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« Contribution à l’amélioration d’un Parc zoologique : »


Le cas du PBZT

Introduction

De nos jours, la dégradation de l’environnement naturel ainsi que la biodiversité sont


alarmantes à l’échelle mondiale. Notre pays ne peut pas y échapper. De ce fait, une
sensibilisation pour la protection de l’environnement est très nécessaire et devrait être faite à
tout l’ensemble de la population. En plus la participation effective de la population tout
entière devrait être soutenue pour que tout le monde soit conscient et ait une bonne
perception en matière des problèmes environnementaux.
Il importe en même temps d’inciter cette population à instaurer un système d’autodiscipline
interne comme le « Dina », les « Rites » et les « Tabous » pour compléter et renforcer les
lois en vigueur, en vue de respecter des biens collectifs, publics ou privés et de
l’environnement naturel en particulier. Ainsi, une telle procédure fait partie d’un processus de
développement et peut envisager un développement durable.

En matière de tourisme, Madagascar offre plusieurs possibilités parmi lesquelles, le


« tourisme nature » qui devrait nous apporter des bénéfices importants.
Les parcs constituent une branche du Secteur tourisme. Ils jouent des rôles très importants
dans la conservation in-situ et ex-situ de la faune et de la flore malgache. Les parcs offrent
aussi des potentiels touristiques naturels qui montrent l’importance de la diversité biologique
de notre île, ce qui a permis la qualification de Madagascar comme étant un « Pays du
Paradis ».
Pour celui du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT), sa vocation principale est
la conservation ex-situ des animaux et des plantes qui se traduit par l’élevage en captivité et la
reproduction des espèces en dehors de ses milieux naturels, tout en conservant leurs milieux
naturels; mais aussi la préservation de l’identité culturelle nationale qui se traduit par
l’entretien et la maintenance des diverses collections de la culture malgache.

La protection et la sauvegarde de la nature figurent parmi le processus de


développement de l’écotourisme. Le présent travail intitulé « Contribution à
l’amélioration d’un Parc zoologique, cas du PBZT. » se situe dans cet axe et tente d’étudier
et comprendre d’une part les problématiques au niveau du parc de Tsimbazaza tout en
considérant les enjeux et les atouts existants en matière de tourisme et d’autre part se propose
de résoudre les problèmes. Des propositions d’amélioration seront avancées en cas de besoin.
Le plan suivant est adopté dans la rédaction :
- la première partie décrit les généralités,
- la deuxième partie est réservée aux matériels et méthodes,
- la troisième partie donne les résultats obtenus,
- la quatrième partie est consacrée à la discussion, des propositions des solutions,
aux résultats attendus et à la conclusion.
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PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

1- GENERALITE SUR UN PARC : [WWF, 2003]


1. a- Définition d’une Aire Protégée :

Une aire protégée est un territoire terrestre délimité, côtier, marin, eaux larges saumâtres et
continentales, aquatique, dont les composantes présentent une valeur particulière et
notamment biologique, naturelle, esthétique, morphologique, historique , archéologique,
cultuelle ou culturelle, et qui de ce fait , dans l’intérêt général , nécessite une préservation
contre tout effet de dégradation naturelle et contre toute intervention artificielle susceptible
d’en altérer l’aspect, la composition et l’évolution.
Remarque :
Le PBZT n’est pas parmi l’aire protégée car on l’a crée. Les faunes et les flores qui y sont
présentes sont introduits. La vocation principale du PBZT est la conservation ex-situ des
animaux et des plantes qui se traduit par l’élevage en captivité et la reproduction des espèces
tout en conservant leur milieu naturel.
1. b- Les attributions d’une Aire Protégée :
L’Aire Protégée peut être classée en trois (3) catégories :
 Le PARC NATIONAL (PN) qui est destiné à la protection et la conservation de la
faune et de la flore originelles. Un PN doit présenter un cadre récréatif et éducatif.
La visite d’un PN est soumise à une autorisation des autorités compétentes.

 La RESERVE NATURELLE INTEGRALE (RNI) qui est faite pour protéger la


faune et la flore. Aucune activité n’est permise à l’intérieur d’une RNI, même pour
les recherches scientifiques, sans autorisation spéciale écrite, délivrée par le
Ministère de tutelle.

 La RESERVE SPECIALE (RS) qui a pour mission la préservation des écosystèmes


naturels et la protection d’espèces animales particulières. Les RS jouissent des mêmes
mesures de protection que les RNI, sauf celles concernant la pénétration du public.
Ces trois catégories d’Aires protégées sont placées sous le contrôle de l’Etat et leurs limites ne
peuvent être changées, ni aucune de leurs parties aliénées, sauf par l’autorité compétente.
Madagascar est de ce fait une des priorités mondiales en matière de conservation en raison de
la combinaison de cette unicité biologique et de la menace qui pèse sur elle.
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2- LES RESSOURCES NATURELLES DE MADAGASCAR


2. 1- Historique et origine de Madagascar: [Steven M. Goodman, 2008]
Madagascar connait un niveau élevé d’endémisme rarement rencontré ailleurs dans le monde.
Ceci est expliqué par le fait que Madagascar est un fragment de l’ancien super- continent du
Gondwana.
Il y a environ 140 millions d’années, l’Inde-Madagascar (c'est-à-dire Madagascar avec une
portion du sous-continent Indien attachée à son flanc Est) était complètement séparé de la
masse de l’Afrique, interrompant toute communication animale ou végétale entre
l’Afrique et l’Inde-Madagascar. Cette partie commence précisément lors de ces
changements paléo environnementaux qui eurent lieu pendant le Mésozoïque et le
Cénozoïque (de moins de 65 millions d’années jusqu’à aujourd’hui).
La séparation de l’Inde et de Madagascar eurent lieu il y a environ 80 millions d’années et
l’Inde dérive vers le Nord-Est. Depuis quelques millions d’années, Madagascar a connue des
changements climatiques associés à des facteurs plus généraux qui ont eu des effets directs
sur son écosystème.
L’île de Madagascar est l’une des dernières grandes masses terrestres à avoir été découverte
par l’homme, il y a environ 2 300 années. L’arrivée de l’homme a précédé l’extinction du
mégaphone de l’Ile, dont les lémuriens comme le Mégaladapis et les oiseaux géants comme
l’Aepyornis ainsi que les tortues géantes ainsi que l’hippopotame nain.
Toutes ces histoires sont découvertes grâce aux études scientifiques.
2. 2- La faune et la flore spécifiques de Madagascar: [Russell A.Mittermeir, E.E
Louis, M. Richardson, C. Schwitzer et al. 2010], [Steven M. Goodman, 2008]; [Steven M.
Goodman, 2008]; [Wikipedia.org/wiki/scahiophryna_marmorata];
[Wikipedia.org/wiki/mantidactylus_cowanii]
En 2008, 283 espèces d’oiseaux sont reconnues à Madagascar. Parmi ces chiffres, 209 sont
des nicheuses. Seuls sept (3%) sont des visiteurs saisonniers originaires d’Afrique. Sur ces
sept espèces, trois ne se produisent qu’à Madagascar (à l’exception d’une petite population
nicheuse d’Ardeola idea aux Seychelles). Sur ces 209 espèces nicheuses, 51 % sont
endémiques.
Actuellement, 289 espèces d’amphibiens existent à Madagascar dont quatre (4) espèces se
trouvent au Parc. La faune des amphibiens de Madagascar est absolument exceptionnelle avec
plus de 99% d’espèces.
Les amphibiens actuels sont classés en trois grands groupes: les grenouilles et les crapauds,
les salamandres et les tritons, et les cécilies vermiformes. Sur ces trois (3) groupes, seuls les
anoures sont représentés à Madagascar.
En septembre 2005, 364 espèces de reptiles sont connues, sur lesquelles 332 sont strictement
endémiques à l’île Madagascar. A part les crocodiles et les serpents de mer, Madagascar ne
présente aucun reptile qui pourra être dangereux pour l’homme.
En 2010, 101 espèces de lémuriens sont connues grâce à des recherches perpétuelles si en
2006 elle était 71.
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On a découvert aussi que la flore vasculaire totale de Madagascar dépassait probablement les
10 000 espèces dont 80% des familles sont représentées à Madagascar.
En effet, les études scientifiques nous ont permis de connaître que ce sont des patrimoines qui
sont devenues la richesse de notre pays.
2.3- Le patrimoine : [WWF, Oct. 2008]
Un patrimoine est défini comme l’héritage du passé que nous profitons aujourd’hui et que
nous transmettons aux générations à venir. Madagascar présente quelques patrimoines qui
sont inclus dans la liste du patrimoine mondial, protégés par l’UNESCO ou United Nations
Educational Scientific and Cultural Organization.
Ce patrimoine peut se présenter en deux (2) formes:
- le patrimoine culturel
- le patrimoine naturel.
Le patrimoine culturel :
Le patrimoine culturel concerne les monuments, les ensembles de construction et les sites
ayant des valeurs historiques, esthétiques, archéologiques, et scientifiques. Le patrimoine
culturel peut être aussi immatériel et constitué de l’ensemble des manifestations culturelles,
traditionnelles et populaires d’une population et qui sont transmises par la tradition (langues,
contes ; récits, musiques, danses, arts culinaires, etc.…)
Exemple : la colline royale d’AMBOHIMANGA (inscrit dans la liste du patrimoine mondial
de l’UNESCO en 2001)
Le patrimoine naturel :
Le patrimoine naturel concerne les formations physiques, biologiques et géologiques
remarquables, les aires d’une valeur exceptionnelle du point de vue de la science et de la
conservation ou de la beauté naturelle et les habitats d’espèces animales et végétales
menacées.
Exemple : la Réserve Naturel Intégral ou R.N.I du Tsingy de Bemaraha (inscrite dans la
liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991).
Ces patrimoines constituent l’importance des ressources naturelles au monde, alors
l’UNESCO s’est chargé d’aider notre pays et surtout de nous soutenir depuis qu’ils ont
constaté la beauté de Madagascar. Le rôle de l’UNESCO est donc de s’engager à protéger les
sites les plus exceptionnels de la planète et ayant une valeur unique et irremplaçable pour la
génération future, dans un esprit de coopération internationale. Exemple : le Tsingy de
Bemaraha.
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2. 4 - Les menaces pesant sur les habitats naturels et la biodiversité : [WWF, 2005]
Les menaces qui pèsent sur les habitats naturels et la biodiversité sont: la déforestation et la
transformation permanente de l’habitat, sa fragmentation et enfin la surexploitation des
produits sylvicoles, cynégétiques et halieutiques.
La première cause de la déforestation de la forêt est l’agriculture sur brûlis. Les forêts
littorales comme les mangroves ont également souffert de la déforestation par l’exploitation
excessive du bois et remplacées par des plantations d’arbres fruitiers, la culture du riz, de
l’aquaculture industrielle.
Les mangroves jouent aussi le rôle de filtre entre la mer et les sédiments charriés par les eaux
de ruissellement. Elles sont aussi des lieux où certaines espèces d’oiseaux d’eau
construisent leurs nids.
Certains marécages aient été transformés pour la production de riz irrigué.
La limite occidentale du site Ramsar borde le complexe de la forêt d’Ambatovy-Analamay
qui disparaitra presque totalement si les projets actuels d’exploitation de Nickel et de Cobalt
aboutissent.
2.5 – Les Impacts sur les habitats naturels : [WWF, 2005]
Certaines espèces forestières sont au seuil de l’extinction locale de la surexploitation à cause
de l’utilisation d’arbres forestiers par les hommes, celle –ci pouvait affecter les espèces de
lémuriens en réduisant les disponibilités de leurs ressources alimentaires et en altérant la
structure forestière.
Parmi les espèces d’oiseau malgaches endémiques très menacées, cinq (5) espèces sont
localisées dans les mangroves. Il s’agit du « vorompasika » ou Ardea humbloti, du « mireha »
ou Anas bernieri, du « vorimbengy » ou Threskiornis bernieri, de « l’ankoay » ou Haliaeetus
vociferoides et du « vorombato » ou Charadrius thoracicus. La superficie des mangroves
diminue petite à petite à cause du défrichement et ces espèces vont disparaître
progressivement.
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DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES


CHAPITRE I : CADRE D’ETUDES (Matériels d’études)
A- PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT
A.1 Historique du PBZT
Pendant l’époque d’ANDRIANAMPOINIMERINA, le domaine du Parc fut destiné au
« Tapimasoandro » : c’était un rituel marquant la fin de deuil de la famille royale.
Le nom Tsimbazaza fut tiré de la parole du Roi qui disait « tsy an-jaza » en perdant ses deux
Jumeaux dans le lac.
Pendant le règne du Roi RADAMA I, la vallée fut un lieu reposant des fleurs et des arbres
provenant des différentes régions de Madagascar. Après le Roi a fait creuser le lac pour que
les soldats s’y baignent avant de se présenter au Palais.
Après sa mort, la Reine RANAVALONA I lui succédait en utilisant le lac pour suffoquer les
nobles condamnés à mort dont on ne devait pas verser le sang.

En 1925, le Parc de Tsimbazaza fut crée sous le Gouverneur E. FRANCOIS ainsi que
l’Académie Malgache et rattaché au service des Parcs et Jardins. Le principal rôle du Parc a
été la reconstitution et la sauvegarde des richesses floristiques et faunistiques malgaches. On y
collectionnait et multipliait les plantes en voie de disparition et ce qui permettait la
vulgarisation des faunes typiquement malgaches.
Plus tard, suite à une demande du Muséum de Paris, des cages furent installées pour présenter
des animaux de Madagascar. Durant cette période les Directeurs furent M. FRANCOIS, puis
M. BOITEAU.

En 1947, le Parc fut confié à l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar ou


l’I.R.S.M et à l’Office pour les Recherches Scientifiques et Techniques d’ Outre-Mer ou
l’O.R.S.T.O.M et sous l’impulsion des Professeurs MILLOT ET PAULIAN, le Parc se
développa considérablement.

En 1960, le Parc, partie intégrante de l’O.R.S.T.O.M ou l’Office des Recherches


Scientifiques et Techniques d’Outre-Mer bénéficie d’une subvention du Gouvernement
malgache et de la ville de Tananarive. Grâce à leur subvention, le Parc est ouvert
gratuitement au public trois jours par semaine ainsi que les jours fériés.

En 1973, c’est l’Etat malgache qui a pris en charge la recherche scientifique. Le parc était
alors devenu le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique ou D.R.S.T.

En 1975, il était le Centre National de la Recherche de Tsimbazaza ou C.N.R.T sous tutelle


du Ministère de l’Enseignement Supérieure.

Aujourd’hui le Parc est toujours là et vieux de 88 ans.


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A.2 Statut du PBZT

A.2.1 Identification :
D’après le décret n°90-426 du 18 septembre 1990, le Parc Botanique et Zoologique de
Tsimbazaza a été définit comme Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) et à
vocation scientifique et d’éducation à la conservation environnementale. Le Parc est crée à
Tsimbazaza, au cœur de la ville d’Antananarivo, sous le sigle de PBZT. Il est sous tutelle du
Ministère de l’Enseignement Supérieure et du Ministère des Finances et du Budget.
Actuellement, le Parc s’étend sur une superficie de 8ha alors qu’avant il a été de 24ha.
Certaines parties sont occupées par les laboratoires, les locaux administratifs et les logements
des personnels.

A.2.2 Activités du PBZT:

Le PBZT est chargé de :

 Constituer et entretenir les collections vivantes et mortes,


 Contribuer à la conservation et la sauvegarde du patrimoine national,
 Participer à l’éducation et à l’information des publics qui permettent d’œuvrer le
patrimoine national,
 Collaborer à la formation des enseignants et des étudiants qui veulent pratiquer un
stage d’étude,
 Contribuer à toutes les activités se rapportant à ses objectifs.

A.2.3 Objectifs et rôles du PBZT :

Chaque parc a ses propres objectifs primordiaux mais ceux du PBZT sont :

 exhiber, sauvegarder et conserver les espèces faunistiques et floristiques endémiques


malgaches.
 offrir une éducation aux élèves et étudiants sur la conservation de la diversité
biologique.

Le Parc présente trois (3) rôles :

 Un rôle de conservation :

- Conservation et élevage en captivité des espèces endémiques malgaches qui


sont rares et menacées,
- Education et sensibilisation des publics sur l’importance de la diversité
biologique.

 Un rôle scientifique :
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- Tremplin de la Recherche fondamentale et /ou de la Recherche appliquée.


- Faire des recherches sur l’amélioration des conditions de conservation en
captivité, des espèces existantes.

 Un rôle social :

Le Parc devrait être un endroit de détente, un endroit pour apprécier la nature et choisi surtout
par les familles nationales comme lieu de rencontre où y règne la tranquillité, ainsi que pour
les écoliers et les étudiants comme un endroit idéal pour la recréation et pour se faire des
connaissances.

B- STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DU PBZT :


La structure fonctionnelle du PBZT :

- Le Conseil d’Administration
- La Direction
- Les Départements :

*Le Département Administratif et Financier (DAF)


*Le Département Faune
*Le Département Flore
*Le Département Education à la Conservation Environnemental (ECEN)
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B-1 Organigramme du parc :

Conseil d’Administration (CA)


MESupRES /SG/

Direction du PBZT

Département Département Département Département


Faune Flore Education à la
Administratif
Conservation
et Financier Environnementale

Division Division Division Division


Comptabilité Mammifères Serre- Documentation
pépinière

Division Division Division Division


Personnel Collection Jardin Musée
morte

Division Division Division Division


Logistique Entomologie Herbier Education

Division Division
Herpétologie Phytosanitaire

Division
Oiseaux

Division
Nutrition
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Division
Vétérinariat

Figure n°1 : Organigramme du PBZT


B-1 .1 Le Conseil d’Administration (C.A) :

Le Conseil d’Administration ou C.A a pour fonction :


-d’examiner et d’approuver le rapport annuel du Directeur sur les activités du Parc,
-d’examiner et accorder les programmes d’activités du Parc,
-d’examiner et adopter le budget et le compte financier du Parc,
-d’arranger les programmes d’investissements, les acquisitions et les aliénations
mobilières et immobilières du Parc,
-d’examiner et présenter au Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche des accords avec les partenaires internationaux.

B-1.2 La Direction :

La Direction assure la gouvernance, la coordination, la planification et surveille toutes les


activités attribuées à chaque Département.

B-1.3 Les Départements :

B-1.3. 1 Le Département Administratif et Financier ou DAF :

Le Département Administratif et Financier se charge de la gestion du flux financier et formé


de trois (3) divisions :

-Division Comptabilité
-Division Personnel
-Division Logistique

B-1.3 .2 Le Département Faune :

Le Département Faune prend soin du jardin Zoologique et comprend sept (7) divisions :

-Division Mammifères
-Division Collection morte
-Division Entomologie
-Division Herpétologie
-Division Oiseaux
-Division Nutrition
-Division vétérinariat

B-1. 3 .3 Le Département Flore :

Ce Département s’occupe des produits floristiques et formé de quatre (4) divisions qui sont
les suivantes :
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-Division Serre-Pépinière
-Division Jardin
-Division Herbier
-Division Phytosanitaire

B-1. 3. 4 Le Département Education à la Conservation Environnementale ou


ECEN :

Le Département Education à la Conservation Environnementale s’occupe d’une place


importante dans le Parc, il comprend trois (3) divisions :

-Division Documentation
-Division Musée
-Division Education

B-2 REPARTITION DES TACHES :

B-2.1 LE DEPARTEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER (DAF) :

Ce Département assure particulièrement la planification et la gestion des flux financiers du


personnel et de la logistique et formé de trois (3) divisions :

B-2. 1. a La Division Comptabilité :

Elle assure les archivages ou les enregistrements comptables et le Parc suit le régime du Plan
Comptable des Opérations Publiques ou PCOP, délivré par le Ministère des
Finances et du Budget.

B-2 .1. b La Division Personnel :

Elle a pour fonction de traiter des dossiers ou documents administratifs liés au personnel du
Parc. Elle s’occupe aussi des mouvements des dossiers de tous les agents à l’intérieur et à
l’extérieur du Parc comme les recrutements, les consultations, l’admission à la retraite, etc.…
C’est cette division qui avise les permissions et les congés.

B-2 .1.c La Division Logistique :

La Division Logistique s’occupe de la gestion des matériels du Parc. Elle procure


l’approvisionnement des Départements en matériels comme les équipements ainsi que
d’autres fournitures.

B-2 .2 LE DEPARTEMENT FAUNE :

Ce Département se charge de l’entretien des espèces faunistiques vivantes dans le Parc. Ses
principaux objectifs sont : exhiber les espèces animales pour faire connaitre, sensibiliser le
public envers l’importance du patrimoine faunistique de Madagascar et effectuer la
conservation ex-situ de ces espèces.
Ce Département comprend sept (7) Divisions: la Division Mammifères, la Division
Collection morte, la Division Entomologie, la Division Herpétologie, la Division Oiseaux, la
Division Nutrition et la Division Vétérinariat.
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B-2 .2. 1 La Division Mammifères :


Elle s’occupe de l’exhibition et d’élevage en captivité des animaux mammifères tels que les
primates et les non primates.

B-2 .2 .2 La Division Collection morte :

Cette Division s’occupe de la conservation des espèces animales mortes. Cette division a une
méthode à faire avant de conserver ces collections mortes dans le congélateur, dans le formol
ou dans des produits chimiques comme le sulfate d’aluminium, ou la conservation dans une
solution physiologique etc.…
La Division Collection morte pratique aussi le montage de squelette de ces collections.
Elle rencontre parfois des problèmes comme la coupure de courant ce qui entraîne la
destruction des spécimens, il y a aussi le manque des équipements ou matériels de travails
comme les appareillages et les produits chimiques.

B-2 .2 .3 La Division Entomologie :

La Division Entomologie maintient et entretient les collections mortes d’insectes dont la


plupart sont endémiques de Madagascar.
Cette Division enseigne les étudiants chercheurs à faire des identifications et même parfois,
les étudiants apportent des collections d’insectes pour être déposées parmi ces collections.
Au PBZT, il y a 82 739 spécimens enregistrés dans la Division Entomologie dont :
.20 437 Coléoptères
.2 203 Homoptères
.4 507 Hétéroptères
.2 671 Lépidoptères diurne
.46 553 Lépidoptères nocturne
.6 368 Ordre divers.

Parfois, cette Division rencontre de problème qui est engendré par le manque de
déshumidificateur qui peut causer l’anéantissement des collections.

B-2 .2 .4 La Division Herpétologie :

Cette Division s’occupe de l’exhibition et d’élevage en captivité pour la conservation des


reptiles et des amphibiens au PBZT. Elle fait des recherches pour la protection in-situ et
conservation ex-situ ainsi que faire des collections de références.

B-2 .2 .5 La Division Oiseaux :

Cette Division se charge de l’exhibition et de l’élevage en captivité pour la conservation des


oiseaux. Elle fait de la recherche sur la protection et conservation ex-situ de ces oiseaux.
Parfois, cette Division rencontre un problème sur la dératisation car les oiseaux de petites
tailles sont attaqués par les rongeurs.
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B-2 .2 .6 La Division Nutrition :

Cette Division s’occupe de la nutrition animale au niveau du Parc. Elle fait des recherches
sur la nutrition pour que les aliments adoptés puissent répondre et satisfaire aux besoins
énergétiques de tous les animaux existants.
B-2 .2 .7 La Division Veterinariat :

Cette Division s’occupe de la santé animale. Elle fait des recherches sur l’épidémiologie.
Les problèmes sont basés sur le manque de matériels de laboratoire, de canal d’évacuation
adéquat pour un laboratoire, le manque de médicaments, et l’absence d’incinérateur pour
incinérer les déchets toxiques (produits périmés, seringue, etc.…)

B-2. 3 LE DEPARTEMENT FLORE

Il maintient la conservation des collections de plantes mortes et vivantes dans le Parc. Il joue
un grand rôle sur l’entretien de la biodiversité floristique malgache du Parc. Il comprend
quatre (4) Divisions : la Division Serre-pépinière, la Division Jardin, la Division Herbier et la
Division Phytosanitaire.

B-2. 3. 1 La Division Serre-pépinière :

Elle reçoit et conserve les échantillons vivants qui ont besoin des soins spécifiques dans les
serres du Parc.

B-2. 3. 2 La Division Jardin :

Elle s’occupe de l’’entretien de collections des plantes vivantes dans le jardin thématiques du
Parc : la Rocaille africaine et sud malgache, les plantes médicinales, le Palmeraie,
l’arboretum, etc.…

B-2. 3. 3 La Division Herbier :

Cette division protège l’entretien et la conservation de la collection morte des plantes.

B-2. 3. 4 La Division Phytosanitaire :

La division Phytosanitaire s’occupe de la santé des plantes et réalise des recherches sur la
lutte biologique contre les pucerons et les champignons.

B-2.4 LE DEPARTEMENT EDUCATION A LA CONSERVATION


ENVIRONNEMENTALE ou ECEN :

Ce département a pour rôle d’assurer les activités relatives à l’éducation environnementale à


l’intérieur et à l’extérieur du Parc, d’éduquer les publics pour la conservation de la
biodiversité ainsi que d’effectuer la promotion du Parc.
Ce Département comprend trois (3) Divisions : la Division Documentation, la Division Musée
et la Division Education.

B-2.4.1 La Division Documentation :


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Elle arrange ou gère le Centre de documentation du Parc. Actuellement, les livres comptent
plus de 20 000 qui sont présents dans deux salles : la Bibliothèque botanique et la
Bibliothèque générale. Ces bibliothèques sont très riches en documents qui concernent
Madagascar ainsi que les ouvrages scientifiques où tout le public et les personnels du Parc
peuvent lire ou effectuent des recherches documentaires.
Le Centre de documentation conserve l’entretien des ouvrages et des documents.

B-2. 4. 2 La Division Musée :

Elle se divise en deux (2) : Musée d’histoires naturelles et Musée ethnographique. Elle
conserve et expose l’ensemble des collections de musées.

Dans le Musée d’histoire naturelle, on peut voir les fossiles vivants comme le Cœlacanthe,
les subfossiles des espèces disparues il y a bien longtemps comme le Dinosaure,
l’Hippopotame, le Mégaladapis mais aussi les espèces de forme actuelle comme les
différents sortes d’oiseaux, d’insectes et surtout des lémuriens de Madagascar.

Le Musée ethnographique expose des concepts qui reflètent la culture malgache comme
différents styles de coiffures, l’horoscope malgache, les « sikidy », des colliers, des bracelets
etc.… mais aussi des ustensiles malgaches utilisés dans la vie journalière (assiettes,
vaisselles, marmites, etc.…)

La Division Musée est membre de l’ICOM-Mag (ICOM de Madagascar) section de


l’ICOM (International Council of Museums) qui est une association de regroupement des
musées dans le monde.

B-2. 4. 3 La Division Education :

Elle fait savoir le Parc au grand public par des mass médias. Elle organise des animations
environnementales pour les étudiants et les enseignants de différentes écoles et organise la
formation des éducateurs en sujet d’environnement.
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CHAPITRE II : METHODES D’ETUDES DU PARC

A- DEROULEMENT DE L’ETUDE :
La durée de cette étude est environ de huit (8) semaines, commencée à partir du 6 mai 2013.
Des enquêtes ont été menées auprès des personnes ressources : Chefs de Département, Chefs
de Division, des techniciens, des guides touristiques locaux, et des agences de voyages ; pour
mieux comprendre les problématiques et mieux connaître l’état des lieux de l’Etablissement.
Pour ce faire, des communications et des enquêtes auprès de tous les Départements ont été
organisées à l’aide d’un calendrier proposé en avance. Cependant, des reprises d’enquêtes ont
été effectuées pour confirmer et compléter les informations obtenues.
Les informations obtenues sont alors reconfirmées avec des recherches bibliographiques.
Enfin, c’est à partir de ces informations obtenues qu’on a effectué toutes les analyses.
B –CALANDRIER DU TRAVAIL :
Le tableau ci-après donne l’emploi du temps proposé durant notre étude
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Tableau n°1 : calendrier du travail

ACTIVITES TIMING DUREE


(semaine)
Communication avec le Dépt. DAF A partir de 06 Mai 1
Communication avec le Dépt. ECEN A partir de 13 Mai 1
Communication avec le Dépt. Faune A partir de 21Mai 2
Communication avec l Dépt. flore A partir de 03 Juin 2
Rédaction et correction A partir de 17 Juin 2

N.B : Les enquêtes auprès des tours opérateurs et les guides touristiques locaux ont été
effectuées chaque fois qu’on a un temps libre.

TROSIEME PARTIE : RESULTATS


RESULTATS ATTENDUS

 Vu les potentiels touristiques naturels et culturels offerts par le PBZT, qui montre
l’importance de la diversité biologique de notre île, le parc est sans doute la
destination et un site bien réputé choisi en premier lieu par les touristes nationaux
et internationaux.

 Des déterminations réglementaires mises en place pour assurer la bonne gestion sur
le plan financier et administratif.

.
 En tant que parc de référence, le PBZT est reconnu aussi bien à l’échelle mondiale
qu’internationale.

RESULTATS OBTENUS

A- RESULTATS DES ENQUETES :


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A-1. L’ELEVAGE :
Très différent de tout autre Parc Zoologique, celui de Tsimbazaza a été conçu pour recevoir et
exposer des animaux typiquement originaires de la Grande Ile. Pour les animaux des îles
voisines, ce n’est qu’exceptionnellement, soit pour montrer des animaux étranges qui n’ont
aucun rapport avec Madagascar, pour sa beauté et sa forme, soit par suite de différent dons.
Généralement, l’élevage des animaux sont organisés dans plusieurs zones dans le Parc. Ce qui
permet certainement de rendre la visite d’autant plus agréable et plus divertissante. Ces zones
sont appelées zones zoologiques.
Ces zones zoologiques sont respectivement :
-Les enclos de moutons et des chèvres
-Les cages de fosa
-Les cages de collections d’oiseaux
-L’enclos des tortues
-L’enclos d’autruche
-Les cages des crocodiles
-L’enclos des potamochères
-Les îlots pour les lémuriens en semi-libertés
-L’enclos des dromadaires
-Le lac Héronnier où on y trouve les hérons et d’autres espèces d’oiseaux en semi-libertés
-Les cages des lémuriens y compris la cage ronde
- les ilots pour des lémuriens en semi-libertés
-Le batrachorium
-Le vivarium
-Le jardin des papillons où se trouvent des plantes nutritives des différents papillons.

A. 1. a) L’élevage des oiseaux :


Sur les 16 espèces d’oiseaux présentes au PBZT, l’Haliaeetus vociferoides est en danger
critique, tandis que le Threskiornis bernieri est l’une des espèces menacées, alors que le
Lophotibis cristata est aussi potentiellement en danger.
La présence du lac Héronnier dans le Parc a permis à d’autres oiseaux de vivre en semi-
liberté. Elle renferme quelques espèces d’oiseaux comme le:
- Butorides striatus (Mpiandrivoditatatra kely)
18

- Ardeola idea (Mpiandrivoditatatra fotsy)


- Ardeola ralloides (Mpiandrivoditatatra misoratsoratra)- Nycticorax nycticorax (Doaka)
-Bubulcus ibis(Voropotsy)
- Melanophoyx ardesiaca (Salombokomana)
- Egretta dimorpha (Vano kely)
- Dendrocygna viduata (Tsiriry)
- Ixobricus minutus (Tambakoratsy )
- Gallinula chloropus (Akohondrano)
- Corythornis vintsoides (Vintsy)
L’élevage en captivité des oiseaux comme l’Anas bernieri, le Chrysolopus pictus, le
Numida mitrata, et le Lophotibis cristata sont réussis grâce à l’amélioration des techniques
d’élevages et des recherches effectuées.

Le tableau ci-après montre la situation d’élevage d’oiseaux au PBZT.

Tableau n°2 : Liste des oiseaux élevés au PBZT(2012)

FAMILLE Nom scientifique


Nom malgache Nombre
-Sarkidiornis melanotos
Arosy 1
Anatidae -Anas bernieri 13
Mireha
-Dendrocygna viduata 2
Tsiriry
Ardeidae -Ardea purpurea
Vanomena 1
-Lophotibis cristata
Threskiornithidae Akohoala 3
-Threskiornis bernieri
Voronosy 4
-Haliaeetus vociferoides
19

Ankoay 4
Accipitridae -Milvus migrans 2
Papango
-Buteo brachypterus
Bobaka 1

Leptosomatidae -Leptosomus discolor


Vorondreo 1
Falconidae -Falco newtoni
Hitsikitsika fotsy 1

Psittacidae -Coracopsis nigra libs


Koera-Boloky 2
Numidae -Numida mitrata
Akanga 2
Chrysolophus pictus
Phasianidae Faisan doré 5
Pavo cristatus
Vorombola 8
Struthionidae -Struthio camelus
Autruche 1

TOTAL 16 espèces 51

A.1 .b) L’élevage des mammifères :


A.1. b. 1) L’élevage des lémuriens :
Les lémuriens sont des mammifères primates et vivent régulièrement par groupe. Ils sont à la
fois frugivores, folivores et parfois insectivores. La plupart est menacée d’extinction et
nécessite une sérieuse protection du fait de la régression de son habitat naturel comme la
déforestation, les feux de brousse et la chasse. Ces animaux présentent un très grand intérêt
scientifique, touristique et socio-économique en tant que source de devises pour notre île.
L’élevage en captivité et en semi-liberté ainsi que la reproduction des lémuriens au PBZT
sont réussis à 90% grâce à l’amélioration des techniques d’élevage et à des recherches
effectuées.
Le tableau ci-après donne la situation d’élevage de lémuriens au PBZT.

Tableau n°3 : Liste des lémuriens élevés au PBZT(2012)


20

FAMILE ESPECES MALE FEMELLE


DAUBENTONIIDAE Daubentonia madagascariensis 3 2
Eulemur macaco 3 5
Eulemur albifrons 10 7
Eulemur coronatus 10 11
Eulemur fulvus 11 5
Eulemur flavifrons 4 4
LEMURIDAE Eulemur mongoz 2 4
Eulemur rubriventer 13 9
Eulemur rufifrons 7 2
Eulemur rufus 2 1
Eulemur sanfordi 1 1
Hapalemur griseus griseus 2 7
Lemur catta 5 9
Varecia rubra 0 1
Varecia variegata 0 1
Microcebus rufus 1 1
Microcebus simonsi 0 1
CHEIROGALIDAE Cheirogaleus major 4 6
Cheirogaleus medius 1 0
TOTAL 79 77
19 espèces 156

A.1. b. 2) L’élevage des autres mammifères :


A part les primates, on peut citer les autres mammifères comme les carnivores, les
artiodactyles, les insectivores et les rongeurs.
Le tableau ci-après donne la situation d’élevage des autres mammifères au PBZT.
Tableau n°4 : Liste des autres mammifères élevés au PBZT (2012)

ORDRE FAMILLE NOMBRE


NOM SCIENTIFIQUE
NOM MALGACHE
Viveridae 3
Cryptoprocta ferox
Fosa
Felidae 1
CARNIVORES Felis ocréatus
Kary
Herpestidae 2
Mungotictis decemnilatis
Bokiboky
Suidae 3
Potamochoerus larvatus
Lambo
Camelidae 5
Camelus dromedarius
Rameva
21

ARTIODACTYLES Bovidae 2
Capra sp
Osy
Bovidae 3
Ovis sp
Ondry
INSECTIVORES Tenrecinae 5
Echinops telfairi
Tambotsiky
RONGEURS Muridae 1
Ratus sp
Voalavo
TOTAL 9 espèces 25

 LE DROMADAIRE :
C’est le dernier nouveau produit du parc, entré en 2009. Son nom scientifique est Camelus
dromedarius. Ils sont au nombre de 5, appartenant à la famille des Camélidés. Le dromadaire
a une énorme ressemblance avec le chameau mais présente ces petites distinctions par son
seul bosse alors que pour le chameau c’est deux, il est aussi plus grand que le chameau. Son
pelage est beige ou sable. Ils sont très présents au Moyen-Orient, dans l’Afrique du Nord et
aussi dans la partie Sud ouest de l’Asie.
Cette nouvelle espèce a attiré beaucoup de visiteurs depuis 2009. Ils ont beaucoup contribué
à l’augmentation des flux de visiteurs ce qui a permis l’augmentation de la recette du PBZT.

A.1. b. 3) L’élevage des reptiles et des amphibiens


L’élevage des reptiles du genre Pyxis arachnoides (cf. annexe) a été réussi au mois de
décembre 2009 et aussi celui du genre Mantella aurantiaca (cf. annexe) pour les
amphibiens.
On peut compter 15 espèces de reptiles avec 66 individus et 12 espèces d’amphibiens avec 69
individus.
Le tableau ci-après montre la situation d’élevage des reptiles en 2012 au PBZT.
Tableau n°5 : Liste des reptiles élevés au PBZT (2012)

FAMILLE NOMS SCIENTIFIQUES Naissance Mortalité Nombre


Arrivage Sortie d’individus
Iguanidae Oplurus cuvieri
1
Pyxis arachnoides &Pyxis 3 6
albinos

Testunidae Astrochelys radiata 2


22

Dipsochelys dussumieri (Gray, 5


1831)
Leioheterodon 2
Colubridae madagascariensis

Acrantophis madagascariensis 2
Boidae
Sanzinia madagascariensis 1 1

Zonosaurus laticcaudatus (1)


1 2
Zonosaurus
Gerrhosauridae quadrilineatus(2)/Z.aff.laticaud 3
atus
Zonosaurus maximus 4 9
Pelomedusidae Pelomedusa subrufa/Pelusios
castanoides 2
Crocodylidae Crocodylus niloticus
1 1
Phelsuma
madagascariensis(3)/P.barbouri 1 2
Gekkonidae (2)
Uroplatus phantasticus
1 26
Brookesia superciliaris 4 2 2
TOTAL 15 espèces 8 10 66

Tableau n°6 : Liste des amphibiens élevés au PBZT

FAMILLE ESPECES D’AMPHIBIENS Naissance Mortalité Nombre


AU BATRACHORIUM Arrivage Sortie d’individus
Mantella aurantiaca 2
Mantella baroni 5
Mantella pulchra 2
Mantella madagascariensis 1 4
Mantella crocea 1 8
Mantella « vert/orange point 15
Mantellidae noir »
Aglyptodactylus 2 10
madagascariensis
Mantidactylus cowani 3 1 2

Boophis albilabris 12 3 9
Scaphiophryne marmorata 2
Microhylidae Dyscophus guineti 1 9
23

Plethodontohyla mihanika 1
TOTAL 12 espèces 15 9 69

A.1. b. 4) L’élevage des insectes :


Cette section assure l’élevage de blattes et des vers de farine pour la nourriture des autres
animaux comme les oiseaux, les lémuriens et les amphibiens insectivores.
A.2 LES PLANTES :
Notre pays présente des collections de plantes endémiques. Ces plantes sont très variées et la
plupart sont des plantes médicinales.
Le parc cultive et présente des collections de plantes endémiques et non endémiques. Mais ce
qui se trouve dans le jardin thématiques sont tous endémiques. Le Département Flore
entretient les plantes du parc dans les zones botaniques.
Ces zones botaniques sont respectivement :
-La serre : on y fait des multiplications par germination des graines, multiplication par
bouture, par autofécondation pour certaines espèces (orchidées, palmiers, baobabs,
palissandres)
-L’ombrière : qui est constituée de plantes de sous-bois, des fougères, des bégonias et des
orchidées épiphytes et terrestres. C’est aussi la zone de réintroduction des plantes qui vient
de la serre.
-L’arboretum : qui est un lieu où sont plantés des arbres exclusivement malgache comme le
pulpartion, le pittosporum, les palissandres etc. …
-La rocaille malgache est une reconstitution du paysage malgache, expose en plein air des
plantes exclusivement malgache en majorité de l’Ouest et du Sud.
-La palmeraie, comme son nom l’indique, est une zone qui collectionne des palmiers
malgaches et étrangers.
A. 3. L’ATELIER :
Le parc possède un atelier qui entretien des infrastructures en bois et en métal. Il dispose des
équipements complets et des employés compétents pour les travails. Cet atelier construit des
matériels aux besoins du parc mais aussi il peut recevoir des commandes venant de l’extérieur
comme la construction des portes, des fenêtres, des meubles, etc…
A. 4. LE GARAGE :
Le garage entretient les matériels de transports du parc. Il reçoit aussi des travaux qui
viennent de l’extérieur. Il se charge de la maintenance des voitures et dispose plusieurs
mécaniciens.
Signalons qu’à toute mission des personnels du parc, au moins deux personnels du garage
devraient être présents quand on utilise le matériel de transport du parc. C’est une raison pour
garantir le bon déroulement du voyage.
24

A.5. LE MUSEE :
Un musée est l’endroit où sont exposés des collections d’œuvres d’art, des objets d’intérêt
culturel, scientifique et technique. Le Musée de Tsimbazaza constitue une vitrine du
patrimoine de Madagascar et reflète aussi son identité culturelle.
Le musée qui se trouve dans la zone culturelle du parc de Tsimbazaza est composé de deux
musées interdépendants : le Musée ethnographique et le Musée d’histoires naturelles.
A. 5. 1 Le musée d’histoires Naturelles :
Dans le Musée d’histoire naturelles, des fossiles vivants, des subfossiles, des ossements
actuels trouvés à Madagascar, et différentes collections mortes d’oiseaux et d’insectes sont
exposés tels que :
.la Cœlacanthe
.les os de Dinosaures découvert en 1962
.la carapace d’une tortue géante découverte en 1964
.le squelette d’un Dauphin
.le squelette d’un Hippopotame nain
.les sub-fossiles des oiseaux géantes tels que l’Autruche
.le Megaladapis : lémurien le plus grand de Madagascar
.les vertèbres d’une baleine
.les cranes de lémurien
.Aepyornis maximus : espèces d’oiseaux endémiques de Madagascar, mesurant 3 mètres de
haut .Ils n’ont jamais existé que dans notre île et ont disparu si récemment.
A. 5. 2 Le musée ethnographique :
Le Musée ethnographique expose des collections qui présentent la culture malgache et ses
coutumes dans la société de nos ancêtres telles que :
.l’horoscope malgache ;
. des différents bijoux et parures ;
.la coiffure malgache ;
.les instruments de musiques comme l’aérophone, les flûtes, les cordophones, etc.…
.les divers tissages comme la vannerie, la soie malgache, la rabane ;
.la sculpture, les poteries ;
. des différents matériels de forge : le couteau, la bêche ;
.les matériels de pêche comme le filet, l’harpe, etc.…
25

.et des plantes tinctoriales dont les feuilles servent à décorer des linges et des tissus.
A. 6. LE PLAN FINANCIER :
Plusieurs Etablissements ont parfois mal à administrer leur politique de gestion. Alors que ces
politiques exigent des moyens financiers considérables.
En effet, le PBZT ont ses valorisations des coûts qui sont constituées par des dépenses et les
ressources d’entrée.
 Les dépenses sont :
-les dépenses d’entretien des installations dans l’établissement,
-les dépenses d’équipement, d’amélioration, de renouvellement et constructions ;
-les dépenses concernant le fonctionnement.
 Les ressources d’entrées sont :
-les subventions ;
-les recettes d’entrée du parc ;
-les dotations provenant de l’Etat et des collectivités ;
-les produits financiers résultant des prestations du parc ;
-les dons et legs

A. 7 LE PLAN SOCIAL :
A. 7. 1 L’effectif du personnel :
Le parc possède deux catégories d’employés dont :
- ceux régis par le Code Général du Travail ou Fonctionnaires ;
- ceux qui sont régis par les contrats à durée indéterminée ou « agents temporaires ».
Les ressources humaines du PBZT pour cette année 2013 sont regroupées dans le tableau
suivant :

Tableau n° 7 : Les employés dans le parc (2013)

Catégorie IX VIII VII VI V IV III II I Total


Chercheurs 01 18 19
Techniciens 06 02 08 25 27 65 133
Administratifs 04 03 03 13 04 10 37
Total 189
Source : Service Personnel du PBZT
26

Le nombre des fonctionnaires compte : 103


Le nombre des agents temporaires : 86

En bref, le PBZT présente différentes structures au niveau des employés. Le parc


dispose beaucoup d’employés en vu de pérenniser ses objectifs en matière d’élevage et
préservation des ressources naturelles qui y sont présentes d’une part et d’autre part en tant
que Centre de recherches, Centre de loisirs et d’éducation environnementale.

A- 8. LES OPERATEURS TOURISTIQUES :

La majorité des opérateurs touristiques sont siégées à Antananarivo. Les opérateurs


touristiques regroupent les agences de voyages. La majeure partie des tours opérateurs
enquêtées n’introduits pas la visite du parc de Tsimbazaza car les critères de choix des
visiteurs sont plutôt axés sur l’importance de site bien réputé au niveau international et
dépendent les objectifs du voyage. En plus le PBZT ne dispose pas un site web qui permet
aux clients nationaux ou étrangers de consulter leur offre.

Actuellement, les visiteurs sont orientés vers les voyages écologiques et laissent en second
lieu les voyages culturels. La totalité des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier et
analyser les écosystèmes spécifiques malgaches. Ils sont très influencés par les offres ou les
valeurs exposées dans les sites web des tours opérateurs et les agences de voyages.

A- 8.1 Le flux de visiteurs :

Le flux de visiteurs pour l’année 2012 est donné par le tableau ci-après :

Tableau n°8 : flux des visiteurs au PBZT (2012)

Types ETRANGERS NATIONAUX


Mois Adultes Enfants Adultes Enfants
JANVIER 411 31 14 622 7 590
FEVRIER 310 15 15 015 3 469
MARS 321 24 14 721 8 983
AVRIL 401 19 36 475 16 869
MAI 477 26 27 131 12 272
JUIN 294 16 16 252 8 403
JUILLET 633 79 19 960 7 188
AOÜT 528 51 25 860 14 842
27

SEPTEMBRE 1 126 17 39 504 18 335


OCTOBRE 1 223 21 20 040 5 155
NOVEMBRE 955 12 17 072 3 512
DECEMBRE 746 50 17 590 4 449
TOTAL 7 425 361 264 242 111 067
Source: Division Comptabilité
De part ce tableau, le nombre de visites en moyenne, pour les nationaux est de l’ordre de 700
à 800 par jour et de l’ordre de 23 000 à 24 000 par mois. En mois d’Avril au mois d’Octobre,
l’effectif journalier de visites devient double c'est-à-dire de l’ordre de 1700 à 1600 par jour.
C’est donc la période de la haute saison. Cette saison est caractérisée par les jours de fêtes
(lundi de pâques et lundi de pentecôtes) et les grandes vacances pour les écoles. Par contre, la
saison faible est marquée par les rentrées scolaires, les périodes de pluies, les cyclones etc.
…;
A. 9. LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES :

A. 9.1. Les points forts de l’Etablissement :

 L’emplacement du parc au centre de la ville d’Antananarivo facilite aux touristes de


trouver un hébergement et une restauration adéquats pour eux. Dans l’enceinte du parc
se trouve aussi le restaurant « RAVO » qui travaille en étroite collaboration avec
l’Etablissement et qui offre un bon service pour les clients.

 Le parc est déjà bénéficiaire d’un système de communication moderne par le biais de
l’Internet qui permet aux chercheurs, aux techniciens et administratifs de s’informer
pour améliorer leur qualité de travail et aussi pour s’enrichir davantage.

 Le site Web récemment disposé au niveau du parc permettra aux clients de consulter
en avance les circuits touristiques et les offres proposés, il y a lieu également de
considérer les dépenses en hébergement et la nourriture qui ne sont pas négligeables. Il
permet aussi d’améliorer la collaboration du parc avec les tours opérateurs. Par
ailleurs, les clients étrangers sont très influencés par les valeurs ou les offres exposées
dans les sites Web.


 Le parc dispose des guides professionnels et motivés pour une bonne explication.

 L’exhibition des ressources naturelles faunistiques et floristiques endémiques et


culturelles malgaches, constitue la spécificité du PBZT.

 En tant que vitrine de Madagascar, le prix d’entrée du parc reste toujours abordable à
tout public (cf. annexe)

 L’existence de deux infrastructures pour la vente des articles de souvenir (à l’intérieur


et à la sortie du parc.)

 La route circulaire qui mène de la ville vers le parc est excellente et accessible
facilement.
28

A-9.2 Les points faibles de l’Etablissement :


 La superficie 8ha du PBZT ne lui permet pas de faire une extension en matière
d’exhibition des collections faunistiques, floristiques vivantes et des collections
culturelles existantes à Madagascar.

 L’insuffisance de communication tant externe qu’externe,

 Le manque d’action publicitaire,

 L’absence de dépliants et brochures,

 Le parking pour les voitures est toujours occupé et mêlé pendant la période de la
haute saison et crée parfois un embouteillage de visiteurs et de voitures,

 Le circuit n’est pas proposé à l’entrée alors que le guide n’est pas obligatoire et que
les panneaux d’indications ne sont pas assez suffisants

 Le circuit naturel est confondu avec celui du parc d’attraction comme le parc pour
enfant et ses jeux éducatifs

 La propreté et la sérénité de l’environnement naturel qui ne sont pas biens soignées


alors que la plupart des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier la beauté de la
nature.

 Du point de vue qualité d’accueil, le service d’accueil est insatisfaisant pour recevoir
les touristes (le savoir-recevoir comme la manière de se communiquer, de servir,
l’apparence physique comme la manière de se comporter, et les habits qui ne
conviennent pas au service du tourisme.)

TROSIEME PARTIE : DISCUSSIONS


CHAPITRE I : ETUDES COMPARATIVES
1- Etude comparative de la situation d’élevage :
Le tableau suivant résume les situations d’élevage pour l’année 2008 et 2012

Tableau n°9 : comparaison de la situation d’élevage au PBZT (2008 et 2012)

2008 2012
GROUPE Nombre Nombre Nombre Nombre
d’individus d’espèces d’individus d’espèces
Amphibiens 59 06 69 12
Reptiles 106 26 66 15
29

Oiseaux 67 21 51 16
Mammifères (lémuriens) 163 21 156 19
Mammifères non 16 06 25 9
primates
TOTAL 411 70 380 76
Source: chaque Division
D’après ce tableau, diverses espèces d’animaux existantes à Madagascar sont exhibées au
PBZT. Elles sont respectivement 5% pour les amphibiens de Madagascar, 5% pour les
reptiles, 6% pour les oiseaux et 19% pour les lémuriens. Parfois, la naissance fait augmenter
le nombre d’individus mais celle-ci est équilibrée avec la mortalité. Autrement dit, la
diminution en nombre d’espèces est expliquée par la mortalité. Cas des reptiles, des oiseaux
et des lémuriens.
D’après l’analyse, on peut dire que la surface rétrécie, 8 ha, du PBZT ne suffit pas d’imiter
l’habitat naturel de ces animaux et qui constitue l’un des facteurs limitants pour l’élevage et
la conservation. Il est indéniable que le fait d’emprisonner dans une toute petite cage fait
endurer les animaux, en effet ils sont stressés et leurs espérances de vie vont diminuer.

2 -Etude comparative du flux de visiteurs :


Le tableau suivant résume les flux des visiteurs pour l’année 2010 et 2012
Tableau n°10 : comparaison du flux des visiteurs au PBZT (2010 et 2012)

Types 2010 2012


Mois ETRANGERS NATIONAUX ETRANGERS NATIONAUX
JANVIER 393 11 781 442 22 212
FEVRIER 456 15 374 325 18 484
MARS 435 13 728 345 23 704
AVRIL 549 47 507 420 53 344
MAI 683 33 043 503 92 747
30

JUIN 582 12 903 300 42 655


JUILLET 912 21 733 712 51 803
AOÜT 1 077 40 147 579 40 702
SEPTEMBRE 942 39 079 1143 57 839
OCTOBRE 2 081 62 302 1244 83 034
NOVEMBRE 659 76 874 967 20 584
DECEMBRE 466 16 243 796 22 039
TOTAL 8 293 289 006 7786 375 309

Le taux de visite annuel des Etrangers est évalué à 2% seulement. Ce taux est caractérisé par
les visites des ornithologues anglophones, des étudiants qui font de voyage d’études à
Madagascar et des touristes qui viennent apprécier la nature. Etant donné que dans la nature
les animaux sont tous libres, parfois la chance n’a pas permis aux visiteurs de les trouver.
De ce fait, un bon guide pense toujours à donner une satisfaction aux clients car c’est le
principal but du tourisme. Il amène alors leur client au PBZT pour rattraper la journée morte.
Ce faible taux peut être aussi expliqué par différents facteurs :
 au niveau national :
- l’insécurité en ville,
- le frais de transport que ce soit terrestre et aérienne est très chère à Madagascar,
- la politique de tourisme est très sensible aux fluctuations des situations politiques.
Ainsi l’instabilité sociopolitique qui s’est manifestée dans notre pays depuis le début de
l’année 2009 et qui continue à s’aggraver actuellement pourrait entraver l’exploitation du
secteur touristique. Ce qui explique ce faible taux de visites des Etrangers.
 au niveau du parc :
- l’insécurité à l’intérieur même du parc,
- la qualité d’accueil (savoir-recevoir),
- le manque de communication c'est-à-dire les étrangers ne savent pas les particularités
voire même l’existence du PBZT,
- le manque d’infrastructure adéquate pour accueillir les touristes (parking pour les
voitures par exemple)
- la plupart des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier la nature, alors
l’éducation de la population connaît une faiblesse en ce qui concerne le respect de la
propreté de l’environnement, ainsi que la sérénité du site.

CHAPITRE II : PROPOSITION DES SOLUTIONS

1- Proposition d’amélioration du parc en tant que « destination touristique »:

Vu les menaces qui pèsent sur la biodiversité malgache, une sérieuse mesure à prendre est très
nécessaire pour la préserver.
31

Les ressources naturelles constituent le fondement majeur des intérêts scientifiques,


touristiques, et socio-économiques de notre pays. Pour ceux du PBZT, la pérennisation de ces
ressources naturelles constitue le fondement majeur de ses objectifs primordiaux.

1-a Amélioration en matière de la conservation des collections :

Le parc en tant que Centre récréatif peut recevoir le double de l’effectif journalier de visite
pendant la période de la haute saison, qui est de l’ordre de 1400 à 1600. De ce fait, des
contrôles rigoureux sont très nécessaires surtout pendant cette période car le stress des
animaux est amplifié par la pression humaine comme les tapages, les bruits et les
empiètements. En plus, l’envoi de la nourriture dans la cage peut affecter la santé des
animaux.

Il ne faut jamais oublier que toute initiative liée à la gestion durable du parc doit toujours être
en cohérence avec le bien être de ces ressources naturelles (la faune et la flore) et culturelles
exhibées et celui du comportement des visiteurs.

Apprendre la protection pour la conservation environnementale n’est autre qu’enseigner les


règles du respect de la nature comme la sérénité et la propreté de l’environnement naturel.
D’où, toutes sortes d’animations qui font trop de bruits devraient être réservées dans un
endroit approprié pour assurer la paix.

1-b Amélioration en matière du comportement du personnel :

Comme on a déjà vu, l’effectif total des employés du parc est au nombre de 189 dont 113
sont des techniciens, 37 sont des administratifs et 19 sont des chercheurs.
La pérennisation des objectifs principaux du parc dépend essentiellement de la compétence
apportée par chacun. De ce point de vue, même si le parc est un Etablissement à vocation
public, un recyclage est toujours nécessaire car seuls les employés qualifiés peuvent être
innovateurs, peuvent libérer les initiatives, et deviennent moteurs essentiels de la
compétitivité. D’ailleurs, un bon résultat vient du personnel actif, dynamique et efficient dans
l’accomplissement de son travail.
Du point de vue communication, les employés devraient être informés de tout ce qui se passe
à l’extérieur de leur lieu de travail sans négliger les informations internes.
Enfin, le manque de matériels est un des facteurs qui freine la bonne marche des activités.
Donc, en cas de besoin il faudrait les fournir à temps.

1-c Amélioration en matière de la communication :

Le PBZT est parmi les produits « Phares » d’Antanarivo, à destination touristique mais on se
demande pourquoi le taux de visite annuel des touristes étrangers est très faible (2%) par
rapport à celui des nationaux. Des résultats d’enquêtes auprès des tours opérateurs confirment
que ces derniers n’introduisent pas la visite du parc de Tsimbazaza dans le circuit
d’Antananarivo alors que les clients étrangers sont très influencés par les offres ou les valeurs
exposées dans les sites web des tours opérateurs.
32

Pour pallier à ce problème, le parc par le biais du son site web récemment installé devrait
profiter le maximum possible pour exposer leur valeur en mettant en exergue sa particularité
par rapport aux autres parcs ainsi que ses potentiels touristiques naturels et culturels
montrant l’importance de la diversité biologique de notre île.
En plus de la Promotion du parc (ex : un parc mobil qui est déjà mis en œuvre), une publicité
par mass medias sera aussi nécessaire pour faire connaître le parc. Cette forme de publicité
utilise comme support la télévision, la radio, l’affichage, la presse quotidienne, et les
magasines.
Par contre la « Communication Marketing » consiste à transmettre des messages aux publics
(visiteurs) en vue de modifier leur niveau d’information, leurs attitudes et par conséquent leur
comportement.

Il est aussi essentiel de collaborer avec les hôtels, et les agences touristiques pour qu’ils
mettent le PBZT parmi leurs circuits touristiques.

1-d Amélioration sur la Gestion et l’Administration du parc :

Des menaces pèsent aussi sur la gestion et l’administration des parcs publics par le manque
de politiques socio- économiques stables et l’absence de déterminations réglementaires.
Le PBZT, sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique, reçoit des subventions venant de l’Etat.

Les ressources financières du parc sont alors constituées par les subventions et les recettes
d’entrée pour l’accomplissement de toutes les activités. (Entretien, équipement,
renouvellement, construction,….). Donc, le parc par ses propres moyens peut s’épanouir mais
l’inexistence des règles de gestion constitue des freins qui ralentissent l’évolution
et /ou le développement du parc.

On peut déduire à partir d’un simple calcul qu’une recette d’entrée apportée par les dix (10)
visiteurs adultes étrangers équivaut à celle apportée par les deux cents (200) visiteurs
nationaux adultes. De ce fait, il appartient au dirigeant d’imposer des déterminations
réglementaires en matière de la gestion financière car un développement éco touristique
demande une forte intégration des infrastructures pour atteindre les normes requises au niveau
international.

CONCLUSION GENERALE
Les spécificités du PBZT servent à connaître les collections ex-situ des diversités
biologiques, ainsi que les ressources culturelles de Madagascar. Par son aspect récréatif,
éducatif, et par sa mission dans la conservation environnementale et du respect de l’identité
culturelle nationale, le parc est sans doute un parc de référence.
Les principales cibles du parc sont les grands publics, les écoliers, les étudiants et les
chercheurs nationaux et /ou internationaux ainsi que les touristes.
Le PBZT en tant qu’un parc public, un Etablissement à caractère Administratif (EPA), et
sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, son
exploitation présente tout de même des mauvaises réputations de gestion irrationnelle du pont
33

de vue gestion financière et administrative. En outre, son exploitation présente aussi le souci
constant en matière de la conservation de la nature, la sérénité ainsi que la propreté de son
environnement naturel.

Le parc en tant qu’une « Destination touristique », son existence est parfois ignoré par les
Etrangers voire même les Malgaches. Cependant, des améliorations d’une part :
- sur l’action publicitaire, et sur la communication proprement dite tant externe
qu’interne peuvent entrainer des impacts positifs sur les ressources financières
et par conséquent sur le processus de son développement. La valeur du parc
exposée dans son site web fait lancer le PBZT à l’échelle internationale.

- et d’autre part une amélioration des infrastructures adéquates pour recevoir les
touristes (parking pour les voitures, toilettes, hôtellerie…)

Une coopération avec les tours opérateurs sera aussi bénéfique pour le parc car les critères de
choix des visiteurs que ce soit des Nationaux qu’Internationaux sont axées sur l’importance
des sites bien réputés au niveau international mais également des propositions des tours
opérateurs.

Mots clés : PBZT, ressources naturelles (faune et flore), ressource culturelle (musée),
touristes.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

1- RABAKOARISON M. Renforcement de l’action de communication -Promotion au


sein d’un Etablissement public ; cas du PBZT. Mémoire de Maîtrise en Gestion,
option : Marketing, Université d’Antananarivo : Nov. 2008, 70p.

2- Boulenger, G. A. Fauna of British India. Reptilia and Batrachia 1890.


34

3- Franck Glaw & Denis Vallan, RAVOAHANGIMALALA O. Ny toro-Hay momba


ny Amphibia sy ny Reptilia an’i Madagasikara,”Volkswagen Fondation”, 3ème edit, 2003,
495 p.

4- Glaw F& Vences M. A fied guide to the amphibian and reptiles of Madagascar. 2nd
édit. 1994, 528p.

5- parc.recherches.gov.mg

6- Steven M. Goodman, Paysages naturels et biodiversité de Madagascar.


Publications Scientifiques du Muséum, Paris, WWF : 2008, 694p.

7- Russell A. Mittermeir, E. E .Louis, Richardson, C. Schwitzer et al. Lémurs of


Madagascar, (Conservation Internationale), 3ème édit. Washington : 2010, 767p.

8- Wikipédia.org/wiki/Scaphiophryne-marmorata

9- Wikipédia.org/wiki/Mantidactylus-cowanii

10 - WWF, Des parcs pour la vie: Madagascar relève le Défie à Durban, Vintsy n°53
Bimestriel malgache d’orientation écologique, Juin 2003, 35p.

11 - WWF, La NATURE, un patrimoine…, Vintsy n°59 Bimestriel malgache


d’orientation écologique, octobre 2008, 27p.

12 – WWF, Nos zones humides : des trésors inestimables, Vintsy n°48, Bimestriel
malgache d’orientation écologique, septembre 2005, 31p.

Horaire :

Ouverture tous les jours de 9h à 17h

Tarifs d’entrée

TARIFS
VISITEURS NATIONAUX ETRANGERS
Enfants (6ans-11ans) 300Ar 4.000
Adultes (plus de 12 500aAR 10.000Ar
ans)

CONTACT

PBZT

Rue Fernand Kasanga, Tsarafaritra-Tsimbazaza

BP 4096-101- Antananarivo

MADAGASCAR
35

E-mail : parc_tsimbazaza@yahoo.fr

Web : parc.recherches.gov.mg

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