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INTRODUCTION

La question des déchets urbains est un problème qui se pose tant au niveau local
que global. En effet, leur production sans cesse croissante est l’un des traits
caractéristiques de l’évolution de nos sociétés, qu’il s’agisse des pays
développés ou ceux en voie de développement.1 Les déchets se développent, se
diversifient, s’amplifient à cause de la croissance démographique, de la
concentration urbaine, de la modernisation du mode de vie lié au développement
industriel et de la technologie de consommation. Ces déchets, facteurs de risques
pour les sols, les eaux, l’air et la santé, sont aussi une source de gaspillage de
matières premières et d’énergie. De même, l’accumulation peu à peu des déchets
urbains suivie d’un manque de gestion appropriée peut se transformer en une
crise. C’est l’exemple de la crise des déchets qui a frappé la ville de Naples et de
ses environs en Italie, en fin 2007 pour raison d’insuffisance des centres de
retraitement des déchets.

L’intégration de la protection de l’environnement urbain contre les nuisances et


les pollutions liées à la production industrielle, aux activités et aux
comportements humains dans l’objectif du millénaire traduit une prise de
conscience au niveau des Etats. L’invasion des déchets est devenue un casse-tête
pour les sociétés modernes, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud. Et,
par souci de respect, de protection et de préservation de l’environnement, les
pays les plus industrialisés se débarrassent d’une partie de leurs déchets
industriels spéciaux en les transportant dans les pays pauvres d’Afrique, qui,
déjà font face avec difficulté, la gestion de leurs propres déchets. Ces déchets
venant d’ailleurs sont sous forme de biens de consommation (voitures,
réfrigérateurs, machines) ou des déchets industriels très toxiques, dangereux
pour la santé et l’environnement. Le drame qu’a vécu la Côte d’Ivoire en août
2006 en est une illustration. Il s’agit d’un déversement de près de 500 tonnes de
déchets toxiques dans une lagune dont les conséquences visibles ont été les cas
de décès. La gestion des déchets apparaît dans certains cas comme étant une
forme de domination ou de discrimination sociale entre Nord et Sud, mais aussi
à l’intérieur du sud.
D’après l’équation de B.COMMONER, l’impact sur l’environnement est
déterminé par trois facteurs à savoir : « la taille de la population, la
consommation de biens par tête etla technologie»2. L’accroissement rapide de la
population urbaine engendre ou accentue certains problèmes. Les migrations des
campagnes vers les villes ont déterminé une pression démographique
importante, avec pour conséquence l’augmentation des volumes des déchets.
Aussi, l’émergence des nouveaux pôles industriels a engendré des problèmes
globaux de pollution. Notre société est fondée sur la consommation considérée
comme une ressource fondamentale de l’économie. L’avènement de nouveaux
modes de consommation lié à la production industrielle a fait que les hommes
consomment davantage des produits qui ne sont pas biodégradables. C’est le cas
des matières en plastique dont la consommation entraîne la production de

Le BURUNDI, selon sa politique à travers tout le pays et particulièrement la


ville de BUJUMBURA, n’est pas en reste quant à la gestion des déchets. La
ville de BUJUMBURA surtout dans la commune urbaine de MUKAZA, dans sa
politique de développement, a adopté un système de collecte des déchets et par
conséquent ces derniers sont insélectifs, avec le soutien de la mairie de
BJUMBURA, donnant ainsi un essor particulier à la gestion des ordures dans la
capitale. Cependant, force est de reconnaître que sa mise en place a été étudiée
en fonction de types de déchets (ménagers, plastiques et verres) couramment
observés dans la capitale commerciale. Mais, ce projet ne prenait pas en compte
la gestion des déchets plastiques dont l’importance allait croissant en termes de
quantités produites et importées dus à l’accroissement de la population urbaine.

Dans la ville de BUJUMBURA, une grande quantité de déchets solides est


produite, et les tas de ces ordures dégagent des odeurs désagréables
(détermination de lieux + photos), mettant à mal les conditions hygiéniques. Et
cela, pour cause d’un réel problème d’équipements, de traitement et
d’évacuation de ces déchets. Les déchets d’emballages plastiques qui constituent
un fort taux dans les ordures urbaines au niveau des ménages polluent et rendent
insalubre l’environnement urbain. Notre pays produirait annuellement plus de
…..Tonnes de déchets plastiques (on va faire de statiques en cherchant les
données). Ce phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur dans la ville de
BUJUMBURA est source de multiples problèmes dont : la pollution,
l’insalubrité, la dégradation du cadre de vie et les dangers sanitaires humain et
animal. Le Maire BUJUMBURA, préoccupé par le fléau des déchets non
biodégradables en l’occurrence les sachets d’emballage le qualifie de : « le
cancer de la ville.

La gestion des déchets de la ville de BUJUMBURA en plus d’être une question


économique se heurte aussi à une question sociale et culturelle.

Afin de comprendre la problématique du déchet dans la ville de BUJUMBURA


en particulier et dans le monde entier en général, le travail a été structuré en
quatre chapitres :
 Le premier chapitre traite du cadre théorique et de la méthodologie de la
recherche ;

 le deuxième chapitre évoque les questions de la consommation des sachets


plastiques dans la ville de BUJUMBURA ;

 le troisième chapitre aborde les comportements et les pratiques de la


population de la ville de BUJUMBURA face aux sachets plastiques usagés ;
 le quatrième chapitre est consacré enfin aux perceptions sociales du déchet plastiques
dans la ville de BUJUMBURA.

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