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INTERPRETATION DES RESULTATS D’ANALYSE DE LIXIVIAT

DATE DE PRELEVEMENT : 25/07/2022

Cette interprétation s’accentuera uniquement sur les valeurs des paramètres globaux de pollution que sont : DBO5 et DCO et de la
matière en suspensions, à l’entrée, à la sortie du bassin de rétention, piézomètre, exutoire, 150 m Aval. Puisque les résultats d’analyses
microbiologique n’étant pas disponibles.

A. Entrée bassin CTD PK10

DCO : (2097,6 ± 209,76) mg d’O2/l, valeur très largement supérieure à celles fixée par la règlementation en vigueur qui est de
40-80 mg d’O2/l DBO5 : (527,1±52,71) mg d’O2/l largement supérieure à la valeur fixée par la norme 10-25
Rapport : DCO/DBO5 ------- 2097,6/527,1 = 3,97, cette valeur est comprise 2-4, ceci signifie que l’effluent est moyennement
biodégradable.

B. Sortie bassin CTD PK10

DCO : (1707,3 ± 170,73) mg d’O2/l DBO5 : (356,3±35,63) mg d’O2/l


Rapport : DCO/DBO5 ------- 1707,3/356,3 = 4,79, cette valeur est supérieure à 4, ceci signifie que l’effluent est difficilement
biodégradable. Il est donc nécessaire de faire un barbotage dans ce bassin afin de mieux l’oxygéner le milieu et rendre efface les
l’activité microbienne pour pouvoir dégrader au mieux les matières en suspensions.

C. Piézomètre CDT PK10

DCO : (112,2± 11,22) mg d’O2/l DBO5 : (29,6±2,96) mg d’O2/l


Rapport : DCO/DBO5 ------- 112,2/29,6 = 3,79, cette valeur est comprise 2-4, ceci signifie que l’effluent est moyennement
biodégradable. Il est donc nécessaire de faire un barbotage dans ce bassin afin de mieux l’oxygéner le milieu et rendre efface les
l’activité microbienne pour pouvoir dégrader au mieux les matières en suspensions.

D. Exutoire CTD PK10

DCO : (756,1 ± 275,61) mg d’O2/l DBO5 : (258,1±25,81) mg d’O2/l


Rapport : DCO/DBO5 ------- 756,1/258,1 = 2,92, cette valeur est comprise 2-4, ceci signifie que l’effluent est moyennement
biodégradable. Il est donc nécessaire de faire un barbotage dans ce bassin afin de mieux l’oxygéner le milieu et rendre efface les
l’activité microbienne pour pouvoir dégrader au mieux les matières en suspensions.

Comparaison des résultats entre l’entrée et la sortie des bassins :

 Turbidité : la valeur de la turbidité à l’entrée des bassins est de 53,8 et de 61,5 à la sortie du bassin : or la valeur de la turbidité à
la sortie du bassin devra être inférieur à celle à l’entrée ; on se rend directement qu’il y a problème, ceci pourrait s’expliquer par :
 Soit le prélèvement n’a pas été bien fait,
 Soit les échantillons auraient été confondu,
 Soit il y aurait un dysfonctionnement qui conduirait les lixiviats par l’existence d’une canalisation anarchique au niveau
du bassin 3,
 Soit la tombée d’une pluie aurait également participé à rendre plus trouble le lixiviat au niveau du bassin 3.
 Le temps de séjours également, qui est difficile d’êtres appliquée parce que ces bassins fonctionnent dans un système
d’écoulement en continu.
 Matières en suspensions : la valeur des matières en suspensions à l’entrée des bassins est de 324,0 et de 330,22 à la sortie du
bassin, on associe les mêmes explications qu’au niveau de la turbidité.

De ce qui découle de l’analyse, et de l’interprétation de ces résultats, il apparaît de tout évidence qu’aucun de ces paramètres ne
respecte la règlementation en vigueur en en matière de rejet environnemental. Et donc ces lixiviats devraient faire l’objet de traitement
avant rejet dans le milieu naturel.

Les conséquences de ces rejets sur le plan environnemental :

 Appauvrissement de l’oxygène dans l’eau,


 Entrainer une mortalité massive de la vie aquatique.

Les conséquences de ces rejets sur le plan de la santé :

 Accumulation dans la chaine alimentaire, ce qui entrainerait les maladies du péril fécal.

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