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Enseignant responsable :
Ces trois (3) convention de Rio sont le résultat de la préoccupation relative en matière
d'environnement et de développement . Nous allons voir chacun des exigences de ces trois conventions.
Conservation de la diversité biologique : les parties doivent prendre des mesures pour conserver la
biodiversité, protégé les espèces menacées et maintenir les écosystèmes sains.
Utilisation durable de la diversité biologique : les parties doivent utiliser les ressources biologiques
de manière durable, en tenant compte des besoins des générations présentes et futures.
Partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques : les
parties doivent garantir que les avantages tirés de l'utilisation des ressources génétiques sont partagés de
manière équitable avec les communautés locales et autochtones qui détiennent ces ressources.
Cette convention vise tous les niveaux de la diversité biologique: les écosystèmes, les espèces, les
ressources génétiques et les biotechnologies, notamment dans la cadre du "protocole de Cartagena" qui
est sur la présentation des risques biotechnologiques. La protocole de Cartagena a été signé en 29 Janvier
2000, il a pour principe de prévenir les risques de l'environnement liée aux OGM (Organisme
Génétiquement Modifié).
Mise en œuvre de programme d'action nationaux :les parties doivent élaborer et mettre en œuvre
des programmes d'actions national pour lutter contre la désertification et la dégradation de la terre.
Promotion de la participation et de la coopération internationale : les parties doivent encourager la
participation active des communautés locales, des organisations non gouvernementales et du secteur
privé dans les efforts de lutte contre la désertification, ainsi que promouvoir la coopération
internationale dans ce domaine.
Gestion durable des terres : les parties doivent adopter des mesures pour promouvoir une gestion
durable des terres, y compris la mise en œuvre de pratiques agricoles et forestières durables, la
conservation des sols et la restauration des terres dégradées.
CONVENTION DE FORET
Pendant la conférence de Rio, l'ONU a fait la déclaration de concernant la forêt qui a été refusé
par les pays du Sud. Cette déclaration a 15 principes pouvant être divisé en 5 parties.
Partie 1: droit de l'exploitation durable en tenant compte de la politique du pays pour
l'environnement. (Principes 1,2,3,4)
Le droit de l'exploitation durable des ressources forestières est un concept qui vise à équilibrer
l'utilisation des ressources forestières avec la conservation à long terme des écosystèmes forestiers. Cela
implique généralement l'adoption de politiques et de réglementations qui garantissent que l'exploitation
des forêts se fait de manière responsable sur le plan environnemental, social et économique.
Partie 2: l'exploitation des ressources forestières comme source d'énergie et développement de
l'économie. (Principes 6,7,8)
L'exploitation des ressources forestières pour l'énergie et le développement économique implique
l'utilisation stratégique des forêts et de leurs produits pour répondre aux besoins énergétiques et
favoriser la croissance économique.
Partie 3: gestion de la couverture végétale et réglementations des commerces des produits
forestiers. (Principes 5,8,12,13)
L'exploitation des ressources forestières doit être effectuée de manière durable, en veillant à ne pas
dépasser les capacités de régénération naturelle des écosystèmes forestiers. Cela implique souvent
l'adoption de pratiques telles que la récolte sélective, la planification forestière à long terme, et la
protection des habitats fauniques et des écosystèmes fragiles.
Partie 4: renforcement des moyens liée aux recherches scientifiques et inventaire. (Principes 8,15)
Une meilleure compréhension des écosystèmes forestiers. Les recherches scientifiques permettent
d'approfondir notre compréhension des écosystèmes forestiers, y compris leur biodiversité, leur
fonctionnement, leur dynamique et leur réponse aux changements environnementaux et climatiques.
Partie 5: contrôle de la santé de l'écosystème forestier. (Principes 8,15)
La surveillance régulière de la biodiversité forestière permet de suivre les populations d'espèces
végétales, animales et microbiennes, ainsi que leur répartition, leur abondance et leur santé. Cela peut
inclure des inventaires floristiques et fauniques, des suivis des espèces menacées, et des études sur la
diversité génétique.
Un contrôle de la croissance des arbres, de la régénération naturelle, de la couverture végétale et de
l'état de santé des écosystèmes forestiers permet d'évaluer leur productivité et leur vitalité. Cela peut
inclure des mesures de biomasse, de densité de la canopée, de taux de croissance et de mortalité des
arbres.
Principe 4:
Pour la préparation de ces directives (cf. principe 3) et pour la synthèse au niveau national des
résultats de surveillance, il conviendrait de désigner une entité dotée des compétences scientifiques
nécessaires. Cette entité serait ainsi une sorte de <<<< plaque tournante >>> pour la surveillance. Cette
tâche pourrait être assumée soit par un ministère existant soit par un nouvel organisme à créer. Il devrait
disposer de ressources humaines et financières suffisantes.
Principe 5:
Les mesures concrètes de surveillance devraient être prises au niveau des régions par les autorités
compétentes. Pour cet aspect, il s'agirait alors d'une organisation décentralisée de la surveillance.
Principe 6:
Les résultats de la surveillance devraient être publiés, sous la seule réserve de droits fondamentaux de
particuliers. Un rapport régulier (au moins tous les quatre ans) sur l'état de l'environnement (au Maroc)
devrait être établi et publié. Ce dernier dresserait de manière approfondie et sur la base des résultats de
la surveillance, d'après les principes 3 à 5, un << état des lieux >> de la qualité de l'environnement.
III. Assure et controler l’application du droit de l’envrironnement en vigueur :
Les autorités et les procédures.
1. Autorité : (principe7,8,9,10)
Principe 7:
La mise en œuvre du droit de l'environnement devrait se faire en principe au niveau des régions; ainsi,
une organisation administrative de type décentralisé devrait être prévue.
Principe 8:
En même temps, une administration centrale suffisamment
<<<< Forte >>>> devrait être en mesure d'assumer outre les compétences en matière de surveillance
d'une part des tâches requérant des compétences scientifiques et techniques spécifiques, et d'autre part
certaines tâches de coordination en vue d'assurer 83 une certaine uniformité de la mise en œuvre. Il
s'agirait alors d'une autorité qui rassemblerait l'expertise scientifique au niveau environnemental pour
tout le pays et qui serait appelée à fonctionner comme une « plaque tournante » (un ministère ou une
agence plus indépendante rattachée à un ministère) de la mise en œuvre du droit de l'environnement 8.
Principe 9:
Les compétences de l'autorité << centrale >> d'une part et celle des autorités << décentralisées »
voire régionales d'autre part, de même que les procédures applicables, devraient être clairement définies
et délimitées. Il conviendrait de formuler les grands principes dans une loi et de les préciser dans la
législation d'application.
Principe 10: Les autorités chargées de la mise en œuvre du droit de l'environnement devraient
disposer de ressources humaines et financières suffisantes ce qui implique aussi une formation (continue)
des personnes responsables de la mise en œuvre du droit de l'environnement.
Principe 11: Les principes applicables lors de la mise en œuvre devraient être précisés dans le cadre de
directives respectivement de circulaires 85 administratives. L'autorité centrale - sur la base de la
législation applicable et le cas échéant en accord avec le gouvernement ou sur la base d'une délégation
du gouvernement - devrait être chargée de formuler ces principes qui lieraient les autorités régionales de
mise en œuvre.
Principe 12: Quant au contenu, ces principes devraient traiter au moins les aspects suivants :
- inspections (installations touchées, fréquence, objet exact, etc.);
- procédures applicables, y compris délais;
- application des sanctions;
- exigences quant à l'organisation administrative dans les régions.
3. Transparence (principe 13,14)
Principe 13: Le droit d'accès des particuliers aux informations environnementales disponibles auprès
des autorités devrait être en principe garanti sans que les particuliers doivent démontrer un intérêt
particulier. La directive 2003/4 pourrait servir d'exemple.
Principe 14: Les autorités régionales et l'autorité centrale devraient publier régulièrement (au moins
tous les deux ans) un rapport sur la mise en œuvre du droit de l'environnement. Ce rapport démontrerait
en détail les mesures prises mais également les difficultés rencontrées. Des lignes directrices quant au
contenu de ces rapports devraient être formulées.
4. Participation des publics (principe 15,16)
Principe 15
La participation du public concerné par des décisions administratives sur l'autorisation de certains
projets ou par l'élaboration de plans et programmes environnementaux devrait être assurée. La
législation européenne en la matière pourrait être une source d'inspiration dans ce domaine. En tout cas,
il conviendrait de régler les aspects suivants :
Principe 17: Une stratégie devrait être développée au niveau central pour mettre en place des
instruments visant le respect volontaire du droit de l'environnement. En particulier, on pourrait songer à
mettre en place un système « EMAS >> incitant les entreprises et organisations à mettre en place elles-
mêmes un système de management environnemental, à l'image du règlement 761/2001.
IV La protection juridique : le rôle des particuliers et des ONG (principe 18,19,20)
Principe 18: Les particuliers devraient avoir un accès à la justice (administrative) contre toute décision
de l'administration qui pourrait violer une disposition législative censée protéger, entre autres, leurs
intérêts, dans la mesure où ils sont effectivement affecté par la décision attaquée. Les exigences
développées par la CJCE en la matière pourraient servir d'exemple dans ce domaine.
Principe 19: Les ONG - qui pourraient être accréditées devraient être habilitées à agir en justice contre
toute autorisation liée à certains types d'installations (à définir dans une liste). Les exigences de la
Convention d'Aarhus pourraient servir de base pour ce sujet.
Principe 20: Un système approprié prévoyant l'existence de mesures provisoires, tout particulièrement
un effet suspensif, devrait permettre de garantir l'effectivité de la protection juridique selon les principes
18 et 19.
Madagascar a ratifié plusieurs accords internationaux sur l'environnement, tels que la Convention-
cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité
biologique (CDB). La mise en œuvre de ces accords est essentielle pour la protection de la biodiversité et
la lutte contre le changement climatique.
Madagascar a élaboré des lois et des politiques environnementales pour mettre en œuvre les
engagements pris lors de la Convention de Rio. Cela inclut des mesures pour la conservation des
écosystèmes terrestres et marins, la gestion durable des ressources naturelles et la promotion du
développement durable.
Madagascar a impliqué divers acteurs, tels que les gouvernements locaux, les organisations non
gouvernementales, les communautés locales et les entreprises, dans la mise en œuvre du droit de
l'environnement. La sensibilisation et la participation active de ces parties prenantes sont essentielles
pour garantir une application efficace.
4. Surveillance et évaluation :
Madagascar a mis en place des mécanismes de surveillance et d'évaluation pour suivre les progrès
réalisés dans la mise en œuvre du droit de l'environnement. Cela permet d'identifier les lacunes et
d'apporter des ajustements si nécessaire.
CONCLUSION
En conclusion, l'application du droit de l'environnement repose sur des instruments juridiques tels que
la Convention de Rio de 1992 et d'autres directives spécifiques. Pour garantir son efficacité, il est crucial
de suivre des procédures administratives strictes. Cependant, des défis persistent en raison de conflits
d'intérêts économiques ou politiques. Pour surmonter ces obstacles, une coopération internationale, une
l'environnement nécessite une action concertée et un engagement continu de la part de tous les acteurs
concernés.