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Introduction
Une aire protégée est un territoire terrestre délimité, côtier, marin, eaux larges saumâtres et
continentales, aquatique, dont les composantes présentent une valeur particulière et
notamment biologique, naturelle, esthétique, morphologique, historique , archéologique,
cultuelle ou culturelle, et qui de ce fait , dans l’intérêt général , nécessite une préservation
contre tout effet de dégradation naturelle et contre toute intervention artificielle susceptible
d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution.
Remarque :
Le PBZT n’est pas parmi l’aire protégée car on l’a crée. Les faunes et les flores qui y sont
présentes sont introduits. La vocation principale du PBZT est la conservation ex-situ des
animaux et des plantes qui se traduit par l’élevage en captivité et la reproduction des espèces
tout en conservant leur milieu naturel.
1. b- Les attributions d’une Aire Protégée :
L’Aire Protégée peut être classée en trois (3) catégories :
Le PARC NATIONAL (PN) qui est destiné à la protection et la conservation de la
faune et de la flore originelles. Un PN doit présenter un cadre récréatif et éducatif.
La visite d’un PN est soumise à une autorisation des autorités compétentes.
On a découvert aussi que la flore vasculaire totale de Madagascar dépassait probablement les
10 000 espèces dont 80% des familles sont représentées à Madagascar.
En effet, les études scientifiques nous ont permis de connaître que ce sont des patrimoines qui
sont devenues la richesse de notre pays.
2.3- Le patrimoine : [WWF, Oct. 2008]
Un patrimoine est défini comme l’héritage du passé que nous profitons aujourd’hui et que
nous transmettons aux générations à venir. Madagascar présente quelques patrimoines qui
sont inclus dans la liste du patrimoine mondial, protégés par l’UNESCO ou United Nations
Educational Scientific and Cultural Organization.
Ce patrimoine peut se présenter en deux (2) formes:
- le patrimoine culturel
- le patrimoine naturel.
Le patrimoine culturel :
Le patrimoine culturel concerne les monuments, les ensembles de construction et les sites
ayant des valeurs historiques, esthétiques, archéologiques, et scientifiques. Le patrimoine
culturel peut être aussi immatériel et constitué de l’ensemble des manifestations culturelles,
traditionnelles et populaires d’une population et qui sont transmises par la tradition (langues,
contes ; récits, musiques, danses, arts culinaires, etc.…)
Exemple : la colline royale d’AMBOHIMANGA (inscrit dans la liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO en 2001)
Le patrimoine naturel :
Le patrimoine naturel concerne les formations physiques, biologiques et géologiques
remarquables, les aires d’une valeur exceptionnelle du point de vue de la science et de la
conservation ou de la beauté naturelle et les habitats d’espèces animales et végétales
menacées.
Exemple : la Réserve Naturel Intégral ou R.N.I du Tsingy de Bemaraha (inscrite dans la
liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991).
Ces patrimoines constituent l’importance des ressources naturelles au monde, alors
l’UNESCO s’est chargé d’aider notre pays et surtout de nous soutenir depuis qu’ils ont
constaté la beauté de Madagascar. Le rôle de l’UNESCO est donc de s’engager à protéger les
sites les plus exceptionnels de la planète et ayant une valeur unique et irremplaçable pour la
génération future, dans un esprit de coopération internationale. Exemple : le Tsingy de
Bemaraha.
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2. 4 - Les menaces pesant sur les habitats naturels et la biodiversité : [WWF, 2005]
Les menaces qui pèsent sur les habitats naturels et la biodiversité sont: la déforestation et la
transformation permanente de l’habitat, sa fragmentation et enfin la surexploitation des
produits sylvicoles, cynégétiques et halieutiques.
La première cause de la déforestation de la forêt est l’agriculture sur brûlis. Les forêts
littorales comme les mangroves ont également souffert de la déforestation par l’exploitation
excessive du bois et remplacées par des plantations d’arbres fruitiers, la culture du riz, de
l’aquaculture industrielle.
Les mangroves jouent aussi le rôle de filtre entre la mer et les sédiments charriés par les eaux
de ruissellement. Elles sont aussi des lieux où certaines espèces d’oiseaux d’eau
construisent leurs nids.
Certains marécages aient été transformés pour la production de riz irrigué.
La limite occidentale du site Ramsar borde le complexe de la forêt d’Ambatovy-Analamay
qui disparaitra presque totalement si les projets actuels d’exploitation de Nickel et de Cobalt
aboutissent.
2.5 – Les Impacts sur les habitats naturels : [WWF, 2005]
Certaines espèces forestières sont au seuil de l’extinction locale de la surexploitation à cause
de l’utilisation d’arbres forestiers par les hommes, celle –ci pouvait affecter les espèces de
lémuriens en réduisant les disponibilités de leurs ressources alimentaires et en altérant la
structure forestière.
Parmi les espèces d’oiseau malgaches endémiques très menacées, cinq (5) espèces sont
localisées dans les mangroves. Il s’agit du « vorompasika » ou Ardea humbloti, du « mireha »
ou Anas bernieri, du « vorimbengy » ou Threskiornis bernieri, de « l’ankoay » ou Haliaeetus
vociferoides et du « vorombato » ou Charadrius thoracicus. La superficie des mangroves
diminue petite à petite à cause du défrichement et ces espèces vont disparaître
progressivement.
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En 1925, le Parc de Tsimbazaza fut crée sous le Gouverneur E. FRANCOIS ainsi que
l’Académie Malgache et rattaché au service des Parcs et Jardins. Le principal rôle du Parc a
été la reconstitution et la sauvegarde des richesses floristiques et faunistiques malgaches. On y
collectionnait et multipliait les plantes en voie de disparition et ce qui permettait la
vulgarisation des faunes typiquement malgaches.
Plus tard, suite à une demande du Muséum de Paris, des cages furent installées pour présenter
des animaux de Madagascar. Durant cette période les Directeurs furent M. FRANCOIS, puis
M. BOITEAU.
En 1973, c’est l’Etat malgache qui a pris en charge la recherche scientifique. Le parc était
alors devenu le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique ou D.R.S.T.
A.2.1 Identification :
D’après le décret n°90-426 du 18 septembre 1990, le Parc Botanique et Zoologique de
Tsimbazaza a été définit comme Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) et à
vocation scientifique et d’éducation à la conservation environnementale. Le Parc est crée à
Tsimbazaza, au cœur de la ville d’Antananarivo, sous le sigle de PBZT. Il est sous tutelle du
Ministère de l’Enseignement Supérieure et du Ministère des Finances et du Budget.
Actuellement, le Parc s’étend sur une superficie de 8ha alors qu’avant il a été de 24ha.
Certaines parties sont occupées par les laboratoires, les locaux administratifs et les logements
des personnels.
Chaque parc a ses propres objectifs primordiaux mais ceux du PBZT sont :
Un rôle de conservation :
Un rôle scientifique :
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Un rôle social :
Le Parc devrait être un endroit de détente, un endroit pour apprécier la nature et choisi surtout
par les familles nationales comme lieu de rencontre où y règne la tranquillité, ainsi que pour
les écoliers et les étudiants comme un endroit idéal pour la recréation et pour se faire des
connaissances.
- Le Conseil d’Administration
- La Direction
- Les Départements :
Direction du PBZT
Division Division
Herpétologie Phytosanitaire
Division
Oiseaux
Division
Nutrition
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Division
Vétérinariat
B-1.2 La Direction :
-Division Comptabilité
-Division Personnel
-Division Logistique
Le Département Faune prend soin du jardin Zoologique et comprend sept (7) divisions :
-Division Mammifères
-Division Collection morte
-Division Entomologie
-Division Herpétologie
-Division Oiseaux
-Division Nutrition
-Division vétérinariat
Ce Département s’occupe des produits floristiques et formé de quatre (4) divisions qui sont
les suivantes :
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-Division Serre-Pépinière
-Division Jardin
-Division Herbier
-Division Phytosanitaire
-Division Documentation
-Division Musée
-Division Education
Elle assure les archivages ou les enregistrements comptables et le Parc suit le régime du Plan
Comptable des Opérations Publiques ou PCOP, délivré par le Ministère des
Finances et du Budget.
Elle a pour fonction de traiter des dossiers ou documents administratifs liés au personnel du
Parc. Elle s’occupe aussi des mouvements des dossiers de tous les agents à l’intérieur et à
l’extérieur du Parc comme les recrutements, les consultations, l’admission à la retraite, etc.…
C’est cette division qui avise les permissions et les congés.
Ce Département se charge de l’entretien des espèces faunistiques vivantes dans le Parc. Ses
principaux objectifs sont : exhiber les espèces animales pour faire connaitre, sensibiliser le
public envers l’importance du patrimoine faunistique de Madagascar et effectuer la
conservation ex-situ de ces espèces.
Ce Département comprend sept (7) Divisions: la Division Mammifères, la Division
Collection morte, la Division Entomologie, la Division Herpétologie, la Division Oiseaux, la
Division Nutrition et la Division Vétérinariat.
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Cette Division s’occupe de la conservation des espèces animales mortes. Cette division a une
méthode à faire avant de conserver ces collections mortes dans le congélateur, dans le formol
ou dans des produits chimiques comme le sulfate d’aluminium, ou la conservation dans une
solution physiologique etc.…
La Division Collection morte pratique aussi le montage de squelette de ces collections.
Elle rencontre parfois des problèmes comme la coupure de courant ce qui entraîne la
destruction des spécimens, il y a aussi le manque des équipements ou matériels de travails
comme les appareillages et les produits chimiques.
Parfois, cette Division rencontre de problème qui est engendré par le manque de
déshumidificateur qui peut causer l’anéantissement des collections.
Cette Division s’occupe de la nutrition animale au niveau du Parc. Elle fait des recherches
sur la nutrition pour que les aliments adoptés puissent répondre et satisfaire aux besoins
énergétiques de tous les animaux existants.
B-2 .2 .7 La Division Veterinariat :
Cette Division s’occupe de la santé animale. Elle fait des recherches sur l’épidémiologie.
Les problèmes sont basés sur le manque de matériels de laboratoire, de canal d’évacuation
adéquat pour un laboratoire, le manque de médicaments, et l’absence d’incinérateur pour
incinérer les déchets toxiques (produits périmés, seringue, etc.…)
Il maintient la conservation des collections de plantes mortes et vivantes dans le Parc. Il joue
un grand rôle sur l’entretien de la biodiversité floristique malgache du Parc. Il comprend
quatre (4) Divisions : la Division Serre-pépinière, la Division Jardin, la Division Herbier et la
Division Phytosanitaire.
Elle reçoit et conserve les échantillons vivants qui ont besoin des soins spécifiques dans les
serres du Parc.
Elle s’occupe de l’’entretien de collections des plantes vivantes dans le jardin thématiques du
Parc : la Rocaille africaine et sud malgache, les plantes médicinales, le Palmeraie,
l’arboretum, etc.…
La division Phytosanitaire s’occupe de la santé des plantes et réalise des recherches sur la
lutte biologique contre les pucerons et les champignons.
Elle arrange ou gère le Centre de documentation du Parc. Actuellement, les livres comptent
plus de 20 000 qui sont présents dans deux salles : la Bibliothèque botanique et la
Bibliothèque générale. Ces bibliothèques sont très riches en documents qui concernent
Madagascar ainsi que les ouvrages scientifiques où tout le public et les personnels du Parc
peuvent lire ou effectuent des recherches documentaires.
Le Centre de documentation conserve l’entretien des ouvrages et des documents.
Elle se divise en deux (2) : Musée d’histoires naturelles et Musée ethnographique. Elle
conserve et expose l’ensemble des collections de musées.
Dans le Musée d’histoire naturelle, on peut voir les fossiles vivants comme le Cœlacanthe,
les subfossiles des espèces disparues il y a bien longtemps comme le Dinosaure,
l’Hippopotame, le Mégaladapis mais aussi les espèces de forme actuelle comme les
différents sortes d’oiseaux, d’insectes et surtout des lémuriens de Madagascar.
Le Musée ethnographique expose des concepts qui reflètent la culture malgache comme
différents styles de coiffures, l’horoscope malgache, les « sikidy », des colliers, des bracelets
etc.… mais aussi des ustensiles malgaches utilisés dans la vie journalière (assiettes,
vaisselles, marmites, etc.…)
Elle fait savoir le Parc au grand public par des mass médias. Elle organise des animations
environnementales pour les étudiants et les enseignants de différentes écoles et organise la
formation des éducateurs en sujet d’environnement.
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A- DEROULEMENT DE L’ETUDE :
La durée de cette étude est environ de huit (8) semaines, commencée à partir du 6 mai 2013.
Des enquêtes ont été menées auprès des personnes ressources : Chefs de Département, Chefs
de Division, des techniciens, des guides touristiques locaux, et des agences de voyages ; pour
mieux comprendre les problématiques et mieux connaître l’état des lieux de l’Etablissement.
Pour ce faire, des communications et des enquêtes auprès de tous les Départements ont été
organisées à l’aide d’un calendrier proposé en avance. Cependant, des reprises d’enquêtes ont
été effectuées pour confirmer et compléter les informations obtenues.
Les informations obtenues sont alors reconfirmées avec des recherches bibliographiques.
Enfin, c’est à partir de ces informations obtenues qu’on a effectué toutes les analyses.
B –CALANDRIER DU TRAVAIL :
Le tableau ci-après donne l’emploi du temps proposé durant notre étude
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N.B : Les enquêtes auprès des tours opérateurs et les guides touristiques locaux ont été
effectuées chaque fois qu’on a un temps libre.
Vu les potentiels touristiques naturels et culturels offerts par le PBZT, qui montre
l’importance de la diversité biologique de notre île, le parc est sans doute la
destination et un site bien réputé choisi en premier lieu par les touristes nationaux
et internationaux.
Des déterminations réglementaires mises en place pour assurer la bonne gestion sur
le plan financier et administratif.
.
En tant que parc de référence, le PBZT est reconnu aussi bien à l’échelle mondiale
qu’internationale.
RESULTATS OBTENUS
A-1. L’ELEVAGE :
Très différent de tout autre Parc Zoologique, celui de Tsimbazaza a été conçu pour recevoir et
exposer des animaux typiquement originaires de la Grande Ile. Pour les animaux des îles
voisines, ce n’est qu’exceptionnellement, soit pour montrer des animaux étranges qui n’ont
aucun rapport avec Madagascar, pour sa beauté et sa forme, soit par suite de différent dons.
Généralement, l’élevage des animaux sont organisés dans plusieurs zones dans le Parc. Ce qui
permet certainement de rendre la visite d’autant plus agréable et plus divertissante. Ces zones
sont appelées zones zoologiques.
Ces zones zoologiques sont respectivement :
-Les enclos de moutons et des chèvres
-Les cages de fosa
-Les cages de collections d’oiseaux
-L’enclos des tortues
-L’enclos d’autruche
-Les cages des crocodiles
-L’enclos des potamochères
-Les îlots pour les lémuriens en semi-libertés
-L’enclos des dromadaires
-Le lac Héronnier où on y trouve les hérons et d’autres espèces d’oiseaux en semi-libertés
-Les cages des lémuriens y compris la cage ronde
- les ilots pour des lémuriens en semi-libertés
-Le batrachorium
-Le vivarium
-Le jardin des papillons où se trouvent des plantes nutritives des différents papillons.
Ankoay 4
Accipitridae -Milvus migrans 2
Papango
-Buteo brachypterus
Bobaka 1
TOTAL 16 espèces 51
ARTIODACTYLES Bovidae 2
Capra sp
Osy
Bovidae 3
Ovis sp
Ondry
INSECTIVORES Tenrecinae 5
Echinops telfairi
Tambotsiky
RONGEURS Muridae 1
Ratus sp
Voalavo
TOTAL 9 espèces 25
LE DROMADAIRE :
C’est le dernier nouveau produit du parc, entré en 2009. Son nom scientifique est Camelus
dromedarius. Ils sont au nombre de 5, appartenant à la famille des Camélidés. Le dromadaire
a une énorme ressemblance avec le chameau mais présente ces petites distinctions par son
seul bosse alors que pour le chameau c’est deux, il est aussi plus grand que le chameau. Son
pelage est beige ou sable. Ils sont très présents au Moyen-Orient, dans l’Afrique du Nord et
aussi dans la partie Sud ouest de l’Asie.
Cette nouvelle espèce a attiré beaucoup de visiteurs depuis 2009. Ils ont beaucoup contribué
à l’augmentation des flux de visiteurs ce qui a permis l’augmentation de la recette du PBZT.
Acrantophis madagascariensis 2
Boidae
Sanzinia madagascariensis 1 1
Boophis albilabris 12 3 9
Scaphiophryne marmorata 2
Microhylidae Dyscophus guineti 1 9
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Plethodontohyla mihanika 1
TOTAL 12 espèces 15 9 69
A.5. LE MUSEE :
Un musée est l’endroit où sont exposés des collections d’œuvres d’art, des objets d’intérêt
culturel, scientifique et technique. Le Musée de Tsimbazaza constitue une vitrine du
patrimoine de Madagascar et reflète aussi son identité culturelle.
Le musée qui se trouve dans la zone culturelle du parc de Tsimbazaza est composé de deux
musées interdépendants : le Musée ethnographique et le Musée d’histoires naturelles.
A. 5. 1 Le musée d’histoires Naturelles :
Dans le Musée d’histoire naturelles, des fossiles vivants, des subfossiles, des ossements
actuels trouvés à Madagascar, et différentes collections mortes d’oiseaux et d’insectes sont
exposés tels que :
.la Cœlacanthe
.les os de Dinosaures découvert en 1962
.la carapace d’une tortue géante découverte en 1964
.le squelette d’un Dauphin
.le squelette d’un Hippopotame nain
.les sub-fossiles des oiseaux géantes tels que l’Autruche
.le Megaladapis : lémurien le plus grand de Madagascar
.les vertèbres d’une baleine
.les cranes de lémurien
.Aepyornis maximus : espèces d’oiseaux endémiques de Madagascar, mesurant 3 mètres de
haut .Ils n’ont jamais existé que dans notre île et ont disparu si récemment.
A. 5. 2 Le musée ethnographique :
Le Musée ethnographique expose des collections qui présentent la culture malgache et ses
coutumes dans la société de nos ancêtres telles que :
.l’horoscope malgache ;
. des différents bijoux et parures ;
.la coiffure malgache ;
.les instruments de musiques comme l’aérophone, les flûtes, les cordophones, etc.…
.les divers tissages comme la vannerie, la soie malgache, la rabane ;
.la sculpture, les poteries ;
. des différents matériels de forge : le couteau, la bêche ;
.les matériels de pêche comme le filet, l’harpe, etc.…
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.et des plantes tinctoriales dont les feuilles servent à décorer des linges et des tissus.
A. 6. LE PLAN FINANCIER :
Plusieurs Etablissements ont parfois mal à administrer leur politique de gestion. Alors que ces
politiques exigent des moyens financiers considérables.
En effet, le PBZT ont ses valorisations des coûts qui sont constituées par des dépenses et les
ressources d’entrée.
Les dépenses sont :
-les dépenses d’entretien des installations dans l’établissement,
-les dépenses d’équipement, d’amélioration, de renouvellement et constructions ;
-les dépenses concernant le fonctionnement.
Les ressources d’entrées sont :
-les subventions ;
-les recettes d’entrée du parc ;
-les dotations provenant de l’Etat et des collectivités ;
-les produits financiers résultant des prestations du parc ;
-les dons et legs
A. 7 LE PLAN SOCIAL :
A. 7. 1 L’effectif du personnel :
Le parc possède deux catégories d’employés dont :
- ceux régis par le Code Général du Travail ou Fonctionnaires ;
- ceux qui sont régis par les contrats à durée indéterminée ou « agents temporaires ».
Les ressources humaines du PBZT pour cette année 2013 sont regroupées dans le tableau
suivant :
Actuellement, les visiteurs sont orientés vers les voyages écologiques et laissent en second
lieu les voyages culturels. La totalité des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier et
analyser les écosystèmes spécifiques malgaches. Ils sont très influencés par les offres ou les
valeurs exposées dans les sites web des tours opérateurs et les agences de voyages.
Le flux de visiteurs pour l’année 2012 est donné par le tableau ci-après :
Le parc est déjà bénéficiaire d’un système de communication moderne par le biais de
l’Internet qui permet aux chercheurs, aux techniciens et administratifs de s’informer
pour améliorer leur qualité de travail et aussi pour s’enrichir davantage.
Le site Web récemment disposé au niveau du parc permettra aux clients de consulter
en avance les circuits touristiques et les offres proposés, il y a lieu également de
considérer les dépenses en hébergement et la nourriture qui ne sont pas négligeables. Il
permet aussi d’améliorer la collaboration du parc avec les tours opérateurs. Par
ailleurs, les clients étrangers sont très influencés par les valeurs ou les offres exposées
dans les sites Web.
Le parc dispose des guides professionnels et motivés pour une bonne explication.
En tant que vitrine de Madagascar, le prix d’entrée du parc reste toujours abordable à
tout public (cf. annexe)
La route circulaire qui mène de la ville vers le parc est excellente et accessible
facilement.
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Le parking pour les voitures est toujours occupé et mêlé pendant la période de la
haute saison et crée parfois un embouteillage de visiteurs et de voitures,
Le circuit n’est pas proposé à l’entrée alors que le guide n’est pas obligatoire et que
les panneaux d’indications ne sont pas assez suffisants
Le circuit naturel est confondu avec celui du parc d’attraction comme le parc pour
enfant et ses jeux éducatifs
Du point de vue qualité d’accueil, le service d’accueil est insatisfaisant pour recevoir
les touristes (le savoir-recevoir comme la manière de se communiquer, de servir,
l’apparence physique comme la manière de se comporter, et les habits qui ne
conviennent pas au service du tourisme.)
2008 2012
GROUPE Nombre Nombre Nombre Nombre
d’individus d’espèces d’individus d’espèces
Amphibiens 59 06 69 12
Reptiles 106 26 66 15
29
Oiseaux 67 21 51 16
Mammifères (lémuriens) 163 21 156 19
Mammifères non 16 06 25 9
primates
TOTAL 411 70 380 76
Source: chaque Division
D’après ce tableau, diverses espèces d’animaux existantes à Madagascar sont exhibées au
PBZT. Elles sont respectivement 5% pour les amphibiens de Madagascar, 5% pour les
reptiles, 6% pour les oiseaux et 19% pour les lémuriens. Parfois, la naissance fait augmenter
le nombre d’individus mais celle-ci est équilibrée avec la mortalité. Autrement dit, la
diminution en nombre d’espèces est expliquée par la mortalité. Cas des reptiles, des oiseaux
et des lémuriens.
D’après l’analyse, on peut dire que la surface rétrécie, 8 ha, du PBZT ne suffit pas d’imiter
l’habitat naturel de ces animaux et qui constitue l’un des facteurs limitants pour l’élevage et
la conservation. Il est indéniable que le fait d’emprisonner dans une toute petite cage fait
endurer les animaux, en effet ils sont stressés et leurs espérances de vie vont diminuer.
Le taux de visite annuel des Etrangers est évalué à 2% seulement. Ce taux est caractérisé par
les visites des ornithologues anglophones, des étudiants qui font de voyage d’études à
Madagascar et des touristes qui viennent apprécier la nature. Etant donné que dans la nature
les animaux sont tous libres, parfois la chance n’a pas permis aux visiteurs de les trouver.
De ce fait, un bon guide pense toujours à donner une satisfaction aux clients car c’est le
principal but du tourisme. Il amène alors leur client au PBZT pour rattraper la journée morte.
Ce faible taux peut être aussi expliqué par différents facteurs :
au niveau national :
- l’insécurité en ville,
- le frais de transport que ce soit terrestre et aérienne est très chère à Madagascar,
- la politique de tourisme est très sensible aux fluctuations des situations politiques.
Ainsi l’instabilité sociopolitique qui s’est manifestée dans notre pays depuis le début de
l’année 2009 et qui continue à s’aggraver actuellement pourrait entraver l’exploitation du
secteur touristique. Ce qui explique ce faible taux de visites des Etrangers.
au niveau du parc :
- l’insécurité à l’intérieur même du parc,
- la qualité d’accueil (savoir-recevoir),
- le manque de communication c'est-à-dire les étrangers ne savent pas les particularités
voire même l’existence du PBZT,
- le manque d’infrastructure adéquate pour accueillir les touristes (parking pour les
voitures par exemple)
- la plupart des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier la nature, alors
l’éducation de la population connaît une faiblesse en ce qui concerne le respect de la
propreté de l’environnement, ainsi que la sérénité du site.
Vu les menaces qui pèsent sur la biodiversité malgache, une sérieuse mesure à prendre est très
nécessaire pour la préserver.
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Le parc en tant que Centre récréatif peut recevoir le double de l’effectif journalier de visite
pendant la période de la haute saison, qui est de l’ordre de 1400 à 1600. De ce fait, des
contrôles rigoureux sont très nécessaires surtout pendant cette période car le stress des
animaux est amplifié par la pression humaine comme les tapages, les bruits et les
empiètements. En plus, l’envoi de la nourriture dans la cage peut affecter la santé des
animaux.
Il ne faut jamais oublier que toute initiative liée à la gestion durable du parc doit toujours être
en cohérence avec le bien être de ces ressources naturelles (la faune et la flore) et culturelles
exhibées et celui du comportement des visiteurs.
Comme on a déjà vu, l’effectif total des employés du parc est au nombre de 189 dont 113
sont des techniciens, 37 sont des administratifs et 19 sont des chercheurs.
La pérennisation des objectifs principaux du parc dépend essentiellement de la compétence
apportée par chacun. De ce point de vue, même si le parc est un Etablissement à vocation
public, un recyclage est toujours nécessaire car seuls les employés qualifiés peuvent être
innovateurs, peuvent libérer les initiatives, et deviennent moteurs essentiels de la
compétitivité. D’ailleurs, un bon résultat vient du personnel actif, dynamique et efficient dans
l’accomplissement de son travail.
Du point de vue communication, les employés devraient être informés de tout ce qui se passe
à l’extérieur de leur lieu de travail sans négliger les informations internes.
Enfin, le manque de matériels est un des facteurs qui freine la bonne marche des activités.
Donc, en cas de besoin il faudrait les fournir à temps.
Le PBZT est parmi les produits « Phares » d’Antanarivo, à destination touristique mais on se
demande pourquoi le taux de visite annuel des touristes étrangers est très faible (2%) par
rapport à celui des nationaux. Des résultats d’enquêtes auprès des tours opérateurs confirment
que ces derniers n’introduisent pas la visite du parc de Tsimbazaza dans le circuit
d’Antananarivo alors que les clients étrangers sont très influencés par les offres ou les valeurs
exposées dans les sites web des tours opérateurs.
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Pour pallier à ce problème, le parc par le biais du son site web récemment installé devrait
profiter le maximum possible pour exposer leur valeur en mettant en exergue sa particularité
par rapport aux autres parcs ainsi que ses potentiels touristiques naturels et culturels
montrant l’importance de la diversité biologique de notre île.
En plus de la Promotion du parc (ex : un parc mobil qui est déjà mis en œuvre), une publicité
par mass medias sera aussi nécessaire pour faire connaître le parc. Cette forme de publicité
utilise comme support la télévision, la radio, l’affichage, la presse quotidienne, et les
magasines.
Par contre la « Communication Marketing » consiste à transmettre des messages aux publics
(visiteurs) en vue de modifier leur niveau d’information, leurs attitudes et par conséquent leur
comportement.
Il est aussi essentiel de collaborer avec les hôtels, et les agences touristiques pour qu’ils
mettent le PBZT parmi leurs circuits touristiques.
Des menaces pèsent aussi sur la gestion et l’administration des parcs publics par le manque
de politiques socio- économiques stables et l’absence de déterminations réglementaires.
Le PBZT, sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique, reçoit des subventions venant de l’Etat.
Les ressources financières du parc sont alors constituées par les subventions et les recettes
d’entrée pour l’accomplissement de toutes les activités. (Entretien, équipement,
renouvellement, construction,….). Donc, le parc par ses propres moyens peut s’épanouir mais
l’inexistence des règles de gestion constitue des freins qui ralentissent l’évolution
et /ou le développement du parc.
On peut déduire à partir d’un simple calcul qu’une recette d’entrée apportée par les dix (10)
visiteurs adultes étrangers équivaut à celle apportée par les deux cents (200) visiteurs
nationaux adultes. De ce fait, il appartient au dirigeant d’imposer des déterminations
réglementaires en matière de la gestion financière car un développement éco touristique
demande une forte intégration des infrastructures pour atteindre les normes requises au niveau
international.
CONCLUSION GENERALE
Les spécificités du PBZT servent à connaître les collections ex-situ des diversités
biologiques, ainsi que les ressources culturelles de Madagascar. Par son aspect récréatif,
éducatif, et par sa mission dans la conservation environnementale et du respect de l’identité
culturelle nationale, le parc est sans doute un parc de référence.
Les principales cibles du parc sont les grands publics, les écoliers, les étudiants et les
chercheurs nationaux et /ou internationaux ainsi que les touristes.
Le PBZT en tant qu’un parc public, un Etablissement à caractère Administratif (EPA), et
sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, son
exploitation présente tout de même des mauvaises réputations de gestion irrationnelle du pont
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de vue gestion financière et administrative. En outre, son exploitation présente aussi le souci
constant en matière de la conservation de la nature, la sérénité ainsi que la propreté de son
environnement naturel.
Le parc en tant qu’une « Destination touristique », son existence est parfois ignoré par les
Etrangers voire même les Malgaches. Cependant, des améliorations d’une part :
- sur l’action publicitaire, et sur la communication proprement dite tant externe
qu’interne peuvent entrainer des impacts positifs sur les ressources financières
et par conséquent sur le processus de son développement. La valeur du parc
exposée dans son site web fait lancer le PBZT à l’échelle internationale.
- et d’autre part une amélioration des infrastructures adéquates pour recevoir les
touristes (parking pour les voitures, toilettes, hôtellerie…)
Une coopération avec les tours opérateurs sera aussi bénéfique pour le parc car les critères de
choix des visiteurs que ce soit des Nationaux qu’Internationaux sont axées sur l’importance
des sites bien réputés au niveau international mais également des propositions des tours
opérateurs.
Mots clés : PBZT, ressources naturelles (faune et flore), ressource culturelle (musée),
touristes.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
4- Glaw F& Vences M. A fied guide to the amphibian and reptiles of Madagascar. 2nd
édit. 1994, 528p.
5- parc.recherches.gov.mg
8- Wikipédia.org/wiki/Scaphiophryne-marmorata
9- Wikipédia.org/wiki/Mantidactylus-cowanii
10 - WWF, Des parcs pour la vie: Madagascar relève le Défie à Durban, Vintsy n°53
Bimestriel malgache d’orientation écologique, Juin 2003, 35p.
12 – WWF, Nos zones humides : des trésors inestimables, Vintsy n°48, Bimestriel
malgache d’orientation écologique, septembre 2005, 31p.
Horaire :
Tarifs d’entrée
TARIFS
VISITEURS NATIONAUX ETRANGERS
Enfants (6ans-11ans) 300Ar 4.000
Adultes (plus de 12 500aAR 10.000Ar
ans)
CONTACT
PBZT
BP 4096-101- Antananarivo
MADAGASCAR
35
E-mail : parc_tsimbazaza@yahoo.fr
Web : parc.recherches.gov.mg