur, est
autorisée lorsque le volume par occupant est égal ou supérieur à :
1° 15 mètres cubes pour les bureaux et les locaux où est accompli un
travail physique léger
2° 24 mètres cubes pour les autres locaux
Article R4222-6
Lorsque l'aération est assurée par ventilation mécanique, le débit minimal
d'air neuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau suivant :
- 25 m3/h pour les bureaux, locaux sans travail physique
- 30 m3/h pour les locaux de restauration et de réunion
- 45 m3/h pour les locaux avec travail physique léger
- 60 m3/h pour les locaux avec travail physique important

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation


Elle doit prendre en compte les situations réelles de travail.

Différents moyens et outils de diagnostic ou d’évaluation :


- Le ressenti des travailleurs : Le recueil du ressenti des travailleurs.
- La check-list OCRA : Outil d'estimation simple du risque au poste.
- La check-list OSHA : Outil de recherche des facteurs de risque.
- Le questionnaire TMS de l’INRS recueil des données subjectives sur des
plaintes de TMS, des symptômes de stress, les facteurs psychosociaux.
- OREGE (Outil de Repérage et d’Évaluation de la Gestuelle)
- MuskaTMS, est un logiciel élaboré par l’ANACT.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation


Actions techniques
- Reconcevoir le produit pour réduire la fréquence des gestes
- Reconsidérer le process de fabrication ou d’assemblage
- Améliorer la conception des outils et des machines
- Adapter les plans de travail de manière à permettre des changements
posturaux et les marges de manœuvre
- Réduire la pression générée par le flux de fabrication
- Eviter les postures de travail contraignantes
- Améliorer l’environnement du poste de travail (hauteur et profondeur,…)

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation


Actions organisationnelles
- Varier les tâches afin d’alléger les astreintes des gestes répétitifs et
d’accroître l’intérêt du travail
- Repenser la répartition des tâches et suivre les affectations, alterner les
tâches répétitives et non répétitives
- Organiser le travail pour éviter le travail par à coup
- Définir des temps et fréquences de pauses adaptés aux efforts fournis
- Accompagner les changements organisationnels (formation, montée
progressive en cadence, ..)

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation


Actions organisationnelles
- Prendre en compte le risques d’aléas techniques (pannes…) ou
organisationnels (retard de livraison…) nécessitant une hausse ponctuelle
d’activité (renforcement temporaire de l’équipe…)

- Suivre et exploiter les incidents

La recherche de solutions de conception ou correctives passera utilement


par la constitution de groupes de travail interne (responsable de secteur,
technicien méthode, instances représentatives du personnel, opérateurs)
faisant appel à des compétences en santé, ergonomie, etc.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Méthodes et outils de diagnostic ou d’évaluation


Actions médicales
- La surveillance médicale devra être particulièrement attentive à
l’apparition de plaintes ou de pathologies

- L’action "médicale" sera favorisée par la création d’outils d’alerte


précoce pour suivre des groupes et des individus et proposer précocement
une démarche de formation/adaptation et/ou de changement de poste.

- Les médecins du travail encouragent les visites de pré-reprise permettant


d’anticiper sur les conditions de retour d’activité

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail répétitif


L’article D. 4121-5 du code du travail prévoit que « Le travail répétitif est
caractérisé par la répétition d’un même geste, à une cadence
contrainte, imposé ou non par le déplacement automatique d’une pièce
ou par la rémunération à la pièce, avec un temps de cycle défini ».

Caractérisation
Une répétitivité gestuelle importante se caractérise par un temps de
cycle inférieur à 30s ou l’exercice d’une activité répétitive pendant 50%
du temps de travail (NF EN 1005-5)
De plus, une activité professionnelle qui se limite à des tâches
comportant majoritairement des gestes répétitifs peut rapidement
devenir monotone et démotivante.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail répétitif


Conséquences
Les gestes répétitifs à fréquence élevée constituent l’un des facteurs de
risque bien identifié des troubles musculo-squelettiques ou TMS.
Les TMS sont des troubles de l’appareil locomoteur (articulations, muscles
et tendons) – membres, dos et cou
Les TMS sont des maladies professionnelles au titre des tableaux 57
Elles peuvent être source de gênes, de difficultés à réaliser correctement
son travail, d’arrêts de travail, de restrictions d’aptitude médicales, de
souffrance au travail voire de handicaps

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Les «postures pénibles définies comme position forcée des articulations»
sont principalement celles qui comportent des angles extrêmes des
articulations (ex : le bras au-dessus de la ligne des épaules est une posture
extrême pour l’épaule).
Cependant, le maintien de position(s) articulaire(s) durant de longues
périodes génère des contraintes physiques locales (posture des bras sans
appui, maintien prolongée d’une posture accroupie ou le dos penché en
avant,…) et globales (station statique prolongée).

Effets sur l’homme


Inconfort, fatigue, lésions musculo-squelettiques (TMS) Facteurs de risques
de TMS, réduction durable des capacités fonctionnelles

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Selon les normes internationales tout maintien d’une position pendant de
plus de 4 secondes est considéré comme une posture pénibles.
Les normes pouvant caractériser les postures pénibles :
- La norme NF EN 1005-4 (X 35-106-4) Sécurité des machines -
Performance physique humaine - Partie 4 : Évaluation des postures et
mouvements lors du travail en relation avec les machines
- La norme NF EN ISO 11226 Ergonomie - Évaluation des postures de
travail statiques)
- La norme NF EN ISO 14738 - Sécurité des machines - Prescriptions
anthropométriques relatives à la conception des postes de travail sur les
machines.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Méthodes et outils de diagnostic d'évaluation
Approche technique :
- Évaluation de la fréquence et de la durée de maintien des postures
spécifiques à chaque action de travail)
- Évaluation des angulations de postures vs références normatives
Approche Socio-économique :
- Mouvements de personnels (turn-over/absentéisme)
- Nombre de demandes d’aménagement de postes pour raisons de santé
- Indicateurs de santé fournis par le service de santé au travail (Restriction
d’aptitude, plaintes, ..)
Approche Participative :
- Remontée d’information par les travailleurs, signalements des instances
représentatives du personnel, des services techniques de l’entreprise.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Généralité

- Concevoir les postes et choisir en amont les équipements permettant


d’éviter les postures pénibles
- Supprimer le risque
- Réduire l’amplitude des mouvements, respecter les angles articulaires de
confort
- Réduire la durée des postures statiques
- Organiser des rotations de postes afin de varier les postures

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Actions techniques
- Le travailleur doit avoir suffisamment d’espace pour se déplacer et
changer de position
- Il est particulièrement important de régler la hauteur du poste de
travail, afin qu’il convienne à la taille de l’opérateur et à la tâche à
effectuer
- L’organisation spatiale de la situation de travail doit permettre d’éviter
tout mouvement de torsion, de flexion ou d’extension du tronc et
avant-bras
- Les outils et autres éléments nécessaires à la tâche directement à
portée du travailleur

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Actions organisationnelles
- Pour éviter la fatigue, le changement de position doit être prévu dès la
conception du poste et l’organisation de l’activité pour permettre au
travailleur d’alterner entre la position debout, la position assise et la position
assis-debout plus adaptée à un travail physique
- Envisager l’alternance des activités à forte et à faible contrainte et les
rotations de postes
- Introduire des pauses pour permettre aux travailleurs de récupérer
- Suivre et exploiter les propositions et demandes des travailleurs

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié aux postures pénibles


Actions médicales
- La surveillance médicale devra être particulièrement attentive à
l’apparition de plaintes ou de pathologies
- Ces faits doivent permettre aux médecins du travail d’argumenter des
demandes d’aménagement de postes de travail
- L’action "médicale" sera entre autre de se créer des outils d’alerte
précoce et d’être en capacité de suivre des individus à risque
- Les médecins du travail encouragent les visites de pré-reprise
permettant de préparer les conditions de retour d’activité

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail isolé


Un travailleur est considéré comme isolé s’il se trouve hors de vue et hors
de portée de voix des autres personnes, même à proximité géographique.

Article R4512-13
Lorsque l'opération est réalisée de nuit ou dans un lieu isolé ou à un
moment où l'activité de l'entreprise utilisatrice est interrompue, le chef de
l'entreprise extérieure intéressé prend les mesures nécessaires pour
qu'aucun travailleur ne travaille isolément en un point où il ne pourrait être
secouru à bref délai en cas d'accident.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail isolé


- Les risques de nature médicale : Certains travailleurs présentent des
pathologies pouvant interrompre leur mission ou la rendre dangereuse :
crise d’angoisse, d’épilepsie, crise cardiaque...
- Les risques de nature psychologique : Une situation de travail isolé peut
entraîner des réactions plus ou moins bien maîtrisées par le travailleur.
- Les risques liés aux accidents : La situation d’isolement dans certains
secteurs, comme celui du gardiennage ou celui du travail de nuit,
augmente la possibilité d’agression.
- Les risques liés à la violence externe : L’isolement augmente la
probabilité d’accident mais aussi sa gravité. Sans secours immédiat les
dommages causés par l’accident peuvent être irrémédiables.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail isolé : 2 niveaux

1 - avant l’accident, en créant des situations favorisant les facteurs de


risques

2 - après l’accident, en aggravant ses conséquences, faute de


localisation et d’appel des secours

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail isolé : Solution


- Organisationnelle
- Technique
PTI : Protection du Travailleur Isolé
DATI : Dispositif d’Alerte pour Travailleur Isolé

Principe du DATI
Avertir en cas de situation anormale, en cas
d’accident, de malaise, de chute, d’agression... soit par
une alerte manuelle, soit par détection de la perte de
verticalité ou de mouvement, en déclenchant une
cascade automatique d’appels et/ou de SMS vers des
équipes de secours ou un centre de télésurveillance.

D.U.E.R §2 22/23
Aménagement de poste – A – Ch
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Risque lié au travail isolé :

M. X, technicien frigoriste, salarié de la société de maintenance, est


intervenu seul dans la chambre froide d’un magasin, où il a été retrouvé
inanimé
Une expertise a révélé que le décès était imputable à une intoxication
par le gaz fréon
Suite à cet accident, la responsabilité de M. A, président de la société de
maintenance, a été recherchée pour homicide involontaire et infractions
à la réglementation relative à l’hygiène et à la sécurité
Source : Cour de cassation, Chambre criminelle, 25 novembre 2008,
n° 08-81995

D.U.E.R §2 22/23
Entreprises
Extérieures – A
D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Article L. 4121-5
Lorsque dans un même lieu de travail les travailleurs de plusieurs
entreprises sont présents, les employeurs coopèrent à la mise en œuvre
des dispositions relatives à la santé et à la sécurité au travail.

Décret no 92-158 du 20 février 1992 complétant le code du travail et fixant


les prescriptions particulières d'hygiène et de sécurité applicables aux
travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Cadre General
Article R4511-1
Les dispositions du présent titre s'appliquent au chef de l'entreprise
utilisatrice et au chef de l'entreprise extérieure lorsqu'une entreprise
extérieure fait intervenir des travailleurs pour exécuter ou participer à
l'exécution d'une opération, quelle que soit sa nature, dans un
établissement d'une entreprise utilisatrice, y compris dans ses
dépendances ou chantiers

Article R4511-3
Les dispositions du présent titre ne s'appliquent pas aux chantiers de
bâtiment ou de génie civil soumis à l'obligation de coordination prévue à
l'article L.4532-2, ni aux autres chantiers clos et indépendants

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Coordination de la prévention
Article R4511-5
Le chef de l'entreprise utilisatrice assure la coordination générale des
mesures de prévention qu'il prend et de celles que prennent l'ensemble
des chefs des entreprises extérieures intervenant dans son établissement
Article R4511-6
Chaque chef d'entreprise est responsable de l'application des mesures de
prévention nécessaires à la protection des travailleurs qu'il emploie
Article R4511-7
La coordination générale des mesures de prévention a pour objet de
prévenir les risques liés à l'interférence entre les activités, les installations et
matériels des différentes entreprises présentes sur un même lieu de travail

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Coordination de la prévention
Article R4511-10
Les chefs des entreprises extérieures font connaître par écrit à l'entreprise
utilisatrice :
1° La date de leur arrivée et la durée prévisible de leur intervention
2° Le nombre prévisible de travailleurs affectés
3° Le nom et la qualification de la personne chargée de diriger
l'intervention
4° Les noms et références de leurs sous-traitants, le plus tôt possible et en
tout état de cause avant le début des travaux dévolus à ceux-ci
5° L'identification des travaux sous-traités

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Inspection commune préalable


Article R4512-2
Il est procédé, préalablement à l'exécution de l'opération réalisée par une
entreprise extérieure, à une inspection commune des lieux de travail, des
installations qui s'y trouvent et des matériels éventuellement mis à
disposition des entreprises extérieures
Article R4512-3
Au cours de l'inspection commune préalable, le chef de l'entreprise
utilisatrice :
1° Délimite le secteur de l'intervention des entreprises extérieures
2° Matérialise les zones de ce secteur qui peuvent présenter des dangers
pour les travailleurs
3° Indique les voies de circulation que pourront emprunter ces travailleurs
ainsi que les véhicules et engins de toute nature appartenant aux
entreprises extérieures

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Inspection commune préalable


…/…
4° Définit les voies d'accès de ces travailleurs aux locaux et installations à
l'usage des entreprises extérieures prévus à l'article R. 4513-8

Article R4512-4
Le chef de l'entreprise utilisatrice communique aux chefs des entreprises
extérieures ses consignes de sécurité applicables aux travailleurs chargés
d'exécuter l'opération, y compris durant leurs déplacements

Article R4512-5
Les employeurs se communiquent toutes informations nécessaires à la
prévention des risques, notamment la description des travaux à
accomplir, des matériels utilisés et des modes opératoires dès lors qu'ils ont
une incidence sur la santé et la sécurité

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Plan de prévention

Article R4512-6
Au vu des informations et éléments recueillis au cours de l'inspection
commune préalable, les chefs des entreprises utilisatrice et extérieures
procèdent en commun à une analyse des risques pouvant résulter de
l'interférence entre les activités, installations et matériels
Lorsque ces risques existent, les employeurs arrêtent d'un commun
accord, avant le début des travaux, un plan de prévention définissant
les mesures prises par chaque entreprise en vue de prévenir ces risques

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

Plan de prévention
Article R4512-7
Le plan de prévention est établi par écrit et arrêté avant le
commencement des travaux dans les deux cas suivants :
1° Dès lors que l'opération à réaliser par les entreprises extérieures, y
compris les entreprises sous-traitantes auxquelles elles peuvent faire
appel, représente un nombre total d'heures de travail prévisible égal au
moins à 400 heures sur une période inférieure ou égale à douze mois, que
les travaux soient continus ou discontinus. Il en est de même dès lors qu'il
apparaît, en cours d'exécution des travaux, que le nombre d'heures de
travail doit atteindre 400 heures
2° Quelle que soit la durée prévisible de l'opération, lorsque les travaux à
accomplir sont au nombre des travaux dangereux figurant sur une liste
fixée, par arrêté du ministre chargé du travail

D.U.E.R §2 23/23
Entreprises Extérieures – A
Explications Facteurs aggravants Conseils de Prudence

ARRÊTÉ DU 19 MARS 1993 - Liste des travaux dangereux pour


lesquels il est établi par écrit un plan de prévention
Art. 1er. – Un plan de prévention est établi par écrit dans les conditions
prévues au deuxième alinéa de l'article R. 4512-7 du code du travail pour
les travaux dangereux ci-après énumérés :
1. Travaux exposant à des rayonnements ionisants.
2. Travaux exposant à des substances et préparations explosives, comburantes,
extrêmement inflammables, facilement inflammables, très toxiques, toxiques,
nocives, cancérogènes, mutagènes, toxiques vis-à-vis de la reproduction, au sens
de l'article
R. 231-51 du code du travail.
3. Travaux exposant à des agents biologiques pathogènes.
4. Travaux effectués sur une installation classée faisant l'objet d'un plan d'opération
interne en application de l'article 17 du décret n° 77-1133 du 21 septembre 1977
modifié.

D.U.E.R §2 23/23
5. Travaux de maintenance sur les équipements de travail, autres
que les appareils et accessoires de levage, qui doivent faire l'objet
des vérifications périodiques prévues à l'article R. 233-11 du code du
travail, ainsi que les équipements suivants :
– véhicule à benne basculante ou cabine basculante ;
– machines à cylindre ;
– machines présentant les risques définis au deuxième et troisième alinéa de l'article
233-29 du code du travail.
6. Travaux de transformation au sens de la norme NF P 82-212 sur les ascenseurs,
monte-charge, escaliers mécaniques, trottoirs roulants et installations de parcage
automatique de voitures.
7. Travaux de maintenance sur installations à très haute ou très basse température.
8. Travaux comportant le recours à des ponts roulants ou des grues ou transtockeurs.
9. Travaux comportant le recours aux treuils et appareils assimilés mus à la main,
installés temporairement au-dessus d'une zone de travail ou de circulation.
10. Travaux exposant au contact avec des pièces nues sous tension supérieure à la
T.B.T.
11. Travaux nécessitant l'utilisation d'équipements de travail auxquels est applicable
l'article R. 233-9 du code du travail.

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12. Travaux du bâtiment et des travaux publics exposant les travailleurs à des
risques de chute de hauteur de plus de 3 mètres, au sens de l'article 5 du décret
n° 65-48 du 8 janvier 1965.

13. Travaux exposant à un niveau d'exposition sonore quotidienne supérieure à 90


dB (A) ou à niveau de pression acoustique de crête supérieure à 140 dB.
14. Travaux exposant à des risques de noyade.
15. Travaux exposant à un risque d'ensevelissement.
16. Travaux de montage, démontage d’éléments préfabriqués lourds, visés à
l’article 170 du décret du n° 65-48 du 8 janvier 1965
17. Travaux de démolition
18. Travaux dans ou sur des cuves et accumulateurs de matière ou en atmosphère
confinée
19. Travaux en milieu hyperbare
20. Travaux nécessitant l’utilisation d’un appareil à laser d’une classe supérieure à
la classe 3 A selon la norme NF EN 60825.
21. Travaux de soudage oxyacétylénique exigeant le recours à un « permis feu ».

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Organisation
de la Sécurité

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