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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTES DES SCIENCES


DOMAINE SCIENCES ET TECHNOLOGIE
MENTION BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALE

UE : Sciences de l'environnement, développement durable et conventions internationales

 REDIGES PAR :

- RANDRIAMAMONJISOA FENOSAMBATRA JOSÉ ALAIN


- RALALASON DENSHEY VICTORICKA
- RALIJAONA RANTO SAHAZA
- RANDRIANANDRASANA JOHANNAH STEPHANIE
- RAKOTONIAINA FENITRA ANDRIATINARIVO
- HERINIAINA TOJOSOA NIRINA JEAN FRANCOIS
- RASOANOMENJANAHAY FANDRESENA LUCIENNE
- RADOFAVELO MIKAIA EMMANUEL
- RASOTOMPOTIANALISOA THOMINAH VALENCIA

Enseignant responsable :

RAKOTOARISOA Noronirina Victorine

Année universitaire : 2023-2024


INTRODUCTION
Le droit de l'environnement est devenu un domaine essentiel dans la gestion contemporaine des
ressources naturelles et des activités humaines. En réponse à la prise de conscience croissante des défis
environnementaux, la communauté internationale a élaboré un ensemble de normes et de mécanismes
juridiques pour encadrer la protection et la préservation de notre planète. Au cœur de ces efforts se
trouvent des accords internationaux tels que la Convention de Rio de 1992 et la Convention sur les forêts,
qui définissent des normes et des lignes directrices pour la mise en œuvre du droit de l'environnement à
l'échelle mondiale. Cette introduction se penchera sur l'application et l'applicabilité du droit de
l'environnement, en mettant en lumière les exigences, les dispositions spécifiques, les lignes directrices
pour la mise en œuvre et les procédures administratives nécessaires pour assurer l'efficacité des
principes énoncés dans ces conventions. En outre, nous explorerons l'applicabilité du droit de
l'environnement dans différents contextes nationaux et internationaux, soulignant son rôle crucial dans la
promotion du développement durable et de la protection de notre écosystème mondial.

1. EXIGENCE SUR L'APPLICATION: CONVENTION DE RIO 1992, CONVENTION SUR LA


FORÊT
Lors du sommet de la terre de 1992 à Rio de Janeiro au Brésil,les gouvernements des Nations
unies ont adopté 3 convention qui sont les " convention de Rio sœur ".
Dont la :

 Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC)


 Convention sur la diversité biologique (CDB)
 Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)

Ces trois (3) convention de Rio sont le résultat de la préoccupation relative en matière
d'environnement et de développement . Nous allons voir chacun des exigences de ces trois conventions.

"Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique "


Cette convention à propos du changement climatique vise à appuyer sur la coopération internationale
pour juguler l'augmentation des températures moyennes à l'échelle planétaire. Elle a pour but de

 réduire les répercussions de ces changements afin de pouvoir s'adapter,


 de préserver la production alimentaire et
 d'assurer un développement économique durable.

La convention sur le changement climatique est à l'origine de "l'accord de Paris" et du "protocole de


Kyoto" . Ces accords ont pour finalité de stabiliser les concentrations atmosphériques en gaz à effet de
serre à un niveau qui permet de prévenir toute perturbation anthropique dangereuse du système
climatique. . Il a été créé à Kyoto (en Japon) en 11 Décembre 1997. Les pays industrialisés se sont engagé
à réduire l'émission de gaz à effet de serre et de payer une somme d'argent pour les pays peu ou non
industrialisés pour la marché de carbone.
"Convention sur la diversité biologique""
C'est un traité qui a trois principaux objectifs qui sont :

 Conservation de la diversité biologique : les parties doivent prendre des mesures pour conserver la
biodiversité, protégé les espèces menacées et maintenir les écosystèmes sains.
 Utilisation durable de la diversité biologique : les parties doivent utiliser les ressources biologiques
de manière durable, en tenant compte des besoins des générations présentes et futures.
 Partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques : les
parties doivent garantir que les avantages tirés de l'utilisation des ressources génétiques sont partagés de
manière équitable avec les communautés locales et autochtones qui détiennent ces ressources.

Cette convention vise tous les niveaux de la diversité biologique: les écosystèmes, les espèces, les
ressources génétiques et les biotechnologies, notamment dans la cadre du "protocole de Cartagena" qui
est sur la présentation des risques biotechnologiques. La protocole de Cartagena a été signé en 29 Janvier
2000, il a pour principe de prévenir les risques de l'environnement liée aux OGM (Organisme
Génétiquement Modifié).

"Convention des nations unies sur la lutte contre le désertification"


Elle établit plusieurs exigences :

 Mise en œuvre de programme d'action nationaux :les parties doivent élaborer et mettre en œuvre
des programmes d'actions national pour lutter contre la désertification et la dégradation de la terre.
 Promotion de la participation et de la coopération internationale : les parties doivent encourager la
participation active des communautés locales, des organisations non gouvernementales et du secteur
privé dans les efforts de lutte contre la désertification, ainsi que promouvoir la coopération
internationale dans ce domaine.
 Gestion durable des terres : les parties doivent adopter des mesures pour promouvoir une gestion
durable des terres, y compris la mise en œuvre de pratiques agricoles et forestières durables, la
conservation des sols et la restauration des terres dégradées.

CONVENTION DE FORET
Pendant la conférence de Rio, l'ONU a fait la déclaration de concernant la forêt qui a été refusé
par les pays du Sud. Cette déclaration a 15 principes pouvant être divisé en 5 parties.
Partie 1: droit de l'exploitation durable en tenant compte de la politique du pays pour
l'environnement. (Principes 1,2,3,4)
Le droit de l'exploitation durable des ressources forestières est un concept qui vise à équilibrer
l'utilisation des ressources forestières avec la conservation à long terme des écosystèmes forestiers. Cela
implique généralement l'adoption de politiques et de réglementations qui garantissent que l'exploitation
des forêts se fait de manière responsable sur le plan environnemental, social et économique.
Partie 2: l'exploitation des ressources forestières comme source d'énergie et développement de
l'économie. (Principes 6,7,8)
L'exploitation des ressources forestières pour l'énergie et le développement économique implique
l'utilisation stratégique des forêts et de leurs produits pour répondre aux besoins énergétiques et
favoriser la croissance économique.
Partie 3: gestion de la couverture végétale et réglementations des commerces des produits
forestiers. (Principes 5,8,12,13)
L'exploitation des ressources forestières doit être effectuée de manière durable, en veillant à ne pas
dépasser les capacités de régénération naturelle des écosystèmes forestiers. Cela implique souvent
l'adoption de pratiques telles que la récolte sélective, la planification forestière à long terme, et la
protection des habitats fauniques et des écosystèmes fragiles.
Partie 4: renforcement des moyens liée aux recherches scientifiques et inventaire. (Principes 8,15)
Une meilleure compréhension des écosystèmes forestiers. Les recherches scientifiques permettent
d'approfondir notre compréhension des écosystèmes forestiers, y compris leur biodiversité, leur
fonctionnement, leur dynamique et leur réponse aux changements environnementaux et climatiques.
Partie 5: contrôle de la santé de l'écosystème forestier. (Principes 8,15)
La surveillance régulière de la biodiversité forestière permet de suivre les populations d'espèces
végétales, animales et microbiennes, ainsi que leur répartition, leur abondance et leur santé. Cela peut
inclure des inventaires floristiques et fauniques, des suivis des espèces menacées, et des études sur la
diversité génétique.
Un contrôle de la croissance des arbres, de la régénération naturelle, de la couverture végétale et de
l'état de santé des écosystèmes forestiers permet d'évaluer leur productivité et leur vitalité. Cela peut
inclure des mesures de biomasse, de densité de la canopée, de taux de croissance et de mortalité des
arbres.

2. LIGNE DIRECTIVE POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT DE L'ENVIRONNEMENT


I. Principes généraux
Les conditions « minimales » pour une mise en œuvre efficace du droit de l'environnement ont déjà
été analysées dans de nombreuses études, souvent à caractère international, où différents systèmes
étaient pris en compte et étudiés sous un angle comparatif. C'est pourquoi, nous nous limiterons ci-après
uniquement à un bref rappel des principaux éléments généraux permettant une mise en œuvre efficace
du droit de l'environnement.
Principe 1:
La mise en œuvre du droit de l'environnement devrait être normalement réglée de manière commune
et parallèle pour les différentes parties du droit de l'environnement, ce qui implique en principe une
seule structure administrative au niveau de l'Etat central d'une part et au niveau des régions d'autre part
(<< approche administrative intégrée »). A l'intérieur de ces structures, des subdivisions doivent
néanmoins être prévues : les spécificités des différents domaines pourraient être ainsi prises en compte.
Toutefois, la législation peut prévoir des exceptions à ce principe si la nature de la tâche ou le domaine
spécifique l'exige. On peut notamment penser au domaine de la protection des eaux. Le cas échéant, il
faut veiller à ce que la coordination entre les différentes entités reste assurée.
II. Surveillance :
Principe 2:
En principe, les tâches de surveillance et les tâches de contrôle devraient être exécutées par les
mêmes structures administratives, de sorte qu'il y ait une « concordance >> des différentes tâches de
mise en œuvre.
Principe 3:
Sur la base de la législation environnementale applicable, des directives devraient préciser en détail la
manière selon laquelle la surveillance doit être effectuée. Il conviendrait avant tout de préciser les points
suivants :
 objectif de la surveillance;

 objet exact de la surveillance;

 méthodes exactes pour la surveillance;

 activités nuisibles à prendre en compte;

 le cas échéant, établissement de tableaux ou de formulaires détaillés à remplir.

Principe 4:
Pour la préparation de ces directives (cf. principe 3) et pour la synthèse au niveau national des
résultats de surveillance, il conviendrait de désigner une entité dotée des compétences scientifiques
nécessaires. Cette entité serait ainsi une sorte de <<<< plaque tournante >>> pour la surveillance. Cette
tâche pourrait être assumée soit par un ministère existant soit par un nouvel organisme à créer. Il devrait
disposer de ressources humaines et financières suffisantes.
Principe 5:
Les mesures concrètes de surveillance devraient être prises au niveau des régions par les autorités
compétentes. Pour cet aspect, il s'agirait alors d'une organisation décentralisée de la surveillance.
Principe 6:
Les résultats de la surveillance devraient être publiés, sous la seule réserve de droits fondamentaux de
particuliers. Un rapport régulier (au moins tous les quatre ans) sur l'état de l'environnement (au Maroc)
devrait être établi et publié. Ce dernier dresserait de manière approfondie et sur la base des résultats de
la surveillance, d'après les principes 3 à 5, un << état des lieux >> de la qualité de l'environnement.
III. Assure et controler l’application du droit de l’envrironnement en vigueur :
Les autorités et les procédures.
1. Autorité : (principe7,8,9,10)

Principe 7:
La mise en œuvre du droit de l'environnement devrait se faire en principe au niveau des régions; ainsi,
une organisation administrative de type décentralisé devrait être prévue.
Principe 8:
En même temps, une administration centrale suffisamment
<<<< Forte >>>> devrait être en mesure d'assumer outre les compétences en matière de surveillance
d'une part des tâches requérant des compétences scientifiques et techniques spécifiques, et d'autre part
certaines tâches de coordination en vue d'assurer 83 une certaine uniformité de la mise en œuvre. Il
s'agirait alors d'une autorité qui rassemblerait l'expertise scientifique au niveau environnemental pour
tout le pays et qui serait appelée à fonctionner comme une « plaque tournante » (un ministère ou une
agence plus indépendante rattachée à un ministère) de la mise en œuvre du droit de l'environnement 8.
Principe 9:
Les compétences de l'autorité << centrale >> d'une part et celle des autorités << décentralisées »
voire régionales d'autre part, de même que les procédures applicables, devraient être clairement définies
et délimitées. Il conviendrait de formuler les grands principes dans une loi et de les préciser dans la
législation d'application.
Principe 10: Les autorités chargées de la mise en œuvre du droit de l'environnement devraient
disposer de ressources humaines et financières suffisantes ce qui implique aussi une formation (continue)
des personnes responsables de la mise en œuvre du droit de l'environnement.

2. L’uniformité de la mise en œuvre (principe 11,12)

Principe 11: Les principes applicables lors de la mise en œuvre devraient être précisés dans le cadre de
directives respectivement de circulaires 85 administratives. L'autorité centrale - sur la base de la
législation applicable et le cas échéant en accord avec le gouvernement ou sur la base d'une délégation
du gouvernement - devrait être chargée de formuler ces principes qui lieraient les autorités régionales de
mise en œuvre.
Principe 12: Quant au contenu, ces principes devraient traiter au moins les aspects suivants :
- inspections (installations touchées, fréquence, objet exact, etc.);
- procédures applicables, y compris délais;
- application des sanctions;
- exigences quant à l'organisation administrative dans les régions.
3. Transparence (principe 13,14)

Principe 13: Le droit d'accès des particuliers aux informations environnementales disponibles auprès
des autorités devrait être en principe garanti sans que les particuliers doivent démontrer un intérêt
particulier. La directive 2003/4 pourrait servir d'exemple.
Principe 14: Les autorités régionales et l'autorité centrale devraient publier régulièrement (au moins
tous les deux ans) un rapport sur la mise en œuvre du droit de l'environnement. Ce rapport démontrerait
en détail les mesures prises mais également les difficultés rencontrées. Des lignes directrices quant au
contenu de ces rapports devraient être formulées.
4. Participation des publics (principe 15,16)

Principe 15
La participation du public concerné par des décisions administratives sur l'autorisation de certains
projets ou par l'élaboration de plans et programmes environnementaux devrait être assurée. La
législation européenne en la matière pourrait être une source d'inspiration dans ce domaine. En tout cas,
il conviendrait de régler les aspects suivants :

 objet exact de la participation du public;

 information du public (contenu détaillé);

 procédure formalisée (y compris des délais);

 obligation de prendre en compte les observations faites.


Principe 16: Les particuliers et les ONG devraient avoir la possibilité de formuler - selon une procédure
prédéterminée et formalisée - des plaintes auprès d'une autorité (centrale et/ou régionale) dans
lesquelles ils font valoir des déficits dans la mise en œuvre du droit de l'environnement
5. Instrument visant à renforcer le respect volontaire des prescriptions environnementales (principe
17)

Principe 17: Une stratégie devrait être développée au niveau central pour mettre en place des
instruments visant le respect volontaire du droit de l'environnement. En particulier, on pourrait songer à
mettre en place un système « EMAS >> incitant les entreprises et organisations à mettre en place elles-
mêmes un système de management environnemental, à l'image du règlement 761/2001.
IV La protection juridique : le rôle des particuliers et des ONG (principe 18,19,20)
Principe 18: Les particuliers devraient avoir un accès à la justice (administrative) contre toute décision
de l'administration qui pourrait violer une disposition législative censée protéger, entre autres, leurs
intérêts, dans la mesure où ils sont effectivement affecté par la décision attaquée. Les exigences
développées par la CJCE en la matière pourraient servir d'exemple dans ce domaine.
Principe 19: Les ONG - qui pourraient être accréditées devraient être habilitées à agir en justice contre
toute autorisation liée à certains types d'installations (à définir dans une liste). Les exigences de la
Convention d'Aarhus pourraient servir de base pour ce sujet.
Principe 20: Un système approprié prévoyant l'existence de mesures provisoires, tout particulièrement
un effet suspensif, devrait permettre de garantir l'effectivité de la protection juridique selon les principes
18 et 19.

3. DISPOSITION SPÉCIFIQUE CONCERNANT LA MISE EN ŒUVRE DU DROIT DE


L’ENVIRONNEMENT
1. Engagement envers les accords multilatéraux :

Madagascar a ratifié plusieurs accords internationaux sur l'environnement, tels que la Convention-
cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité
biologique (CDB). La mise en œuvre de ces accords est essentielle pour la protection de la biodiversité et
la lutte contre le changement climatique.

2. Intégration dans la législation nationale :

Madagascar a élaboré des lois et des politiques environnementales pour mettre en œuvre les
engagements pris lors de la Convention de Rio. Cela inclut des mesures pour la conservation des
écosystèmes terrestres et marins, la gestion durable des ressources naturelles et la promotion du
développement durable.

3. Participation des parties prenantes :

Madagascar a impliqué divers acteurs, tels que les gouvernements locaux, les organisations non
gouvernementales, les communautés locales et les entreprises, dans la mise en œuvre du droit de
l'environnement. La sensibilisation et la participation active de ces parties prenantes sont essentielles
pour garantir une application efficace.
4. Surveillance et évaluation :

Madagascar a mis en place des mécanismes de surveillance et d'évaluation pour suivre les progrès
réalisés dans la mise en œuvre du droit de l'environnement. Cela permet d'identifier les lacunes et
d'apporter des ajustements si nécessaire.

En somme, Madagascar s'est engagé à mettre en œuvre le droit de l'environnement conformément


aux principes énoncés lors de la Convention de Rio. Le respect de ces engagements est essentiel pour
préserver la richesse naturelle de l'île et contribuer à la durabilité mondiale.

4. PROCÉDURE ADMINISTRATIVE À SUIVRE POUR ASSURER L'EFFICACITÉ DES


PRINCIPES DANS LA CONVENTION DE RIO
a- Identification des Principes de la Convention de Rio:
-Examiner les principes énoncés dans la Convention de Rio sur l'environnement et le développement
durable, tels que le principe de précaution, le principe de pollueur-payeur, le principe de participation du
public, etc.
b- Intégration dans la Législation Nationale:
-Adopter des lois et des réglementations qui reflètent les principes de la Convention de Rio, en les
rendant juridiquement contraignants au niveau national.
-Veiller à ce que ces lois soient cohérentes avec d'autres réglementations nationales et
internationales.
c- Élaboration de Politiques et de Normes Environnementales:
-Développer des politiques environnementales basées sur les principes de la Convention de Rio, en
tenant compte des besoins spécifiques du pays et des communautés locales.
-Établir des normes environnementales pour guider les actions des entreprises, des gouvernements et
des citoyens dans la protection de l'environnement.
d- Consultation Publique:
-Organiser des consultations publiques pour permettre au public de participer au processus
décisionnel en matière d'environnement.
-Informer et sensibiliser le public aux questions environnementales et aux décisions gouvernementales
qui les concernent.
e- Surveillance et Application:
-Mettre en place des agences ou des organes de surveillance chargés de contrôler la conformité aux
lois et aux normes environnementales.
-Appliquer des sanctions en cas de non-respect des règlements, afin d'assurer la responsabilité des
pollueurs et de dissuader les comportements nuisibles à l'environnement.
f- Recours Juridiques:
-Garantir l'accès à des recours juridiques effectifs pour les citoyens et les groupes affectés par des
activités environnementales préjudiciables.
-Permettre aux individus et aux organisations de contester en justice les décisions gouvernementales
ou les actions des entreprises qui violent les principes de la Convention de Rio.
g- Coopération Internationale:
-Collaborer avec d'autres pays pour résoudre les problèmes environnementaux transfrontaliers et
promouvoir la mise en œuvre efficace des principes de la Convention.
-Participer à des accords internationaux et à des initiatives régionales visant à protéger
l'environnement et à assurer un développement durable à l'échelle mondiale.
En mettant en œuvre ces mesures, les gouvernements peuvent renforcer l'application des principes de
la Convention de Rio et contribuer à la préservation de l'environnement pour les générations futures.

5. APPLICABILITE ET APPLICATION DU DROIT DE L’ENVIRONNEMENT


Séquence 1 : Les mécanismes de régulation
Mécanismes utilisés par le droit de l’environnement pour réglementer les différentes activités et les
comportements ayant trait à l’environnement.
1. Les mécanismes de contrôle a priori :
Mécanismes de prévention
Élément préliminaire : la prévision environnementale, un cadre conceptuel
La protection de l’environnement
La planification environnementale.
Différents effets juridiques.
Plan, stratégie, politique nationale de l’environnement
1.1. L’interdiction :
Mécanisme préventif par excellence.
Interdire un ensemble d’activités et de comportements.
Peuvent être absolues (globales), ou partielles (limitée)
Interdiction de chasser ou de pêcher des espèces
Déverser des produits polluants dans l’environnement
1.2. L’autorisation
Un mécanisme de contrôle a priori, qui permet au détenteur de l’autorité ou du pouvoir de décision de
contrôler l’éventuel impact de l’activité ou du comportement sur l’environnement. - La technique de
contrôle d’impact sur l’environnement
- La technique
L’étude d’impact sur l’environnement :
- La normalisation
2. Les mécanismes de contrôle a posteriori
2.1. Mise en place d’un système de suivi et de contrôle :
Les structures chargées de contrôler le respect de la réglementation environnementale
• Accéder aux endroits concernés par l’activité
• Poser des questions aux personnes sur place
• Procéder à des perquisitions, et à élaborer un procès-verbal
• Transmettre le dossier aux tribunaux.
2.2 La mise en place de mécanisme(s) juridictionnel(s)
- la reconnaissance claire du « crime environnemental »
Atteinte à une composante de l’environnement
Trois éléments constitutifs du crime :
L’élément légal
Des textes qui se rapportent directement à l’environnement
L’élément matériel
L’acte lui-même qui a porté atteinte à l’environnement
L’élément moral
Une responsabilité environnementale
Séquence 2 : Les mécanismes institutionnels
Pour assurer les différentes tâches liées à la protection de l’environnement.
• Les institutions publiques
• Les institutions associatives
• Les institutions privées
1. Les institutions publiques :
Demeurent les plus concernées par la protection de l’environnement.
1.1.1. Les départements ministériels :
- Un département de l’Environnement à part entière :
Chargé uniquement des questions environnementales
- Des départements environnementaux sectoriels :
Chacun dans le cadre de ses tâches participent à mettre en place la politique de l’Environnement ou
certains programmes environnementaux liés à leur mission.
Des autorités environnementales indépendantes :
1.1.2. Des établissements publics « environnementaux » :
Assurent des services liés à l’environnement :
Des structures consultatives :
D’une large administration consultative.
Commissions, conseils, comités sont très nombreux en la matière
Les institutions publiques décentralisées :
Entités territoriales infra-nationales : les collectivités locales, les régions, les départements…
2. Les intervenants associatifs :
Une large participation.
L’implication des associations
3. Les intervenants privés :
Les acteurs économiques ou d’une manière générale les acteurs à but lucratif.
Séquence 3 : Les mécanismes financiers de mise en application du droit de l'environnement
1. La budgétisation de la protection de l’environnement :
Le budget de l’environnement témoigne de l’importance/de l’intérêt que l’État ou la collectivité
accorde à l’environnement.
Budget de l’environnement et budget du département environnemental :
2. Les Instruments financiers et fiscaux de protection de l’environnement :
Des moyens économiques ayant pour objectif d’influencer le comportement des agents économiques
dans un sens qui respecte plus l’environnement

CONCLUSION
En conclusion, l'application du droit de l'environnement repose sur des instruments juridiques tels que

la Convention de Rio de 1992 et d'autres directives spécifiques. Pour garantir son efficacité, il est crucial

de suivre des procédures administratives strictes. Cependant, des défis persistent en raison de conflits

d'intérêts économiques ou politiques. Pour surmonter ces obstacles, une coopération internationale, une

sensibilisation du public et des politiques intégrées sont nécessaires. En résumé, la protection de

l'environnement nécessite une action concertée et un engagement continu de la part de tous les acteurs

concernés.

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