Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Concept et définition de DE
Définition
Le droit de l’environnement est par définition le concept qui appel à la protection et la
préservation de la nature, qui incite à la lutte contre les nuisances et qui vise l’aménagement
de l’espace rural, urbain et du patrimoine culturel.
En terme juridique il constitue une science toute jeune est récente, le droit environnemental
englobe des lois, décrets, arrêtés, circulaires, directives et règlements issues d’une législation
et qui sont applicables à tout citoyen, ajouter à cela des normes, des lignes directrices et des
recommandations édictées aux administrateurs et aux dirigeants.
L’alliance entre les sciences de la nature et les sciences juridiques ont fait ressortir le
droit de l’environnement considéré comme la troisième génération des droits de
l’homme.
Objectifs
L’introduction d’une approche judiciaire dans la législation de l’environnement, à pour but le
contrôle et le suivit permanent de l’impact de l’action humaine sur la nature, et d’apporter un
jugement à l’égard de toutes démarche défaillante pouvant dégrader l’environnement et/ou la
nature. Cette protection vise la réalisation d’objectifs bien déterminés, à savoir :
Protéger le sol, l’air, l’eau, la végétation et les animaux contre les effets néfastes de
l’activité humaine.
Les chercheurs et les scientifiques, ainsi Les industriels doivent prendre en considération ces
réglementations, qui en principes doivent être porté sur leur cahier de charges. Le droit de
l’environnement s’adresse aussi au large public.
Les caractéristiques
Un droit qui a connu une évolution très importante et droit technique car il fait appel à
l’approche scientifique.
C’est un droit prospectif parce qu’il anticipe l’avenir et un droit de génération future.
Un droit de négociation et c’est un droit qui recourt à l’outil économique pour protéger
l’environnement.
C’est un droit éclaté, de l’urgence car on n’est pas de temps pour mieux traiter ou étudier (=
il est à la mode).
Les menaces sur l’environnement
Une façon importante d’améliorer l’état de notre monde naturel est de mieux comprendre les
principales menaces qui pèsent sur la biodiversité. En 2019, les scientifiques du monde entier
ont confirmé que la nature décline à un rythme alarmant.
- Déforestation
- Les espèces envahissantes, souvent introduites par l’homme, peuvent menacer les
espèces indigènes et leurs écosystèmes.
- Les changements climatiques s’accentuent rapidement, ce qui influe sur les modes de
croissance, la disponibilité de la nourriture et les habitudes de migration à un rythme
qui dépasse la capacité d’adaptation des écosystèmes et des espèces.
- Croissance démographique
D’apes le rapport 2019 de GIEC les facteurs liés le changement climatique et la dégradation
de l’environnement :
On constate que le droit de l'environnement renvoie à des sources juridiques diverses : c'est un
droit constitué de textes épars : droit international de l'environnement, droit communautaire
de l'environnement, droit national de l'environnement, composé d'innombrables textes de loi
et décrets d'application, qui régissent les différents secteurs de l'environnement (protection de
la nature, pollutions et nuisances, risques technologiques, sites naturels, monuments et
paysages)
=> Le droit de l'environnement est un droit éclaté malgré tout, ces règles s'organisent autour
d'un minimum de principes spécifiques et communs
Les sources internationales de DE
Une sorte de contrat passé entre deux états (traité bilatéral) ou plusieurs états (multilatéral).
Dans la plupart des traités, les états se contentent de créer de nouvelles règles de droit qu'ils
s'engagent à respecter.
applicables à tous.
les directives communautaires lient tous les Etats membres destinataires quant aux
- Conférence de Stockholm : premier sommet mondial organisé par l’AG des Nations Unies
en juin 1972 qui a posé les premiers jalons conventionnels.
La Déclaration de Stockholm a placé les questions écologiques au rang des préoccupations
internationales et a marqué le début d'un dialogue entre pays industrialisés et pays en
développement concernant le lien qui existe entre la croissance économique, la pollution de
l'indivis mondial (l'air, l'eau, les océans) et le bien-être des peuples dans le monde entier. Elle
contient 26 principes.
Principaux apports de cette conférence :
Reconnaissance du droit à l’environnement en tant que droit humain (principe21) :
« L’Homme a le droit fondamental à la liberté, à l’égalité, et à des conditions de vie
satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la
dignité et le bien-être. »
Création du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) il a pour
rôle la coordination et la catalysation de l'action des autres institutions du système des
N.U, la contribution à l'évaluation et la gestion de l'environnement et à mettre en
œuvre des activités de soutien.
Adoption d’une déclaration : préservation des ressources naturelles, les Etats doivent
empêcher la pollution des mers, une aide financière et technique doit être accordée aux
pays sous -développés
Adoption d’un plan d’action portant essentiellement sur la formation de spécialistes
dans ce domaine, l’information du public.
4-Les protocoles
Ensemble des règles, questions, etc., définissant une opération complexe qui exige le respect
de la totalité des règles.
3 types de protocole :
Protocole opératoire :
Protocole d'accord:
Accord intervenu entre des représentants ayant reçu pouvoir de leurs mandataires
Protocole additionnel :
Accord qui complète un accord précédent; disposition ajoutée à la suite pour le compléter
ou le modifier
« Dans les relations internationales, il y a une coutume juridique lorsque les États se
comportent en fait d'une certaine manière, en ayant la conviction qu'ils sont obligatoirement
tenus de le faire ».
Ensemble des règles de droit qui se dégagent des décisions rendues par les tribunaux
internationaux.
La jurisprudence est l'ensemble des décisions habituellement rendues par les différents
tribunaux internationales relativement à un problème juridique donné et qui permettent d'en
déduire des principes de droit.
- Parmi ses buts (on trouve renforcer la protection et la préservation des ressources et
des milieux naturels, de la biodiversité et du patrimoine culturel, de prévenir et de
lutter contre les pollutions et les nuisances. définir les engagements de l’Etat, les
collectivités territoriales, des établissements publics et sociétés d’Etat) l’article 1.
- La loi pose les principes fondamentaux qui doivent être à la base des politiques et
programmes : les principes d’intégration, territorialité, solidarité, précaution,
prévention, responsabilité et participation (article 2).
- Article 35 Il est créé une police de l’environnement ayant pour mission de renforcer
le pouvoir des administrations concernées en matière de prévention, de contrôle et
d’inspection.
L’EIE est considérée comme l’un des instruments modernes les plus performants pour assurer
un développement écologiquement durable car elle permet d’appliquer de manière préventive
des mesures permettant d’assurer l’intégration des préoccupations environnementales dans le
processus de développement économique et social.
La loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement a été promulguée par le dahir
1-03-60 du 12 mai 2003. Son adoption répond également aux engagements pris par le Maroc
au niveau international : la déclaration du Sommet de la Terre tenu à Rio en 1992, la
Convention-cadre sur les changements climatiques (art. 3) ou la Convention sur la diversité
biologique (art. 14-a).
Loi n°13-03 relative à la lutte contre la pollution de l’air : promulguée en 2003, Cette loi
vise la prévention et la lutte contre les émissions des polluants atmosphériques
susceptibles de porter atteinte à la santé de l’homme, à la faune, au sol, au climat, au
patrimoine culturel et à l’environnement en général. Elle prévoit un régime
d’incitations financières et d’exonérations fiscales pour encourager l’investissement dans les
projets et activités visant à prévenir la pollution de l’air.
Plusieurs autres lois ont été adoptées sur : l’air, les déchets, les études d'impact sur
l’environnement, les aires protégées, les énergies renouvelables, le littoral, les carrières, les
mines ...
Par contre d'autres domaines restent encore non couverts par la loi tels : les substances
chimiques, l'environnement marin, les accidents industriels majeurs, les O.G.M, la
responsabilité environnementale, les nuisances acoustiques olfactives et lumineuses…
L'Environnement dans la constitution :
Plusieurs articles de la constitution mentionnent l'environnement :
- L'article 31 dispose :"L’Etat, les établissements publics et les collectivités
territoriales œuvrent à la mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter
l'égal accès des citoyennes et citoyens aux conditions leur permettant de jouir du droit
à un environnement sain. »
La reconnaissance de ces droits par la constitution leur donne une valeur supplémentaire et
leur respect devrait s'imposer à tous : aussi bien au législateur qui doit les prendre en
considération dans l'élaboration des lois, qu'au gouvernement qui doit les intégrer dans les
politiques publiques, et également au juge dont le rôle est primordial puisqu'il doit contrôler la
conformité de toutes les lois aux dites dispositions constitutionnelles.
- L'article 35 "l'Etat garantit la liberté d'entreprendre et la libre concurrence, il ouvre à
la réalisation d'un développement humain et durable, à même de permettre la
consolidation de la justice sociale et la préservation des ressources naturelles
nationales et des droits des générations futures. »
- L'Article 71 comporte une nouvelle disposition constitutionnelle et inclut dans le
domaine de la loi :"les règles relatives à la gestion de l’environnement, à la protection
des ressources naturelles et au développement durable "
- L'article 88 de la constitution : dispose que "Le programme du gouvernement doit
dégager les lignes directrices de l'action que le gouvernement se propose de mener
dans les divers secteurs de l'activité nationale et notamment dans les domaines
intéressant la politique économique, sociale, environnementale, culturelle et
extérieure."
- Les articles 151 et 152 sont relatifs au conseil Economique Social et
Environnemental, ce conseil qui avant 2011 portait le nom de conseil économique et
social.
L'article 152 précise les attributions de ce conseil :"le CESE peut être consulté par le
gouvernement, par la chambre des représentants et par la chambre des conseillers sur toutes
les questions à caractère économique, social ou environnemental. Il donne son avis sur les
orientations générales de l'économie nationale et du développement durable.
-En 1995 : le Maroc a publié une loi sur l’eau pour la première fois (loi 10-95)
-A partir de 2000 : le Maroc s’est orienté vers le DHD qui constitue un accroissement des
libertés et potentialités des individus dans toutes ses composantes : économique, social,
culturel, éthique et politique.
-pour gérer les problèmes environnementaux le Maroc a créé des institutions tel que :
-En 2000 : le Maroc a approuvé sur le plan OMD (Les objectifs du Millénaire pour le
développement), qui vise à réaliser 8 objectifs à l’horizon de 2015 lesquelles :
Réduire l’extrême pauvreté et la faim, Assurer l’éducation primaire pour tous, Promouvoir
l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, Réduire la mortalité des enfants de moins
de cinq ans, Améliorer la santé maternelle, Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres
maladies, : Assurer un environnement durable, Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement.
-En 2015 : l’ODD ont été élaborer pour remplacer L’OMD, et ils contiennent 17 objectifs à
réaliser à l’horizon de 2030.
-En 2005 : le Maroc a lancé l’initiative nationale pour le développement humain INDH qui
contient 3 phases :
Phases I & II : cinq programmes visant à réduire les grands déficits socio-économiques
PHASE I (2005–2010) :Lutte contre la pauvreté en milieu rural, Lutte contre l’exclusion en
milieu urbain, Lutte contre la précarité, Programme Transversal.
PHASE II (2011 – 2018) : Lutte contre la pauvreté en milieu rural, Lutte contre l’exclusion
en milieu urbain, Lutte contre la précarité, Programme Transversal, Mise à niveau territoriale.
PHASE II (20119– 20123) :parmi ses objectifs : augmenter les revenus et intégration
économique des jeunes, soutenir le développement humain.
-En 2014 :Sur le plan juridique, le pays a voté la loi portant sur la charte nationale de
l’environnement et du développement durable (loi-cadre N 99-12, Mars 2014), elle
définit le développement durable comme « une démarche de développement qui s’appuie
dans sa mise en œuvre sur le caractère indissociable des dimensions économique, sociale,
culturelle et environnementale des activités de développement et qui vise à répondre aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures dans ce domaine »
(Article 9, titre III, loi-cadre 99-12, 2014).
Cette loi a pour objectifs de renforcer la protection et à préserver des ressources et des
milieux naturels, de la biodiversité et patrimoine culturel toute en appliquant le
principe de territorialité par la prise en considération de la dimension territoriale,
notamment régional.
-la constitution 2011 : articles19 et 31 et 35
- 2017 : SNDD
- SNEE
Ces principes se trouvent dans les déclarations les plus connus de Stockholm (1972) et de Rio
1992.
Le principe de précaution : est une disposition définie lors du sommet de Rio de 1992
principe 15 : Pour protéger l'environnement, des mesures de précaution doivent être largement
appliquées par les Etats selon leurs capacités. Ainsi que malgré l'absence de certitudes, à un
moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou
économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques et des
dommages potentiels .
D’après la convention d’Arhus : très célèbre lorsque on parle de droit de participation signée
le 25 juin 1998 par trente-neuf États, est un accord international visant la « démocratie
environnementale », le DE est droit démocratique participative.
Principe de responsabilité commune mais différencier : est le principe 7 de Rio 1992, Les
Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger
et de rétablir la santé et l'intégrité de l'écosystème terrestre. Etant donné la diversité des rôles
joués dans la dégradation de l'environnement mondial.
Le Sommet de Rio+20 juin 2012 à Rio de Janeiro (Brésil) ; ce sommet devait porter sur
« l'économie verte » (L’économie verte est l'activité économique « qui entraîne une
amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière
significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources » et « le cadre
institutionnel du développement durable ».
Les COP sont nés lors du sommet de la Terre de Rio. Chaque année, les pays ayant signé la
convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions
concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des
parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente.
La COP 7 de 2001
La 7ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur
les changements climatiques (COP7) se tient à Marrakech du 29 octobre au 10 novembre
2007.
La COP 22 de 2016
La 22ème session de la Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur
les changements climatiques (COP22) se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.
La COP22 s'inscrit dans l'action pour concrétiser les différents axes retenus dans l'Accord de
Paris COP21, notamment ceux qui ont trait à l'adaptation, la transparence, le transfert de
technologies, l'atténuation, le renforcement des capacités et les pertes et préjudices.
La COP 22 a aussi pour objectif de « développer des outils opérationnels dans le cadre du
Plan d'Action Paris-Lima devenu l'Agenda Mondial d'Action pour le Climat (GCAA) ».
Le droit à un environnement sain est un droit fondamental reconnu, pour la première fois au
Maroc, par la Constitution de 2011.
Participer, c’est prendre part à l’élaboration d’une décision politique ou coopérer avec l’autre.
La participation est une forme d’association et d’intervention des citoyennes et citoyens dans
l’élaboration et la prise de décision administrative dans les divers domaines de la vie
publique.
Le droit à l’environnement requiert la mise en place d’une démocratie verte locale s’articule
autour du changement des comportements et des mentalités des citoyennes et citoyens à
travers la diffusion et la promotion de la culture verte, et ce par leur implication dans les
processus de prise de décision et aussi mis en place d’une démocratie participative local.
Pour faire participer les citoyennes et citoyens à la vie publique locale, il y a trois nouvelles
lois organiques relatives aux collectivités territoriales : la loi organique 111-14 relative aux
régions, la loi organique 112-14 relative aux préfectures et provinces et la loi organique 113-
14 relative aux communes.
Ainsi les conseils des collectivités territoriales doivent-ils mettre en place de tels mécanismes
pour favoriser l’action des citoyennes et citoyens et des associations dans l’élaboration, le
suivi et l’évaluation des programmes de développement.
L’article marque le début d’une réflexion philosophique et morale sur l’environnement et les
rapports de l’homme à la nature.
La 1ere éthique morale est celle de l’anthropocentrisme qui met l’homme au centre de la
nature et tous les autres êtres vivants sont à son service et pour défendre l’environnement
d’autres mouvements écologiques apparaissaient
Repose sur l’idée de valeur intrinsèque : tout être vivant est égalité avec l’autre, digne de
considération morale, ayant un vouloir vivre et donc chaque entité individuelle a droit de la
protection ;
La convention sur la diversité biologique (RIO 1992) affirme dans son 1ere article « la valeur
intrinsèque de la biodiversité » reconnaitre une valeur intrinsèque, c’est à rendre nécessaire a
justification et la preuve, et a la protection de la nature
Limites :
L’éthique biocentrique : met le point sur la protection de la nature sans qu’elle prend
en considération (l’ensemble des écosystèmes, les paysages) où lient le vivant et le
non-vivant (auquel le biocentrisme ne reconnaît pas de valeurs)
La définition des politiques de protection de la nature passe par des choix entre les
différents scénarios possibles ce qui peut impliquer l’hiérarchisation des valeurs
2) L’écocentrisme :
Selon Baird Callicot cette solidarité des êtres vivants ayant deux dimensions :
Le pragmatisme met l'accent sur la pluralité et le caractère relationnel des valeurs, qui doivent
être mises au jour en contexte. Par exemple, la rareté ou l'abondance d'une plante dans un
milieu donné modifie sa valeur.
Le pragmatisme favorise la discussion argumentée et l'approche démocratique. Les
pragmatistes environnementalistes pensent que la pluralité des théories et des visions
n'empêche pas la convergence vers un même objectif, et le consensus quant à ce qu'il convient
de faire.
Elle est dotée de la personnalité morale, ce qui lui permet d'agir en justice.
Elle bénéficie d'une autonomie administrative et de compétences propres fixées par le
législateur.
Elle dispose d'un budget et de son propre personnel.
-les régions
Ces collectivités territoriales ont à leur tête un président de conseil et les membres des
conseils communaux sont élus au suffrage universel direct.
1. la région :
Selon l’article 3 de la loi 111-14 : La région est une collectivité territoriale de droit
public, dotée de la personnalité morale, de l’autonomie administrative et de l’autonomie
financière. Elle constitue l’un des niveaux de l’organisation territoriale décentralisée du
Royaume, fondée sur une régionalisation avancée.
A cet effet, la région exerce des compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et des
compétences qui lui sont transférées par ce dernier.
Les compétences propres de la région :
Selon l’article 82 dans la matière de l’environnement on cite :
Selon l’article 88 : le conseil de la région met en place, sous la supervision de son président,les
chéma régional d’aménagement du territoire,conformément aux lois et règlements en vigueur
et dans le cadre des orientations de la politique publique d’aménagement du territoire adoptée
au niveau national.
Selon l’article 91, La région exerce les compétences partagées entre elle et l’Etat dans la matière
de l’environnement :
Selon l’article 95, Lors du transfert des compétences de l’Etat à la région, sont pris en
compte les principes de progressivité et de différenciation entre les régions.
Conformément au paragraphe 4 de l’article 146 de la Constitution, les compétences
transférées sont transformées en compétences propres de la région ou des régions concernées
en vertu d’une modification de la présente loi organique.
2. les préfectures et les provinces :
Selon l’article 2 de la loi 112-14, la préfecture ou la province est une collectivité
territoriale de droit public, dotée de la personnalité morale et de l'autonomie
administrative et financière. Elle constitue l'un des niveaux de l'organisation territoriale
du Royaume.
3. les communes :
Selon l’article 2 de la loi 113-14, La commune constitue l'un des niveaux de l'organisation
territoriale du Royaume. C’est une collectivité territoriale de droit public, dotée de la
personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière.
Selon l’article 77 La commune est chargée, à l’intérieur de son ressort territorial, des missions
de prestation des services de proximité aux citoyennes et citoyens, dans le cadre des
compétences qui lui sont imparties en ver tu de la présente loi organique, à travers leur
organisation, leur coordination et leur suivi.
A cet effet, la commune exerce des compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et
des compétences qui lui sont transférées par ce dernier.
Les compétences propres de la commune:
Les compétences propres comportent les compétences dévolues à la commune dans un domaine
déterminé de manière à lui permettre d’accomplir, dans la limite de ses ressources et à l’intérieur de son
ressort territorial, les actes relatifs à ce domaine, notamment la planification, la programmation, la
réalisation, la gestion et l’entretien
Selon l’article 78 La commune met en place, sous la supervision du président de son conseil, un plan
d’action de la commune et œuvre à son suivi, son actualisation et son évaluation.
Le plan d’action de la commune fixe, pour six années, les actions de développement prévues d’être
réalisés ou d’y participer sur le territoire de la commune.
Selon l’article 87Les compétences partagées entre l’Etat et la commune comportent les
compétences dont l’exercice s’avère efficace lorsqu’elles sont partagées. L’exercice de ces
compétences partagées peut se faire sur la base des principes de progressivité et de
différenciation.
A cet effet, la commune peut contribuer aux actions suivantes:
Lagestiondulittoralsituédansleterritoiredelacommuneconformémentauxloisetrègleme
ntsenvigueur;
l’aménagement des plages, des corniches, des lacs et des rives des fleuves situés dans le
ressort territorial de la commune;
la protection de l’environnement;
La SNDD
Conformément à la constitution de 2011, qui a consacré le développement durable en tant que
droit pour tous les citoyens, et aux dispositions de la Loi cadre 12-99 portant Charte Nationale
de l’Environnement et du Développement Durable, le Maroc a élaboré sa Stratégie Nationale
de Développement Durable (SNDD) adoptée lors du Conseil des ministres présidé par Sa
Majesté Le Roi Mohammed VI le 25 juin 2017. Le processus d’élaboration de la SNDD, lancé
en 2013 par le Ministère de l'Energie, des Mines et du Développement Durable
La SNEE
Sous la Direction Avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a adopté,
depuis 2009, une stratégie énergétique nationale qui érige l’efficacité en priorité
nationale.
Le Maroc a développé une vision stratégique propre à l’efficacité énergétique, dans le
cadre d’une concertation nationale globale et participative, dans laquelle tous les
acteurs concernés ont été impliqué, en particulier les départements ministériels, les
institutions publiques, les régions et les collectivités territoriales, le secteur privé, la
société civile et les syndicats sectoriels concernés.
Les axes de la nouvelle vision en matière d’efficacité énergétique :
La biodiversité au Maroc :
Les textes réglementaires qui règlent la biodiversité au Maroc : il existe plusieurs textes
juridiques mettent en place pour régler la question de biodiversité au Maroc entre autres on
trouve :
Loi n°22-07 relative aux aires protégées : promulguée en 2010. Elle interdit toutes
actions susceptibles de nuire au milieu naturel, à la conservation de la faune et de la
flore, ou d’altérer le caractère et les éléments de l’écosystème de l’aire protégée, dont
la chasse et la pêche, l’abattage ou la capture de la faune, la destruction ou la
collection de la flore et tous travaux tendant à modifier l’aspect du terrain, du paysage
ou de la végétation. Aux termes de cette loi, il existe cinq catégories d’aires protégées,
à savoir, le parc national, le parc naturel, réserve biologique, la réserve naturelle et le
site naturel.
la Loi cadre n°99-12 portant charte nationale de l’environnement et de
développement durable : promulguée en 2014 La présente loi-cadre fixe les objectifs
fondamentaux de l’action de l’Etat en matière de protection de l’environnement et de
développement durable.Parmi ses buts on trouve renforcer la protection et la
préservation des ressources et des milieux naturels, de la biodiversité et du patrimoine
culturel, de prévenir et de lutter contre les pollutions et les nuisances
la promulgation de la loi n° 81.12, relative au littoral en Juin 2015.
Ainsi que le Maroc a mis en place une stratégie et un plan d’action pour tenter de préserver
l’équilibre des écosystèmes et la diversité biologique dont il dispose sur le long terme :
Renforcer la conservation des espèces, des écosystèmes et des services qu’ils rendent.
Assurer une utilisation durable de la biodiversité et des ressources biologiques :afin