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vulnérabilité du pastoralisme en zone steppiques algérien quelle

adaptation face à la réduction de la ressource hydrique dans la région


de Tiaret

Les steppes algériennes, situées entre l’Atlas Tellien au Nord et l’Atlas Saharien
au Sud, couvrent une superficie globale de 20 millions d’hectares. Elles sont limitées
au Nord par l’isohyète 400 mm qui coïncide avec l’extension des cultures céréalières
en sec et au Sud par l’isohyète 100 mm qui représente la limite méridionale de
l’extension de l’alfa (Stipa tenacissima). (1)

la quasi-totalité de la population dans ces régions se distinguent par ensemble


d’activités agricoles qui sont considérées comme une source de revenue et un facteur
clé dans la lutte contre la pauvreté parmi eux le pastoralisme qui représente le
principale système d’élevage en Algérie ,par ce que cette activité a rendu ces zones
( steppiques) le premier producteur ,et le premier fournisseur des viandes rouges
ovines dans le pays, mais il y des facteurs qui entravent cette activité parmi ces
derniers, nous nous concentrons sur la réduction de la ressource hydrique (l’eau) qui
constitue le problème le plus important en Algérie pas seulement en Algérie mais
dans le monde.

Les conflits, le dérèglement climatique, la pénurie croissante de l’eau, l’évolution


démographique mais aussi l’urbanisation posent déjà des problèmes pour les systèmes
d’alimentation en eau. D’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans des
régions soumises au stress hydrique, c’est-à-dire lorsque la demande en eau dépasse
les ressources en eau disponibles. C’est déjà le cas de 17 pays dans le monde dont
L’Inde, la Lybie, le Qatar, le Botswana, les Emirats Arabes Unis, le Maroc, la
Jordanie, le Pakistan ou encore le Liban selon )le rapport 2019 de l’Institut des
ressources mondiales.( La France quant à elle, se situe dans la moyenne haute des
pays en stress hydrique avec un positionnement de 59 sur 164 pays étudiés.

L’Algérie se situe parmi les pays les plus pauvres en matière de potentialités
hydriques et se trouve loin de la consommation théorique fixée par habitant et par an
par la Banque Mondiale et qui est de 1000 m3 (2).

De plus, il existe d'autres facteurs qui contribuent à la réduction de la ressource


hydrique dans cette région peuvent inclure, la déforestation, la surexploitation des
nappes phréatiques. Ce défi majeur a des conséquences négatives sur les moyens de
subsistance des populations locales, qui sont souvent obligées de migrer vers des

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zones plus fertiles à la recherche de nouvelles sources d'eau pour leurs troupeaux,
c’est ce qui s'est passé dans la région de Tiaret.

La superficie de cette wilaya dépasse les 20 000 kilomètres carrés avec trois zones
naturelles, vallonnée, steppique et pastorale semi-désertique Tiaret a été classé
pendant trois années consécutives la première au niveau national en production
céréalière et quatrième en élevage ovin. Ce succès attire des Paysans et des loyalistes
d’autres régions qui sont obligées de déplacer vers des zones plus fertiles à la
recherche de nouvelles sources d’eau pour leurs troupeaux, précisément ceux de
Laghouat, Djelfa et Bayadh …pour l’usage de territoire et les ressources d’eau de
Tiaret.

1 -Y a-t-il des conflits ou des tensions autour de l’utilisation de l’eau au niveau des
régions steppiques de la wilaya de Tiaret ?

2- Quelle sont les stratégies pour renforcer la résilience de l'activité pastorale et face
aux obstacles qui entourent cette activité ?

1- Oui il y a des conflits par ce que l'état de Tiaret souffre déjà de la pauvreté en
cette ressource naturelle, que cette activité existe ou non, ces conflits diffèrent d'une
commune à l'autre.

2 -Pour faire face à ce défi, il est important d'adopter des adaptations stratégiques pour
gérer efficacement la ressource en eau dans la région de Tiaret. Cela peut inclure la
mise en place de systèmes de gestion de l'eau durables, tels que la construction de
réservoirs d'eau, la mise en place de systèmes d'irrigation, la mise en place de
systèmes de surveillance pour surveiller les niveaux d'eau, la promotion de pratiques
pastorales durables, etc.

Références

Aidoud A. et Nedjraoui D., 1992.- The steppes of alfa (Stipa tenacissima L) and their
utilisation by sheeps. In Plant animal interactions in mediterrean-type écosystèms.
MEDECOS VI, Gréce. 62-67.

2
2 Banque Mondiale, étude technique n° 5 1985.

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