RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIQUE

UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET DE LA TECHOLOGIE HOUARI BOUMEDIENE

FACULTÉ DES SCIENCES DE LA TERRE DE LA GÉOGRAPHIE ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

TITRE DE THÈME

L'IMPORTANCE DE L'ÉCOSYSTEME CÔTIER SUR LE MILIEU PHYSIQUE

MODULE DE :
DYNAMIQUE DES MILIEUX PHYSIQUES

ENCARDE PAR:
RAHIM BARRECHE

REALISER PAR :

SIFAOUI YOUNES
ALLAOUA INESS ZEINEB
LARBI ZINEB
ALLITI CHAIMA
BOUHROUD AMINA
SALHI OUIDAD
 INTRODUCTION:

1. Définition simple d’un écosystème :

La définition la plus simple d’un écosystème est la suivante : il s’agit d’un ensemble d’être
vivants qui vivent au sein d’un milieu ou d’un environnement spécifique et interagissent
entre eux au sein de ce milieu et avec ce milieu.
Par exemple, une forêt tropicale est un écosystème constitué d’êtres vivants (arbres,
plantes, insectes, animaux, micro-organismes) qui sont en constante interaction.
2. Définition scientifique de l’écosystème, une unité à géométrie
variable :
L’écosystème est l’unité de base du champ d’étude scientifique de la nature (l’écologie
scientifique). Selon cette discipline, l’écosystème est un milieu physiquement délimité,
constitué de ses deux composantes indissociables :
 Le biotope : c’est-à-dire un environnement physique particulier avec des caractéristiques
physiques spécifiques (température, humidité, climat)
 La biocénose : c’est-à-dire un ensemble d’êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes)
en interaction, et donc en interdépendance.

2
  DÉFINITION L'ÉCOSYSTEME DE CÔTIER :
Les écosystèmes côtiers sont bénéfiques pour la faune et la flore, y compris pour les
êtres humains. Ainsi, les espèces comestibles de poissons et de crustacés sont une
source d’alimentation pour les populations humaines et les espèces prédatrices comme
certains oiseaux. Ce sont des écosystèmes mixtes, c’est-à-dire qu’ils partagent des
caractéristiques communes des écosystèmes terrestres et aquatiques, car ce sont des
interfaces entre les terres et les mers / océans. 20% de la surface terrestre mondiale est
une zone côtière
SOURCE : file:///C:/Users/ce%20pc/Desktop/tp/Qu%E2%80%99estce%20qu%E2%80%99un
%20%C3%A9cosyst%C3%A8me%20c%C3%B4tier_%20- %20MerSea%20Plan%C3%A8te.html

 DÉFINITION DE LE MILIEU PHYSIQUE :

Le milieu physique fait référence à l'environnement non vivant dans lequel les
organismes évoluent, comprenant des éléments tels que le sol, l'eau, l'air, la lumière et
les conditions climatiques. Il fournit le cadre et les ressources nécessaires à la vie des
êtres vivants dans un écosystème donné, tout en influençant leur distribution, leur
comportement et leur survie

 IMPORTANCE DE L'ÉCOSYSTEME CÔTIER SUR

LE MILIEU PHYS IQUE :

1. AU NIVEAU ÉCONOMIQUE :

Les écosystèmes marins et côtiers jouent un rôle crucial dans l’économie des zones côtières.
Voici quelques points essentiels concernant leur impact économique.

1. Biodiversité et pêche : Les zones côtières abritent une grande diversité d'espèces
marines qui sont essentielles pour les industries de la pêche et de l'aquaculture. Ces
industries fournissent des emplois et contribuent de manière significative à l'économie
locale et mondiale.
2. Tourisme : Les plages, les récifs coralliens, les estuaires et autres écosystèmes côtiers
attirent des millions de touristes chaque année. Le tourisme côtier génère des revenus

3
importants grâce aux activités de loisirs, à l'hébergement, à la restauration et aux services
connexes.

3. Protection côtière : Les écosystèmes côtiers comme les mangroves, les marais salants et
les dunes agissent comme des barrières naturelles contre les tempêtes, les inondations et
l'érosion côtière. En protégeant les infrastructures côtières et les habitations, ces écosystèmes
contribuent à réduire les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles.

4. Transport maritime : Les ports situés le long des zones côtières sont des centres vitaux
pour le commerce international. L'accès à des ports bien entretenus et sécurisés est essentiel
pour faciliter le transport de marchandises et stimuler l'économie régionale et mondiale.

5. Services écosystémiques : Les écosystèmes côtiers (mangroves, récifs coralliens,

herbiers marins, dunes de sable, zones humides) fournissent des services précieux.
Ils offrent des défenses naturelles contre les inondations et l’érosion côtière.
Le poisson, essentiel pour plus d’un milliard de personnes, est lié au secteur de la pêche, qui
représente entre 40 et 120 millions d’emplois1.

Adaptation fondée sur les écosystèmes AfE :

LAfE consiste à utiliser la biodiversité et les services écosystémiques pour aider les
populations à s’adapter aux changements climatiques.
Dans les zones côtières, cela implique la gestion des écosystèmes pour renforcer leur
résilience face aux conséquences du changement climatique.
Fragilité des services écosystémiques côtiers :
Les activités humaines (pêche, aquaculture, navigation, développement du littoral,
pollution) fragilisent ces services.
Les changements climatiques (température de l’eau, tempêtes, acidification des océans,
élévation du niveau de la mer) exacerbent cette fragilité.
En somme, préserver les écosystèmes côtiers est essentiel pour l’économie, la sécurité
alimentaire et la résilience des communautés face aux défis environnementaux

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2. AU NIVEAU DE LOISIRS, CULTURE ET PATRIMOINE :

La biodiversité et autres écosystèmes :

Les écosystèmes côtiers présentent une grande diversité de plantes, certaines étant uniques à
ces régions. Ces écosystèmes variés permettent la biodiversité et la diversité écologique
fondamentale.
Activités récréatives :
Les nombreuses zones côtières offrent des opportunités récréatives, notamment la natation,
les sports nautiques, la pêche en haute mer et profiter de la vie sauvage sur la plage. Ces
facteurs contribuent à la santé et au bien-être des habitants et des visiteurs.
Tourisme et économie :
Les écosystèmes côtiers attirent un certain nombre de touristes chaque année, soutenant les
économies locales. Les sites historiques, les villages de pêche traditionnels, les musées et les
festivals historiques incarnent les caractéristiques du patrimoine culturel et historique des
régions côtières.
Patrimoine culturel :
Les zones côtières sont souvent riches en patrimoine culturel, avec des populations
autochtones, des coutumes, des métiers et des technologies distinctifs de ces communautés.
Les écosystèmes côtiers servent de toile de fond inspirante et de ressources naturelles
utilisables dans le cadre de la préservation du patrimoine culturel.
En résumé, les écosystèmes côtiers sont essentiels pour les loisirs et le patrimoine,
contribuant à la qualité de vie des habitants et à l’attrait touristique des régions côtières

3. AU NIVEAU CHANGEMENTS CLIMATIQUES :

Réduction de l'impact des tempêtes et des vagues :

Pourrait être que l'érosion côtière est un problème grave et répandu dans le monde entier,
affectant principalement les côtes sédimentaires. Les chiffres cités, tels que les deux tiers des
côtes sableuses en érosion dans le monde et les 1723 km de linéaire côtier en érosion en
France métropolitaine, mettent en évidence l'ampleur du problème. De plus, les différentes
causes mentionnées, telles que l'augmentation du niveau de la mer, la diminution des apports
sédimentaires, et l'augmentation de la taille des vagues, montrent la complexité de ce
phénomène. La morale pourrait donc être la nécessité d'une action concertée et d'une
compréhension approfondie des multiples facteurs contribuant à l'érosion côtière pour
trouver des solutions efficaces à ce problème environnemental majeur.
5
https://journals.openedition.org/vertigo/10947#tocto1n2

La stabilisation du sol et la réduction de l'érosion côtière:

La stabilisation du sol et la réduction de l'érosion côtière revêtent une importance capitale
pour la préservation des zones côtières et de leurs écosystèmes. Ces mesures sont essentielles
pour protéger les habitats marins et terrestres, ainsi que les infrastructures humaines, contre
les effets dévastateurs de l'érosion. En stabilisant les sols côtiers, on prévient la perte de
terres précieuses, la disparition de plages et de dunes qui servent de barrières naturelles
contre les tempêtes, ainsi que la détérioration des habitats pour la faune et la flore. De plus,
en réduisant l'érosion côtière, on contribue à maintenir la biodiversité, à préserver les
ressources marines et à assurer la sécurité des populations vivant le long des côtes. En
somme, la stabilisation du sol et la réduction de l'érosion côtière sont des mesures cruciales
pour garantir la durabilité environnementale, la résilience des écosystèmes côtiers et la
sécurité des communautés côtières face aux défis du changement climatique et de
l'urbanisation croissante
https://journals.openedition.org/mediterranee/184

Stockage du carbone :
le stockage de carbone dans les écosystèmes côtiers est essentiel pour atténuer les
changements climatiques dans le milieu physique. Ces écosystèmes agissent comme des
puits de carbone naturels, capturant le CO2 atmosphérique, stockant le carbone organique
dans les sédiments, et fournissant une protection contre l'érosion côtière. Investir dans la
conservation, la restauration et la gestion durable de ces écosystèmes est donc une stratégie
importante pour lutter contre le changement climatique et maintenir la santé des écosystèmes
côtiers.
https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/sites/cracc/files/inline-files/
CLIMATOR1.pdf#page=23

Réduction de l'effet de serre et des émissions de gaz :

La réduction de l'effet de serre et des émissions de gaz dans l'écosystème côtier est un enjeu
crucial pour atténuer les changements climatiques. Les écosystèmes côtiers, comme les lacs
de barrages, sont des sources de méthane (CH4), de dioxyde de carbone (CO2) et de
protoxyde d'azote (N2O). La mise en place de barrages perturbe les flux de carbone et
d'azote, générant des émissions de GES, principalement de CH4 et de CO2, notamment lors
de la dégradation de la matière organique (MO) mise en eau. Comprendre et quantifier ces
émissions dans les écosystèmes côtiers est crucial pour évaluer leur impact sur l'effet de
6
serre. En général, les sols inondés restent des sources significatives de GES, en particulier de
CH4. Une gestion appropriée de ces zones peut contribuer à réduire ces émissions,
participant ainsi à la lutte contre les changements climatiques.

Protection de la biodiversité et des habitats :

La protection de la biodiversité et des habitats dans les écosystèmes côtiers est essentielle
pour maintenir la diversité biologique, assurer la stabilité écologique face aux tempêtes et
aux changements environnementaux, fournir des services écosystémiques vitaux tels que la
filtration de l'eau et la régulation du climat, protéger les côtes contre l'érosion et les
inondations, faciliter l'adaptation aux changements climatiques, et soutenir les industries
locales comme la pêche et le tourisme côtier. Les mangroves, marais salants, dunes côtières,
herbiers marins et récifs coralliens agissent comme des barrières naturelles contre l'érosion,
stockent du carbone, fournissent des habitats et des nurseries pour de nombreuses espèces, et
contribuent au bien-être des communautés côtières. En les préservant, nous assurons la
durabilité des écosystèmes côtiers et des économies locales, tout en protégeant notre
patrimoine naturel pour les générations à venir.
https://theses.fr/2018CORT0018

Réduction de l'acidification des océans :

La réduction de l'acidification des océans est cruciale pour préserver la santé des
écosystèmes marins et la biodiversité marine. En limitant l'absorption excessive de dioxyde
de carbone (CO2) par les océans, nous protégeons les organismes marins à coquille fragile
tels que les coraux, les mollusques et les crustacés. Cette action favorise également la
conservation de la biodiversité marine, en particulier des récifs coralliens, tout en soutenant
les pêcheries et la sécurité alimentaire des communautés côtières. Réduire l'acidification des
océans renforce la résilience des écosystèmes face au changement climatique et maintient les
services éco systémiques essentiels, tels que la régulation climatique et la production
d'oxygène. Cela nécessite des mesures mondiales, telles que la réduction des émissions de
CO2 et la promotion de pratiques durables, pour garantir la santé continue des océans et de
notre planète dans son ensemble
Régulation du flux d'eau douce et salée :
La régulation du flux d'eau douce et salée dans les écosystèmes côtiers est d'une
importance capitale pour maintenir l'équilibre écologique de ces environnements. Les zones
de transition entre les eaux douces des rivières et les eaux salées des océans, telles que les
estuaires et les deltas, jouent un rôle crucial dans cette régulation. Ces zones agissent comme
des filtres naturels, permettant le mélange graduel des deux types d'eau tout en réduisant les

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pics de salinité. Cette transition entre les eaux douces et salées crée des habitats uniques pour
une variété d'espèces, facilitant la reproduction, la croissance et la survie de nombreuses
espèces marines et d'eau douce. De plus, ce flux d'eau influence la circulation des
nutriments, des sédiments et des organismes vivants, contribuant ainsi à la productivité
biologique des écosystèmes côtiers. La préservation de ces zones de transition est donc
essentielle pour maintenir la santé des écosystèmes côtiers, soutenir la biodiversité et assurer
les services écosystémiques, tels que la filtration de l'eau et la régulation des cycles
biogéochimiques.
scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=+R%C3%A9gulation+du+flux+d
%27eau+douce+et+sal%C3%A9e+dans+l%27%C3%A9cosyst%C3%A8me+cotier&btnG=

4. AU NIVEAU DE GÉOLOGIE ET SOLES :

Les écosystèmes côtiers jouent un rôle crucial au niveau géologique et des sols pour
plusieurs raisons :

Érosion et sédimentation : Les écosystèmes côtiers, tels que les mangroves, les
marais salants et les récifs coralliens, agissent comme des barrières naturelles qui
réduisent l'érosion côtière en stabilisant les sols et en absorbant l'énergie des
vagues. De plus, ils favorisent la sédimentation, contribuant ainsi à la formation et
à la préservation des sols côtiers.

Filtre naturel : Les écosystèmes côtiers agissent comme des filtres naturels en
retenant les sédiments, les nutriments et les polluants provenant de l'eau de
ruissellement et des activités humaines. Cela aide à maintenir la qualité des sols et
à prévenir la pollution des eaux côtières.

Habitat pour la biodiversité : Les écosystèmes côtiers abritent une grande

diversité d'espèces végétales et animales, certaines spécifiques à ces habitats. La
présence de cette biodiversité contribue à la santé des sols en favorisant la
décomposition des débris organiques, en régulant les populations d'organismes
nuisibles et en assurant le cycle des éléments nutritifs.

Protection contre les tempêtes : Les écosystèmes côtiers, tels que les dunes et
les marécages, fournissent une protection naturelle contre les tempêtes en
absorbant une partie de l'énergie des vagues et en réduisant ainsi les dommages
causés aux terres intérieures et aux infrastructures côtières.

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  INFLUENCE SUR LES ASPECTS PHYSIQUES ET
ECONOMIQUES :

1. À l'échelle de contours marins :

Sédimentation et érosion :
Les écosystèmes côtiers, tels que les marais salants et les mangroves, agissent comme des
filtres naturels, piégeant les sédiments transportés par les vagues et les courants. Cela
favorise la formation et le maintien des plages en fournissant un approvisionnement constant
de sable et de matériaux.

Protection contre l'érosion :

Les plantes côtières, telles que les herbes et les buissons, ainsi que les formations rocheuses,
agissent comme des barrières physiques qui protègent les plages et les dunes contre l'érosion
causée par les vagues et les tempêtes.
Stabilisation du sol :
Les racines des plantes côtières contribuent à stabiliser le sol et à empêcher le déplacement
des dunes de sable par le vent. Cela aide à maintenir l'intégrité structurelle des plages et des
dunes.
Création d'habitats :
Les plages et les dunes côtières fournissent des habitats vitaux pour de nombreuses espèces
de plantes et d'animaux, y compris les tortues de mer, les oiseaux migrateurs et une variété
d'invertébrés. La présence de ces habitats contribue à la biodiversité et à l'équilibre
écologique de l'écosystème côtier.
régulent les courants marins :
• Topographie côtière et continentale : Les caractéristiques géographiques des côtes et des
continents agissent comme des obstacles naturels qui influencent les directions et la force des
courants océaniques. Par exemple, les plages et les récifs coralliens peuvent orienter les
courants marins et façonner un schéma spécifique de flux.
• Impact des vents : Les vents côtiers affectent le mouvement de l'eau dans les océans,
créant des courants de surface qui suivent les directions du vent. Ces courants influent sur la
répartition de la chaleur et des nutriments dans les eaux de surface.

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• Marées : Les marées ont un impact sur le mouvement de l'eau dans les océans et les côtes,
en provoquant des montées et des baisses du niveau de l'eau qui génèrent des courants de
marée affectant la distribution de la chaleur et des nutriments.
• Influence de la température et de la salinité : Les températures et la salinité de l'eau
peuvent affecter sa densité, entraînant la formation de courants profonds qui régulent le flux
d'eau en profondeur.

2. À l'échelle de activités économiques :

Les écosystèmes côtiers exercent une influence significative sur l'activité économique à
travers plusieurs mécanismes :

Protection côtière :
Les écosystèmes côtiers comme les mangroves, les marais salants et les récifs coralliens
agissent comme des barrières naturelles contre les tempêtes, les vagues et l'érosion côtière.
En protégeant les infrastructures côtières et les communautés riveraines, ils réduisent les
coûts associés aux dommages causés par les catastrophes naturelles.
2. Ressources halieutiques : Les écosystèmes côtiers sont souvent des habitats essentiels pour
de nombreuses espèces de poissons et autres organismes marins. La pêche commerciale et
récréative dépend largement de ces ressources, générant des revenus et des emplois dans les
industries de la pêche et du tourisme.
Tourisme côtier :
Les écosystèmes côtiers, tels que les plages, les récifs coralliens et les estuaires, attirent les
touristes pour des activités telles que la baignade, la plongée en apnée, la pêche sportive et
l'observation de la faune. Le tourisme côtier génère des revenus importants pour les
communautés locales à travers les services d'hébergement, de restauration et de loisirs.

Régulation climatique :
Les écosystèmes côtiers jouent un rôle crucial dans la régulation du climat en absorbant le
dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère et en stockant le carbone dans leurs sols et leurs
végétaux. Ils contribuent ainsi à atténuer les effets du changement climatique et à maintenir
des conditions environnementales favorables pour les activités économiques telles que
l'agriculture et le tourisme.
Filtration de l'eau et qualité de l'eau :

10
 Les écosystèmes côtiers agissent comme des filtres naturels en éliminant les polluants et les
nutriments excédentaires de l'eau, ce qui contribue à maintenir une bonne qualité de l'eau
pour les activités économiques telles que la pêche, l'aquaculture et le tourisme .

 IMPORTANCE POUR LES ÉCOSYSTEMES ET LES

POPULATIONS :

1. Biodiversité marine:

Régulation du climat :
Les océans jouent un rôle crucial dans la régulation du climat de la Terre. Ils absorbent une
grande quantité de dioxyde de carbone, principal gaz responsable du réchauffement
climatique. De plus, les organismes marins, tels que les algues et les phytoplanctons,
produisent de l’oxygène par la photosynthèse, contribuant ainsi à maintenir l’équilibre des
gaz dans l’atmosphère.
Fourniture de nourriture :
Les océans abritent une grande diversité d’espèces marines comestibles, telles que les
poissons et les fruits de mer. Ces ressources alimentaires sont essentielles pour de
nombreuses communautés côtières à travers le monde, qui dépendent de la pêche et de
l’aquaculture pour leur subsistance et leurs moyens de subsistance.
Régulation des ressources en eau :
Les écosystèmes marins jouent un rôle clé dans la régulation des ressources en eau douce de
la planète. Les mangroves, les marais salants et les récifs coralliens agissent comme des
éponges naturelles, filtrant et purifiant l’eau, tout en protégeant les côtes contre l’érosion et
les tempêtes.
Biodiversité et écosystème :
Les océans abritent une grande variété d’espèces et d’écosystèmes uniques, tels que les récifs
coralliens, les herbiers marins et les abysses. Cette biodiversité marine est essentielle à la
stabilité et à la résilience des écosystèmes océaniques, ainsi qu’à la santé de la planète dans
son ensemble.
Ressources économiques :
Les océans offrent également des opportunités économiques importantes, notamment le
tourisme côtier, l’industrie de la pêche, la recherche scientifique et le développement de
médicaments dérivés d’organismes marins.

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Il est donc crucial de préserver et de protéger l’écosystème marin et la biodiversité pour
assurer la durabilité de notre planète et le bien-être des générations futures.
 En Alger :
Les écosystèmes, la faune, la flore que nous conservons et protégeons ici pour notre bien être
peuvent avoir une grande valeur pour nos semblables à l’autre bout de la planète. Les êtres
humains sont interconnectés par la biodiversité : elle est un élément essentiel du patrimoine
de l’humanité. Par ses valeurs multiples marchandes et non marchandes, la biodiversité joue
un rôle crucial dans l’équilibre de nos structures de production, mais également dans nos
représentations sociales, culturelles et symboliques.
Selon diverses études, la biodiversité algérienne globale (naturelle et agricole) compte
environ 16 000 espèces et taxons confondus, les paramètres suivants pouvant en être
soulignés:

3139 espèces de spermaphytes décrites totalisant 5402 taxons en tenant compte des sous-
espèces, de variétés et autres taxons sub-spécifiques;
67 espèces végétales parasites (10 autres seraient inconnues) ;
Environ 1000 espèces présentent des vertus médicinales (60 autres espèces seraient encore
inconnues) ;
1670 espèces (soit 53,20% de la richesse totale algérienne) sont relativement peu
abondantes et se présentent comme suit : 314 espèces assez rares (AR), 590 espèuits
phytopharmaceutiques (dans le cadre du nouveau plan Ecophyto 2030).
Combattre la pollution lumineuse (réduction de 50 % d’ici 2030).
Continuer à lutter contre la pollution plastique en éliminant progressivement les emballages
plastiques à usage unique.
Gérer les espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique ou la jacinthe d’eau.
Accompagner les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, la
production d’énergie, la construction, le tourisme et le sport.
Protéger la richesse de nos sols :
Réduire le retournement excessif des sols dans nos prairies.
Limiter l’artificialisation en agglomération et renaturer nos territoires (objectif Zéro
Artificialisation Nette en 2050).
Entretenir les haies existantes et planter de nouvelles haies (objectif de +5000 kilomètres
linéaires par an).
Produire plus de biomasse tout en préservant la biodiversité (haies, couverts
intermédiaires, taillis à courte rotation).
12
Limiter les importations qui dégradent notre empreinte écologique.
Reconnaître notre dépendance à la nature pour mieux agir contre l’effondrement de la
biodiversité.
En adoptant ces mesures, nous pouvons concilier nos activités avec la préservation et la
restauration des espaces naturels et de la biodiversité
source; Microsoft Bing

2. Sécurité humaine :

La sécurité humaine est étroitement liée à la santé des écosystèmes côtiers, car ces
écosystèmes fournissent une gamme de services essentiels qui soutiennent directement les
populations côtières. Tout d'abord, la sécurité alimentaire est fortement influencée par les
écosystèmes côtiers, qui fournissent une grande partie des ressources alimentaires pour de
nombreuses populations à travers la pêche et l'aquaculture. Les poissons, crustacés et autres
fruits de mer provenant des écosystèmes côtiers sont une source de protéines vitales pour des
millions de personnes dans le monde. De plus, la biodiversité marine soutenue par ces
écosystèmes permet une diversité d'aliments et de revenus pour les communautés
dépendantes des ressources marines.
Ensuite, les écosystèmes côtiers jouent un rôle crucial dans la protection contre les
catastrophes naturelles et les événements climatiques extrêmes. Les mangroves, les dunes
côtières et les récifs coralliens agissent comme des barrières naturelles contre les tempêtes,
les vagues de tempête et les tsunamis. Ils réduisent les risques d'inondation des terres
intérieures et protègent les infrastructures côtières, assurant ainsi la sécurité physique des
populations côtières.
De plus, les écosystèmes côtiers contribuent à la santé publique en filtrant naturellement
l'eau et en régulant les maladies. Les mangroves et les marais salants filtrent les
contaminants et les polluants de l'eau, contribuant ainsi à la qualité de l'eau potable et à la
prévention des maladies liées à l'eau. Ces écosystèmes fournissent également des habitats
pour une variété d'espèces, dont certaines peuvent jouer un rôle dans la régulation des
maladies vectorielles telles que le paludisme.
Enfin, les écosystèmes côtiers offrent des opportunités récréatives et de bien-être pour les
populations locales et les visiteurs. Les plages, les mangroves et les récifs coralliens attirent
les touristes, ce qui peut soutenir l'économie locale et le bien-être des communautés côtières.
La valeur esthétique et culturelle de ces écosystèmes ne peut pas être surestimée, car ils
fournissent des espaces pour la détente, l'inspiration et la connexion avec la nature.

13
 https://clespourunavenirdurable.fr/wp-content/uploads/2024/02/6.-Les-charges-sanitaires-et-
economiques-infligees-par-la-destruction-de-la-securite-humaine-FO-1.pdf

 LES DANGER QUI MENACENT L'ÉCOSYSTÈME

CÔTIER :

Les menaces qui pèsent sur l'écosystème côtier vont au-delà de leurs impacts sur
l'environnement naturel, et s'étendent pour affecter la vie humaine et l'économie, nécessitant
ainsi l'adoption de stratégies complètes pour préserver ce système écologique vital. Parmi les
principales menaces qui pèsent sur l'écosystème côtier, on peut citer :

Changement climatique :
Le changement climatique menace ce système unique de plusieurs manières :
A) Hausse du niveau de la mer : Cela réduit les habitats côtiers importants tels que les
marais salants et menace les villes côtières de submersion.
B) Augmentation de la température des océans : L'augmentation de la température de
l'eau de mer entraînera une perte accrue de littoral, une augmentation des inondations
côtières et une diminution de la couverture de glace marine. De plus, cela affectera la
composition et la distribution des espèces et menacera les ressources marines telles que les
récifs coralliens, car même une légère augmentation de la température entraîne le
blanchiment des coraux, entraînant ainsi leur perte et affectant négativement l'écosystème
corallien dans son ensemble.
C) Augmentation de l'acidité des océans : Plus les océans absorbent de dioxyde de carbone
atmosphérique, plus ils deviennent acides. L'augmentation de l'acidité des océans rend plus
difficile pour les coraux de capter le calcium dans l'eau, entraînant ainsi le blanchiment et la
mort des récifs coralliens. Il a été observé que plus la température augmente, plus la
fréquence et l'intensité du blanchiment des récifs coralliens augmentent.
Source: Anthropogenic Climate Change Impacts on Ecosystems

By Nura A. Abboud | August 24, 2023 | Climate Change, Conservation, Environment, Nature

Pollution :
Il est estimé que 80 % des polluants dans l'environnement marin proviennent des terres.
Certains produits dangereux, tels que les métaux lourds toxiques, les composés organiques
persistants (y compris les pesticides et les produits chimiques industriels), les
hydrocarbures et les substances radioactives provenant des activités industrielles, agricoles,
municipales et minières, finissent par pénétrer dans l'environnement marin à travers les eaux

14
de surface et les eaux souterraines. De plus, la pollution des mers et des océans par le pétrole
cause des dommages à toutes les formes de vie marine, y compris les organismes
microscopiques, les plantes, les algues, les invertébrés marins, les poissons, les reptiles, les
mammifères marins, les récifs coralliens et les oiseaux marins. Ces organismes vivent à
toutes les profondeurs des océans, que ce soit sur le fond, près de la surface ou à proximité.
Cela entraîne une perte importante pour ces organismes et pour la biodiversité marine dans la
zone polluée et les zones avoisinantes, ce qui conduit à une baisse très significative de la
productivité de la pêche dont dépendent des millions de personnes, pour plusieurs raisons :
1- La mortalité massive de poissons de toutes espèces et de tous âges en raison de
l'intoxication ou de l'asphyxie causée par le pétrole.
2- La mortalité des œufs et des larves de nombreux poissons qui vivent dans des zones
proches de la surface de la mer ou dans les couches supérieures.
3- La réticence des gens à acheter du poisson par crainte des dangers liés à la
consommation de poissons contaminés.
4- La non-consommation de poisson en raison de sa mauvaise qualité gustative pendant
une longue période.
5- L'arrêt de la pêche dans les zones polluées par crainte d'endommager leur
équipement.
Source : L’impact de la pollution pétrolière sur l'environnement et les organismes
marins
13 Novembre 2011 -Dr Majd Jaratli

Changements environnementaux naturels:

Les vagues : Les vagues sont responsables de l'érosion des côtes. La relation entre l'énergie
des vagues et l'érosion est directe ; plus l'énergie des vagues est élevée, plus l'érosion est
importante. Trois facteurs contrôlent l'énergie des vagues : la vitesse du vent au-dessus de la
surface de l'eau, la durée pendant laquelle le vent a soufflé sur l'eau et le temps écoulé depuis
le début du vent au-dessus de la surface de l'eau.
Les courants marins : Ces courants se forment près des côtes en raison des vents, des
vagues ou des marées, et ils peuvent transporter de grandes quantités de sable qui modifient
la forme des plages de sable. Ces courants se forment lorsque les vagues atteignent la côte et
entraînent le sable vers l'océan dans un mouvement rétrograde, puis le soulèvent à l'aide de la
vague qui suit.
Les marées : Ces phénomènes se produisent généralement à la nouvelle lune et à la pleine
lune, soit tous les 14 jours selon les phases lunaires. Elles jouent un rôle indirect dans le
transport et la réorganisation des zones côtières de sable.
15
Les vents : Ils contribuent à rassembler les grains de sable déposés par les vagues et à les
transporter vers les terres. En chemin, ils rencontrent des plantes qui ralentissent la vitesse du
vent, entraînant la perte de grains de sable.
Les ouragans : Ils peuvent modifier considérablement les systèmes côtiers et les dunes de
sable en peu de temps. Les tempêtes peuvent produire une quantité énorme d'énergie avec
une hauteur considérable. Elles peuvent ainsi provoquer des changements majeurs dans
l'environnement côtier en peu de temps.
Surpêche : La surpêche excessive et non réglementée peut entraîner une diminution des
populations de poissons et d'autres organismes marins, affectant ainsi l'équilibre de
l'écosystème côtier.
SOURCE : ‫المحاضرة األولى قسم علوم البحار التطبيقية األستاذ المقرر النظري الكيمياء الساحلية‬
‫ دنيا خير هللا خصاف الخزاعي‬.‫ د‬.‫م‬.‫أ‬

 COMMENT PROTEGER CETTE IMPORTANCE ET

BIEN L’EXPLOITER :

1. Une bonne gestion écosystémique :

À préservation et l’exploitation durable des écosystèmes sont essentielles pour garantir leur
pérennité et maintenir un équilibre entre nos activités humaines et la conservation de la
nature. Voici quelques mesures pour y parvenir :

 Préserver la nature :
Atteindre le « Zéro Artificialisation Nette » d’ici 2050, en réduisant de 50 % le rythme
d’artificialisation des sols au cours de la prochaine décennie.
Établir un réseau d’aires protégées cohérent et ambitieux, avec notamment 10 % de
protection forte dans les milieux sensibles et menacés.
Lutter contre les impacts importés, tels que les trafics entraînant la déforestation.
Réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (dans le cadre du nouveau plan
Ecophyto 2030).
Combattre la pollution lumineuse (réduction de 50 % d’ici 2030).
Continuer à lutter contre la pollution plastique en éliminant progressivement les emballages
plastiques à usage unique.

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Gérer les espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique ou la jacinthe d’eau.
Accompagner les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, la pêche, l’aquaculture, la
production d’énergie, la construction, le tourisme et le sport.
 Protéger la richesse de nos sols :
Réduire le retournement excessif des sols dans nos prairies.
Limiter l’artificialisation en agglomération et renaturer nos territoires (objectif Zéro
Artificialisation Nette en 2050).
Entretenir les haies existantes et planter de nouvelles haies (objectif de +5000 kilomètres
linéaires par an).
Produire plus de biomasse tout en préservant la biodiversité (haies, couverts
intermédiaires, taillis à courte rotation).
Limiter les importations qui dégradent notre empreinte écologique.
Reconnaître notre dépendance à la nature pour mieux agir contre l’effondrement de la
biodiversité.
En adoptant ces mesures, nous pouvons concilier nos activités avec la préservation et la
restauration des espaces naturels et de la biodiversité
Source ; Microsoft bing

2. Exploitation durables des ressources:

L'exploitation durable des ressources dans les écosystèmes côtiers est essentielle pour
garantir leur préservation à long terme tout en répondant aux besoins actuels des populations
humaines. Cela implique de gérer les activités humaines de manière à maintenir l'équilibre
entre l'utilisation des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité et des
fonctions éco systémiques.
L'une des approches clés pour une exploitation durable est la gestion des pêcheries. Cela
comprend l'établissement de quotas de pêche basés sur des évaluations scientifiques, la mise
en place de tailles minimales de capture pour les espèces, et la création de zones de
protection marine où la pêche est limitée ou interdite. Ces mesures visent à éviter la
surpêche, à permettre aux populations de poissons de se rétablir et à maintenir la santé des
écosystèmes marins.
En ce qui concerne l'aquaculture, il est crucial de promouvoir des pratiques durables telles
que l'utilisation responsable des antibiotiques, la gestion efficace des déchets et la protection
des habitats naturels. Une approche de "pisciculture intégrée" qui imite les processus naturels
peut réduire les impacts négatifs de l'aquaculture sur les écosystèmes côtiers.
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La protection des habitats critiques tels que les mangroves, les marais salants et les récifs
coralliens est également une composante clé de l'exploitation durable. Ces habitats sont
essentiels pour la reproduction, l'alimentation et la protection de nombreuses espèces
marines. Leur préservation permet de maintenir la biodiversité et de protéger contre l'érosion
côtière.
Enfin, une sensibilisation accrue et une participation communautaire sont essentielles pour
promouvoir l'exploitation durable des ressources. Les populations locales doivent être
impliquées dans la gestion des ressources, en bénéficiant de formations sur les pratiques
durables et en étant incitées à jouer un rôle actif dans la préservation des écosystèmes
côtiers.

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