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SOMMAIRE

 Synthèses
 INTRODUCTION
 Problématique

I. La pollution de l’environnement à Djibouti

A- Principales sources de pollution de l’environnement à


Djibouti

II. Etats de la pollution de l’environnement par


secteur

A-Pollution des sols


A.1-Deversements de produits chimiques

A.2-Déchets solides

B-Pollution de l’air

C-Pollution de marine et littorale

CONCLUSION
ANNEXE
Synthèse

Djibouti est un pays de la corne de l’Afrique. Il est limitrophe de l’Érythrée au


nord, de l’Éthiopie à l’ouest et au sud, et de la Somalie au sud-est. À l’est, il est
bordé par la mer Rouge et le golfe d’Aden. Les précipitations y sont rares et la
majeure partie du territoire connaît un climat semi-aride ou désertique. Les
plus grandes agglomérations sont la capitale, Djibouti (ville). La population de
Djibouti était estimée à 918 643 habitants. Elle a augmenté de 2,24 % (20 100
personnes) par rapport aux 898 543 habitants de l’année précédente. En 2014,
l’accroissement naturel était positif, car le nombre de naissances a dépassé
celui des décès de 15 311 personnes. Le climat de Djibouti ne connaît pas de
grandes variations saisonnières. Il est généralement chaud toute l’année avec
des pluies en hiver. Les températures maximales quotidiennes moyennes
s’étendent de 32 °C à 41 °C (90 °F à 106 °F), sauf pour les altitudes élevées. La
pollution a de graves répercussions sur la croissance économique et le bien-
être à Djibouti. Son impact sur la santé, l’épuisement des ressources et les
catastrophes naturelles liées au changement climatique est bien réel. Djibouti
occupe une surface totale de seulement 23 200 km2. L’accroissement du trafic
maritime, du stockage et du transit de produits pétroliers vers l’Éthiopie, ainsi
que l’expédition de bétail vers l’Arabie saoudite et certains pays du Moyen-
Orient sont les principales sources de pollution au niveau du port de Djibouti et
des zones côtières.
INTRODUCTION

La pollution de l’environnement a été identifiée comme étant l’un des


problèmes environnementaux les plus sérieux. La principale cause de la
pollution et d’autres dégradations de l’environnement est l’accroissement de la
population dans le monde. Il est clair que la plupart des activités humaines ont
des effets, négatifs et nocifs, sur l’environnement. La pollution tendent à être
plus larges et incluent presque tous les composants de l’écologie et des valeurs
humaines pour gagner en souplesse. Les termes, pollution ou dommages liés à
la pollution, sont souvent utilisés comme l’expression, dégradation de
l’environnement. l’introduction par les activités humaines, directement ou
indirectement, de substances ou d’énergie dans l’environnement pouvant
entraîner des risques pour la santé de l’homme, nuire aux ressources
biologiques ou aux écosystèmes, porter atteinte aux valeurs d’agrément ou
entraver d’autres utilisations légitimes de l’environnement. , Les déchets ne
sont généralement pas traités en CET (centre d’enfouissement technique de
déchets solides) financé par l’UE, mais ils sont incinérés à proximité de la
capitale de Djibouti ou abandonnés dans l’environnement sans traitement
préalable. La STEP (station d’épuration des eaux usées), également financée
par l’UE, assure le traitement des eaux usées domestiques et industrielles de
Djibouti. Dans les environs de la capitale, certaines personnes ramassent des
déchets pour les réutiliser ou les recycler. La gestion incontrôlée de
l’élimination des déchets est à l’origine de risques et de conséquences
supplémentaires pour la santé humaine. Les pays a pris des mesures visant à
gérer la pollution de l’environnement, à maintenir les niveaux de pollution sous
contrôle et à créer une croissance économique plus durable tout en contrôlant
ses taux d’urbanisation élevés.

Pb : Quelles sont les secteurs le plus touchant par la


pollution à Djibouti ?
I. La pollution de l’environnement à Djibouti.
A-Principales sources de la pollution de
l’environnement.
Djibouti est un pays semi-désertique. La sécheresse et la désertification sont les
principaux problèmes environnementaux. L’environnement se trouve à un seuil
critique où la pollution a été particulièrement aggravée par le spectre de la
variabilité et des changements climatiques. Étant donné que Djibouti est un
état côtier aride, il est particulièrement menacé par l’élévation du niveau de la
mer et les crues soudaines, qui ont affecté la population du littoral en de
nombreuses occasions, comme en 1927. Le faible niveau des précipitations
annuelles a été perturbé, les températures extrêmement chaudes ont rendu la
vie quotidienne insupportable, la faible couverture forestière a été déboisée à
grande échelle par l’utilisation du bois comme combustible, notamment par les
habitants des zones rurales du pays, De même, les buissons et les herbes dont
les pousses servent de fourrage disparaissent à une vitesse alarmante. Le
pastoralisme dans le pays est sur le point de subir des répercussions
climatiques qui fragilisent le secteur. L’intrusion d’eau de mer dans la nappe
phréatique a provoqué une grave pollution de l’eau par salinisation. La
pollution de l’environnement à Djibouti est également liée aux transports
maritimes associés aux déversements d’hydrocarbures, aux importations de
produits chimiques vers l’Éthiopie et au transport de bétail vers le Moyen-
Orient et l’Arabie saoudite, Le manque d’eau est un problème habituel à
Djibouti.

 La faible quantité d’eau douce a été polluée. Le pays est dépourvu de


grands fleuves ou de lacs. La plupart des eaux de surface ne sont pas
permanentes.
II. Etats de la pollution de l’environnement par
secteur.
A-Pollution des sols

A.1-Deversement de produit chimique


Djibouti et l’Éthiopie ont forgé depuis un siècle d’étroites relations bilatérales.
Les deux pays partagent un héritage ethnique, culturel, traditionnel et
linguistique. Ils sont reliés par des routes et des voies ferrées depuis plus d’un
siècle. Une bonne partie des produits importés et exportés sont transportés
quotidiennement entre le port de Djibouti et l’Éthiopie, de gros camions sont
impliqués dans des accidents routiers. Ils provoquent des déversements de
produits chimiques dangereux sur la route entraînant bien souvent une
pollution de l’environnement ponctuelle et non ponctuelle, Ceci démontre la
gravité du problème et exige une approche régionale de la lutte contre la
pollution provoquée par les accidents de camions ou de voitures aux frontières
entre l’Érythrée et Djibouti. Même si les informateurs ont indiqué à maintes
reprises le problème de pollution. La pollution du port est due aux fuites de
produits chimiques importés vers l’Éthiopie.

Photo : un déversement de pétrole


A.2-Dechets solides

Le déchet se définit comme un objet ou un matériel ayant perdu sa valeur pour


son détenteur. La réutilisation ou l'élimination des déchets, habituellement
ceux issus des activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets sur la
santé humaine et environnementale et le cadre de vie. Un accent est mis
depuis quelques des années sur la réduction de l'effet des déchets sur la nature
et l'environnement et sur leur valorisation dans une perspective.  Une
situation préoccupante aux impacts sanitaires non négligeables... Les
déchets attirent en effet des nuisibles porteurs de maladies ; ils entravent
également l'écoulement des eaux et provoquent l’augmentation du risque
d’inondation en cas de pluie et l’augmentation des zones de stagnation des
eaux sales en temps normal. Les zones de stagnation des eaux
contaminées sont alors sources de maladies comme le choléra ou le
paludisme au niveau du pays .La perception des populations en matière de
déchet ou d’insalubrité ne permet pas la mise en place d’un service autonome ;
les places publiques, les espaces verts, les parcelles vacantes les rues les
caniveaux les abords des édifices publics, … sont des lieux souvent utilisés pour
déverser les ordures ménagères, au mépris de la loi djiboutienne.
B-Pollution de l’air
La pollution de l’air affecte la santé et le bien-être des personnes. Selon l’OMS
(2012:2), « la pollution de l’air peut provoquer une diminution de la fonction
pulmonaire et des affections respiratoires parallèlement à l’augmentation du
risque maladies comme les accidents vasculaires cérébraux et les maladies
cardiovasculaire, ainsi que le cancer ». Les polluants de l’air impliqués sont les
particules, le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, l’ammoniac, les composés
volatils et les polluants organiques persistants. La pollution extérieure provient
essentiellement des cheminées d’usines brûlant du charbon sale et des
combustibles fossiles alors que la pollution intérieure est due aux cuisinières
domestiques à charbon, à bois et à biomasse. L’urbanisation se développe de
plus en plus à Djibouti, ce qui a pour effet d’augmenter la pollution de l’air
extérieur. Elle est essentiellement provoquée par les vieilles voitures et par
l’utilisation de groupes électrogènes à essence dans la ville de Djibouti. La
pollution de l’air extérieur ne constitue toutefois pas un problème grave au
niveau national. Le bois de chauffage entraîne également une pollution de l’air
intérieur provoquant différentes maladies liées à la fumée dans les zones
rurales. Par exemple, les effluents gazeux comme la fumée noire ont été
désignés comme l’un des polluants dans le pays. Il n’existe néanmoins aucune
mesure concernant la teneur en polluants de ces émissions. L’augmentation de
véhicules en ville et de l’accroissement de l’industrie, la pollution de l’air
extérieur sera bientôt préoccupante.
C-Pollution de marine littorale

Djibouti est un point stratégique sur la mer Rouge. Port d’éclatement majeur
de la région IGAD, il se trouve sur une importante voie de navigation. C’est
aussi un port d’éclatement régional pour la mer Rouge et l’océan Indien et,
dans un contexte plus large, pour trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Asie.
L’économie du pays est très largement dépendante des voies de navigation et
des ports d’embarquement. En dépit de ses avantages, ce site d’échanges
maritimes international a été affecté par la pollution marine. Selon la
documentation et les entretiens sur le terrain, ce sont les produits chimiques,
les hydrocarbures, ainsi que les déchets biologiques et solides (comme le
plastique non biodégradable) qui sont essentiellement responsables de la
pollution marine à Djibouti. Les informateurs ont également constaté plusieurs
incidents de pollution maritime, notamment des déversements accidentels de
navires transportant des substances dangereuses, des hydrocarbures, du gaz,
etc. Ces accidents ont provoqué le déversement de quantités considérables
d’hydrocarbures, la mort d’oiseaux, la diminution des ressources halieutiques,
la perte de biodiversité marine et bien d’autres pertes. À Djibouti, aucune
étude détaillée récente n’a été réalisée concernant les conséquences de la
pollution maritime, Étant donné que l’Éthiopie est un des plus grands
utilisateurs du port de Djibouti, la responsabilité de la pollution marine est
indirectement attribuable à l’Éthiopie.
CONCLUSION

Djibouti est préoccupée, et a des raisons de l’être, par le niveau de la pollution


de l’environnement, les déversements d’hydrocarbures, la dégradation des sols
et la qualité de l’air dans la région. Le pays va prendre des mesures visant à
gérer la pollution de l’environnement, à maintenir les niveaux de pollution sous
contrôle et à créer une croissance économique plus durable tout en contrôlant
ses taux d’urbanisation élevés. Cependant, le pays manque de ressources
financières et technologiques, ainsi que de capacités humaines et
institutionnelles pour développer, mettre en œuvre et renforcer les codes et la
législation environnementale. La recherche et le développement sont
nécessaires pour générer des données et des informations pertinentes sur la
pollution. Mis en œuvre par l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD) avec l’appui
de L’agencé Djiboutienne de Développement Social (ADDS), ce projet va
permettre la création d’emplois formels et pérennes dans le secteur de la
gestion des déchets solides.
Annexe

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