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• Le modèle de croissance et de développement adopter par l’Algérie la rend vulnérable est par
conséquent critiqué est mis en cause. La nécessité pour l’Algérie de s'inscrire dans cette
démarche de mutation mondiale et de se préparer à cela est plus qu’évidente pour plusieurs
raisons qu’on peut résumer dans ce qui suit:
L’Algérie est vulnérable aux changements
climatiques
• Selon une étude de Climate Change Knowledge Network3 : L’Algérie et
les pays du Maghreb seront très vulnérables aux changements
climatiques. Le territoire algérien connaît depuis 1975, une hausse de
température puisque globalement et en moyenne, la pluviométrie a
baissé de 35%.
• La région est à dominance semi aride à aride. Des températures
moyennes annuelles élevées, dépassant les 20°C dans le sud. Ceci est
lié au niveau élevé du rayonnement solaire parvenant à la région, et
aux advections fréquentes de masses d’air chaudes. Ces éléments
entraînent une forte évapotranspiration de près de 200 mm par an.
• Ces données montrent aussi une augmentation nette de la fréquence
des sécheresses et inondations. Ainsi on est passé d’une sécheresse
tous les dix ans au début du siècle à cinq à six années de sécheresses
en dix ans actuellement.
Une situation de Stresse hydriques
• En Algérie, plusieurs acteurs peuvent expliquer la situation de stress hydrique : «
Les retards accumulés dans les décennies 1980 et 1990 pour ajuster l’offre à la
demande en eau.
• En effet, le ratio ressources en eau par habitant et par an qui était de 1 500 m3
en 1962 n’était plus que de 720 m3 en 1990, de 630 m3 en 1998 et de 500 m3
aujourd’hui;
• les contraintes physiques liées au relief et à la morphologie du pays ; La baisse
de la pluviométrie depuis trois décennie ; le phénomène de désertification des
sols qui accentue la menace de sécheresse, en particulier dans l’Ouest algérien
et la croissance de la demande en eau ( multipliée par quatre en quarante ans ),
notamment dans le Nord du pays et dans les zones urbaines».
• Selon les données du Ministère des Ressources en eau, l’Algérie compte 50
barrages en exploitation, 11 sont en cours de réalisation et 50 autres barrages à
l’étude.
Un secteur agricole dépendant des aléas
climatiques (sécheresse)
• Les potentialités agricoles de l’Algérie sont limitées, avec seulement 20%
de la surface utilisables pour l'agriculture, les parcours et la forêt. La
production souffrant d’infrastructures insuffisantes ; de sécheresse
régulière ;et d’érosion forte avec une grande dégradation des sols;
• il est indiqué que la production de déchets par habitant dans le milieu urbain est
passée de 0,76 kg/jour en 1980 à 0,9 kg/jour en 2002, pour arriver à 1,2 kg/jour en
moyenne en 2005.
•
• L’Agence Nationale des Déchets (AND) a indiqué que 10,3millions de tonnes de
déchets domestiques sont générés chaque année au niveau national ce qui équivaut à
278 kg par an et par Algérien.
• Les déchets hospitaliers s’élèvent à 34.000 tonnes annuellement. Plus de 4.000 tonnes
de médicaments périmés sont encore stockés.
Un patrimoine forestier menacé
• Loi n°01-19 du 12 Décembre 2001 relative à la gestion au contrôle et à l’élimination des déchets ;
• Loi n°01-20 du 12 Décembre 2001 relative à l’aménagement du territoire dans le cadre du développement
durable ;
• Loi n°01-13 du 07 Aout 2001, portant orientation et organisation des transports terrestres dans le cadre du
développement durable ;
• Loi n°03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement
durable ;
• Loi n°04-03 du 23 Juin 2004 relative à la protection des zones de montagne dans le cadre du développement
durable ;
Le cadre législatif
• Loi n°04-09 du 14 Aout 2004 relative à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du
développement durable ;
• Loi n°04-20 du 25 Décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des
catastrophes dans le cadre développement durable ;
• Loi n°07-06 du 13 Mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts ;
• Loi n°08-16 du 3 aout 2008 relative au renforcement des systèmes de traçabilité et d’adaptation des
produits ainsi que la surveillance des animaux, des végétaux et des produits dérivés ;
• Loi n°09-03 du 25 Février 2009 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes ;
• Loi n°11-02 du 17 Février 2011 relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable.
B/ Le cadre institutionnel
• - L’Agence Nationale des Déchets (AND) : créée par le décret exécutif n°02-175 du
20 mai 2002 et placée sous la tutelle du MATE. Elle à pour mission la promotion
d’activités liées à la gestion de déchets ménagers, en apportant de l’aide aux
collectivités locales en matière de mise en oeuvre de la politique nationale des
déchets. Elle vise l’assistance et la participation aux études d’optimisation de la
collecte ordinaire, de mise en place de la collecte sélective, de création et de gestion
des centres d’enfouissement technique (CET). ;
• - Conservatoire des Formations aux Métiers de l’Environnement (CNFE), créé en 2002 a pour
mission principale la formation des différents intervenants publics ou privés dans le domaine de
l’environnement et l’éducation à l’environnement pour le grand public et notamment dans le
milieu scolaire ;
• - Agence Nationale de l’Urbanisme (ANURB) : créée par le décret 09 344 du 22 octobre 2009,
s’inscrit dans le cadre du nouveau dispositif d’encadrement de la politique d’aménagement et
d’urbanisme définie par les pouvoirs publics. Elle doit constituer le pôle de compétence et
d’expertise technique de l’Etat et des collectivités locales.
3- Mécanismes de financement de la
politique environnemental
• Une fiscalité environnementale a été introduite par l’Etat algérien
pour mieux appliquer le principe du « pollueur payeur »,
• La taxe relative à la pollution atmosphérique (la taxe sur les carburants et la taxes sur les produits
pétroliers) ;
• Les taxes complémentaires (sur les eaux usées industrielles, sur la pollution atmosphérique d’origine
industrielle sur les quantités émises dépassant les valeurs limites);
• Les taxes sur les produits tabagiques (taxe intérieure de consommation, ta taxe additionnelle) ;
• Des mécanismes financiers nationaux ont été également introduits pour financer
les politiques environnementales comme :