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Deux échelles de la biodiversité.

La diversité des écosystèmes et diversité des espèces

Introduction
La biodiversité : Bio signifiant "vie" en grec" et diversité c’est la diversité des êtres vivants sur terre aussi bien dans
l'espace que dans le temps. L’idée de biodiversité biologique a été mise en avant pour la première fois en 1984 par le
scientifique Edward Wilson mais a eu son essor en 1992 lors d’une conférence des nations unis sur le développement
et l’environnement à Rio par la signature d’une convention.

Plan :
Dans un premier temps on présentera la diversité des écosystèmes puis celle des espèces par la suite de la biodiversité
du passé La diversité des écosystèmes pour ensuite étudier l’impact biologique et de l’activité humaine et finir avec la
biodiversité d'aujourd’hui, bien évidement une conclusion.

La diversité des écosystèmes :


Le monde vivant est organisé en écosystèmes constitués chacun d’un ensemble d’être vivant, la biocénose, et d’un
environnement, le biotope.
Cette dernière constitue la première chaine de biodiversité.
Les écosystèmes peuvent prendre des aspects variés : une savane, une forêt, des montagnes, un océan...
Ces milieux de vie varient selon les paramètres climatiques : précipitation, température, luminosité

La diversité des espèces


À l’intérieur d’un écosystème, les êtres vivants sont diverses ils forment une combinaison d’espèces végétales,
animales et microbiennes (schémas)
La notion d’espèce a été créée par l’homme, elle lui permet de classer les êtres vivants.
Une espèce est un groupe d’être vivant :
- Qui peuvent se reproduire entre eux et ayant une descendance féconde
- Qui ont le même caryotype, les mêmes gènes
Ici on peut observer trois espèces différentes, l’observation de leur pelage permet de les distinguer. Ces félins peuvent
se reproduire entre eux mais leurs descendants seront stériles puisqu’ils appartiennent à des espèces différentes.
Cette diversité représente la deuxième échelle de la biodiversité

La biodiversité du passé :
La biodiversité évolue en permanence. L'étude des fossiles montrent que certains êtres vivants ont disparus tandis que
d’autre sont apparus au cours du temps.
On distingue ère géologique :
- Ère primaire : entre –541 et –252 millions d’années qui est caractérisée par la diversification des organismes
pluricellulaires
- Ère secondaire : -252 à -66 millions d’années est celle des grands reptiles tels que les dinosaures, les
ammonites (animal marin à coquille) et les conifères (arbres produisant des fruits en forme de cônes) (mettre
des exemples des 3 trucs)
- Ère tertiaire : de –66 millions d’années à aujourd’hui les oiseaux, les mammifères et les êtres humains

L'impact des crises Biologiques et de l'activité humaine :

L’impact des crises biologiques : L'histoire du monde vivant est marquée par des crises biologiques, c’est période au
cours desquelles le renouvellement de la biodiversité s’est produit de façons brutale provoqué par des changements de
conditions de vie planétaire : lié à une activité volcanique, une pluie de météorite, un réchauffement ou un
refroidissement climatique...
Une crise est définie par deux étapes :
- Une phase d’extinction massive avec une disparition des espèces les plus sensibles
- Une phase de diversification les espèces survivantes se développent et diversifient.
Comme on le voit dans le document 3 page 51 on trouve une destruction de la végétation en 2003. C’est alors que de
nombreuses espèces animales et végétales disparaissent de l’écosystème forestier. En 2004 il y a un développement de
la strate herbacée cela veut dire que de nouvel espèce sont attiré par ce nouvel environnement, ensuite en 2006 il y a
un nouveau développement qui prend place celle de la strate arborescente et ces strates attirent par la suite d’autres
espèce animales. Nous pouvons donc conclure que toute perturbation (incendie ou autre) à un impact sur les êtres
vivants, c’est le dynamisme de l’espèce.

L’impact de l’homme
Mise à part les perturbations écologiques l’homme présente aussi des impacts important négatifs comme positif :
Négatif : Depuis toujours l’homme modifie l’environnement à son profit, aujourd’hui ses activités mènent à une vague
d’extinction, ces dernières prennent plusieurs formes : modifications des milieux, pollution, changement climatique,
surexploitation... Les scientifiques estiment qu’en 2050 le rythme de dégradation de la biodiversité va passer de 100 à
1000fois supérieur qu’au rythme naturel.
Par exemple ici nous pouvons observer qu’en 1992 le nombre de baleine tuées est de 425 au japon et en 2003 pas
moins de 1218, ainsi on constate que de 1992 à 2003 le nombre de baleines Mink tuées au Japon et dans le monde a
augmenté. Par conséquent par la chasse excessive l’homme déteriorise la biodiversité.
Positif : L’homme est malgré tout conscient de ses erreurs et de l’enjeu de préserver la biodiversité, ainsi des mesures
de conservations sont mises en places avec pour objectifs de : préserver ses espèces et assurer leur pérennité, pour cela
des études sont effectuées et des infrastructures sont installées.

La biodiversité d’aujourd’hui
Les scientifiques ont longtemps pensés que l’évolution de la biodiversité se déroulait dans un rythme lent, or des
études récentes sur des êtres vivants montrent le cas contraire.
Exemple : 5 couples de lézard des ruines sont isolés dans la petite ile de Pod Mrcaru (ile croate) et donnent naissance
en une trentaine d’années à un milliers d’individu plus gros, avec des mâchoires plus développées, des pattes plus
petites et un appareil digestif modifié. Leur comportement change aussi, ils passent d’insectivores à phytophages. Une
nouvelle espèce se forme. Ainsi on constate que l’évolution de la biodiversité est particulièrement rapide.

Conclusion
Si l’usage du mot “biodiversité” est assez récent, dans les faits la biodiversité, elle, est ancienne. Elle ne cesse
d’évoluer au cours des années sur toute la planète et l’humain contribue à cette évolution. Disparition ou introduction
d’espèces, il est important de comprendre les liens et les interactions qui existent dans le monde vivant afin de
comprendre notre impact sur le monde.

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